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30 juin 2016
2016- n° 168
À la fin du premier trimestre 2016, la dette publique s'établit à 97,5 % du PIB Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - 1e trimestre 2016

À la fin du premier trimestre 2016, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 137,6 Md€, en hausse de 40,7 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 1,4 point par rapport au quatrième trimestre 2015, à 97,5 %. La dette publique nette augmente plus lentement (+17,9 Md€).

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No 168
Paru le :Paru le30/06/2016
Prochaine parution le : 28/06/2024 à 08h45 - premier trimestre 2024

Erratum : cette Informations Rapides remplace et annule celle publiée le 30 juin 2016 à 8h45, le ratio « dette publique de Maastricht / PIB » au T1 2016 étant rectifié.

Avertissements : La dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres

La seule variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut notamment tenir compte de la variation des actifs financiers et des autres comptes financiers à payer et à recevoir ainsi que du mode de valorisation de la dette nominale. En outre, le déficit public trimestriel publié par l'Insee est corrigé des variations saisonnières et de l'effet des jours ouvrables, ce qui n'est pas le cas de la dette trimestrielle publiée.

La dette publique augmente de 40,7 Md€ par rapport au trimestre précédent

À la fin du premier trimestre 2016, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 137,6 Md€, en hausse de 40,7 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 1,4 point par rapport au quatrième trimestre 2015, à 97,5 %. La dette publique nette augmente plus lentement (+17,9 Md€).

Les dettes de l'État et des administrations de sécurité sociale augmentent fortement

Au premier trimestre 2016, la contribution de l'État à la dette croît de 32,9 Md€. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+32,9 Md€). La dette à court terme s'accroît plus modérément (+1,9 Md€). Dans le même temps, les encours de prêts à long terme augmentent de 0,9 Md€. Au contraire, les dépôts des correspondants au Trésor diminuent de 2,9 Md€.

La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette augmente (+10,1 Md€), du fait principalement de l'Acoss qui emprunte 6,4 Md€ à des unités hors des administrations publiques pour rembourser 8,1 Md€ de titres détenus par la Cades (les titres détenus par la Cades ne font pas partie de la dette consolidée, voir la note méthodologique associée) et dans une moindre mesure de l'Unedic (+3,1 Md€) et de la Cades (+2,6 Md€). Au contraire, la Cnaf se désendette de 1,1 Md€ et la CANSSM de 0,7 Md€.

Les dettes des administrations publiques locales et des Odac diminuent

La contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue (−2,3 Md€). Les communes se

désendettent de 1,4 Md€, les départements de 0,9 Md€. La contribution des autres Apul (régions, syndicats intercommunaux, organismes divers d'administration locale) est stable.

La contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) diminue très légèrement (−0,1 Md€) car le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a remboursé 0,1 Md€ de prêts à court terme.

GraphIRDette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

TableauALa dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument

(en milliards d'euros)
La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument ((en milliards d'euros))
2015T1 2015T2 2015T3 2015T4 2016T1
Ensemble des adm. publiques 2 091,9 2 107,9 2 105,7 2 096,9 2 137,6
en point de PIB (*) 97,3% 97,6% 97,1% 96,1% 97,5%
dont, par sous-secteur, consolidée (*) :
État 1 648,5 1 673,9 1 672,7 1 661,2 1 694,1
Organismes divers d'adm. Centrale 22,1 22,1 22,1 18,9 18,9
Administrations publiques locales 188,7 187,5 185,9 196,5 194,2
Administrations de sécurité sociale 232,5 224,4 225,0 220,3 230,4
dont, par instrument :
Dépôts 38,3 41,0 41,7 39,2 36,4
Titres négociables 1 762,5 1 778,1 1 774,8 1 760,7 1 812,6
court terme 213,6 191,7 189,7 177,2 187,4
long terme 1 548,9 1 586,4 1 585,1 1 583,5 1 625,2
Crédits 291,1 288,8 289,3 296,9 288,6
court terme 17,6 15,2 14,0 14,6 14,1
long terme 273,5 273,6 275,2 282,3 274,5
  • Source : Comptes nationaux base 2010 - Insee, DGFiP, Banque de France
  • (*) voir précisions dans l'encadré « Pour en savoir plus »

Au premier trimestre 2016, la dette publique nette augmente de 17,9 Md€

À la fin du premier trimestre 2016, la dette nette des administrations publiques s'élève à 1 922,8 Md€, soit 87,7 % du PIB (contre 87,3 % au trimestre précédent), en hausse de 17,9 Md€. L'écart de 22,8 Md€ avec la variation de la dette brute traduit principalement la forte hausse de la trésorerie de l'État (+18,3 Md€) et de celle des Asso (+4,6 Md€). La trésorerie des Odac augmente légèrement (+0,3 Md€). Par ailleurs, les Apul prêtent 0,3 Md€ tandis que l'État se fait rembourser 0,7 Md€ de prêts à long terme.

TableauBLa dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur

(en milliards d'euros)
La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur ((en milliards d'euros))
2015T1 2015T2 2015T3 2015T4 2016T1
Ensemble des adm. publiques 1 867,6 1 895,9 1 894,5 1 904,9 1 922,8
État 1 518,1 1 551,8 1 553,8 1 556,7 1 572,1
Organismes divers d'adm. centrale 6,2 5,8 5,6 3,0 2,9
Adm. publiques locales 176,3 175,1 173,6 184,0 181,4
Adm. de sécurité sociale 167,1 163,2 161,6 161,2 166,5

    Graph_dette_netteDette au sens de Maastricht et dette nette

    La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC décroît

    Au premier trimestre 2016, la valeur totale des actions cotées et des titres d'organismes de placement collectif

    (OPC) détenus par les administrations publiques diminue de 6,2 Md€ pour atteindre 211,1 Md€. La baisse des cours de la bourse, en particulier ceux d'EDF et Engie, entraîne une perte de valorisation des actions cotées détenues par l'État de 6,8 Md€. En sens inverse, l'État a emprunté 1,0 Md€ de titres Alstom à Bouygues. La valeur des actions cotées détenues par les Asso diminue, elle, de 2,6 Md€.

    Les détentions de titres d'OPC augmentent (+2,1 Md€), principalement du fait de l'Unedic (+3,1 Md€). En sens inverse, la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales se sépare de 0,4 Md€ de titres d'OPC. Enfin, la valeur de divers titres d'OPC diminue de 0,7 Md€, limitant la hausse globale de la valeur des détentions d'OPC.

    TableauCLes actions cotées et les OPC détenues par les administrations publiques

    (en milliards d'euros)
    Les actions cotées et les OPC détenues par les administrations publiques ((en milliards d'euros))
    2015T1 2015T2 2015T3 2015T4 2016T1
    Ensemble des adm. publiques 238,8 230,5 215,3 217,3 211,1
    État 75,5 72,2 64,1 62,0 56,2
    Organismes divers d'adm. centrale 35,1 33,9 31,2 31,6 31,6
    Adm. publiques locales 0,2 0,2 0,2 0,2 0,2
    Adm.de sécurité sociale 128,0 124,2 119,8 123,5 123,1

      Graph_F5Actions cotées et titres d'OPC détenus par les APU

      Pour en savoir plus

      : bureau-de-presse@insee.fr
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