La conjoncture dans l’Ariège

En Ariège, le chômage** recule de 0,5 point au cours du 2^d semestre 2013. Il touche 12,2 % de la population active ariégeoise fin 2013, contre 10,0 % en moyenne en Midi-Pyrénées et 9,8 % en France métropolitaine. C’est toujours le taux de chômage le plus élevé des départements de la région, devant celui des Hautes-Pyrénées (11,3 %). Sur un an, le chômage est stable en Ariège et au plan national. Il est quasiment stable en Midi-Pyrénées.

En Ariège, l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles repart à la hausse (+ 0,5 %) au cours du 2^d semestre 2013, en données corrigées des valeurs saisonnières, après 1 semestre de baisse. Les services marchands hors intérim, en particulier l’hébergement-restauration et les services aux entreprises, créent des emplois. À l’inverse, l’intérim (- 8 %) et dans une moindre mesure la construction perdent des salariés. Sur l’année 2013, l’emploi salarié se replie (- 0,8 %). La baisse concerne tous les secteurs d’activité, à l’exception des services marchands.

Au niveau régional, l’emploi salarié marchand non agricole progresse de 0,1 % sur un an, alors qu’il recule de 0,2 % en France métropolitaine.

Au 2^d semestre 2013, le nombre de demandeurs d’emploi*** recule légèrement en Ariège, alors qu’il augmente au niveau régional. Les hommes et les femmes bénéficient de cette amélioration. La demande d’emploi diminue sensiblement chez les jeunes (moins de 25 ans) mais elle progresse chez les seniors (50 ans ou plus). Sur l’année 2013, la dégradation du marché du travail (+ 5,1 %) est moins forte qu’aux niveaux régional (+ 7,4 %) et national (+ 6 %). En Ariège, les seniors sont toujours les plus touchés sur un an, tandis que la demande d’emploi diminue chez les jeunes. Dans le département, près de la moitié des demandeurs d’emploi sont inscrits depuis plus d’un an (41 % au niveau régional).

Au cours du 2^d semestre 2013, le nombre total d’entreprises créées en Ariège baisse de 6,1 % par rapport au semestre précédent, en données corrigées des variations saisonnières. La diminution du nombre d’immatriculations d’auto-entreprises, qui représentent plus de la moitié des créations départementales, explique notamment cette évolution. Les créations d’entreprises régionales se replient de 3,3 %. Sur l’année 2013, l’Ariège est le département de la région où la baisse des créations est de loin la plus forte (- 14,4 % contre - 5,2 % au niveau régional).

Dans le même temps, les défaillances d’entreprises se replient de 2 % dans le département alors qu’elles augmentent de 6 % en Midi-Pyrénées.

Au 2^d semestre 2013, 378 logements sont autorisés à la construction en Ariège, soit 12 % de moins qu’au 2^d semestre 2012 ; à l’inverse, le nombre de logements mis en chantier (340) progresse de 2 %. Sur l’année 2013, les logements autorisés ou mis en chantier baissent respectivement de 6 % et 17 % par rapport à 2012 (- 5 % et - 14 % au niveau régional).

Au 2^d semestre 2013, 52 800 m² de locaux non résidentiels sont autorisés à la construction en Ariège, soit 29 % de moins qu’au 2 ^d semestre 2012. Les surfaces mises en chantier progressent de 36 %. Sur l’année 2013, les surfaces de locaux non résidentiels autorisés et celles mises en chantier chutent respectivement de 16 % et 9 % ( + 14 % et 0 % au niveau régional).

Au 2^d semestre 2013, la fréquentation des hôtels de l’Ariège, mesurée en nombre de nuitées, diminue sensiblement par rapport au 2^d semestre 2012, sous l’effet principalement du repli de la clientèle étrangère. En Midi-Pyrénées, la fréquentation recule quel que soit le type de clientèle.

Sur l’année 2013, le nombre de nuitées dans les hôtels ariégeois est en recul par rapport à l’année 2012, tous types de clientèle confondus.

Dans les campings ariégeois, de mai à septembre 2013, la fréquentation recule de 5 % par rapport à la même période 2012. Cette baisse s’explique principalement par un repli de la clientèle étrangère, comme au niveau régional.