Le repli de l’emploi se poursuit

Alain Batifoulier, Insee

En Auvergne, la conjoncture du 2e trimestre 2015 reste contrastée. Dans un contexte de hausse à l’échelon de la France métropolitaine, l’emploi salarié marchand régional évolue moins favorablement (– 0,2 % contre + 0,2 % par rapport au 1er trimestre 2015). Les effectifs des services marchands régressent (– 0,1 % contre + 0,5 % en moyenne métropolitaine), sans commune mesure toutefois avec ceux de la construction (– 1,7 % contre – 0,9 % en moyenne métropolitaine). Les difficultés persistent dans ce secteur, avec entre autres une baisse du nombre de mises en chantier de logements neufs. Néanmoins, une éclaircie semble se profiler avec l’accroissement notable des autorisations. La baisse globale de l’emploi régional s’accompagne d’une légère hausse du chômage (+ 0,1 point) pour atteindre 8,9 % de la population active ce qui a pour effet de réduire l’écart avec la moyenne nationale demeurée stable (10,0 %).

En revanche, d’autres indicateurs évoluent de façon plus positive. Le nombre de créations d’entreprises hors micro-entrepreneurs augmente encore par rapport au 1er trimestre 2015 (+ 4,2 % contre + 3,6 % en moyenne métropolitaine). Cette progression concerne tous les secteurs d’activité. En parallèle, les défaillances d’entreprises diminuent plus nettement en Auvergne qu’à l’échelon national. Enfin, les hôtels auvergnats affichent une fréquentation supérieure à celle du 2e trimestre 2014.

Insee Conjoncture Auvergne
No 7
Paru le :Paru le28/10/2015
Alain Batifoulier, Insee
Insee Conjoncture Auvergne No 7- Octobre 2015

De nouvelles pertes d’effectifs dans l’emploi salarié marchand

En Auvergne, les effectifs salariés des secteurs marchands non agricoles se réduisent au 2e trimestre 2015 (– 0,2 % par rapport au trimestre précédent). En moyenne, en France métropolitaine, l’emploi progresse (+ 0,2 %).

En Auvergne, le secteur de la construction contribue fortement à la diminution des effectifs salariés. Il subit la plus forte baisse depuis 2009. Il perd ainsi 1,7 % de ses effectifs salariés par rapport au 1er trimestre 2015 (– 0,9 % à l’échelon France métropolitaine). L’emploi salarié dans l’ensemble des services marchands diminue plus modérément (– 0,1 %) grâce à une hausse des effectifs intérimaires (+ 1,3 %). En moyenne métropolitaine, l’évolution dans ce secteur se traduit par une hausse globale de 0,5 % (+ 3,6 % pour les effectifs intérimaires).

Dans l’industrie et le commerce, les effectifs salariés auvergnats demeurent stables par rapport au trimestre précédent. À l’échelon métropolitain, les effectifs industriels diminuent de 0,3 % tandis que ceux du commerce s’accroissent de 0,2 %.

L’évolution de l’emploi salarié marchand n’est pas homogène sur le territoire auvergnat. Dans le Cantal, le nombre de salariés diminue de 0,7 % par rapport au 1er trimestre 2015. Dans ce département, les effectifs de la construction chutent de 2,4 % alors que l’emploi intérimaire effectue un bond de 13,3 %. Dans l’Allier, la baisse (– 0,4 %) est moindre que dans le Cantal. En revanche, tous les secteurs, excepté l’industrie, sont affectés par une réduction de leurs effectifs salariés, notamment la construction (– 1,3 %) et l’ensemble des services (– 0,7 %). Dans le Puy-de-Dôme, l’emploi salarié recule de 0,2 %. Le secteur de la construction, le plus touché, accuse une perte de 1,7 % par rapport au trimestre précédent.

A l’inverse, en Haute-Loire, au deuxième trimestre 2015, l’emploi salarié progresse (+ 0,5 % par rapport au 1er trimestre 2015). Cette progression est principalement imputable aux créations nettes d’emplois enregistrées dans le secteur tertiaire marchand (+ 180 emplois salariés). En revanche elle est atténuée par un recul de l’emploi dans la construction (– 0,1 %). Dans l’industrie, l’emploi est stable.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,96 100,06
T3 2005 100,06 100,18
T4 2005 99,65 100,33
T1 2006 99,84 100,43
T2 2006 100 101
T3 2006 100,16 101,38
T4 2006 100,12 101,45
T1 2007 100,5 102,24
T2 2007 100,66 102,48
T3 2007 100,93 102,86
T4 2007 100,62 103,06
T1 2008 100,74 103,32
T2 2008 100,15 102,89
T3 2008 99,43 102,57
T4 2008 98,48 101,85
T1 2009 97,2 100,77
T2 2009 96,88 100,29
T3 2009 96,49 100,02
T4 2009 96,18 100,1
T1 2010 96,21 100,02
T2 2010 95,92 100,09
T3 2010 96,09 100,3
T4 2010 96,32 100,51
T1 2011 96,14 100,79
T2 2011 96,26 101,06
T3 2011 96,15 100,97
T4 2011 96,24 100,95
T1 2012 95,93 100,99
T2 2012 96,15 100,85
T3 2012 96,22 100,63
T4 2012 95,73 100,34
T1 2013 95,89 100,29
T2 2013 95,5 99,91
T3 2013 95,92 99,99
T4 2013 95,89 100,05
T1 2014 95,82 99,88
T2 2014 95,52 99,88
T3 2014 95,36 99,55
T4 2014 95,55 99,66
T1 2015 95,45 99,61
T2 2015 95,25 99,77
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,89 99,23 100,04 100,22
T3 2005 101,5 98,8 100,37 100,44
T4 2005 102,3 98,21 100,06 100,82
T1 2006 102,92 97,87 100,62 101,44
T2 2006 103,98 97,3 100,74 101,46
T3 2006 105,5 96,89 101,07 101,84
T4 2006 106,39 96,68 100,98 101,25
T1 2007 107,2 96,19 101,21 101,7
T2 2007 108,31 95,49 101,68 102,22
T3 2007 109,65 95,07 102,3 102,31
T4 2007 110,7 94,58 101,95 102,23
T1 2008 111,74 93,66 102,34 101,4
T2 2008 111,66 93,24 102,46 102,04
T3 2008 111,91 92,77 102 102,44
T4 2008 111,83 91,24 102,11 101,97
T1 2009 109,59 90,31 101,43 101,74
T2 2009 110,97 89,18 101,46 101,56
T3 2009 109,52 88,09 101,38 100,68
T4 2009 108,72 87 101,51 100,94
T1 2010 108,91 86,24 101,68 101,13
T2 2010 107,87 85,72 101,22 100,31
T3 2010 107,36 85,14 101,65 100,12
T4 2010 107,55 85,01 101,67 100
T1 2011 106,64 84,83 101,81 99,88
T2 2011 106,06 85,18 101,83 99,86
T3 2011 105,35 85,33 101,91 99,96
T4 2011 105,21 85,49 102,18 99,8
T1 2012 104,62 85,46 101,98 99,23
T2 2012 104,85 85,37 102,63 99,75
T3 2012 104,56 85,4 103,09 100,51
T4 2012 103,39 84,97 102,74 99,49
T1 2013 103,45 84,91 102,81 99,54
T2 2013 102,89 84,32 102,53 98,83
T3 2013 103,05 84,35 102,97 98,68
T4 2013 102,05 84,21 103,07 99,46
T1 2014 101,55 84,17 103,1 99,44
T2 2014 100,58 84,09 102,65 99,35
T3 2014 99,3 83,79 102,98 99,31
T4 2014 98,9 83,8 103,32 99,28
T1 2015 97,93 83,89 103,29 99,32
T2 2015 96,27 83,88 103,15 99,32
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 102,75 99,86
T3 2005 102,91 101,93
T4 2005 99,45 102,6
T1 2006 98,11 101,7
T2 2006 102,66 107,36
T3 2006 101,81 107,33
T4 2006 101,34 105,31
T1 2007 110,24 114,93
T2 2007 111,14 112,47
T3 2007 109,67 110,87
T4 2007 108 109,72
T1 2008 110,78 114,33
T2 2008 97,81 106,28
T3 2008 88,84 99,93
T4 2008 76,11 86,9
T1 2009 65,81 73,86
T2 2009 63,23 75,59
T3 2009 67,45 79,59
T4 2009 68,72 84,26
T1 2010 73,12 88,79
T2 2010 78,93 93,33
T3 2010 83,72 97,1
T4 2010 90,08 100,81
T1 2011 87,36 101,29
T2 2011 88,69 101,53
T3 2011 85,45 100,44
T4 2011 82,98 96,52
T1 2012 79,37 95,18
T2 2012 76,45 91,82
T3 2012 72,23 87,97
T4 2012 71,13 86,04
T1 2013 74,59 88,46
T2 2013 74,97 87,19
T3 2013 78,88 88,79
T4 2013 80,59 91,7
T1 2014 79,91 89,21
T2 2014 81,48 91,3
T3 2014 78,93 87,4
T4 2014 80,04 91,77
T1 2015 79,57 89,91
T2 2015 80,63 93,15
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Légère poussée du chômage dans le Puy-de-Dôme

Au 2e trimestre 2015, le chômage est en légère augmentation (+ 0,1 point par rapport au trimestre précédent). Il concerne ainsi 8,9 % de la population active (données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrés). Au niveau métropolitain, le taux se maintient à 10,0 %.

Le chômage reste stable par rapport au 1er trimestre dans trois départements auvergnats : le Cantal, la Haute-Loire et l’Allier où l’on relève respectivement un taux de 6,4 %, de 8,3 % et de 10,6 %. En revanche, une légère augmentation (+ 0,1 point) est enregistrée dans le Puy-de-Dôme où le chômage touche 8,8 % des actifs.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 7,1 8,3
T2 2005 7,3 8,4
T3 2005 7,4 8,6
T4 2005 7,6 8,7
T1 2006 7,7 8,7
T2 2006 7,5 8,6
T3 2006 7,5 8,5
T4 2006 7,2 8,0
T1 2007 7,3 8,1
T2 2007 7,0 7,8
T3 2007 6,9 7,6
T4 2007 6,5 7,2
T1 2008 6,1 6,8
T2 2008 6,4 7,0
T3 2008 6,5 7,1
T4 2008 7,0 7,4
T1 2009 7,6 8,2
T2 2009 8,1 8,8
T3 2009 8,0 8,8
T4 2009 8,3 9,2
T1 2010 8,1 9,0
T2 2010 8,0 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,7
T2 2011 7,8 8,7
T3 2011 8,0 8,8
T4 2011 8,1 9,0
T1 2012 8,2 9,1
T2 2012 8,4 9,3
T3 2012 8,4 9,4
T4 2012 8,8 9,7
T1 2013 8,9 9,9
T2 2013 8,8 10,0
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,5 9,7
T1 2014 8,6 9,8
T2 2014 8,6 9,7
T3 2014 8,9 10,0
T4 2014 8,9 10,1
T1 2015 8,8 10,0
T2 2015 8,9 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Accroissement du nombre de logements autorisés

Dans le secteur de la construction, l’activité demeure faible en Auvergne au 2e trimestre, notamment dans le secteur de la construction neuve. En effet, les mises en chantier entre juillet 2014 et juin 2015 (5 100 logements) sont en recul de 1,9 % par rapport au nombre enregistré d’avril 2014 à mars 2015, sous l’effet d’une réduction du nombre de logements collectifs (– 5,0 %). En moyenne métropolitaine, la baisse des mises en chantier se poursuit à un rythme proche (– 1,8 % pour l’ensemble des logements).

En revanche, les autorisations de nouveaux logements repartent à la hausse. En Auvergne, après huit périodes consécutives de baisse, elles augmentent de 5,8 % par rapport au nombre établi entre avril 2014 et mars 2015 (soit quelque 5 500 autorisations). À l’échelle de la métropole, le nombre d’autorisations demeure stable (+ 0,2 %).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100 100,47
mars 2005 100,91 101,51
avril 2005 99,09 102,27
mai 2005 101,82 102,8
juin 2005 100,91 104,19
juil. 2005 104,55 105,05
août 2005 102,73 105,52
sept. 2005 102,73 106,38
oct. 2005 103,64 106,52
nov. 2005 106,36 106,97
déc. 2005 100,91 108,38
janv. 2006 102,73 109,42
févr. 2006 107,27 110,69
mars 2006 104,55 112,44
avril 2006 105,45 113,42
mai 2006 103,64 114,81
juin 2006 106,36 115,55
juil. 2006 106,36 116,39
août 2006 107,27 117,06
sept. 2006 107,27 116,57
oct. 2006 110 118
nov. 2006 109,09 118,98
déc. 2006 110 118,49
janv. 2007 109,09 117,9
févr. 2007 107,27 117,92
mars 2007 110,91 118,39
avril 2007 108,18 117,86
mai 2007 108,18 117,55
juin 2007 106,36 116,78
juil. 2007 107,27 117
août 2007 105,45 116,82
sept. 2007 107,27 116,53
oct. 2007 105,45 115,79
nov. 2007 103,64 113,69
déc. 2007 103,64 112,44
janv. 2008 100 112,22
févr. 2008 98,18 111,87
mars 2008 95,45 110,26
avril 2008 95,45 109,48
mai 2008 95,45 108,28
juin 2008 92,73 106,09
juil. 2008 88,18 103,62
août 2008 87,27 101,16
sept. 2008 85,45 99,61
oct. 2008 81,82 97,43
nov. 2008 79,09 95,57
déc. 2008 79,09 92,75
janv. 2009 77,27 89,99
févr. 2009 76,36 86,39
mars 2009 73,64 83,49
avril 2009 72,73 81,24
mai 2009 69,09 78,57
juin 2009 70,91 76,64
juil. 2009 70 75,52
août 2009 69,09 74,66
sept. 2009 65,45 74,03
oct. 2009 64,55 73,13
nov. 2009 66,36 73,29
déc. 2009 64,55 74,01
janv. 2010 65,45 74,68
févr. 2010 64,55 76,42
mars 2010 65,45 78,95
avril 2010 64,55 80,85
mai 2010 65,45 82,96
juin 2010 61,82 85,31
juil. 2010 65,45 87,52
août 2010 67,27 88,84
sept. 2010 67,27 90,38
oct. 2010 68,18 91,03
nov. 2010 69,09 91,54
déc. 2010 72,73 92,73
janv. 2011 71,82 94,01
févr. 2011 70,91 94,22
mars 2011 70 93,71
avril 2011 70 93,65
mai 2011 71,82 95,1
juin 2011 71,82 95,46
juil. 2011 70,91 96,02
août 2011 70,91 97,26
sept. 2011 71,82 99,02
oct. 2011 70,91 99,69
nov. 2011 70,91 100,8
déc. 2011 67,27 101,84
janv. 2012 70 101,86
févr. 2012 71,82 102,02
mars 2012 70,91 101,7
avril 2012 71,82 102,02
mai 2012 69,09 100,61
juin 2012 69,09 100,22
juil. 2012 66,36 99,37
août 2012 63,64 99,24
sept. 2012 62,73 97,2
oct. 2012 65,45 96,65
nov. 2012 67,27 95,57
déc. 2012 66,36 93,87
janv. 2013 66,36 94,05
févr. 2013 67,27 95,55
mars 2013 68,18 96,06
avril 2013 66,36 94,52
mai 2013 64,55 92,5
juin 2013 64,55 90,76
juil. 2013 63,64 88,68
août 2013 61,82 86
sept. 2013 60,91 84,41
oct. 2013 60,91 83,92
nov. 2013 58,18 83,08
déc. 2013 59,09 82,28
janv. 2014 56,36 80,2
févr. 2014 54,55 77,16
mars 2014 54,55 76,11
avril 2014 53,64 74,95
mai 2014 53,64 75,07
juin 2014 52,73 74,95
juil. 2014 51,82 75,23
août 2014 52,73 75,01
sept. 2014 52,73 75,19
oct. 2014 49,09 74,17
nov. 2014 49,09 73,33
déc. 2014 47,27 72,93
janv. 2015 48,18 72,29
févr. 2015 45,45 71,52
mars 2015 47,27 70,47
avril 2015 49,09 70,9
mai 2015 50 70,29
juin 2015 50 70,78
juil. 2015 50,91 70,27
août 2015 50,91 71,03
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100 100,44
mars 2005 101,25 101,6
avril 2005 106,25 102,22
mai 2005 107,5 104,47
juin 2005 111,25 105,53
juil. 2005 115 105,85
août 2005 113,75 106,49
sept. 2005 120 108,07
oct. 2005 126,25 109,18
nov. 2005 130 109,28
déc. 2005 130 110,64
janv. 2006 130 110,86
févr. 2006 132,5 111,53
mars 2006 132,5 112,31
avril 2006 136,25 113,43
mai 2006 138,75 113,77
juin 2006 137,5 114,96
juil. 2006 131,25 115,35
août 2006 133,75 115,94
sept. 2006 130 115,72
oct. 2006 125 116,46
nov. 2006 123,75 117,45
déc. 2006 127,5 117,08
janv. 2007 123,75 117,08
févr. 2007 122,5 117,08
mars 2007 123,75 116,81
avril 2007 120 116,51
mai 2007 120 116,07
juin 2007 121,25 115,77
juil. 2007 126,25 117,32
août 2007 126,25 116,58
sept. 2007 126,25 116,51
oct. 2007 126,25 117,03
nov. 2007 125 116,36
déc. 2007 120 116,16
janv. 2008 121,25 115,87
févr. 2008 122,5 115,82
mars 2008 120 114,41
avril 2008 116,25 113,13
mai 2008 113,75 111,33
juin 2008 111,25 109,18
juil. 2008 106,25 106,27
août 2008 106,25 105,36
sept. 2008 102,5 103,31
oct. 2008 101,25 100,2
nov. 2008 97,5 96,99
déc. 2008 96,25 94,57
janv. 2009 93,75 91,34
févr. 2009 91,25 88,03
mars 2009 90 85,83
avril 2009 85 84,01
mai 2009 82,5 82,03
juin 2009 81,25 80,58
juil. 2009 80 80,58
août 2009 78,75 80,7
sept. 2009 77,5 79,42
oct. 2009 75 78,83
nov. 2009 77,5 80,21
déc. 2009 78,75 82,43
janv. 2010 78,75 82,53
févr. 2010 80 83,02
mars 2010 81,25 84,28
avril 2010 82,5 84,9
mai 2010 83,75 86,28
juin 2010 82,5 87,44
juil. 2010 86,25 88,1
août 2010 87,5 88,92
sept. 2010 88,75 91,34
oct. 2010 88,75 94,23
nov. 2010 90 96,77
déc. 2010 91,25 98,37
janv. 2011 92,5 99,75
févr. 2011 93,75 100,84
mars 2011 92,5 101,7
avril 2011 92,5 102
mai 2011 91,25 102,89
juin 2011 91,25 101,83
juil. 2011 86,25 101,31
août 2011 85 100,79
sept. 2011 85 99,85
oct. 2011 85 98,72
nov. 2011 81,25 99,58
déc. 2011 82,5 99,98
janv. 2012 85 99,51
févr. 2012 82,5 99,63
mars 2012 83,75 99,53
avril 2012 82,5 99,14
mai 2012 82,5 98,03
juin 2012 85 98,52
juil. 2012 83,75 98,3
août 2012 85 97,98
sept. 2012 82,5 97,38
oct. 2012 83,75 96,92
nov. 2012 82,5 94,32
déc. 2012 80 94,32
janv. 2013 77,5 95,09
févr. 2013 80 95,83
mars 2013 78,75 96,25
avril 2013 82,5 97,19
mai 2013 85 98,03
juin 2013 82,5 98,2
juil. 2013 82,5 98,17
août 2013 81,25 97,73
sept. 2013 81,25 97,48
oct. 2013 80 96,52
nov. 2013 80 95,61
déc. 2013 78,75 93,19
janv. 2014 77,5 92,3
févr. 2014 78,75 90,67
mars 2014 76,25 89,04
avril 2014 73,75 88,1
mai 2014 72,5 86,65
juin 2014 70 85,98
juil. 2014 68,75 85,41
août 2014 68,75 85,27
sept. 2014 68,75 84,48
oct. 2014 70 84,18
nov. 2014 70 83,81
déc. 2014 68,75 83,96
janv. 2015 67,5 83,56
févr. 2015 66,25 83,49
mars 2015 65 83,24
avril 2015 63,75 82,58
mai 2015 62,5 82,35
juin 2015 63,75 82,08
juil. 2015 65 81,66
août 2015 65 81,61
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Bonne orientation du nombre de nuitées hôtelières

Au 2e trimestre 2015, les hôtels auvergnats enregistrent 923 000 nuitées. La fréquentation augmente ainsi de 4,0 % par rapport au 2e trimestre 2014 (+ 1,9 % au niveau métropolitain). Elle se situe légèrement au-dessus de la moyenne des quatre années précédentes pour le même trimestre (+ 0,5 %). Ce bilan positif est dû en partie à la bonne fréquentation du mois de mai (+ 8,5 % par rapport à mai 2014), servie par un calendrier et une météo favorables.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

milliers de nuitées
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (milliers de nuitées)
Mois 2014 2015 Moyenne des années 2011 à 2014
Janvier 152,8 173,5 158,1
Février 195,8 235,2 210,6
Mars 234,7 229,2 234,1
Avril 240,4 248 246,6
Mai 306,8 333 314,2
Juin 340,4 342 358,0
Juillet 417,8 453,8
Août 527,2 534,7
Septembre 323,9 339.9
Octobre 263,3 262,5
Novembre 176 185,4
Décembre 180,1 172,7
  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtelsÉvolution mensuelle du nombre de nuitées dans les hôtels auvergnats

  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Une tendance favorable dans la majorité des secteurs d’activité

En Auvergne, au 2e trimestre 2015, 1 218 entreprises ont vu le jour hors micro-entrepreneurs, soit 4,2 % de plus qu’au 1er trimestre (données corrigées des variations saisonnières et jours ouvrables). Ce résultat renforce ainsi la hausse élevée du trimestre précédent (+ 17,4 %). À l’échelon national (y compris DOM), l’augmentation se situe plus en retrait (+ 3,6 %).

En Auvergne comme sur l’ensemble de la France, les créations hors micro-entrepreneurs augmentent dans la quasi-totalité des secteurs d’activité. Dans le commerce, les transports et l’hébergement-restauration, la hausse trimestrielle avoisine les 9 % en Auvergne (+ 5,1 % au niveau France). Dans le secteur des services, la hausse est moins soutenue (+ 4,4 % en Auvergne contre + 3,8 % au niveau France entière). Enfin, dans l’industrie, les créations hors micro-entrepreneurs progressent de 7,6 % contre + 1,7 % pour la France. Cette tendance favorable est cependant freinée par le résultat du secteur de la construction. Les créations y chutent de 7,8 % en Auvergne, en net décalage avec la stabilité enregistrée en moyenne nationale (– 0,1 %).

Désintérêt accru pour le statut de micro-entrepreneur

En Auvergne, le nombre d’entreprises créées au 2e trimestre 2015 par les micro-entrepreneurs est en baisse par rapport au même trimestre en 2014 (– 36,5 %). De plus, cette baisse s’accentue : le nombre de créations au premier trimestre avait diminué de 27,0 %. Ainsi jusqu’en 2014, ce type de création représentait en Auvergne la moitié du total des créations d’entreprises. Désormais leur part dépasse à peine le tiers. Au niveau national, la baisse est présente mais moins forte (– 22,1 % sur un an pour 42 % du total des créations).

Dans la région, le secteur le plus affecté par cette tendance demeure celui du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration (– 63,7 % de créations par rapport au 2e trimestre 2014). Dans les autres secteurs, l’écart avec le 2e trimestre 2014 est moins prononcé mais toutefois très marqué : – 17,1 % dans les services, – 33,8 % dans l’industrie et – 47,1 % dans la construction.

Le nombre d’entreprises créées sous le statut de micro-entrepreneur diminue notablement dans tous les départements auvergnats. Dans chacun d’entre eux, le volume enregistré au 2e trimestre est inférieur de plus d’un tiers à celui d’un an auparavant, avec un maximum de – 40,5 % dans l’Allier. En contrepartie les autres formes de création progressent. La hausse est importante dans le Cantal (+ 52,9 %) et dans l’Allier (+ 44,2 %). En Haute-Loire et dans le Puy-de-Dôme, l’écart avec le 2e trimestre 2014 est plus restreint, avec respectivement + 7,6 % et + 6,4 %.

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Auvergne hors micro-entrepreneurs France métro. hors micro-entrepreneurs Auvergne y/c micro-entrepreneurs France métro. y/c micro-entrepreneurs
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 104,86 94,99 124,87 117,58
T3 2009 105,29 93,46 112,76 108,03
T4 2009 117,71 99,49 122,75 119,92
T1 2010 105,62 96,1 127,75 134,17
T2 2010 106,7 99,53 123,81 118,72
T3 2010 100,43 98,24 102,67 108,7
T4 2010 105,72 97,32 116,2 114,41
T1 2011 102,38 96,02 103,83 108,6
T2 2011 101,19 94,16 106,86 105,19
T3 2011 103,56 96,13 97,07 99,96
T4 2011 100,65 96,62 98,99 105,76
T1 2012 95,14 91,75 110,7 112,59
T2 2012 87,26 88,29 102,37 105,2
T3 2012 89,31 89,55 92,23 100,26
T4 2012 97,95 90,7 100,96 102,59
T1 2013 116,09 97,11 105,15 107,54
T2 2013 112,53 97,56 106,76 102,87
T3 2013 113,93 98,91 97,83 98,75
T4 2013 117,71 101,93 106,76 104,95
T1 2014 108,64 100,25 102,22 109,59
T2 2014 112,2 100,05 106,56 104,67
T3 2014 112,2 99,7 101,51 103,28
T4 2014 106,48 101,07 100,81 106,96
T1 2015 126,24 107,29 96,57 103,68
T2 2015 131,53 112,53 95,81 99,07
  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Diminution du nombre d’entreprises en défaillance

En Auvergne, le nombre de défaillances d’entreprises prononcées du mois de juillet 2014 au mois de juin 2015 diminue de 1,1 % par rapport à celui enregistré d’avril 2014 à mars 2015, soit 0,3 point de plus que la moyenne nationale.

Contexte national - En France, la demande reste bien orientée, mais l’activité progresse par à-coups

En France, l’activité a calé au deuxième trimestre (0,0 % après + 0,7 %), du fait notamment du décrochage de la production industrielle qui s’est poursuivi jusqu’au début de l’été. Au second semestre, la consommation des ménages retrouverait une croissance en phase avec les gains de pouvoir d’achat, lequel accélèrerait nettement sur l’ensemble de l’année (+ 1,7 %). Leur investissement en logement continuerait cependant de peser sur l’activité. Après une hausse au premier semestre, l’investissement des entreprises accélèrerait modérément au second semestre, avec la hausse de leurs marges et un accès au crédit facilité par les mesures de politiques monétaires. Au total, au-delà des à-coups trimestriels, l’activité progresserait au second semestre (+ 0,2 % puis + 0,4 %) à un rythme comparable à celui du premier semestre. En moyenne annuelle, la croissance serait de + 1,1 %, après + 0,2 % en 2014. L’accélération de l’activité et les politiques d’allégement du coût du travail stimuleraient l’emploi, qui serait rehaussé de 120 000 postes en 2015. En conséquence, le taux de chômage se stabiliserait à 10,3 % de la population active fin 2015.

Contexte international - Au niveau international, le climat conjoncturel est favorable dans les économies avancées mais se dégrade encore dans les pays émergents

Au deuxième trimestre 2015, la croissance des pays avancés est restée robuste. Elle a été particulièrement vive aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans les pays émergents, l’activité a continué de ralentir, notamment en Chine. Le commerce entre pays asiatiques a pesé sur les échanges mondiaux, qui se sont de nouveau contractés. Dans la zone euro, en revanche, la reprise continue de se diffuser progressivement : le redémarrage de l’emploi et la baisse du prix du pétrole portent la consommation des ménages, tandis que la dépréciation de l’euro depuis mi-2014 stimule les exportations. L’activité resterait très dynamique en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement privé. Elle accélèrerait modérément en Allemagne, et plus modestement encore en Italie, dont le PIB a renoué avec la croissance début 2015. Dans les pays anglo-saxons, l’activité resterait soutenue par la vigueur de la consommation. Au total en 2015, la croissance des économies avancées resterait solide. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations reculeraient en moyenne annuelle, pour la première fois depuis 2009.