Insee PremièreLes comptes prévisionnels de la branche agriculture pour 2010 Forte remontée des prix des céréales, baisse des charges

Claire Lesdos-Cauhapé, division Agriculture, Insee

L’année agricole 2010 est marquée par la baisse des récoltes de céréales et d’oléagineux et la forte remontée de leurs prix après une chute en 2008 et 2009. Le prix du lait se redresse également. La valeur de la production de la branche agricole, y compris subventions sur les produits, s’accroît de 4 % par rapport à 2009.

Les charges diminuent en raison de la baisse du prix des engrais et de la réduction du volume de produits phytosanitaires. Globalement, les résultats de la branche agricole se redressent nettement, après avoir fortement régressé en 2008 et 2009.

L’emploi agricole continue à décroître. Ainsi, d’après les estimations du compte prévisionnel de l’agriculture, le résultat net par actif de la branche agricole augmenterait de 31 % en termes réels en 2010 et le revenu net d’entreprise agricole par actif non salarié reviendrait ainsi au niveau de la fin des années 1990.

Claire Lesdos-Cauhapé, division Agriculture, Insee
Insee Première No 1329- Décembre 2010

Forte remontée des prix des grandes cultures

En 2010, les récoltes de céréales sont inférieures à leur niveau record de 2009 en raison d’une baisse conjuguée des surfaces et des rendements. D’une part, les surfaces cultivées en orge et en maïs se réduisent. D’autre part, les rendements diminuent sous l’effet du froid hivernal et de la sécheresse printanière. Les prix des céréales remontent fortement en 2010, après avoir chuté en 2008 et 2009. Cela est dû à la mise en place d’un embargo à l’exportation par des pays producteurs importants (Russie et Ukraine), leurs récoltes de blé et d’orge ayant chuté au cours de l’année. De plus, la production mondiale de maïs est en baisse, alors que la demande s’accroît pour la fabrication d’alimentation animale et de biocarburants. En France, le prix du blé tendre augmente de 45 % en raison d’une bonne demande internationale en blés panifiables. Le prix de l’orge s’accroît de 40 %, car la production des pays de la mer Noire et de l’Europe est en forte baisse. Pour le maïs, la hausse est de 50 % du fait de la hausse de la demande mondiale.

La récolte d’oléagineux décroît de 11 % par rapport à 2009 sous l’effet de la baisse des rendements, mais elle reste supérieure à la moyenne quinquennale. En particulier, la récolte de colza se replie après trois années consécutives de production record. Les cours des oléagineux augmentent fortement : le prix du tournesol de 60 % et celui du colza de 35 % en raison d’une offre mondiale restreinte face à une demande croissante, en particulier pour la fabrication du biodiesel. La récolte de protéagineux progresse de 58 %, car les superficies ont doublé suite à la mise en place d’aides supplémentaires en 2010. Le prix des protéagineux augmente dans le sillage du blé et des tourteaux de soja, auxquels ils peuvent se substituer pour l’alimentation animale. La production de betteraves diminue malgré la hausse des surfaces : les rendements, affectés par la sécheresse estivale, sont bien inférieurs à leur niveau record de 2009. Le prix de la betterave sucrière est stable ; en revanche, celui des autres betteraves, essentiellement à usage énergétique, diminue.

Les récoltes de fruits sont en recul par rapport à leur niveau élevé de 2009 qui avait été une année exceptionnelle en termes de rendement. De plus, les surfaces de vergers continuent à se réduire. Après avoir chuté en 2009, les prix des fruits d’été se redressent nettement. Pour les poires et les pommes, les prix s’accroissent également.

Les récoltes de légumes restent stables dans l’ensemble : elles diminuent pour les courgettes et les tomates, ce qui entraîne une forte remontée des prix, mais elles augmentent pour les autres espèces. Les prix baissent pour les choux-fleurs et les endives. Les quantités de pommes de terre de conservation sont nettement inférieures à celles de 2009 du fait de la baisse des rendements. Les cours remontent fortement après une chute en 2009.

La production de vin diminue en 2010 en raison des mauvaises conditions climatiques. C’est une des plus petites récoltes de la décennie. Les prix des vins de table et de pays devraient continuer à s’apprécier. Les prix des vins d’appellation se redresseraient. Les exportations de vins reprennent nettement en 2010 vers la plupart des marchés, notamment les États-Unis et surtout l’Asie.

Forte hausse du prix du lait

Le prix des gros bovins se stabilise. Le volume de la production progresse de 3 % en 2010. Les abattages augmentent, en particulier pour les vaches et surtout pour les génisses. Le cheptel bovin reste stable : le nombre de vaches laitières continue à se réduire tandis que les effectifs de génisses et de taurillons progressent. Le prix des veaux se redresse (+ 3 %) en raison d’une offre maîtrisée et bien adaptée à la demande. Pour les porcins, le prix recule légèrement et continue à se situer à un niveau bas, après sa forte diminution en 2009. Le volume de production reste stable. Pour les ovins, les prix restent fermes, avec la baisse des importations ; le volume de production s’accroît de 1 %, après cinq années de recul. Au total, la valeur de la production de bétail augmente de 1,5 % (soit + 146 millions d’euros).

Le volume de production de l’ensemble des volailles reste stable. Les abattages de poulets augmentent, mais ceux de canards et de dindes continuent à diminuer. Les prix à la production se replient avec la réduction des coûts de production. La production d’œufs se redresse et l’abondance de l’offre entraîne une chute des prix qui sont inférieurs de 11 % à ceux de 2009. Globalement, la production de produits avicoles est en baisse de 3,3 % (soit − 133 millions d’euros).

Après avoir atteint un niveau très bas en 2009, la collecte de lait se redresse en 2010, notamment en raison de la hausse du prix du lait et, dans une moindre mesure, d’une baisse des coûts de production en début d’année. En moyenne annuelle, le prix du lait dans son ensemble (vache, chèvre, brebis) s’accroît de 8 % en 2010.

La valeur de la production agricole se redresse de 6 %

En 2010, la valeur de la production agricole, hors subventions sur les produits, s’accroît de 6,4 %, en raison d’un très net redressement des prix. La hausse atteint 3,9 milliards d’euros, dont + 3,0 milliards pour la production végétale et + 0,8 milliard pour la production animale (graphique 1 et tableau 1).

Les s’élèvent à 1,1 milliard d’euros contre 2,5 milliards en 2009. En effet, à la suite du « Bilan de santé » de la politique agricole commune (PAC), les aides aux grandes cultures ne se font plus sous forme de subventions sur les produits. La prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes, qui reste couplée à 75 %, devient la subvention la plus importante de cette catégorie.

La valeur de la production au prix de base augmente de + 4,0 %, en raison de la forte réduction des subventions sur les produits. Cet écart entre production hors subventions et production au se retrouve dans l’évolution des prix : + 8,5 % pour le prix à la production, + 6,0 % pour le prix de base.

graphique 1Variations (2010/2009) de la production de la branche agricole en valeur hors subventions

Tableau 1De la production de la branche agricole à la valeur ajoutée

De la production de la branche agricole à la valeur ajoutée
Valeur 2010 (en milliards d’euros) Évolution 2010/2009 (en %)
Volume Prix Valeur
Production hors subventions (a) 64,4 − 1,9 8,5 6,4
dont produits végétaux 38,0 − 4,5 13,5 8,4
Céréales 10,1 − 6,0 43,2 34,6
Plantes industrielles 3,9 − 6,2 24,1 16,4
dont oléagineux, protéagineux 2,7 − 6,2 37,7 29,1
dont betteraves industrielles 0,8 − 8,0 − 2,0 − 9,8
Fruits 2,8 − 7,0 11,0 3,2
Légumes, pommes de terre 4,7 − 2,2 16,6 14,1
Vins 9,5 − 4,4 3,2 − 1,3
Fourrages, plantes, fleurs 7,1 − 2,7 − 6,6 − 9,1
dont produits animaux 22,7 1,8 1,9 3,8
Bétail (bovins, porcins, ovins, caprins, équidés) 10,0 1,3 0,2 1,5
Volailles, œufs 3,9 1,4 − 4,6 − 3,3
Lait et autres produits de l’élevage 8,8 2,7 7,3 10,2
dont services 1 3,7 0,0 2,0 2,0
Subventions sur les produits (b) 1,1 − 1,5 − 53,5 − 54,2
Production au prix de base 1 (c) = (a) + (b) 65,6 − 1,9 6,0 4,0
Consommations intermédiaires (hors TVA déductible) (d) 39,6 − 1,2 − 1,8 − 3,0
dont achats 20,1 − 0,7 − 5,3 − 6,0
dont Sifim 2 1,4 0,6 78,7 79,8
Valeur ajoutée brute (e) = (c) – (d) 26,0 − 3,2 20,8 17,0
Consommation de capital fixe 1 (f) 10,3 0,0 1,0 1,0
Valeur ajoutée nette 3 (g) = (e) – (f) 15,7 − 2,9 38,6 30,5
  • 1. Voir définitions.
  • 2. Services d'intermédiation financière indirectement mesurés.
  • 3. Nette de la consommation de capital fixe.
  • Source : Insee, comptes prévisionnels de l'agriculture arrêtés en novembre 2010.

Le coût des intrants diminue modérément

La valeur des consommations intermédiaires de la branche agriculture décroît modérément en 2010 (− 3,0 %), comme en 2009, du fait de la baisse conjuguée de leur prix global et de leur volume. Alors que les prix des engrais diminuent fortement, ceux de l’énergie s’accroissent.

Les achats d’aliments pour animaux (hors produits agricoles intra-consommés) sont le poste principal des dépenses. Ils sont quasiment stables en 2010, après avoir chuté en 2009 en volume et surtout en prix. En 2010, la légère hausse des volumes est compensée par la baisse des prix. Les quantités consommées d’aliments composés augmentent pour toutes les catégories, excepté les aliments pour porcins.

Après avoir diminué de 22 % en 2009, la facture énergétique augmente de 20,5 % en raison de la hausse du prix du pétrole ; en 2010, le prix du fioul domestique, première source d’énergie consommée par l’agriculture, s’accroît de 26,7 %. En revanche, les dépenses en produits de protection des cultures diminuent fortement, après une année 2009 stable. Dans un contexte économique difficile, les agriculteurs ont en effet eu la volonté de réduire leurs charges, en achetant ces produits en moindre quantité. Le coût des engrais baisse très fortement en 2010 (− 31,2 %) malgré une hausse de 5 % des volumes utilisés. En effet, le prix des engrais chute, après deux années de forte croissance.

Le revenu de la branche agriculture se redresserait fortement en 2010

Avec la hausse de la valeur de la production au prix de base et la baisse de la valeur des consommations intermédiaires, la valeur ajoutée brute devrait augmenter de + 17,0 %, alors qu’elle avait baissé de 16,8 % en 2009. La valeur ajoutée nette de la branche agricole se redresserait encore plus fortement (+ 30,5 %), car la ne progresserait que de 1,0 %.

Les versées à la branche agriculture s’élèvent à 8,9 milliards d’euros (tableau 2). Leur forte augmentation résulte de la mise en place des mesures décidées lors du « Bilan de santé » de la PAC et vient compenser la baisse des subventions sur les produits. Le découplage des aides est presque total pour les grandes cultures et s’étend à l’élevage. De nouvelles aides agro-environnementales sont également mises en place.

Après prise en compte des subventions d’exploitation et des impôts, augmenterait de 29,7 % en 2010.

Comme le volume de l’emploi agricole pourrait baisser de 1,8 % (tableau 3), ce devrait augmenter de 32,1 %. Le prix du PIB augmentant de 0,5 %, la hausse de la VANCF ou résultat agricole net par actif en termes réels (graphique 2) serait de 31,4 % en 2010, après une baisse cumulée de 29 % sur les deux dernières années. Ce retournement à la hausse ne permettrait pas de retrouver tout à fait le niveau de 2007 et le situerait au niveau de la fin des années 1990.

Les rémunérations versées par les unités agricoles s’accroissent de 0,6 % sous l’effet d’une progression du salaire horaire atténuée par la baisse du volume d’heures travaillées. Les fermages diminuent de 1,1 %.

Le montant des intérêts dus par la baisse de 3,1 %. L’encours des prêts avait augmenté globalement en 2009 de 3,6 %, en raison de la croissance de l’encours des prêts bonifiés d’investissement (+ 41 %). En revanche, le taux d’intérêt apparent global baisse de 4,53 % en 2009 à 4,14 % en 2010.

Au total, augmenterait de 81,2 % en 2010, après les fortes baisses de 2008 (− 23,6 %) et de 2009 (− 35,3 %). Il resterait toutefois inférieur de 10 % à son niveau de 2007. La baisse du volume de l’emploi non salarié étant estimée à − 2,5 %, augmenterait encore davantage (+ 85,9 %), soit une progression de 84,9 % en . La volatilité des prix agricoles de ces dernières années induit de fortes variations de ce revenu moyen, mais les différentes branches agricoles ne sont pas touchées de façon identique.

graphique 2Évolution du résultat agricole net par actif en termes réels

  • Source : Insee, comptes prévisionnels de l'agriculture arrêtés en novembre 2010.

Tableau 2De la valeur ajoutée au revenu d'entreprise agricole

De la valeur ajoutée au revenu d'entreprise agricole
Valeur 2010 (en milliards d’euros) Évolution 2010/2009 (en %)
Valeur ajoutée nette (a) 15,7 30,5
Subventions d’exploitation (b) 8,9 23,0
dont bonifications d’intérêts 0,1 11,0
Autres impôts sur la production (c) 1,5 2,6
Impôts fonciers 1,0 4,6
Autres 0,5 − 1,3
Valeur ajoutée nette au coût des facteurs (VANCF) ou résultat agricole net (d) = (a) + (b) – (c) 23,1 29,7
Rémunération des salariés (e) 6,9 0,6
Intérêts hors Sifim1 (f) 0,5 − 61,8
(pour mémoire : intérêts dus2) 1,9 − 3,1
Charges locatives nettes (g) 2,2 − 1,1
Revenu net d’entreprise agricole (h) = (d) – (e) – (f) – (g) 13,5 81,2
  • 1. Services d'intermédiation financière indirectement mesurés.
  • 2. Intérêts effectivement payés par la branche agriculture.
  • Source : Insee, comptes prévisionnels de l'agriculture arrêtés en novembre 2010.

Tableau 3Évolution du résultat et du revenu d'entreprise agricoles entre 2009 et 2010

Évolution du résultat et du revenu d'entreprise agricoles entre 2009 et 2010
en %
VANCF1 ou résultat agricole net 29,7
VANCF ou résultat agricole net par actif 32,1
VANCF ou résultat agricole net par actif en termes réels 31,4
Revenu net d’entreprise agricole 81,2
Revenu net d’entreprise agricole par actif non salarié 85,9
Revenu net d’entreprise agricole par actif non salarié en termes réels 84,9
Évolution du prix du produit intérieur brut 0,5
Évolution du nombre d’UTA 2 total − 1,8
Évolution du nombre d’UTA des actifs non salariés − 2,5
  • 1. Valeur ajoutée nette au coût des facteurs.
  • 2. Unités de travail annuel (équivalent temps plein de l'agriculture).
  • Source : Insee, comptes prévisionnels de l'agriculture arrêtés en novembre 2010.

Sources

Le compte spécifique de la branche agriculture est établi selon la méthodologie et les concepts du Système européen des comptes (SEC) en base 2000.

À la demande de la Commission européenne, Eurostat publie au mois de décembre de chaque année un compte agricole prévisionnel pour l’ensemble de l’Union européenne. Le compte français est présenté à la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation de décembre.

Définitions

Les subventions à l’agriculture sont scindées en subventions sur les produits et subventions d’exploitation :

- les subventions sur les produits comprennent les aides totalement ou partiellement couplées à la production ; depuis 2003, elles sont progressivement remplacées par des paiements uniques à l’exploitation ;

Le prix de base, auquel est valorisée la production, est égal au prix de marché auquel vend le producteur plus les subventions sur les produits qu’il perçoit, moins les impôts spécifiques sur les produits qu’il reverse.

La consommation de capital fixe (CCF) mesure la dépréciation annuelle liée à l’usure et à l’obsolescence du capital, lequel est évalué à son coût de remplacement. Les agrégats dont on a retiré la CCF sont qualifiés de « nets ».

- les subventions d’exploitation comprennent notamment les paiements uniques issus de la réforme de la politique agricole commune (PAC), les aides agri-environnementales et les aides pour calamités agricoles.

La valeur ajoutée nette au coût des facteurs ou « résultat agricole net » (valeur ajoutée nette + subventions d’exploitation − autres impôts sur la production dont impôts fonciers) correspond au revenu de la branche agriculture.

Son évolution peut être rapportée à celle du nombre d’unités de travail annuel total (en équivalents temps plein) : on obtient ainsi l’évolution du résultat agricole net par actif. Elle est aussi présentée en termes réels.

La branche agricole est le regroupement de toutes les unités d’activité économique qui exercent les activités suivantes : culture de végétaux (y compris maraîchage et horticulture), élevage d’animaux, activités de travaux agricoles à façon, chasse et activités annexes. Outre les exploitations agricoles, les unités caractéristiques de la branche comprennent les groupements de producteurs (coopératives) produisant du vin et de l’huile d’olive et les unités spécialisées qui fournissent des machines, du matériel et du personnel pour l’exécution de travaux agricoles à façon.

Les services produits par la branche agricole peuvent l’être à titre principal (entreprises de travaux agricoles, coopératives d’utilisation de matériel agricole...) ou secondaire (services entre agriculteurs, agritourisme...).

Le revenu net d’entreprise agricole est égal à : résultat agricole net − salaires − cotisations sociales sur les salaires − intérêts versés − charges locatives nettes.

Son évolution peut être rapportée à celle du nombre d’unités de travail annuel des non-salariés (en équivalents temps plein) : on obtient l’évolution du revenu net d’entreprise agricole par actif non salarié qui reflète l’évolution du revenu par exploitant. Elle est aussi présentée en termes réels.

Les évolutions mesurées en termes réels correspondent aux évolutions à prix courants divisées par un indice de prix. On utilise l’indice de prix du produit intérieur brut (PIB), et non l’indice des prix à la consommation en raison de la nature des données.

Pour en savoir plus

Blonde M.-H., Lesdos-Cauhapé C., « L’agriculture en 2009 en France et en Europe - Baisse des prix et des revenus », Insee Première n° 1303, juin 2010.

Les rapports de la Commission des comptes de l’agriculture de la Nation (CCAN).

Ouvrir dans un nouvel ongletet sur celui du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire : http ://www.agreste.agriculture.gouv.fr

Les rapports sur les comptes prévisionnels sont repris et publiés dans la série Agreste (SSP-Insee), Les Dossiers n° 10 de décembre 2010. Une synthèse sur les comptes par catégories d’exploitations est publiée dans la série Agreste-Primeurs, SSP, n° 252.Les Dossiers Agreste-Primeurs252