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Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes · Mai 2025 · n° 198
Insee Analyses Auvergne-Rhône-AlpesPour quatre salariés sur cinq, le lieu de résidence est dissocié du lieu de travail Pôles d’emplois de l’aire d’attraction de la ville de Lyon

Charlélie Besnard, Émilie Sénigout (Insee)

Fin 2019, dans l’aire d’attraction de la ville de Lyon, près de 70 % des emplois sont concentrés dans trente‑neuf zones. En moyenne, seul un de ces emplois sur cinq est occupé par un salarié résidant dans la zone. Ce taux varie d’une zone à l’autre et indique leur degré d’autonomie respectif, c’est‑à‑dire la capacité de chacune d’elles d’avoir recours à une main d’œuvre présente sur place. En se basant sur ce taux et les critères l’expliquant, cinq groupes de zones se distinguent. Les deux premiers, composés d’une part des dix zones de la ville de Lyon et d’autre part de quatre zones de sa couronne, sont des territoires relativement autonomes. Les douze zones du troisième groupe révèlent un potentiel d’autonomie non exploité. Dans les deux derniers groupes, très peu d’emplois sont occupés par un salarié de la zone, d’une part parce que les profils d’emploi sont éloignés de ceux des salariés résidants, et d’autre part parce que le nombre de salariés y résidant est largement inférieur à celui des emplois.

Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes
No 198
Paru le :Paru le27/05/2025

Cette étude fait partie d'une série de publications sur les pôles d'emplois de l'aire d'attraction de la ville de Lyon.

Insee - Pôles d’emplois de l’aire d’attraction de la ville de Lyon
Publication rédigée par :Charlélie Besnard, Émilie Sénigout (Insee)

Une minorité de salariés réside dans la zone où ils travaillent

Fin 2019, dans l’ de Lyon, 918 000 salariés travaillent de manière permanente dans près de 70 000 établissements. Leur répartition n’est pas uniforme sur ce territoire : près de 70 % d’entre eux exercent au sein de 39 , couvrant seulement un dixième de sa superficie. La localisation de ces ZCS (22 dans le pôle et 17 dans la couronne de l’AAV), leur densité, les profils de leurs salariés, les distances domicile‑travail et les modes de transport associés sont très divers, en partie liés à la logique d’implantation et aux spécificités sectorielles de ces zones (pour en savoir plus).

Cette publication, la quatrième dédiée aux pôles d’emplois de l’agglomération lyonnaise, cherche à analyser le rapport entre les emplois d’un territoire et leur occupation par les salariés qui y résident, en s’intéressant notamment à la correspondance entre le profil des emplois proposés dans les ZCS et celui des salariés résidants.

Au sein des 39 ZCS de l’aire d’attraction de la ville de Lyon, seul un emploi sur cinq est occupé par un salarié résidant dans la . Cette part, nommée ici « taux de stabilité », éclaire sur le degré d’autonomie des ZCS en matière de main‑d’œuvre, c’est‑à‑dire la capacité de la zone à pourvoir ses emplois avec ses habitants, ou au contraire à être dépendante d’une main‑d’œuvre extérieure.

Ce taux varie fortement entre les ZCS. Le plus élevé est celui de la ZCS de la Croix‑Rousse, qui atteint 41 %. À l’inverse, les plus faibles, inférieures à 3 %, se situent dans les ZCS de Saint‑Exupéry‑aéroport et de Corbas. Ces écarts de taux de stabilité selon les ZCS s’expliquent par des volumes et des profils de salariés résidant dans la zone différents de ceux des emplois, ainsi que par certains facteurs locaux. En rapprochant les taux de stabilité de ces différents critères, cinq groupes de zones se distinguent (figure 1 et figure 2).

Figure 1Répartition des ZCS selon le taux de stabilité et le nombre de salariés résidants de la zone pour 100 emplois

Répartition des ZCS selon le taux de stabilité et le nombre de salariés résidants de la zone pour 100 emplois - Lecture : Dans la zone de concentration de salariés de Saint-Priest-nord-est, 192 salariés résident dans la zone approchante pour 100 emplois au lieu de travail et seuls 5,3 % des emplois sont occupés par un salarié résidant dans la zone (taux de stabilité).
ZCS Taux d’emplois occupés par un salarié de la zone approchante (en %) Nombre de salariés résidant dans la zone pour 100 emplois Groupe
Lyon 37,2 92,7 Groupe 1 – ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Vienne 33,5 92,6 Groupe 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Villefranche-sur-Saône 33,9 83,5 Groupe 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Bourgoin-Jallieu-L’Isle-d’Abeau 34,6 102,0 Groupe 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Tignieu-Jameyzieu-Pont-de-Chéruy 36,4 213,0 Groupe 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Beynost-Miribel 19,6 104,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
L’Arbresle 20,1 112,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Dagneux-Montluel 21,4 125,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Neuville-sur-Saône-Genay 23,7 129,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Villeurbanne-Bron 24,6 116,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Givors 25,7 118,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Saint Priest-nord-est 5,3 192,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Feyzin 9,6 106,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Meyzieu 10,8 171,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Vénissieux 16,1 152,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Rillieux-la-Pape 16,5 227,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Vaulx-en-Velin 18,2 141,0 Groupe 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Corbas 2,9 88,5 Groupe 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Mions 6 60,3 Groupe 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Saint-Priest-Bron 10,5 96,4 Groupe 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Genas-Saint-Bonnet-de-Mure 12,6 89,8 Groupe 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Brignais-Chaponost 13 83,6 Groupe 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Pierre-Bénite-Oullins 19,7 101,0 Groupe 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Saint-Exupéry-aéroport 1,3 22,0 Groupe 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Chassieu 3,1 51,4 Groupe 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Saint-Vulbas 3,8 17,8 Groupe 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Limonest-Dardilly 5,4 32,7 Groupe 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Marcy-l’Étoile 7,2 55,9 Groupe 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Écully 7,8 58,5 Groupe 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Saint-Quentin-Fallavier-Villefontaine 20,3 67,2 Groupe 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
  • Note : Les ZCS lyonnaises ont été regroupées sous la dénomination « Lyon ».
  • Lecture : Dans la zone de concentration de salariés de Saint-Priest-nord-est, 192 salariés résident dans la zone approchante pour 100 emplois au lieu de travail et seuls 5,3 % des emplois sont occupés par un salarié résidant dans la zone (taux de stabilité).
  • Source : Insee, Base tous salariés 2019.

Figure 1Répartition des ZCS selon le taux de stabilité et le nombre de salariés résidants de la zone pour 100 emplois

  • Note : Les ZCS lyonnaises ont été regroupées sous la dénomination « Lyon ».
  • Lecture : Dans la zone de concentration de salariés de Saint-Priest-nord-est, 192 salariés résident dans la zone approchante pour 100 emplois au lieu de travail et seuls 5,3 % des emplois sont occupés par un salarié résidant dans la zone (taux de stabilité).
  • Source : Insee, Base tous salariés 2019.

Figure 2Répartition des ZCS selon leur groupe d’appartenance

Répartition des ZCS selon leur groupe d’appartenance - Lecture : La zone de concentration de salariés d’Écully, appartient au groupe 5 des « ZCS d’activité » dans lequel le nombre d’emplois salariés au lieu de travail est nettement supérieur à celui des salariés résidants.
ZCS Groupes
Gerland sud-est 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Gerland sud-ouest 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Vaise 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Gerland nord 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Gorge de Loup 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Confluence 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Perrache 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Centre-ville de Lyon 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Grange Blanche 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Croix Rousse 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Vienne 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Villefranche-sur-Saône 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Bourgoin-Jallieu-L’Isle d’Abeau 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Tignieu-Jameyzieu-Pont-de-chéruy 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Beynost-Miribel 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
L’arbresle 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Dagneux-Montluel 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Neuville-sur-Saône-Genay 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Villeurbanne-Bron 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Givors 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Saint Priest-Nord-Est 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Feyzin 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Meyzieu 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Vénissieux 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Rillieux-la-Pape 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Vaulx-en-Velin 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Corbas 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Mions 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Saint-Priest-Bron 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Genas-Saint-Bonnet-de-Mure 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Brignais-Chaponost 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Pierre-Bénite-Oullins 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Saint-Exupéry-aéroport 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Chassieu 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Saint-Vulbas 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Limonest-Dardilly 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Marcy-l’Etoile 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Ecully 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Saint-Quentin-Fallavier-Villefontaine 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
  • Lecture : La zone de concentration de salariés d’Écully, appartient au groupe 5 des « ZCS d’activité » dans lequel le nombre d’emplois salariés au lieu de travail est nettement supérieur à celui des salariés résidants.
  • Source : Insee, Base tous salariés 2019.

Figure 2Répartition des ZCS selon leur groupe d’appartenance

  • Lecture : La zone de concentration de salariés d’Écully, appartient au groupe 5 des « ZCS d’activité » dans lequel le nombre d’emplois salariés au lieu de travail est nettement supérieur à celui des salariés résidants.
  • Source : Insee, Base tous salariés 2019.

Groupe 1 : Dans les ZCS lyonnaises, offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence

Les dix ZCS lyonnaises, qui forment ce premier groupe, sont les zones les plus autonomes en termes de main‑d’œuvre au sein de l’AAV. Elles regroupent 226 200 emplois, tandis que dans la zone approchante, qui correspond pour ce groupe à l’ensemble de la commune de Lyon, résident 209 700 salariés, soit 93 salariés pour 100 emplois dans les ZCS lyonnaises.

Le taux de stabilité de ce groupe est le plus élevé. En effet, 37 % des emplois, soit 84 300, sont occupés par des salariés résidant à Lyon (figure 3). Ce taux s’élève à 45 % en incluant ceux de Villeurbanne, et atteint 56 % avec les habitants des communes reliées à Lyon par le métro ou le tramway. Cette plus forte stabilité des salariés résidants s’explique par la densité du territoire, que ce soit en emplois (plus de 10 000 en moyenne dans les ZCS lyonnaises) ou en population (10 900 habitants au km² à Lyon). Elle est aussi à mettre en lien avec une offre de transport plus importante que dans les autres ZCS, des déplacements en mode doux facilités [Debouzy I, Sénigout E, 2024 ; pour en savoir plus (1)] et la concentration de services et d’équipements.

Figure 3Nombre de salariés, par catégorie socioprofessionnelle, habitant dans la zone pour 100 emplois et taux de stabilité par groupe de ZCS

Nombre de salariés, par catégorie socioprofessionnelle, habitant dans la zone pour 100 emplois et taux de stabilité par groupe de ZCS - Lecture : Dans le groupe 2 des « ZCS autonomes», les cadres représentent 14,8 % de l’emploi, ils sont 141 à y habiter pour 100 emplois correspondants et 23,0 % des emplois de cadre sont occupés par un salarié résidant dans la zone.
Indicateur Catégorie 1 – ZCS lyonnaises* 2 – ZCS autonomes 3 – ZCS au potentiel d’autonomie 4 – ZCS aux profils éloignés 5 – ZCS d’activité Moyenne des 39 ZCS
Part des emplois par PCS (en %) Cadres 36,6 14,8 19,9 21,3 26,4 25,9
Professions intermédiaires 23,5 24,9 26,5 23,1 25,9 25,7
Employés 31,9 34,0 23,4 21,2 21,9 24,7
Ouvriers 8,0 26,4 30,2 34,5 25,8 23,7
Nombre de salariés habitant dans la ZCS pour 100 emplois de Ensemble Salariés 93 123 141 87 44 103
Cadres 97 141 136 112 48 110
Professions intermédiaires 94 130 128 101 42 102
Employés 79 109 198 118 61 134
Ouvriers 122 129 127 70 41 96
Taux de stabilité** (en %) Ensemble Salariés 37,2 34,6 17,6 10,8 7,0 21,0
Cadres 38,6 23,0 10,3 8,1 4,7 17,6
Professions intermédiaires 34,2 28,1 12,1 9,1 5,2 17,3
Employés 39,1 41,0 26,3 17,0 10,3 26,2
Ouvriers 32,1 38,2 20,1 10,0 8,0 20,1
  • * Ce n’est pas la moyenne des ZCS mais l’ensemble des 10 ZCS.
  • ** Taux d’emplois occupés par un salarié de la zone.
  • Note : Du fait des arrondis, les totaux peuvent différer de 100,0 %.
  • Lecture : Dans le groupe 2 des « ZCS autonomes», les cadres représentent 14,8 % de l’emploi, ils sont 141 à y habiter pour 100 emplois correspondants et 23,0 % des emplois de cadre sont occupés par un salarié résidant dans la zone.
  • Source : Insee, Base tous salariés 2019

Le taux de stabilité, de 28 % pour Gerland sud‑est, avoisine les 40 % pour les zones de la Croix‑Rousse et de Grange‑Blanche. Ces deux zones ont pour spécificité d’être centrées sur de gros centres hospitaliers. Dans ces deux zones, respectivement 21 % et 12 % des emplois sont même occupés par des salariés résidant dans les arrondissements englobant la ZCS (les 3e et 8e pour Grange‑Blanche et le 4e pour la Croix‑Rousse).

Le taux de stabilité varie peu en fonction du profil des emplois, notamment avec la profession et catégorie socioprofessionnelle (PCS). Ainsi, 39 % des emplois de cadres et d’employés des ZCS lyonnaises sont occupés par des salariés résidant à Lyon. Pour les emplois ouvriers, qui correspondent à seulement 8 % des emplois des zones de ce groupe, ce taux est de 32 %.

Malgré son taux de stabilité relativement élevé, plus d’un tiers des emplois des ZCS de ce premier groupe est occupé par des salariés résidant dans la couronne de l’aire ou en dehors (figure 4). Cette part est même supérieure à 40 % pour les ZCS de Gerland sud‑est et sud‑ouest, de Vaise et de Confluence. Ces salariés résident alors le plus souvent dans un pôle secondaire de l’AAV, comme Villefranche‑sur‑Saône ou Vienne, ou des communes encore plus éloignées, comme Saint‑Étienne. Ces navettes domicile‑lieu de travail sont facilitées par un nombre important de dessertes en train et d’axes de communication.

Figure 4Répartition des salariés occupant un emploi dans la ZCS par lieu de résidence

(en %)
Répartition des salariés occupant un emploi dans la ZCS par lieu de résidence ((en %)) - Lecture : Dans le groupe 5 des « ZCS d’activité », 7,0 % des emplois sont occupés par un salarié de la zone et 12,8 % par un salarié résidant à Lyon.
Lieu de résidence 1 – ZCS lyonnaises* 2 – ZCS autonomes 3 – ZCS au potentiel d’autonomie 4 – ZCS aux profils éloignés 5 – ZCS d’activité Moyenne des 39 ZCS
Lieu de résidence des salariés travaillant dans la ZCS Zone approchante de la ZCS 37,2 34,6 17,6 10,8 7,0 21,0
Commune de Lyon nc 3,1 11,7 12,7 12,8 8,2
Autre commune du pôle 28,2 4,0 20,1 27,1 19,8 21,4
Commune de la couronne 19,8 31,7 35,1 34,4 38,0 31,4
Hors AAV 14,8 26,6 15,5 15,0 22,4 18,0
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
  • Note : Du fait des arrondis, les totaux peuvent différer de 100,0 %.
  • * Ce n’est pas la moyenne des ZCS mais l’ensemble des 10 ZCS.
  • nc : Non concerné.
  • Lecture : Dans le groupe 5 des « ZCS d’activité », 7,0 % des emplois sont occupés par un salarié de la zone et 12,8 % par un salarié résidant à Lyon.
  • Source : Insee, Base tous salariés 2019.

Groupe 2 : des ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV

À l’instar des ZCS lyonnaises, les quatre ZCS de ce groupe, Villefranche‑sur‑Saône, Vienne, Bourgoin‑Jallieu‑L’Isle‑d’Abeau et Tignieu‑Jameyzieu‑Pont‑de‑Chéruy, qui regroupent 69 500 emplois, présentent une certaine autonomie. En moyenne, plus d’un tiers des emplois est occupé par un salarié résidant dans la zone. Ce taux de stabilité, parmi les plus élevés, s’explique d’une part par un volume de salariés résidants important, c’est-à-dire proche, voire supérieur au nombre d’emplois, et ceci pour toutes les PCS. Les ZCS de Villefranche‑sur‑Saône, Vienne ou Bourgoin‑Jallieu sont liées à des pôles secondaires de l’AAV, densément peuplés et dotés de nombreux équipements. La ZCS de Tignieu‑Jameyzieu‑Pont‑de‑Chéruy est associée à un pôle de moindre ampleur, mais attractif. Cette zone est bien pourvue en équipements et propose des prix de l’immobilier plus accessibles qu’aux abords de Lyon. Ainsi, il y a deux fois plus de salariés que d’emplois.

D’autre part, cette population résidante a une plus forte propension à occuper les emplois sur place. L’emploi dans les ZCS de Villefranche‑sur‑Saône, Vienne ou Bourgoin‑Jallieu se caractérise par une prépondérance d’employés, plutôt féminins [Debouzy I, Sénigout E, 2023 ; pour en savoir plus (2)]. À Tignieu‑Jameyzieu‑Pont‑de‑Chéruy, même si le profil principal des emplois est celui d’ouvrier en CDI à temps plein, 32 % des emplois sont de niveau employé. Ainsi, dans les quatre ZCS, la part de postes d’employé est élevée et ces derniers ont davantage tendance à habiter et travailler sur place. Ce sont également des emplois plus souvent occupés par des femmes, qui tendent à résider plus près de leur lieu de travail que les hommes.

Quand ils ne résident pas dans la zone, les salariés occupant les emplois de ces quatre ZCS habitent autant dans la couronne qu’en dehors de l’AAV, et le plus souvent à proximité. Les salariés travaillant dans la ZCS de Vienne viennent par exemple d’Estrablin ou de Roussillon, ceux de Tignieu‑Jameyzieu‑Pont‑de‑Chéruy habitent souvent Crémieu ou Loyettes. À Villefontaine résident des salariés travaillant à Bourgoin‑Jallieu‑L’Isle‑d’Abeau, et à Belleville‑en‑Beaujolais ceux exerçant à Villefranche‑sur‑Saône. Au final, seuls 7 % des salariés travaillant dans ces zones résident dans le pôle de l’AAV.

Groupe 3 : des ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants

Ce troisième groupe rassemble douze ZCS, dont sept situées dans le pôle de l’AAV, et 166 300 emplois. Ces ZCS pourraient être autonomes comme celles du groupe 2, leur nombre de salariés résidants étant équivalent ou plus élevé que le nombre d’emplois offerts, et ce, quelle que soit la PCS. Mais, malgré ce potentiel et contrairement aux zones du groupe précédent, les emplois sont très peu pourvus par les salariés résidant dans la zone. Ainsi, en moyenne, le taux de stabilité est de 18 %, soit trois points de moins que dans l’ensemble des 39 ZCS. Dans ce groupe, ce taux varie de 5 % à Saint‑Priest‑nord‑est à 26 % à Givors.

Les ZCS se répartissent en deux catégories. Pour huit d’entre elles, les faibles taux de stabilité s’expliquent par la non‑concordance entre les secteurs d’activité des emplois de la ZCS, et ceux dans lesquels travaillent les salariés résidants. Les ZCS de Beynost‑Miribel, Dagneux‑Montluel, L’Arbresle, Neuville‑sur‑Saône‑Genay, Meyzieu et Feyzin sont marquées par un poids important des emplois dans le secteur de l’industrie manufacturière, variant de 23 % à 42 %. Or, les salariés résidants ne sont, en moyenne, que 10 % à travailler dans ce secteur. De même, dans les zones de Beynost‑Miribel et Vénissieux, plus d’un quart des emplois relève du commerce, alors que seulement 10 % des salariés résidants exercent dans ce secteur. Enfin, les emplois, souvent dans les services, notamment dans l’enseignement et l’administration publique à Vaulx‑en‑Velin et dans la santé humaine à L’Arbresle et Neuville‑sur‑Saône‑Genay, ne correspondent pas au secteur d’activité des salariés résidants.

Dans les quatre dernières ZCS, Villeurbanne‑Bron, Saint‑Priest‑nord‑est, Givors et Rillieux‑la‑Pape, au contraire, il y a concordance des secteurs d’activité. Les parts d’emplois et de salariés résidants par secteur d’activité sont équivalentes. Pour autant, les salariés résidant dans ces zones vont travailler en dehors de la zone, le plus souvent à Lyon, comme 37 % des salariés résidant dans la zone de Villeurbanne‑Bron, ou dans une autre commune du pôle de l’AAV.

Dans l’ensemble de ce groupe, 82 % des emplois sont occupés par des salariés résidant en dehors de la zone. Pour les ZCS les plus proches de Lyon, la part des emplois occupés par un résident lyonnais est relativement importante, de 12 % à Saint‑Priest‑nord‑est jusqu’à 24 % pour Villeurbanne‑Bron. Pour les ZCS en couronne, les lieux de résidence des salariés se concentrent autour des infrastructures routières et sont souvent situés sur un axe partant de Lyon, desservant la ZCS et se prolongeant ensuite vers des communes plus lointaines. Par exemple, pour la ZCS de L’Arbresle, les salariés résident sur un axe Lyon‑Tarare, pour Neuville‑sur‑Saône‑Genay, ils habitent sur l’axe Lyon‑Villefranche‑sur‑Saône, et pour Givors l’axe se dessine entre Lyon et Saint‑Étienne. Pour les ZCS de Beynost‑Miribel et de Dagneux‑Montluel, les flux s’articulent autour de Lyon, et jusque dans l’Ain de manière diffuse. Quant aux salariés des ZCS de Feyzin et de Meyzieu, ils résident dans quelques communes du pôle relativement proches des zones, mais leurs provenances restent variées.

Groupe 4 : des ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants

Dans le quatrième groupe, les 93 000 emplois se répartissent dans six ZCS, toutes situées au sud et à l’est de Lyon. Dans ces zones, le nombre de salariés résidants est proche de celui des emplois. Cependant, pour une catégorie socioprofessionnelle, voire deux, ce nombre de salariés résidants est très inférieur à celui des emplois. De ce fait, ces derniers sont peu occupés par les salariés résidants. En moyenne, le taux de stabilité s’élève à 11 %, variant de 3 % à Corbas à 20 % à Pierre‑Bénite‑Oullins.

Les emplois d’ouvriers, qui sont à 80 % des postes d’ouvriers qualifiés, sont en effet bien plus nombreux que les salariés résidants correspondants, dans les ZCS de Brignais‑Chaponost, Genas‑Saint‑Bonnet‑de‑Mure, Corbas ou Mions. Cette catégorie d’emplois est prédominante dans ces zones, le profil principal étant celui d’ouvriers en CDI à temps plein [Debouzy I, Sénigout E, 2022 ; pour en savoir plus (3)]. Ainsi, en moyenne, seuls 40 ouvriers qualifiés et 30 ouvriers non qualifiés y résident pour 100 emplois correspondants. Le constat est le même, dans une moindre mesure, dans la zone de Pierre‑Bénite‑Oullins où la part de l’emploi ouvrier reste élevée (25 %). Réciproquement, au sein des zones de Brignais‑Chaponost et de Genas‑Saint‑Bonnet‑de‑Mure, les salariés cadres y habitant sont beaucoup plus nombreux que les emplois de cette catégorie. Dans les ZCS de Corbas ou de Pierre‑Bénite‑Oullins, les employés et les professions intermédiaires sont surreprésentés, au regard des emplois présents.

Quant à la ZCS de Saint‑Priest‑Bron, les emplois de cadres sont nettement plus nombreux que les salariés résidants de cette catégorie. Seuls 50 cadres habitent dans la zone pour 100 emplois correspondants. Les employés et les ouvriers ont en revanche davantage tendance à résider dans cette zone.

Globalement, 89 % des emplois sont occupés par des salariés résidant en dehors de la zone. Ils proviennent le plus souvent d’un large périmètre autour de la ZCS, par exemple des communes d’Irigny et de Villeurbanne pour la ZCS de Pierre‑Bénite‑Oullins, de Vénissieux pour celle de Corbas ou encore autour de Bourgoin‑Jallieu‑L’Isle‑d’Abeau pour Genas‑Saint‑Bonnet‑de‑Mure. De plus, 13 % des salariés travaillant dans une ZCS de ce groupe résident à Lyon. Cette part atteint 20 % pour Saint‑Priest‑Bron.

Groupe 5 : des ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence

En moyenne, moins de 50 salariés pour 100 emplois résident dans les sept ZCS de ce dernier groupe qui compte 81 400 emplois. Pour certaines catégories socioprofessionnelles, ce déficit est encore plus marqué, comme pour les ouvriers avec seulement 41 salariés résidants pour 100 emplois correspondants. Par conséquent, le taux de stabilité de ce groupe est très faible (7 %) et s’explique différemment selon les zones.

Les ZCS de Saint‑Exupéry‑aéroport, de Saint‑Vulbas ou de Chassieu, marquées par la présence d’infrastructures importantes comme la présence de l’aéroport, de la centrale nucléaire du Bugey et du parc des expositions Eurexpo, sont tournées vers l’emploi et dissociées des espaces résidentiels.

Les ZCS de Limonest‑Dardilly, Écully ou Marcy‑L’Étoile, sont quant à elles résidentielles, mais les habitants sont moins souvent des salariés : la part des personnes âgées de plus de 65 ans dans la population totale est importante, excédant 20 %, contre 17 % au sein de l’AAV.

Dans ce groupe, la ZCS de Saint‑Quentin‑Fallavier‑Villefontaine se distingue. Malgré un nombre de salariés résidants plus faible que le nombre d’emplois, son taux de stabilité, de 20 %, est bien plus élevé que celui des autres ZCS du groupe. Il atteint 26 % pour les ouvriers et les employés. Cette zone s’inscrit dans le cadre spécifique de la ville nouvelle de L’Isle‑d’Abeau, qui s’étend sur cinq communes. Sa création a été pensée pour pouvoir rapprocher les salariés des emplois. Cependant, l’emploi s’y est beaucoup plus développé que sa population : il a été multiplié par 16 entre 1975 et 2021, alors que le nombre d’habitants ne l’a été que par six.

La grande majorité des emplois de ces sept ZCS est donc occupée par des salariés résidant en dehors des zones. Multiples, ces territoires de résidence sont hétérogènes. Pour les ZCS de la couronne (Marcy‑L’Étoile, Limonest‑Dardilly, Saint‑Quentin‑Fallavier‑Villefontaine et Saint‑Exupéry‑aéroport), les salariés proviennent le plus souvent d’un territoire plutôt étendu autour de la ZCS. La ZCS de Saint‑Vulbas se distingue par sa situation en limite de l’AAV ; de fait, les emplois y sont occupés majoritairement par des salariés habitant à l’extérieur. Parmi eux, sept sur dix proviennent de l’Ain, et notamment de communes à proximité comme Lagnieu ou Ambérieu‑en‑Bugey. À Écully et Limonest‑Dardilly, plus d’un emploi sur cinq est occupé par un salarié résidant à Lyon, en lien avec une part d’emplois de cadres élevée dans ces zones. Pour la ZCS de Chassieu, située dans le pôle, un tiers des salariés provient du pôle hors Lyon, et un autre tiers de la couronne.

Encadré – Partenariat

Depuis 2021, la DDT du Rhône collabore avec l’Insee pour mesurer l’influence de la Métropole de Lyon sur ses territoires environnants, conduisant à des publications riches d’enseignements pour éclairer l’élaboration des politiques publiques. Ce dernier volet clôture une série d’études sur la structuration de l’emploi dans l’aire d’attraction de la ville (AAV) de Lyon. Il révèle une dissociation marquée entre lieu de travail et lieu de résidence des salariés, questionnant les stratégies d’aménagement, d’équipement et de mobilité à l’échelle de cette entité économique cohérente. Avec plus de 2,3 millions d’habitants et un million d’emplois, l’AAV de Lyon présente une géographie sociale marquée par un fort enjeu de rééquilibrage territorial pour réduire les trajets domicile‑travail. Permettre à chacun de vivre à proximité de son emploi reste un défi à relever.

Xavier Cereza, directeur de la Direction départementale des territoires (DDT) du Rhône

Publication rédigée par :Charlélie Besnard, Émilie Sénigout (Insee)
Publication rédigée par :Charlélie Besnard, Émilie Sénigout (Insee)

Sources

Cette étude repose principalement sur la Base tous salariés (BTS) 2019, qui recense de nombreuses données sur l’emploi et les rémunérations de l’ensemble des salariés. Elle est produite à partir des déclarations sociales nominatives (DSN) qui sont les déclarations administratives des employeurs.

Sont exclus de notre étude, en plus des agents du ministère des Armées (dont la localisation précise n’est pas connue), les salariés des particuliers‑employeurs et des établissements des secteurs de l’intérim, du nettoyage et de la sécurité, qui ont la particularité de ne pas toujours travailler dans l’établissement qui les emploie ou de ne pas exercer leur activité dans un lieu unique.

Définitions

Les zones de concentration de salariés (ZCS) sont un zonage spécifique à cette série d’études. La méthode de constitution de ces zones est largement documentée dans l’étude de décembre 2022 [Debouzy I, Sénigout E, 2022 ; pour en savoir plus (3)].

L’aire d’attraction de la ville (AAV) de Lyon est un ensemble de communes, d’un seul tenant et sans enclave. Elle est constituée d’un pôle de population et d’emplois (ensemble de communes contiguës déterminé principalement à partir de critères de densité et de population totale) et d’une couronne (ensemble des communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle).

Les zones approchantes des ZCS sont des territoires permettant d’approcher à partir d’un regroupement communal, le contour des ZCS. Pour les ZCS situées dans Lyon, cette zone approchante correspond à la commune de Lyon. Pour les autres ZCS, ces zones se composent de :

  • la commune rassemblant le plus grand nombre d’emplois de la ZCS ;
  • les communes dans lesquelles au moins 30 % de la population âgée de 15 à 64 ans résident dans la ZCS.

Figure 5Carte des ZCS illustrant la zone approchante des salariés résidants pour chacune d’entre elles

Carte des ZCS illustrant la zone approchante des salariés résidants pour chacune d’entre elles
ZCS Groupes
Gerland sud-est 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Gerland sud-ouest 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Vaise 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Gerland nord 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Gorge de Loup 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Confluence 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Perrache 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Centre-ville de Lyon 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Grange Blanche 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Croix Rousse 1 –ZCS lyonnaises : offre de transport et densité urbaine, facteurs de proximité entre le lieu d’emploi et de résidence
Vienne 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Villefranche-sur-Saône 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Bourgoin-Jallieu-L’Isle d’Abeau 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Tignieu-Jameyzieu-Pont-de-chéruy 2 – ZCS autonomes, associées aux pôles secondaires de l’AAV
Beynost-Miribel 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
L’arbresle 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Dagneux-Montluel 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Neuville-sur-Saône-Genay 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Villeurbanne-Bron 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Givors 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Saint Priest-Nord-Est 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Feyzin 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Meyzieu 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Vénissieux 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Rillieux-la-Pape 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Vaulx-en-Velin 3 – ZCS au potentiel d’autonomie, mais aux emplois peu pourvus par les salariés résidants
Corbas 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Mions 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Saint-Priest-Bron 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Genas-Saint-Bonnet-de-Mure 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Brignais-Chaponost 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Pierre-Bénite-Oullins 4 – ZCS aux profils d’emploi éloignés de ceux des salariés résidants
Saint-Exupéry-aéroport 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Chassieu 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Saint-Vulbas 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Limonest-Dardilly 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Marcy-l’Etoile 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Ecully 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
Saint-Quentin-Fallavier-Villefontaine 5 – ZCS d’activité, dissociées des lieux de résidence
  • Source : Insee, Base tous salariés 2019.

Figure 5Carte des ZCS illustrant la zone approchante des salariés résidants pour chacune d’entre elles

  • Source : Insee, Base tous salariés 2019.

Pour en savoir plus

(1) Debouzy I., Sénigout E., « Pour les trajets de moins de 5 km, quatre salariés sur dix vont encore travailler en voiture », Insee Analyse Auvergne‑Rhône‑Alpes no 179, juillet 2024.

(2) Debouzy I., Sénigout E., « Importance de l’emploi ouvrier en couronne et dans près d’un pôle sur deux », Insee Analyse Auvergne‑Rhône‑Alpes no 168, octobre 2023.

(3) Debouzy I., Sénigout E., « Trente‑neuf pôles structurent l’emploi dans l’agglomération lyonnaise », Insee Analyse Auvergne‑Rhône‑Alpes no 153, décembre 2022.