Reste du monde en 2024 Comptes nationaux annuels - base 2020

Chiffres détaillés
Insee Résultats
Paru le :Paru le28/05/2025
Insee Résultats- Mai 2025

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Dans le cadre de son offre de données ouvertes, l’Insee met à disposition ses données statistiques au travers d’un catalogue de jeux de données doté de fonctions de recherche, de documentation, de consultation et de téléchargement.

En complément des tableaux et fichiers présentés ci-dessous, vous pouvez consulter le jeu de données Produit Intérieur Brut (PIB) et grands agrégats économiques.

7.601 - Compte du reste du monde (S2)
(xlsx, 34 Ko)

Pour comprendre

Le reste du monde (S2)

Le reste du monde regroupe les unités économiques non résidentes qui effectuent des opérations ou ont d'autres relations économiques avec des unités institutionnelles résidentes. Seules les unités qui sont entrées en relation avec l'économie nationale au cours d'un exercice donné sont prises en considération : le compte du reste du monde ne retrace donc pas l'ensemble de l'activité mondiale effectuée au-delà des frontières françaises.

Le reste du Monde est réparti géographiquement selon la nomenclature suivante :

  • états membres et institutions et organes de l'Union européenne,
  • pays tiers (y compris les Territoires d'outre mer) et organisations internationales.

Les comptes du reste du monde retracent toutes les relations de l'Économie Nationale avec l'extérieur : échanges de biens et de services, échanges de revenus et autres transferts. Ces flux sont présentés dans le tableau économique d'ensemble (TEE) du point de vue du reste du monde : une ressource pour le reste du monde est donc un emploi pour l'Économie Nationale, et inversement. De même, un actif financier détenu par le reste du monde est un passif pour l'Économie Nationale, et inversement. La séquence des comptes du reste du monde comprend trois comptes.

Le compte extérieur des biens et services

Il retrace les flux d'importations et d'exportations de biens et de services. Les importations sont des ressources pour le reste du monde, les exportations sont des emplois. Pour être cohérente avec la mesure au prix de base de la production domestique, la valeur des importations de biens ne comprend pas les impôts, nets de subventions, sur les importations. Comme elles sont enregistrées globalement, les importations sont valorisées FAB, comme les exportations, c'est-à-dire à la frontière du pays exportateur. Le solde de ce compte est le solde des échanges extérieurs de biens et services.

Le compte extérieur des revenus primaires et des transferts courants

Il retrace toutes les opérations de répartition du revenu donnant lieu à des transferts entre le reste du monde et l'Économie Nationale. Ce compte est une version condensée des opérations figurant dans les comptes d'affectation et de distribution du revenu des secteurs institutionnels résidents.

Le solde de ce compte est le solde des échanges extérieurs courants qui joue un rôle équivalent à celui de l'épargne dans les comptes des secteurs institutionnels résidents : il correspond, en quelque sorte, à l'épargne dégagée par le reste du monde du fait des opérations courantes contractées avec la Nation.

Le compte de capital

Il retrace les acquisitions et les cessions d'actifs non financiers non produits intervenant entre des unités résidentes et non résidentes, les échanges d'opérations relatifs aux aides à l'investissement, à des remises de dettes et aux transferts des migrants. Le solde de ce compte est la capacité (ou le besoin) de financement du reste du monde ; il est égal, mais de signe opposé, à celui de l'Économie nationale.

Du produit intérieur au revenu national et à la capacité de financement de la Nation

En ajoutant au produit intérieur le montant des salaires et des revenus de la propriété reçus du reste du monde, et en enlevant de ce total les montants correspondants versés au reste du monde, ainsi que le solde des subventions et des impôts sur la production et les importations, reçus du - ou versés au - reste du monde, on obtient le revenu national.

On passe au revenu national disponible en ajoutant au revenu national le solde des autres transferts courants (impôts sur le revenu et le patrimoine, prestations sociales, etc.). Pour obtenir la capacité (ou le besoin) de financement de la Nation, on enlève de ce dernier solde la dépense de consommation finale, la formation brute de capital fixe, la variation des stocks, les acquisitions moins cessions d'objets de valeur, le solde des transferts en capital reçus du - ou versés au - reste du monde.