Consommation des ménages (base 2010)

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Paru le :Paru le23/04/2024
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Documentation sur la méthodologie

Trois étapes sont nécessaires au chiffrage de la dépense de consommation d'une année donnée :

1. Dans une optique comportement des ménages, une "proposition" à un niveau de nomenclature très fin est élaborée grâce à une synthèse de sources variées : enquêtes périodiques (Budget de famille, par exemple) ou de conjoncture auprès des ménages, enquêtes de branches, statistiques de syndicats professionnels, données sur le commerce extérieur, exploitation de panels de ménages ou de commerçants.

Cette première synthèse conduit :

- le plus souvent, à retenir un indice d'évolution en valeur, utilisé pour obtenir une consommation en valeur courante. Celle-ci est ensuite déflatée par l'évolution annuelle moyenne des prix à la consommation (IPC) afin d'obtenir la consommation évaluée aux prix de l'année précédente ;
- dans les autres cas, à retenir un indice d'évolution en volume, qui, appliqué à la consommation en valeur de l'année précédente, permet d'obtenir la consommation évaluée aux prix de l'année précédente. A cette dernière, on applique l'évolution annuelle moyenne des prix à la consommation pour obtenir la consommation en valeur courante.

2.  Ces estimations détaillées sont ensuite confrontées à un niveau plus agrégé à d'autres évaluations :

- les comptes du commerce, élaborés dans une optique de distribution, sur le champ de la "consommation commercialisable" ;
- les "équilibres ressources-emplois" par produits (dans lesquels la consommation constitue un emploi), où prédomine l'optique production.

Des arbitrages qui peuvent toucher la consommation des ménages sont nécessaires. Le plus souvent, l'évaluation de la consommation est arrêtée à la fin de cette étape.

3. Dans une dernière phase, la consommation équilibrée par produits et l'agrégat "dépense de consommation finale des ménages" sont confrontés aux grands équilibres du "tableau économique d'ensemble" et aux agrégats du compte des ménages. Cette confrontation peut également mener à des arbitrages, qui modifient l'évaluation de la consommation.

Les dépenses individualisables des administrations publiques (transferts sociaux en nature) sont quant à elles issues des comptes essentiellement élaborés par la Direction des Finances Publiques (DGFiP) et validés par l'Insee. Les dépenses individualisables des institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) sont évaluées dans le cadre de la synthèse du compte de ce secteur institutionnel.