30 avril 2014

2014- n° 101

La consommation des ménages en biens augmente en mars (+0,4 %), mais diminue au premier trimestre 2014 (-1,2 %) Dépenses de consommation des ménages en biens - mars 2014

En mars, les dépenses de consommation des ménages en biens augmentent à nouveau : +0,4 % en volume*, après une légère baisse en février (-0,1 %). La baisse des dépenses d’habillement ne compense qu’en partie la hausse des dépenses en énergie. Du fait de la baisse en janvier (-1,8 %), les dépenses de consommation des ménages en biens reculent sur l’ensemble du premier trimestre : -1,2 %, après +0,6 % en fin d’année dernière. Cette baisse est imputable au repli des dépenses en énergie et à celui des achats d’automobiles.

Les dépenses en biens durables sont quasi stables en mars (-0,1 %) après un rebond en février (+2,6 %). En effet, les dépenses d’équipement du logement redémarrent (+0,8 %) mais les achats d’automobiles baissent légèrement après un rebond en février (–0,5 %).

Sur l’ensemble du trimestre, les dépenses en biens durables se replient de 1,3 %. La baisse est imputable aux achats d’automobiles, qui se replient de 2,7 % après avoir augmenté de 2,3 % au quatrième trimestre 2013, tandis que les achats d’équipement du logement sont quasi stables (-0,1 %).

En mars, les achats de textile, habillement et cuir se contractent (–2,3 %) après avoir déjà diminué en février (-2,6 %). Néanmoins, ils progressent sur l’ensemble du premier trimestre (+0,3 %) pour le troisième trimestre consécutif.

Les dépenses en autres biens fabriqués se redressent en mars (+0,5 %, après -0,1 % en février), notamment en quincaillerie-bricolage. Elles progressent légèrement sur le premier trimestre (+0,5 %, après +0,1 %).

En mars, la consommation en produits alimentaires se redresse (+0,4 % après –0,7 % en février). Elle diminue cependant sur l’ensemble du trimestre (–1,0 %, après +0,8 % au quatrième trimestre).

Après trois mois consécutifs de baisse, la consommation des ménages en énergie augmente en mars (+2,3 %), cette hausse provenant principalement des dépenses en fioul et carburants. Sur l’ensemble du trimestre, les dépenses en énergie se replient (–3,6 % après –1,1 % au quatrième trimestre), des températures supérieures aux normales saisonnières pesant sur les dépenses de chauffage.

La consommation en biens est maintenant estimée en baisse de 0,1 % en février, alors qu’elle était estimée en hausse de 0,1 % dans la précédente publication. Inversement les dépenses en janvier sont rehaussées de +0,3 point, à -1,8 %.

Ces révisions sont imputables à la révision du calcul des coefficients de correction des variations saisonnières, concernant l’énergie et le textile notamment.