30 septembre 2015
2015- n° 239À la fin du deuxième trimestre 2015, la dette publique s'établit à 97,6 % du PIB Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - 2e trimestre
2015
Avertissements : La dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.
- La dette publique augmente de 16,0 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent
- La dette de l'État s'accroît
- La dette des administrations de sécurité sociale et celle des administrations publiques locales diminuent
- La dette des organismes divers d'administration centrale est quasi stable
- Ce trimestre, la dette publique nette augmente plus que la dette brute
- La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC décroît
Avertissements : La dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.
La seule observation de la variation de la dette sur une période ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et de celle des autres comptes financiers à payer et à recevoir.
La dette publique augmente de 16,0 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent
À la fin du deuxième trimestre 2015, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 105,4 Md€, en hausse de 16,0 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 0,2 point par rapport au premier trimestre 2015, à 97,6 %. La dette publique nette croît plus fortement (+26,7 Md€).
La dette de l'État s'accroît
La contribution de l'État à la dette s'accroît de 25,4 Md€ au deuxième trimestre 2015. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+38,7 Md€) et des dépôts des correspondants au Trésor (+2,7 Md€). En revanche, la dette négociable à court terme diminue de 15,9 Md€. Enfin, l'encours des prêts à court et long terme reste stable. Par ailleurs, aucune opération n'a été réalisée dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière (FESF, cf. encadré « Pour en savoir plus »).
La dette des administrations de sécurité sociale et celle des administrations publiques locales diminuent
La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette se replie (–8,1 Md€ après +15,8 Md€), surtout du fait d'un désendettement de la Cades (–4,8 Md€), de l'Acoss (–3,5 Md€) et de la Cnaf (–0,7 Md€). Au contraire, l'Unedic s'endette à court terme de 1,2 Md€.
La contribution des administrations publiques locales à la dette diminue légèrement (–1,2 Md€). Les communes remboursent 0,6 Md€ de prêts, les départements 0,1 Md€ et les régions 0,2 Md€. Le reste des Apul (syndicats intercommunaux, organismes divers d'administration locale) contribue pour –0,3 Md€.
La dette des organismes divers d'administration centrale est quasi stable
La contribution des organismes divers d'administration
centrale (Odac) à la dette est quasi stable. Les emprunts
bancaires à court terme du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) augmentent de 0,1 Md€, ce qui est un peu plus que compensé par une baisse de même ordre des emprunts à court terme de l'Agence nationale de la recherche (ANR).
graphiqueGraphIR – Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
tableauTableauA – La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument
2014T2 | 2014T3 | 2014T4 | 2015T1 | 2015T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 2 027,6 | 2 035,4 | 2 037,8 | 2 089,4 | 2 105,4 |
en point de PIB (*) | 95,4% | 95,6% | 95,6% | 97,4% | 97,6% |
dont, par sous-secteur, consolidée (*) : | |||||
État | 1 614,4 | 1 609,6 | 1 610,2 | 1 647,3 | 1 672,7 |
Organismes divers d'adm. centrale | 21,2 | 21,3 | 22,6 | 22,1 | 22,0 |
Administrations publiques locales | 179,6 | 180,2 | 188,2 | 187,4 | 186,2 |
Administrations de sécurité sociale | 212,4 | 224,4 | 216,8 | 232,6 | 224,5 |
dont, par instrument : | |||||
Dépôts | 40,4 | 40,5 | 40,0 | 38,3 | 40,9 |
Titres négociables | 1 712,9 | 1 714,2 | 1 703,6 | 1 761,0 | 1 776,7 |
court terme | 213,3 | 218,7 | 193,2 | 210,1 | 188,2 |
long terme | 1 499,5 | 1 495,5 | 1 510,4 | 1 550,9 | 1 588,4 |
Crédits | 274,3 | 280,7 | 294,1 | 290,1 | 287,8 |
court terme | 7,7 | 10,3 | 11,8 | 17,6 | 15,2 |
long terme | 266,6 | 270,4 | 282,4 | 272,5 | 272,6 |
- (*) voir précisions dans l'encadré « Pour en savoir plus »
- Source : Comptes nationaux base 2010 - Insee, DGFiP, Banque de France
Ce trimestre, la dette publique nette augmente plus que la dette brute
À la fin du deuxième trimestre 2015, la dette nette des administrations publiques s'élève à 1 894,1 Md€, soit 87,8 % du PIB (contre 87,1 % au trimestre précédent), en hausse de 26,7 Md€. L'écart de 10,7 Md€ avec l'augmentation plus faible de la dette brute traduit principalement la baisse de la trésorerie de l'État (–7,9 Md€) et des Asso (–1,6 Md€). En outre, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a vendu 1,3 Md€ de titres de créance qu'il détenait sur des entités hors du périmètre des administrations publiques.
tableauTableauB – La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur
2014T2 | 2014T3 | 2014T4 | 2015T1 | 2015T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1 806,6 | 1 828,2 | 1 850,4 | 1 867,4 | 1 894,1 |
dont : | |||||
État | 1 478,9 | 1 491,3 | 1 506,3 | 1 514,1 | 1 547,8 |
Organismes divers d'adm. centrale | 2,7 | 2,9 | 6,3 | 6,1 | 5,6 |
Adm. publiques locales | 166,8 | 167,3 | 175,5 | 174,6 | 173,3 |
Adm. de sécurité sociale | 158,3 | 166,6 | 162,3 | 172,6 | 167,4 |
graphiqueGraph_dette_nette – Dette au sens de Maastricht et dette nette
La valeur globale des détentions en actions cotées et en titres d'OPC décroît
Au deuxième trimestre 2015, la valeur des actions cotées et des titres d'organismes de placement collectif (OPC) détenus par les administrations publiques diminue de 8,5 Md€ pour atteindre 233,8 Md€. Ce sont surtout les actions cotées qui ont perdu de la valeur ce trimestre (–7,2 Md€), en particulier celles détenues par l'État (–4,7 Md€) et par les Asso (–1,6 Md€). De plus, le FRR a vendu 1,0 Md€ d'actions cotées. Les détentions de titres d'OPC diminuent également, quoique dans une moindre mesure (–1,4 Md€), du fait de la baisse des cours.
tableauTableauC – Les actions cotées et les OPC détenues par les administrations publiques
2014T2 | 2014T3 | 2014T4 | 2015T1 | 2015T2 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 224,9 | 229,1 | 226,5 | 242,3 | 233,8 |
dont : | |||||
État | 71,2 | 74,4 | 74,5 | 74,5 | 69,8 |
Organismes divers d'adm. centrale | 32,0 | 31,8 | 30,8 | 35,5 | 35,4 |
Adm. publiques locales | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,2 | 0,2 |
Adm.de sécurité sociale | 121,5 | 122,6 | 121,0 | 132,2 | 128,4 |