29 septembre 2017
2017 - n° 258À la fin du deuxième trimestre 2017, la dette publique s'établit à 99,2 % du PIB Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - deuxième trimestre
2017
À la fin du deuxième trimestre 2017, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 231,7 Md€, en hausse de 22,0 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle augmente de 0,4 point par rapport au premier trimestre 2017, à 99,2 %. La dette publique nette augmente un peu plus modérément (+20,2 Md€).
- La dette publique augmente de 22,0 Md€ par rapport au trimestre précédent
- La dette de l'État augmente et celle des organismes divers d'administration centrale diminue un peu
- Les dettes des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale diminuent
- Au deuxième trimestre 2017, la dette publique nette augmente de 20,2 Md€
- La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC croît de nouveau
Avertissements : La dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.
La variation de la dette sur une période n'est pas identique au déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et des passifs exclus du périmètre de la dette de Maastricht ainsi que du mode de valorisation de la dette nominale. En outre, le déficit public trimestriel publié par l'Insee est corrigé des variations saisonnières et de l'effet des jours ouvrables, ce qui n'est pas le cas de la dette trimestrielle.
La dette publique augmente de 22,0 Md€ par rapport au trimestre précédent
À la fin du deuxième trimestre 2017, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 231,7 Md€, en hausse de 22,0 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle augmente de 0,4 point par rapport au premier trimestre 2017, à 99,2 %. La dette publique nette augmente un peu plus modérément (+20,2 Md€).
La dette de l'État augmente et celle des organismes divers d'administration centrale diminue un peu
Au deuxième trimestre 2017, la contribution de l'État à la dette croît de 31,0 Md€. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+23,9 Md€) et dans une moindre mesure des dépôts des correspondants au Trésor (+4,1 Md€) et de la dette négociable à court terme (+2,9 Md€). Les crédits au passif de l'État sont stables.
À l'inverse, la contribution des Odac à la dette diminue légèrement (−0,2 Md€) du fait de la Caisse nationale des autoroutes (CNA).
Les dettes des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale diminuent
Au deuxième trimestre 2017, la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue de 0,9 Md€ : les communes se désendettent de 0,5 Md€ et les départements de 0,4 Md€.
La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue également (−7,9 Md€). La Cades se désendette fortement (−6,9 Md€) en remboursant notamment 3,8 Md€ d'obligations en euros et 1,4 Md€ de titres de créances négociables.
L'Acoss (−0,8 Md€), l'Unedic (−0,2 Md€) et Pôle Emploi (−0,2 Md€) se désendettent dans une moindre mesure. Au contraire, la Cnaf s'endette à hauteur de 0,2 Md€ et les hôpitaux publics à hauteur de 0,1 Md€.
graphique GraphIR – Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

tableau TableauA – La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument
2016T2 | 2016T3 | 2016T4 | 2017T1 | 2017T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 2171,2 | 2161,0 | 2147,4 | 2209,7 | 2231,7 |
en point de PIB (*) | 98,1% | 97,4% | 96,3% | 98,8% | 99,2% |
dont, par sous-secteur, consolidée (*) : | |||||
État | 1724,5 | 1722,2 | 1709,9 | 1759,4 | 1790,4 |
Organismes divers d'adm. centrale | 18,7 | 17,2 | 12,7 | 11,7 | 11,5 |
Administrations publiques locales | 194,7 | 193,1 | 199,6 | 198,4 | 197,5 |
Administrations de sécurité sociale | 233,3 | 228,5 | 225,2 | 240,2 | 232,4 |
dont, par instrument : | |||||
Dépôts | 37,3 | 38,1 | 36,5 | 32,8 | 37,0 |
Titres négociables | 1843,9 | 1836,6 | 1817,3 | 1887,7 | 1909,1 |
court terme | 194,5 | 180,3 | 168,0 | 195,8 | 198,3 |
long terme | 1649,3 | 1656,3 | 1649,3 | 1691,8 | 1710,8 |
Crédits | 290,1 | 286,3 | 293,6 | 289,2 | 285,6 |
court terme | 15,0 | 12,6 | 13,3 | 12,2 | 10,3 |
long terme | 275,1 | 273,8 | 280,3 | 277,0 | 275,3 |
- (*) voir précisions dans l'encadré « Pour en savoir plus »
- Source : Comptes nationaux base 2010 - Insee, DGFiP, Banque de France
Au deuxième trimestre 2017, la dette publique nette augmente de 20,2 Md€
À la fin du deuxième trimestre 2017, la dette nette des administrations publiques s'élève à 2002,0 Md€, soit 89,0 % du PIB (contre 88,6 % au trimestre précédent), en hausse de 20,2 Md€. L'écart de 1,8 Md€ avec la variation de la dette brute traduit principalement la hausse de la trésorerie de l'État (+5,4 Md€). À l'inverse, la trésorerie des Asso diminue (−2,5 Md€) comme celle des Odac (−0,7 Md€). Enfin, les Asso se font rembourser 1,0 Md€ de titres de créances à court terme et l'État prête 0,7 Md€ à des unités hors des administrations publiques.
tableau TableauB – La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur
2016T2 | 2016T3 | 2016T4 | 2017T1 | 2017T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1947,0 | 1950,6 | 1954,3 | 1981,8 | 2002,0 |
dont : | |||||
État | 1591,6 | 1600,7 | 1607,5 | 1624,8 | 1649,7 |
Organismes divers d'adm. centrale | 3,3 | 2,8 | −1,7 | −1,9 | −1,5 |
Administrations publiques locales | 161,2 | 160,9 | 172,0 | 186,1 | 185,1 |
Administrations de sécurité sociale | 191,0 | 186,1 | 176,5 | 172,8 | 168,6 |
graphique Graph_dette_nette – Dette au sens de Maastricht et dette nette

La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC croît de nouveau
Au deuxième trimestre 2017, la valeur totale des actions cotées et des titres d'organismes de placement collectif (OPC) détenus par les administrations publiques (Apu) augmente de 5,5 Md€ pour atteindre 233,7 Md€.
La hausse des cours de la Bourse, en particulier pour EDF et Aéroports de Paris, entraîne un gain de valorisation des actions cotées détenues par l'État de 6,0 Md€. Les détentions en actions non cotées des Odac augmentent de 1,9 Md€.
Les détentions de titres d'OPC diminuent de 2,5 Md€, notamment du fait de la vente de titres d'OPC monétaires par l'Unedic à hauteur de 1,9 Md€.
tableau TableauC – Les actions cotées et les OPC détenues par les administrations publiques
2016T2 | 2016T3 | 2016T4 | 2017T1 | 2017T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 203,3 | 214,6 | 220,3 | 228,3 | 233,7 |
dont : | |||||
État | 52,7 | 57,5 | 55,4 | 55,0 | 60,9 |
Organismes divers d'adm. centrale | 27,7 | 29,3 | 32,1 | 33,1 | 35,3 |
Administrations publiques locales | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Administrations de sécurité sociale | 122,7 | 127,7 | 132,5 | 140,0 | 137,4 |
graphique Graph_F5 – Actions cotées et titres d'OPC détenus par les APU
