Économie et Statistique n° 438-439-440 - 2010 Aspects de la crise
Commentaire : Les effets de richesse importent moins que les effets de bilan
Grégory Levieuge
La recherche sur les effets de richesse a connu des développements importants dans le sillage des contributions fondamentales de Brumberg et Modigliani (1954) et de Friedman (1957). Par la suite, cette question n'a suscité que peu d'intérêt jusqu'à la fin des années 1980, date à partir de laquelle les économistes ont cherché à vérifier que la libéralisation financière, en levant tout ou partie des contraintes de liquidité, avait resserré le lien entre consommation et richesse ( ). Il n'a guère été possible de tirer de ces travaux un enseignement pour le cas français, dans la mesure où les effets de richesse n'y apparaissaient que très peu significatifs.
Economie et Statistique
No 438-440
Paru le : 30/06/2011