2e trimestre 2014 : La reprise peine toujours à se profiler

Alain Batifoulier, Insee

En Auvergne, la conjoncture demeure dans son ensemble défavorable au 2e trimestre 2014. En opposition avec l’évolution nationale, l’emploi salarié marchand régional s’oriente à la baisse par rapport au trimestre précédent. Cet écart est dû tout d’abord au recul de l’emploi régional dans les services marchands alors qu’il progresse à l’échelon national. Ensuite les difficultés du secteur de la construction se poursuivent. Enfin, les effectifs industriels auvergnats se contractent aussi, mais à un rythme plus modéré qu’au niveau national. Cette dégradation de l’emploi s’accompagne d’une élévation de 0,1 point du taux de chômage. Malgré tout, le niveau auvergnat se maintient encore sous la moyenne nationale restée stable. Quant à la fréquentation hôtelière régionale, les résultats du 2e trimestre 2014 sont très en deçà de ceux des années précédentes à la même période. En revanche, quelques points positifs viennent adoucir ce climat. L’emploi salarié continue d’évoluer favorablement dans le commerce pour le 3e trimestre d’affilée. Dans le secteur de l’intérim, la hausse de l’emploi du 2e trimestre succède à celle des quatre trimestres précédents. De même, les créations d’entreprises hors auto-entreprises, en hausse, se poursuivent à un rythme plus soutenu qu’à l’échelon national grâce aux secteurs des services, à celui du « commerce, transports, hébergement-restauration » et, dans une moindre mesure, de l’industrie.

Insee Conjoncture Auvergne
No 2
Paru le :Paru le30/10/2014
Alain Batifoulier, Insee
Insee Conjoncture Auvergne No 2- Octobre 2014

Érosion de l’emploi salarié marchand

Au 2e trimestre 2014, les effectifs salariés auvergnats des secteurs marchands non agricoles diminuent de 0,2 % par rapport au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières (CVS)), alors qu’ils augmentent de 0,1 % en moyenne métropolitaine. Cette baisse intervient après trois trimestres de hausse modérée.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1|2005 100 100
T2|2005 99,96 100,06
T3|2005 100,06 100,18
T4|2005 99,64 100,33
T1|2006 99,84 100,43
T2|2006 100 101
T3|2006 100,16 101,38
T4|2006 100,12 101,45
T1|2007 100,52 102,25
T2|2007 100,63 102,48
T3|2007 100,9 102,86
T4|2007 100,61 103,07
T1|2008 100,73 103,32
T2|2008 100,14 102,88
T3|2008 99,42 102,56
T4|2008 98,48 101,85
T1|2009 97,21 100,78
T2|2009 96,89 100,29
T3|2009 96,48 100,01
T4|2009 96,17 100,09
T1|2010 96,23 100,02
T2|2010 95,95 100,09
T3|2010 96,08 100,3
T4|2010 96,32 100,5
T1|2011 96,18 100,77
T2|2011 96,33 101,09
T3|2011 96,15 100,96
T4|2011 96,25 100,94
T1|2012 95,92 100,97
T2|2012 96,11 100,9
T3|2012 95,99 100,6
T4|2012 95,51 100,32
T1|2013 95,69 100,26
T2|2013 95,32 99,98
T3|2013 95,54 99,93
T4|2013 95,62 100,01
T1|2014 95,67 99,88
T2|2014 95,49 99,94
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi.

La contraction de l’emploi salarié auvergnat s’explique essentiellement par un retournement de tendance dans les services marchands. Ce secteur, qui regroupe 40 % de l’emploi salarié marchand total, perd 0,3 % de ses salariés au second trimestre en dépit d’une hausse des effectifs intérimaires (+ 2,3 %). C’est le premier trimestre de baisse depuis un an. En revanche à l’échelon métropolitain, les effectifs salariés progressent de 0,3 %.

En phase avec les difficultés actuelles du secteur, les effectifs de la construction continuent de diminuer fortement. La chute atteint 0,7 % en Auvergne contre 0,6 % en moyenne nationale. Depuis deux ans de baisse ininterrompue, également observée au niveau national, 1 300 emplois salariés ont été détruits dans ce secteur en Auvergne. L’industrie auvergnate continue de perdre des salariés (– 0,1 %) sur un rythme équivalent à celui des trois derniers trimestres. Ce recul reste toutefois plus modéré qu’au niveau national (– 0,5 % sur un an contre – 1,2 %).

Le secteur du commerce est le seul à profiter d’une hausse de ses effectifs salariés (+ 0,2 % en Auvergne contre + 0,1 % en métropole). Les recrutements engagés par une grande enseigne spécialisée dans le commerce de meubles en vue de son installation dans la région ont fortement contribué à cette progression.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1|2005 100 100 100 100
T2|2005 100,9 99,23 100,03 100,23
T3|2005 101,5 98,81 100,37 100,44
T4|2005 102,31 98,2 100,04 100,81
T1|2006 102,91 97,86 100,61 101,44
T2|2006 103,99 97,3 100,74 101,46
T3|2006 105,5 96,89 101,07 101,84
T4|2006 106,4 96,68 101 101,24
T1|2007 107,2 96,19 101,25 101,76
T2|2007 108,32 95,5 101,62 102,08
T3|2007 109,66 95,08 102,25 102,23
T4|2007 110,7 94,57 101,92 102,23
T1|2008 111,74 93,66 102,32 101,4
T2|2008 111,66 93,25 102,44 102,06
T3|2008 111,92 92,77 101,98 102,44
T4|2008 111,83 91,23 102,11 101,96
T1|2009 109,59 90,31 101,44 101,74
T2|2009 110,97 89,19 101,47 101,58
T3|2009 109,51 88,09 101,36 100,67
T4|2009 108,72 86,99 101,53 100,93
T1|2010 108,91 86,24 101,72 101,13
T2|2010 107,88 85,74 101,28 100,36
T3|2010 107,35 85,13 101,67 100,11
T4|2010 107,56 84,99 101,73 99,98
T1|2011 106,64 84,85 101,88 99,88
T2|2011 106,1 85,23 101,89 99,94
T3|2011 105,33 85,34 101,92 99,92
T4|2011 105,23 85,46 102,21 99,76
T1|2012 104,34 85,53 101,97 99,2
T2|2012 104,39 85,5 102,53 99,8
T3|2012 103,7 85,49 102,8 100,35
T4|2012 102,39 85,08 102,44 99,24
T1|2013 102,36 85,08 102,54 99,41
T2|2013 101,92 84,52 102,21 98,9
T3|2013 101,87 84,37 102,5 98,37
T4|2013 101,08 84,27 102,72 99,17
T1|2014 100,47 84,19 102,92 99,26
T2|2014 99,79 84,09 102,64 99,47
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi.

L’emploi salarié marchand recule dans deux départements. Dans le Puy-de-Dôme, la baisse (– 0,3 % par rapport au 1er trimestre 2014) intervient après deux trimestres de hausse. Elle s’explique essentiellement par une diminution dans les services marchands (– 0,9 %). Dans l’Allier, les réductions d’effectifs dans la construction et l’industrie induisent une diminution de l’emploi salarié marchand de 0,2 %. L’emploi industriel, en particulier, est en baisse depuis huit trimestres consécutifs. En deux ans, l’Allier aura ainsi perdu un millier d’emplois industriels. Le département en compte désormais moins de 18 000. En revanche, en Haute-Loire, le 2e trimestre 2014 se solde par des gains d’effectifs (+ 0,2 %), portés par l’intérim (+ 11 %). Dans le Cantal, l’emploi remonte très légèrement (+ 0,1 %).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1|2005 100 100
T2|2005 102,69 99,88
T3|2005 102,83 101,92
T4|2005 99,42 102,65
T1|2006 98,14 101,7
T2|2006 102,6 107,4
T3|2006 101,73 107,33
T4|2006 101,35 105,39
T1|2007 110,31 114,93
T2|2007 111,09 112,54
T3|2007 109,61 110,89
T4|2007 108,01 109,84
T1|2008 110,9 114,35
T2|2008 97,77 106,36
T3|2008 88,74 99,97
T4|2008 76,16 87,02
T1|2009 66,11 74,4
T2|2009 63,41 75,76
T3|2009 67,45 79,42
T4|2009 68,6 84,02
T1|2010 73,43 88,91
T2|2010 79,11 93,03
T3|2010 83,54 96,96
T4|2010 89,6 100,63
T1|2011 87,5 101,15
T2|2011 89,25 101,93
T3|2011 85,44 100,56
T4|2011 83,09 97
T1|2012 79,58 95,61
T2|2012 76,96 92,45
T3|2012 72,12 88,01
T4|2012 71,3 86,55
T1|2013 74,74 88,38
T2|2013 75,55 87,75
T3|2013 78,87 88,45
T4|2013 80,68 92,15
T1|2014 81,42 89,55
T2|2014 83,27 91,93
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi.

Légère hausse du taux de chômage auvergnat

Au 2e trimestre 2014, en Auvergne, le chômage subit une légère augmentation, comme au trimestre précédent. Il touche 8,7 % des actifs (CVS) contre 8,6 % au trimestre précédent. À contrario, sur l’ensemble du territoire métropolitain, le chômage reste stable, mais il atteint 9,7 % de la population active.

Dans la région, la situation du marché du travail cantalien est la plus favorable. Le chômage ne concerne ainsi que 6,4 % de la population active. Le taux de chômage est alors en baisse de 0,1 point. Dans l’Allier, le chômage reste stable (10,3 %). Le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire subissent l’évolution la plus défavorable (+ 0,1 point). Le taux de chômage atteint ainsi 8,5 % dans le Puy-de-Dôme et 8,3 % en Haute-Loire.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Auvergne France métropolitaine
T1|2005 7,1 8,3
T2|2005 7,3 8,4
T3|2005 7,5 8,6
T4|2005 7,6 8,7
T1|2006 7,7 8,8
T2|2006 7,6 8,6
T3|2006 7,5 8,5
T4|2006 7,2 8,0
T1|2007 7,3 8,1
T2|2007 7,0 7,8
T3|2007 6,9 7,6
T4|2007 6,4 7,1
T1|2008 6,1 6,8
T2|2008 6,3 7,0
T3|2008 6,5 7,1
T4|2008 6,9 7,4
T1|2009 7,6 8,2
T2|2009 8,1 8,8
T3|2009 8,0 8,8
T4|2009 8,3 9,1
T1|2010 8,1 9,0
T2|2010 8,0 8,9
T3|2010 7,9 8,8
T4|2010 7,8 8,8
T1|2011 7,8 8,7
T2|2011 7,8 8,6
T3|2011 7,9 8,8
T4|2011 8,0 8,9
T1|2012 8,2 9,1
T2|2012 8,4 9,3
T3|2012 8,5 9,4
T4|2012 8,8 9,7
T1|2013 8,9 9,9
T2|2013 8,9 9,9
T3|2013 8,8 9,9
T4|2013 8,5 9,7
T1|2014 8,6 9,7
T2|2014 8,7 9,7
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, Taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, Taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Mises en chantier fortement réduites dans la construction

Entre juillet 2013 et juin 2014, 4 786 logements ont été mis en chantier en Auvergne. Ce chiffre est en forte baisse par rapport à la période précédente d’avril 2013 à mars 2014 (– 12,3 %). Les secteurs du logement collectif et individuel subissent chacun un recul supérieur à 10 %. Au niveau national, l’ensemble des logements mis en chantier diminue mais dans une moindre proportion (– 5,6 %).

Dans le même temps, les autorisations de nouveaux logements demeurent orientées à la baisse. En Auvergne, le ralentissement est toutefois moins marqué qu’à l’échelon national : – 2,2 % contre – 3,4 %. Cette différence repose sur une augmentation des autorisations de logements individuels dans la région.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 102,38 100,55
mars|2005 105,63 102,01
avr.|2005 105,43 102,7
mai|2005 107,81 103,46
juin|2005 106,63 104,57
juil.|2005 112,03 105,88
août|2005 107,53 106,45
sept.|2005 109,01 107,98
oct.|2005 109,46 108,35
nov.|2005 110,47 108,73
déc.|2005 109,37 110,4
janv.|2006 110,67 111,9
févr.|2006 114,55 113,45
mars|2006 112,21 114,86
avr.|2006 115,44 115,81
mai|2006 113,62 116,57
juin|2006 117,92 118,29
juil.|2006 116,37 119,38
août|2006 119,18 119,32
sept.|2006 119,85 119,06
oct.|2006 123,19 120,27
nov.|2006 121,49 121,14
déc.|2006 120,47 120,38
janv.|2007 121,1 120,07
févr.|2007 117,01 119,65
mars|2007 120,35 121,01
avr.|2007 116,74 120,32
mai|2007 118,24 120,59
juin|2007 115,43 119,59
juil.|2007 120,17 119,23
août|2007 117,34 120,44
sept.|2007 118,52 120,61
oct.|2007 117,38 119,75
nov.|2007 115,6 117,48
déc.|2007 114,1 115,31
janv.|2008 110,93 114,05
févr.|2008 111,51 113
mars|2008 106,73 110,21
avr.|2008 105,35 109,45
mai|2008 101,43 107,75
juin|2008 100,92 106,22
juil.|2008 93,16 104,65
août|2008 94,37 101,9
sept.|2008 89,46 99,38
oct.|2008 83,41 97,66
nov.|2008 80,92 97,53
déc.|2008 82,99 96,58
janv.|2009 81,74 95,81
févr.|2009 81,78 94,82
mars|2009 79,73 90,7
avr.|2009 78,03 88,6
mai|2009 77,08 86,79
juin|2009 74,77 83,94
juil.|2009 73,29 82,57
août|2009 69,83 80,96
sept.|2009 68,96 80,08
oct.|2009 69,54 79,81
nov.|2009 70,38 78,79
déc.|2009 66,72 78,03
janv.|2010 66,1 77,16
févr.|2010 63,47 76,74
mars|2010 62,67 80,27
avr.|2010 64,65 81,95
mai|2010 67,46 83,57
juin|2010 65,98 84,73
juil.|2010 69,81 87,37
août|2010 71,61 88,6
sept.|2010 71,76 89,61
oct.|2010 70,98 89,62
nov.|2010 72,49 89,45
déc.|2010 75,82 90,66
janv.|2011 76,32 92,21
févr.|2011 75,01 93,93
mars|2011 75,93 93,45
avr.|2011 75,05 93,46
mai|2011 73,82 94,11
juin|2011 74,56 94,87
juil.|2011 73,28 95,79
août|2011 74,12 96,77
sept.|2011 74,9 97,95
oct.|2011 74,61 101,11
nov.|2011 73,97 103,58
déc.|2011 72,72 106,38
janv.|2012 74,75 106,92
févr.|2012 76,66 106,7
mars|2012 76,21 106,79
avr.|2012 75,01 106,91
mai|2012 72,24 106,73
juin|2012 73,73 106,85
juil.|2012 70,71 106,66
août|2012 68,71 106,82
sept.|2012 67,64 107,42
oct.|2012 71,27 105,06
nov.|2012 73,03 103,72
déc.|2012 70,1 99,89
janv.|2013 70,31 99,85
févr.|2013 70,72 100,03
mars|2013 72,32 101,48
avr.|2013 72,02 100,93
mai|2013 70,53 99,04
juin|2013 67,62 97,84
juil.|2013 66,81 94,8
août|2013 65,17 91,91
sept.|2013 64,2 89,66
oct.|2013 63,05 88,59
nov.|2013 59,29 86,89
déc.|2013 60,05 86,75
janv.|2014 57,08 84,15
févr.|2014 55,17 81,48
mars|2014 53,63 79,99
avr.|2014 53,29 78,43
mai|2014 53,39 77,64
juin|2014 52,47 77,3
juil.|2014 51,42 78,15
août|2014 51,41 78,58
  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 98,03 101,1
mars|2005 98,3 101,67
avr.|2005 97,97 102,12
mai|2005 95,02 103,03
juin|2005 97,63 103,78
juil.|2005 99,32 104,96
août|2005 98,22 105
sept.|2005 101,07 105,62
oct.|2005 101,46 106,6
nov.|2005 104,29 108,57
déc.|2005 105,97 110,73
janv.|2006 108,39 111,31
févr.|2006 110,06 111,48
mars|2006 112,13 113,61
avr.|2006 115,54 114,09
mai|2006 119,03 114,55
juin|2006 116,47 116,13
juil.|2006 116,49 115,38
août|2006 116,96 116,23
sept.|2006 117,79 117,05
oct.|2006 116,67 116,44
nov.|2006 118,18 116
déc.|2006 115,4 114,06
janv.|2007 110,58 112,66
févr.|2007 112,47 111,74
mars|2007 112,86 111,98
avr.|2007 112,52 110,38
mai|2007 112,07 111,63
juin|2007 110,41 112,11
juil.|2007 118,28 114,47
août|2007 120,83 115,44
sept.|2007 120,33 115,32
oct.|2007 121,87 116,37
nov.|2007 121,51 115,1
déc.|2007 119,52 115,65
janv.|2008 122,03 115,22
févr.|2008 115,89 114,63
mars|2008 115,55 112,5
avr.|2008 113 110,24
mai|2008 109,44 108,6
juin|2008 106,23 104,78
juil.|2008 103,61 106,72
août|2008 108,84 105,38
sept.|2008 102,64 102,76
oct.|2008 101,27 100,74
nov.|2008 101,34 101,35
déc.|2008 101 98,77
janv.|2009 96,61 96,53
févr.|2009 98 96,91
mars|2009 95,68 95,32
avr.|2009 94,73 95,58
mai|2009 92,36 93,46
juin|2009 91,71 92,83
juil.|2009 83,24 87,13
août|2009 73,64 85,75
sept.|2009 73 84,71
oct.|2009 73,66 84,83
nov.|2009 71,03 82,62
déc.|2009 69,59 82,66
janv.|2010 67,68 82,28
févr.|2010 65,73 79,72
mars|2010 66,17 81,59
avr.|2010 66,88 82,99
mai|2010 70,13 83,05
juin|2010 70,05 81,97
juil.|2010 71,94 82,99
août|2010 71,24 81,16
sept.|2010 71,97 81,23
oct.|2010 69,3 81,77
nov.|2010 67,95 83,1
déc.|2010 70,71 85,25
janv.|2011 71,74 87,4
févr.|2011 73,26 92,37
mars|2011 71,93 91,72
avr.|2011 72,2 92,75
mai|2011 70,15 93,75
juin|2011 69,16 93,34
juil.|2011 74,73 93,53
août|2011 74,13 94,52
sept.|2011 73,06 95,1
oct.|2011 72,82 95,83
nov.|2011 73,09 98,57
déc.|2011 75,86 102,47
janv.|2012 77,66 103,7
févr.|2012 75,36 100,36
mars|2012 75,36 100,14
avr.|2012 72,03 98,44
mai|2012 71,58 96,65
juin|2012 78,56 98,66
juil.|2012 71,79 97,44
août|2012 70,83 95,76
sept.|2012 72,37 95,45
oct.|2012 70,8 93,05
nov.|2012 68,44 89,53
déc.|2012 64,01 86,11
janv.|2013 62,86 84,19
févr.|2013 63,92 83,3
mars|2013 64,13 83,32
avr.|2013 66,89 83,89
mai|2013 70,15 84,61
juin|2013 64,38 84,86
juil.|2013 65,04 84,72
août|2013 65,28 84,71
sept.|2013 63,95 84,5
oct.|2013 64,59 84,09
nov.|2013 63,82 83,2
déc.|2013 61,27 81,62
janv.|2014 60,58 81,57
févr.|2014 62,42 81,11
mars|2014 61,43 79,45
avr.|2014 57,93 77,99
mai|2014 52,84 76,71
juin|2014 53,85 75,03
juil.|2014 51,18 74,9
août|2014 51,28 74,51
  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Un printemps morose pour l’hôtellerie auvergnate

Au 2e trimestre 2014, la clientèle française et étrangère a passé 885 700 nuitées dans les hôtels auvergnats. Cette fréquentation est en diminution de 4,0 % par rapport à la même période en 2013 (– 0,9 % à l’échelon national). Elle se situe également en dessous de la moyenne des trois années précédentes pour le même trimestre (– 4,1 %).

Deux baisses importantes en mai et juin sont à l’origine de ce recul (respectivement – 6,6 % et – 4,9 %). Le résultat du mois d’avril est plus favorable (+ de 0,9 % par rapport à avril 2013). Néanmoins, en avril, comme en mai et juin, la fréquentation s’avère inférieure à la moyenne des trois années précédentes pour le même mois.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ( En %)
Auvergne France métropolitaine
janv.|2011 -1,2875135186440998 4,424022210273802
févr.|2011 -5,672792991833371 0,36091012993328525
mars|2011 2,5958713761551104 2,148985301975413
avr.|2011 6,144659353741762 5,322672673662384
mai|2011 -4,991537995830319 -2,4671429083817293
juin|2011 8,359476967059502 6,6012477482590555
juil.|2011 6,868339752715246 3,9576487624397405
août|2011 1,7572473113464848 2,467085975978371
sept.|2011 -0,06919007567276393 2,613869566834377
oct.|2011 9,10556927512435 5,675803492745392
nov.|2011 7,67864581775855 4,577886630808415
déc.|2011 0,944746747448648 3,365739522668058
janv.|2012 7,856304337701784 1,5636939977574793
févr.|2012 2,442210993452962 3,3450201951589444
mars|2012 6,654889831116182 2,1838795881305013
avr.|2012 -3,10366621210998 -1,084546877146254
mai|2012 7,699329742921019 2,0573943679133726
juin|2012 -6,509929886709171 -3,007905343150008
juil.|2012 -5,444140169285101 -1,671820890955853
août|2012 -0,3060141065382915 -0,23460742978605778
sept.|2012 1,2964208785799154 -0,31433404339470566
oct.|2012 -0,7798463544183415 -3,1209688860585985
nov.|2012 15,683456391885942 4,789772228013501
déc.|2012 4,909672784947715 0,5088531791278706
janv.|2013 -0,4202022145122898 -2,909088596966503
févr.|2013 -1,0385046211546083 -2,155312364527966
mars|2013 6,520659419877029 3,0065411225567704
avr.|2013 -4,696742370342178 -6,510588313604927
mai|2013 1,9190270391181767 4,007690326310902
juin|2013 0,19072771203079186 -0,25763338349437864
juil.|2013 -1,374206614186346 -1,9135497229769636
août|2013 -2,766631919083297 3,3033013912517335
sept.|2013 -5,1925123876817345 -1,4378286834997962
oct.|2013 -0,6849895517200574 0,9297332903546807
nov.|2013 -9,9197476027596 -2,49287987054859
déc.|2013 -4,488769641374528 -0,5303078028611303
janv.|2014 -6,46590382303992 0,6666591866972581
févr.|2014 -9,26893463090088 -0,9281630087031852
mars|2014 -5,742117057981557 -6,923801275494002
avr.|2014 0,9017232007781729 4,640249513111804
mai|2014 -6,616087230808569 -4,133265968420022
juin|2014 -4,4253985209419735 -1,8972051850332479
  • Notes : données mensuelles brutes.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, Enquête de fréquentation dans l’hôtellerie ; DGCIS; Partenaires régionaux.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données mensuelles brutes.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, Enquête de fréquentation dans l’hôtellerie ; DGCIS; Partenaires régionaux.

Forte disparité entre l’Auvergne et la moyenne nationale

En Auvergne, 1 060 entreprises ont été créées au 2e trimestre 2014, hors auto-entreprises. Ce nombre est en hausse de 5,9 % par rapport au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières et jours ouvrables). Après la nette baisse observée au premier trimestre, ce résultat marque le retour au niveau de création moyen de 2013. À l’échelon national, l’augmentation, plus modérée (+ 0,8 %), constitue le prolongement d’une série de hausses presque ininterrompue depuis le 3e trimestre 2012.

En Auvergne comme en France, les créations hors auto-entreprises progressent dans tous les secteurs, excepté la construction. Ainsi dans les services, la hausse régionale se situe à 9,1 % mais se limite à 1,4 % pour la France. Dans le secteur du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration, le rythme de création est également plus soutenu en Auvergne (+ 6,2 % contre + 2,3 % à l’échelon national).

Coup de frein sur les créations par auto-entreprise

Par rapport au 2e trimestre 2013, les créations d’auto-entreprises demeurent stables en Auvergne. Elles s’accroissent de 1,0 % en France.

En Auvergne, les services, secteur le plus important quant au volume d’auto-entreprises créées, se distinguent par une hausse de 4,8 % par rapport au 2e trimestre 2013. En revanche, le secteur du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration est en repli (– 5,2 %). À l’échelon national, si l’industrie est fortement orientée à la hausse, les créations d’auto-entreprises croissent très modérément ou demeurent stables dans les autres secteurs.

Des situations contrastées dans les départements

Dans l’Allier et la Haute-Loire, la baisse des créations d’auto-entreprises s’accompagne de la diminution des autres formes de créations. À l’inverse, dans le Puy-de-Dôme, les créations sont en hausse, quel que soit le régime choisi. Dans le Cantal, la hausse des créations d’auto-entreprises a pour effet de maintenir l’ensemble des créations à son niveau du 2e trimestre 2013.

Réduction du nombre de défaillances d’entreprises

Du mois de juillet 2013 au mois de juin 2014, près de 990 défaillances d’entreprises ont été prononcées en Auvergne. Ce chiffre représente, en données brutes, une baisse proche de 4 % par rapport à la période d’avril 2013 à mars 2014 (– 0,9 % pour l’ensemble des régions métropolitaines).

Figure 8Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 99,15 100,52
mars|2005 99,76 100,57
avr.|2005 102,17 101,22
mai|2005 103,02 102,01
juin|2005 103,99 102,31
juil.|2005 101,69 102,08
août|2005 101,81 101,95
sept.|2005 100,6 102,18
oct.|2005 98,79 101,8
nov.|2005 99,52 101,61
déc.|2005 98,31 101,36
janv.|2006 95,29 100,49
févr.|2006 96,86 99,45
mars|2006 97,34 98,95
avr.|2006 95,17 97,81
mai|2006 92,51 97,16
juin|2006 92,51 96,75
juil.|2006 91,06 96,78
août|2006 91,67 97
sept.|2006 89,37 97,05
oct.|2006 87,56 97,57
nov.|2006 84,9 98,29
déc.|2006 85,51 98,95
janv.|2007 87,44 99,82
févr.|2007 85,14 101,14
mars|2007 84,54 102
avr.|2007 85,27 102,72
mai|2007 85,99 103,16
juin|2007 86,35 103,95
juil.|2007 88,29 105,07
août|2007 88,04 104,94
sept.|2007 89,49 104,96
oct.|2007 89,98 105,76
nov.|2007 92,51 105,6
déc.|2007 90,7 105,6
janv.|2008 90,46 105,64
févr.|2008 92,03 106,13
mars|2008 94,57 105,69
avr.|2008 95,17 107,12
mai|2008 95,65 106,87
juin|2008 95,41 106,86
juil.|2008 98,67 107,4
août|2008 99,4 107,64
sept.|2008 98,43 109,11
oct.|2008 100 110,52
nov.|2008 101,09 111,76
déc.|2008 102,78 114,05
janv.|2009 104,47 115,7
févr.|2009 108,33 117,52
mars|2009 110,39 121,05
avr.|2009 112,92 122,8
mai|2009 112,92 124,71
juin|2009 112,44 126,52
juil.|2009 111,23 128
août|2009 112,56 128,98
sept.|2009 115,7 130,67
oct.|2009 114,61 130,38
nov.|2009 114,61 130,96
déc.|2009 116,18 130,57
janv.|2010 116,3 130,72
févr.|2010 113,41 130,53
mars|2010 113,53 130,65
avr.|2010 112,92 129,35
mai|2010 113,41 129,3
juin|2010 116,55 129,4
juil.|2010 113,16 128,48
août|2010 111,23 128,63
sept.|2010 108,7 127,41
oct.|2010 107,49 126,45
nov.|2010 107 125,86
déc.|2010 105,19 124,77
janv.|2011 107,85 124,84
févr.|2011 108,94 124,8
mars|2011 107 123,95
avr.|2011 103,38 123,42
mai|2011 107,73 125,01
juin|2011 103,38 123,63
juil.|2011 103,5 122,91
août|2011 102,17 122,95
sept.|2011 104,11 122,44
oct.|2011 104,59 122,53
nov.|2011 100,12 122,76
déc.|2011 102,42 122,57
janv.|2012 99,52 123,52
févr.|2012 96,38 123,51
mars|2012 97,83 122,56
avr.|2012 100,97 122,9
mai|2012 97,95 121,24
juin|2012 101,57 121,36
juil.|2012 105,31 122,97
août|2012 107,25 122,83
sept.|2012 108,7 122,25
oct.|2012 110,02 124,25
nov.|2012 116,18 124,56
déc.|2012 116,55 125,98
janv.|2013 114,49 125,7
févr.|2013 118,96 125,55
mars|2013 119,44 125,39
avr.|2013 121,01 126,85
mai|2013 122,34 127,14
juin|2013 123,91 127,62
juil.|2013 123,07 128,65
août|2013 124,15 128,5
sept.|2013 121,98 129,54
oct.|2013 128,26 129,54
nov.|2013 125,97 129,24
déc.|2013 125 129,3
janv.|2014 126,93 129,44
févr.|2014 127,42 130,61
mars|2014 124,03 130,55
avr.|2014 125 130,76
mai|2014 122,1 130,08
juin|2014 120,17 130,23
juil.|2014 121,38 130,11
août|2014 120,53 129,71
  • Note : données mensuelles brutes au 09 octobre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Banque de France, Fiben.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 09 octobre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Banque de France, Fiben.

Contexte national : La reprise différée

Au deuxième trimestre 2014, l’activité a de nouveau stagné. La production manufacturière s’est nettement repliée (– 0,9 %), l’investissement des entreprises et les exportations ont déçu. L’économie française croîtrait à peine au second semestre (+ 0,1 % par trimestre), portant la croissance à + 0,4 % en 2014, comme en 2012 et 2013. La consommation des ménages progresserait peu, en lien avec un pouvoir d’achat du revenu qui s’accélérerait modérément (+ 0,8 %, après 0,0 % en 2013) et l’investissement en logement continuerait de reculer. L’investissement des entreprises, qui pâtit de la faiblesse récurrente de leurs perspectives, se replierait de nouveau. L’atonie de la croissance en France entraînerait un nouveau recul de l’emploi marchand (– 52 000 au second semestre, après – 12 000 au premier). Un plus grand nombre d’emplois aidés dans les branches non marchandes permettrait toutefois à l’emploi total de se stabiliser. La population active progressant légèrement, le taux de chômage augmenterait, de 0,1 point sur le second semestre, et atteindrait 10,3 % à la fin de l’année, soit le même niveau qu’à l’été 2013.

Contexte international : Découplage entre pays anglo-saxons et zone euro

Au deuxième trimestre 2014, l’activité de la zone euro a stagné, avec notamment un repli de l’activité en Allemagne et en Italie. L’économie japonaise s’est également contractée. En revanche, la croissance est restée soutenue aux États-Unis et au Royaume-Uni. Ce découplage de l’activité entre pays anglo-saxons et zone euro perdurerait jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, aux États-Unis et au Royaume-Uni, la baisse du chômage continuerait de soutenir la demande intérieure et l’activité resterait dynamique. En revanche, dans la zone euro, le niveau élevé du chômage et l’atonie de l’investissement, en particulier en logement, continueraient de freiner la reprise. Au sein de la zone euro, l’activité serait plus dynamique en Espagne et en Allemagne qu’en France et en Italie. De leur côté, les pays émergents tournent au ralenti depuis les épisodes de tensions monétaires à partir du second semestre 2013. D’ici à la fin de l’année, l’activité s’y reprendrait un peu, mais freinée par les resserrements budgétaires et monétaires passés.

Sources

Taux de chômage

Les taux de chômage localisés sont définis par zone d’emploi, département et région en métropole.

La méthode d'estimation des taux de chômage localisés repose sur l'estimation du chômage et de la population active occupée. Le chômage est obtenu par ventilation du chômage à l'aide de la structure géographique observée dans les DEFM à chaque trimestre. Chaque série obtenue est désaisonnalisée (corrigée des variations saisonnières). La population active occupée départementale s'appuie sur les estimations d'emploi au lieu de résidence issues du dispositif d'Estimations d'emploi localisées (Estel). Au-delà de la dernière année disponible dans Estel, les estimations au lieu de résidence sont prolongées pour la période récente par des indices d'évolution trimestriels de l'emploi au lieu de travail auxquels est appliquée une matrice de passage entre lieu de travail et lieu de résidence. Les indices d'évolution de l'emploi au lieu de travail utilisent principalement la source Epure (déclarations des entreprises aux Urssaf).

Les séries de taux de chômage localisés ont été révisées à partir de la publication des résultats du 4e trimestre 2013. D’une part, le taux de chômage a été revu à la baisse au niveau national suite à la rénovation du questionnaire de l’enquête Emploi. Ce nouveau calcul situe le taux de chômage national à un niveau inférieur de 0,5 point par rapport aux données publiées antérieurement. D’autre part, la méthode d’estimation des taux de chômage localisés a été améliorée sur différents points concernant notamment l'emploi au dénominateur des taux de chômage localisés (amélioration de la méthode de passage de l’emploi au lieu de travail à l’emploi au lieu de résidence, information sur les travailleurs frontaliers…). À partir d’avril 2014, les nouvelles séries de taux de chômage régionaux et départementaux sont rétropolées de ces deux effets.

Emploi salarié marchand hors agriculture

Les estimations trimestrielles d'emploi salarié sont établies par l'Insee essentiellement à partir des informations Urssaf (Union pour le recouvrement de sécurité sociale et allocations familiales). Elles sont complétées par une estimation de l'emploi intérimaire. Ces estimations trimestrielles portent sur les secteurs dits « principalement marchands » : industrie, construction, commerce-transports-hébergement-restauration, et services principalement marchands (information et télécommunication ; activités financières ; activités immobilières ; activités de soutien aux entreprises ; services aux ménages). Ce champ regroupe les activités les plus sensibles à la conjoncture et couvre les deux tiers de l'emploi salarié total en Auvergne et au niveau France métropolitaine. L’agriculture, l’administration publique, l’enseignement, la santé et action sociale et les salariés des particuliers employeurs sont exclus. L’emploi intérimaire est compris dans les services marchands et représente moins de 10 % de l’emploi de ce secteur en Auvergne comme au niveau métropolitain. Les séries sont corrigées des variations saisonnières (CVS).

Le secteur de la construction comprend les activités de construction générale et de construction spécialisée pour les bâtiments et le génie civil : chantiers de construction neuve, rénovations, réparations, extensions et transformations, montage de bâtiments préfabriqués ou de structures, constructions de nature temporaire. Les statistiques sur la construction neuve issues de la source Sitadel et commentées dans la publication ne constituent donc qu’une partie de l’activité de la construction générale. En revanche l’évolution de l’emploi salarié concerne l’ensemble des effectifs salariés du secteur de la construction.

Pour en savoir plus

Note de conjoncture nationale, octobre 2014, « La reprise différée »