30 septembre 2010
2010- n° 238La dette publique s’établit à 1 591,5 milliards d’euros Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - 2e trimestre
2010
À la fin du deuxième trimestre 2010, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 591,5 Md€, en hausse de 56,0 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 82,9 %, en hausse de 2,5 points par rapport au trimestre précédent. La progression de la dette publique nette est moindre (hausse de 29,7 Md€, soit +1,2 point de PIB).
- La dette publique progresse de 56,0 milliards d’euros entre 1e et le 2e trimestre 2010…
- …sous l’effet d’une hausse de l’endettement de l’État et de la dette sociale…
- …alors que la dette des administrations publiques locales diminue
- La dette publique nette en moindre hausse que la dette de Maastricht
- La valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM en forte baisse
La dette publique progresse de 56,0 milliards d’euros entre 1e et le 2e trimestre 2010…
À la fin du deuxième trimestre 2010, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 591,5 Md€, en hausse de 56,0 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 82,9 %, en hausse de 2,5 points par rapport au trimestre précédent. La progression de la dette publique nette est moindre (hausse de 29,7 Md€, soit +1,2 point de PIB).
…sous l’effet d’une hausse de l’endettement de l’État et de la dette sociale…
La contribution de l’État à la dette progresse de 43,6 Md€ au premier trimestre ; il s’agit pour l’essentiel de sa dette négociable de long terme (OAT et BTAN), qui augmente de +42,8 Md€.
La contribution des administrations de sécurité sociale progresse de 7,9 Md€. Le régime général s’endette de +6,4 Md€, mais une partie des titres émis (2,7 Md€) n’entre pas dans la dette de Maastricht, car acquise par le régime social des indépendants (RSI)*. L’endettement de l’Unedic et celui des régimes agricoles augmentent respectivement de +1,7 Md€ et de 1,8 Md€.
Enfin, la hausse de la contribution des organismes divers d’administration centrale à la dette (+7,0 Md€) s’explique pour l’essentiel par la progression de l’endettement de la Cades (+6,6 Md€) ; cette progression a pour contrepartie une augmentation de ses actifs.
…alors que la dette des administrations publiques locales diminue
Les administrations publiques locales se désendettent (-2,6 Md€), à un rythme comparable à celui observé lors des deuxièmes trimestres des années précédentes.
* L’endettement d’un organisme public auprès d’un autre organisme public n’est pas comptabilisé dans sa contribution à la dette maastrichtienne : c'est donc ici le cas des titres émis par le régime général et détenus par le RSI.
graphiqueGraphIR – Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

tableauTableauA – La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument
2009T2 | 2009T3 | 2009T4 | 2010T1 | 2010T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1428,6 | 1457,3 | 1489,0 | 1535,5 | 1591,5 |
en point de PIB (*) | 74,2% | 76,2% | 78,1% | 80,4% | 82,9% |
dont, par sous-secteur, consolidée (*) : | |||||
État | 1134,6 | 1158,0 | 1162,6 | 1206,0 | 1249,6 |
Organismes divers d'adm. Centrale | 109,2 | 108,2 | 115,3 | 112,6 | 119,6 |
Administrations publiques locales | 142,3 | 142,8 | 156,8 | 154,0 | 151,4 |
Administrations de sécurité sociale | 42,4 | 48,3 | 54,3 | 63,0 | 70,9 |
dont, par instrument : | |||||
Dépôts | 19,0 | 19,7 | 20,3 | 19,3 | 19,0 |
Titres négociables | 1223,5 | 1248,0 | 1261,5 | 1301,3 | 1350,1 |
court terme | 227,0 | 264,7 | 261,1 | 258,9 | 259,7 |
long terme | 996,5 | 983,3 | 1000,5 | 1042,4 | 1090,4 |
Crédits | 186,0 | 189,6 | 207,1 | 215,0 | 222,4 |
court terme | 23,6 | 26,2 | 24,2 | 39,2 | 47,5 |
long terme | 162,4 | 163,5 | 182,9 | 175,7 | 174,9 |
- (*) voir la note méthodologique simplifiée
- Source : Comptes nationaux base 2000 - Insee, DGFiP, Banque de France
La dette publique nette en moindre hausse que la dette de Maastricht
Au deuxième trimestre 2010, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1 419,1 Md€ (soit approximativement 73,9 % du PIB), en progression de 29,7 Md€ par rapport au trimestre précédent. Cette hausse est moins importante que celle de la dette brute en raison de la progression de la trésorerie de l’État (+14,7 Md€) et des prêts consentis à la Grèce (3,4 Md€). De plus, les organismes divers d’administration centrale augmentent leurs dépôts bancaires (+10,1 Md€) alors que dans le même temps leurs détentions d’actifs financiers diminuent : le FRR vend des titres de créances négociables (-2,8 Md€).
tableauTableauB – La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur
2009T2 | 2009T3 | 2009T4 | 2010T1 | 2010T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1277,9 | 1333,9 | 1356,9 | 1389,4 | 1419,1 |
dont : | |||||
État | 1063,5 | 1115,6 | 1101,4 | 1132,1 | 1157,6 |
Org. divers d’adm. centrale | 70,1 | 68,5 | 81,6 | 78,4 | 77,9 |
Adm. publiques locales | 129,6 | 130,0 | 144,3 | 141,6 | 138,8 |
Adm. de sécurité sociale | 14,7 | 19,8 | 29,5 | 37,3 | 44,7 |
La valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM en forte baisse
Au deuxième trimestre 2010, la valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM détenus par les administrations publiques s’élève à 191,1 Md€, en diminution de 22,8 Md€ par rapport au trimestre précédent. Cette forte diminution est liée à la dégradation des marchés boursiers sur le trimestre.
tableauTableauC – Les actions cotées et les OPCVM détenues par les administrations publiques
2009T2 | 2009T3 | 2009T4 | 2010T1 | 2010T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 180,1 | 209,7 | 213,5 | 213,9 | 191,1 |
dont : | |||||
État | 90,8 | 100,2 | 101,4 | 99,4 | 80,5 |
Org. divers d’adm. centrale | 22,3 | 38,3 | 39,3 | 40,7 | 40,9 |
Adm. publiques locales | 0,4 | 0,5 | 0,7 | 0,7 | 0,7 |
Adm.de sécurité sociale | 66,6 | 70,8 | 72,1 | 73,0 | 69,0 |