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6 mai 2014
2014- n° 107
Dans l’industrie manufacturière, les chefs d’entreprise prévoient une hausse de 4 % des investissements en 2014 Enquête sur les investissements dans l'industrie - avril 2014

Interrogés en avril 2014, les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière déclarent que leur investissement a baissé de 7 % en 2013, conformément à leur estimation de janvier dernier.

Interrogés en avril 2014, les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière déclarent que leur investissement a baissé de 7 % en 2013, conformément à leur estimation de janvier dernier.

Graph1Taux de variation annuel de l'investissement en valeur dans l'industrie manufacturière

Pour 2014, les industriels prévoient une hausse de leur investissement

Pour 2014, les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière anticipent une hausse de 4 % de leur investissement. Ils ont révisé à la hausse leur estimation de janvier dernier de 1 point. Cette légère révision concerne l’ensemble des secteurs sauf celui de l’automobile (–1 point). Après une baisse des dépenses d’investissement en 2013 dans tous les secteurs, les entrepreneurs de l’industrie manufacturière prévoient un rebond en 2014 : +9 % dans les industries agricoles et alimentaires, +8 % dans le secteur des biens d’équipement et +3 % dans celui des autres industries. En revanche, les dépenses d’investissement diminueraient dans le secteur des matériels de transports mais à un rythme moindre (–3 % après –13 %).

Tab1Taux de variation annuels de l'investissement en valeur dans l'industrie manufacturière

en %
Taux de variation annuels de l'investissement en valeur dans l'industrie manufacturière (en %) - Lecture du tableau : Interrogés à l’enquête d'avril 2014, les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière font part d'une baisse de 7% de leurs investissements en valeur en 2013 par rapport à 2012 et prévoient une hausse de 4% en 2014 par rapport à 2013.
NA* : (A17) et [A38] 2013 2014
estimé jan14 constaté avr14 prévu jan14 prévu avr14
Industrie manufacturière –7 –7 3 4
(C1) Industries agricoles et alimentaires –2 0 7 9
(C3) Équipements électriques, électroniques, informatiques, machines –7 –7 7 8
(C4) Matériels de transport –12 –13 –4 –3
[CL1] dont automobiles –22 –21 –2 –3
(C5) Autres industries –8 –6 2 3
sous-total : secteurs C3,C4 et C5 –9 –8 2 3
  • *NA : nomenclature agrégée, fondée sur la NAF rév.2. La description de la NA est fournie sur la page web de cet indicateur
  • Lecture du tableau : Interrogés à l’enquête d'avril 2014, les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière font part d'une baisse de 7% de leurs investissements en valeur en 2013 par rapport à 2012 et prévoient une hausse de 4% en 2014 par rapport à 2013.

Les industriels prévoient une hausse de leur investissement au second semestre 2014

Entre le second semestre 2013 et le premier semestre 2014, les industriels sont aussi nombreux à déclarer une baisse qu’une hausse de leur investissement. Ils sont en revanche plus nombreux à anticiper une hausse qu’une baisse de leur investissement pour le second semestre 2014.

Graph2Évolution semestrielle des investissements (première estimation*)

  • * Cf note de l'Information rapide de juillet 2010 " une nouvelle estimation semestrielle"

En 2014, les motivations d’investissement resteraient similaires à celles de 2013

Selon les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière, la destination des investissements ne se modifierait que légèrement en 2014 par rapport à 2013. La part des investissements destinés au renouvellement des équipements perdrait 1 point à 28 % et se rapprocherait ainsi de sa moyenne (27 %). Les industriels mobiliseraient une plus grande part de leur investissement pour des projets liés à la sécurité, l’environnement ou les conditions de travail (21 % contre 20 % en 2013). De plus, la part des investissements consacrés à la modernisation ou à la rationalisation augmenterait (24 % contre 22 %), alors que celle destinée à l’extension de la capacité productive passerait sous sa moyenne de long terme (15 %). La part de l’investissement consacrée à l’introduction de nouveaux produits resterait en deçà de sa moyenne de longue période.

Tab2Répartition des motivations économiques des investissements

en %
Répartition des motivations économiques des investissements (en %)
Moyenne 2013 2014
1991-2013 (constatée) (prévue)
Renouvellement 27 29 28
Modernisation, rationalisation 24 22 24
dont automatisation 11 7 8
dont nouvelles techniques 7 6 7
dont économie d'énergie 6 9 9
Extension de la capacité productive 16 16 15
Introduction de nouveaux produits 14 13 12
Autres (sécurité, condition de travail, environnement…) 20 20 21

    En 2014, la part des entreprises réalisant des déclassements serait stable à 65 %, ce qui reste nettement inférieur à la moyenne observée ces vingt dernières années (75 %). La part des déclassements d’équipements pour des raisons d’usure et de vieillissement baisserait de 5 points à 51 % mais resterait au-dessus de sa moyenne (48 %). À l’opposé, la part des déclassements pour des raisons d’abandon de capacités sur produits anciens augmenterait de 2 points et retrouverait sa moyenne (12 %). De même, la part des déclassements pour mise en place de matériels plus performants augmenterait de 3 points.

    Tab3aCapacités de production et déclassements

    * solde d'opinion, en % des réponses - ** en % -
    Capacités de production et déclassements (* solde d'opinion, en % des réponses - ** en % -)
    Réalisation constatée pour Prévision pour
    moy. 2013 moy. 2014
    Évolution des capacités de production* 30 19 32 19
    Évolution des déclassements d'équipements* 19 18 –3 –4
    Part des entreprises ayant déclaré des déclassements* 76 65 75 65
    Répartition des déclassements**
    Usure, vieillissement des équipements 51 56 48 51
    Mise en place de matériels plus performants 31 32 34 35
    Abandon de capacités sur des produits anciens 12 10 12 12
    Autres déclassements 5 2 6 2
    Total 100 100 100 100

      L’indicateur de révision des investissements reste positif en avril

      L’indicateur de révision des investissements croît légèrement et se rapproche de 1. Calculé sur les montants d’investissement déclarés à chaque enquête par les entreprises de l’industrie manufacturière hors industries agricoles et alimentaires (C1) et cokéfaction et raffinage (C2), cet indicateur est bien corrélé avec la variation trimestrielle de la formation brute de capital fixe des entreprises non financières. Il laisse ainsi attendre une reprise de l’investissement en 2014.

      GraphIRIndicateur de révision des investissements*

      Pour en savoir plus

      : bureau-de-presse@insee.fr
      :