Les conditions de logement en Île-de-France
Principal poste de dépense des Français, à la fois bien de première nécessité et richesse patrimoniale, le logement occupe une place à part dans la vie des ménages. Si un tiers des ménages franciliens a fini de rembourser ses emprunts ou est logé gratuitement, les deux autres tiers (locataires ou accédants à la propriété) y consacrent près de 20 % de leurs revenus, un coût en constante augmentation depuis vingt-cinq ans.
Les conditions de logement en Île-de-France expriment les données de la dernière enquête nationale Logement, reconduite tous les quatre à sept ans.
Fruit d’une analyse approfondie et partagée entre l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme d'Île-de-France (IAU îdF), l'Insee, l'Atelier Parisien d'Urbanisme (Apur), la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Équipement et de l'Aménagement d'Île-de-France (DRIEA) et la Direction Régionale et Interdépartementale de l'Hébergement et du Logement d'Île-de-France (DRIHL), ce dossier dresse un panorama le plus complet et le plus récent possible des conditions de logement en Île-de-France, avec un constat global positif : s’ils ne sont pas tous logés à la même enseigne (taille et localisation du domicile, état du bâti, effort consenti), huit ménages sur dix jugent ces conditions plutôt satisfaisantes.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter un dossier plus complet intitulé "Les conditions de logement en Île-de-France en 2013" sur le site de l' Ouvrir dans un nouvel onglet IAU Île-de-France
Les « mal-logés »
Les estimations menées à l’échelle francilienne indiquent qu’un peu plus de 1 108 300 Franciliens connaissent des conditions de logement très difficiles en 2013. Rapportés à la population totale de la région (11 959 800 d’habitants), ce sont donc 9,3 % des Franciliens qui souffrent du mal-logement. Deux grandes catégories de situations, aux effectifs sensiblement différents, peuvent être distinguées : les personnes disposant d’un logement, mais ayant des conditions de logement difficiles, voire très difficiles, estimées à 976 900 ; et celles privées de domicile personnel, estimées à 159 000, dont 148 000 personnes en hébergement contraint. Parmi ces personnes, près de 30 000 cumulent les deux difficultés.
Insee Dossier Ile-de-France
Paru le :07/03/2017