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Insee Flash Occitanie · Décembre 2024 · n° 137
Insee Flash OccitanieLes effectifs scolaires du premier degré baissent, mais moins en Occitanie qu’au niveau national

Bérénice Costes, Laurène Villacampa (Insee)

En Occitanie, les effectifs scolaires du premier degré baissent depuis 2019, baisse moins prononcée qu’au niveau national. Les classes préélémentaires sont celles où les effectifs diminuent le plus. Les trois plus grandes villes de la région perdent des élèves mais la baisse est plus forte dans les villes moyennes. Le recul des effectifs scolaires découle principalement de celui des naissances enregistré depuis une décennie. Il devrait se répercuter sur les enfants de 11 ans ou plus d’ici quelques années.

Insee Flash Occitanie
No 137
Paru le :Paru le03/12/2024

L’Occitanie, deuxième région où les effectifs scolaires baissent le moins

En Occitanie, 519 882 élèves sont inscrits dans le (préélémentaire et élémentaire) à la rentrée 2023, presque autant qu’en 2009. En 2018, ils étaient 542 974 (soit 23 092 de plus), niveau le plus élevé depuis 2009. Entre 2019 et 2023, le nombre d’élèves inscrits dans le premier degré diminue de 3,7 % dans la région, moins fortement qu’en France métropolitaine (-5,0 %). L’Occitanie est la région où les effectifs du premier degré baissent le moins sur cette période après Provence-Alpes-Côte d’Azur, autre région où la croissance démographique est forte y compris après 2019. Dans le préélémentaire, la baisse débute dès 2015 et elle est plus marquée sur la période récente (-5,7 % entre 2019 et 2023). Dans les classes élémentaires, les effectifs diminuent à compter de 2019 et plus faiblement que dans le préélémentaire (-2,8 %).

Depuis 2019, les effectifs scolaires diminuent dans tous les départements avec des intensités différentes (figure 1). La baisse est plus faible en Haute-Garonne, dans l’Hérault et dans les Pyrénées-Orientales, départements où la croissance de la population est la plus élevée. Ces trois départements font partie des dix départements de France de province où les effectifs scolaires diminuent le moins entre 2019 et 2023. Même s’il diminue récemment, le nombre d’élèves dans ces trois départements dépasse en 2023 celui de 2009 (+13 % en Haute-Garonne, +8 % dans l’Hérault et +1 % dans les Pyrénées-Orientales). Dans les autres départements, les effectifs scolaires de 2023 sont inférieurs à ceux de 2009, notamment dans les plus ruraux comme le Lot (-20 %) et la Lozère (-19 %). Le Tarn-et-Garonne est le département où les effectifs scolaires ont augmenté le plus rapidement entre 2009 et 2014 avant de diminuer encore plus fortement. En 2023, ils atteignent un niveau inférieur à celui de 2009.

Figure 1Évolution des effectifs scolaires du premier degré

(en base 100 en 2009)
Évolution des effectifs scolaires du premier degré ((en base 100 en 2009)) - Lecture : Si les effectifs scolaires du premier degré du Lot sont à 100 en 2009 alors ils sont à 80 en 2023.
Département Ariège Aude Aveyron Gard Gers Haute-Garonne Hautes-Pyrénées Hérault Lot Lozère Pyrénées-Orientales Tarn Tarn-et-Garonne France métropolitaine Occitanie
2009 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
2010 100,5 99,7 99,8 99,9 100,0 100,7 99,6 100,9 98,8 100,3 100,2 99,9 102,1 100,3 100,4
2011 99,6 99,5 98,4 100,9 99,8 101,9 98,5 102,3 95,5 98,8 100,4 99,5 104,1 100,2 100,8
2012 99,2 100,0 98,5 100,7 98,9 103,6 97,8 103,1 93,0 99,3 101,4 100,0 106,0 100,4 101,5
2013 100,3 100,9 97,7 101,6 99,3 105,6 97,7 104,2 92,0 96,9 102,1 100,2 107,7 101,0 102,4
2014 99,4 100,9 97,4 101,9 98,1 107,9 97,8 106,4 90,6 96,2 103,1 100,7 108,5 101,5 103,4
2015 97,8 101,5 96,5 101,7 97,6 110,1 97,2 107,8 90,2 96,0 103,8 100,5 108,5 101,7 104,1
2016 97,0 101,2 95,5 102,0 96,6 111,5 96,1 108,3 89,6 94,9 104,3 100,2 107,4 101,7 104,3
2017 96,6 100,1 94,7 101,3 95,6 113,3 94,8 108,9 87,7 91,7 104,3 99,7 106,8 101,3 104,4
2018 94,3 98,8 93,2 101,0 95,4 114,6 92,7 109,8 86,3 90,5 104,7 99,2 105,3 100,8 104,4
2019 92,9 97,1 90,8 100,1 93,3 115,2 91,6 110,3 84,3 88,5 104,1 97,4 103,5 100,0 103,8
2020 90,5 94,8 88,6 99,0 90,7 114,9 89,4 109,3 82,8 84,7 102,7 95,5 100,5 98,7 102,4
2021 87,9 93,8 87,2 97,8 89,4 114,1 88,6 109,0 82,3 83,6 102,1 93,9 99,0 97,3 101,5
2022 88,1 93,4 86,0 97,0 88,4 113,7 87,8 108,9 81,7 82,1 102,7 92,5 97,6 96,3 101,0
2023 87,2 92,6 84,4 96,4 86,9 113,3 86,4 108,1 79,9 80,9 101,2 90,3 95,5 95,0 99,9
  • Lecture : Si les effectifs scolaires du premier degré du Lot sont à 100 en 2009 alors ils sont à 80 en 2023.
  • Champ : Élèves scolarisés dans les établissements publics et privés sous contrat.
  • Source : DEPP – Ministère de l’éducation nationale, Constats de rentrée premier degré.

Figure 1Évolution des effectifs scolaires du premier degré

  • Lecture : Si les effectifs scolaires du premier degré du Lot sont à 100 en 2009 alors ils sont à 80 en 2023.
  • Champ : Élèves scolarisés dans les établissements publics et privés sous contrat.
  • Source : DEPP – Ministère de l’éducation nationale, Constats de rentrée premier degré.

Les effectifs scolaires baissent plus fortement dans les villes moyennes

Dans la plupart des , la baisse des effectifs du premier degré est plus forte que dans l’ensemble de la région. Les effectifs scolaires du premier degré diminuent par exemple de 15,0 % à Rodez, de 12,4 % à Cahors et de 10,1 % à Sète et à Millau entre 2019 et 2023. La ville de Béziers fait figure d’exception : les effectifs scolaires y augmentent de 3,3 % sur la période (figure 2).

Les plus grandes villes d’Occitanie perdent également des élèves entre 2019 et 2023 mais dans une moindre mesure : -3,3 % à Toulouse, -4,6 % à Montpellier et -4,3 % à Nîmes. Les effectifs sont plus stables à Perpignan (-0,8 %) [figure complémentaire 1 ; pour en savoir plus (1)]. Les effectifs scolaires sont stables dans la banlieue de l’ toulousaine. Ils augmentent dans la banlieue de Montpellier. À Nîmes et à Perpignan, ils évoluent à un rythme proche dans la ville et dans la banlieue.

Les effectifs scolaires des communes situées hors des agglomérations diminuent légèrement plus que ceux des agglomérations (-3,9 % contre -3,6 % entre 2019 et 2023). Dans ces communes, les effectifs scolaires baissent moins dans celles qui comptent entre 500 et 1 000 habitants (-2,7 %).

Figure 2Évolution des effectifs scolaires par commune entre 2019 et 2023

  • Retrouvez les données de la figure dans le fichier en téléchargement.
  • Champ : Élèves scolarisés dans les établissements publics et privés sous contrat. Communes d’Occitanie et communes des régions limitrophes.
  • Source : DEPP – Ministère de l’éducation nationale, Constats de rentrée premier degré.

La diminution du nombre d’élèves découle de celle du nombre de naissances

Les enfants de moins de 11 ans étaient 712 700 en Occitanie en 2016, ils sont 677 900 en 2024, soit une baisse de 5 %, moins importante qu’au niveau national (-9 % en France métropolitaine). En Occitanie comme ailleurs, la baisse du nombre d’enfants est plus prononcée pour ceux de moins de 3 ans qui sont 163 400 en 2024, soit 16 700 enfants de moins qu’en 2016 (-9 %) (figure 3). Elle a débuté dès 2013 et elle se répercute sur les âges supérieurs les années suivantes. Ainsi, le nombre d’enfants de 3 à moins de 6 ans commence à diminuer à compter de 2015, passant de 195 200 en 2015 à 179 300 en 2024. Comme pour les plus jeunes, la baisse est moins prononcée dans la région qu’au niveau national. Celle du nombre d’enfants de 6 à moins de 11 ans s’amorce en 2019. Ils sont 335 200 en 2024. Jusqu’à présent, les enfants âgés de 11 ans ou plus sont de plus en plus nombreux.

Le recul du nombre d’enfants s’explique principalement par la baisse du nombre de naissances enregistrée depuis 2014 en Occitanie. En 2023, 52 436 bébés sont nés dans la région, soit environ 10 000 de moins qu’en 2014 [Andrieux, Fontes-Rousseau, 2024 ; pour en savoir plus (2)]. Depuis 2014, le nombre de naissances a moins baissé dans les communes rurales que dans les communes urbaines. En effet, les naissances augmentent à nouveau dans les depuis 2018, en particulier dans celles où l’habitat est le plus dispersé. À l’inverse, elles continuent à diminuer dans les , plus particulièrement dans les grands centres urbains.

Même s’il ne compense pas la baisse des naissances, l’ limite la baisse du nombre d’enfants. En effet, les arrivées d’enfants depuis le reste de la France sont plus nombreuses que les départs. En 2020, 12 300 enfants de moins de 11 ans ont emménagé dans la région et seulement 8 000 en sont partis, soit 4 300 enfants supplémentaires dans la région. Cet excédent migratoire d’enfants est stable dans le temps (+4 000 en 2014). Il bénéficie notamment aux communes rurales. Les grands centres urbains et dans une moindre mesure ceux de taille intermédiaire perdent des enfants de moins de 11 ans au jeu des échanges migratoires en 2020. Ce déficit migratoire d’enfants dans les grands centres urbains s’observait déjà en 2014.

Figure 3Nombre d’enfants par classe d’âge en Occitanie

(en nombre)
Nombre d’enfants par classe d’âge en Occitanie ((en nombre))
Année 0 à moins de 3 ans – Estimations de population 0 à moins de 3 ans – Scénario central 3 à moins de 6 ans – Estimations de population 3 à moins de 6 ans – Scénario central 6 à moins de 11 ans – Estimations de population 6 à moins de 11 ans – Scénario central 11 à moins de 15 ans – Estimations de population 11 à moins de 15 ans – Scénario central 15 à moins de 18 ans – Estimations de population 15 à moins de 18 ans – Scénario central
2000 160 189 /// 161 734 /// 283 702 /// 234 042 /// 176 684 ///
2001 164 841 /// 165 185 /// 283 166 /// 238 974 /// 176 899 ///
2002 169 637 /// 167 911 /// 284 484 /// 243 144 /// 181 887 ///
2003 172 721 /// 170 161 /// 287 717 /// 246 342 /// 186 304 ///
2004 173 517 /// 175 303 /// 290 039 /// 247 868 /// 190 739 ///
2005 172 933 /// 180 387 /// 296 269 /// 246 510 /// 194 677 ///
2006 171 444 /// 182 965 /// 303 149 /// 245 192 /// 198 411 ///
2007 175 306 /// 181 647 /// 310 065 /// 246 641 /// 197 588 ///
2008 179 154 /// 179 816 /// 314 250 /// 247 441 /// 196 886 ///
2009 181 964 /// 181 425 /// 318 115 /// 252 229 /// 193 726 ///
2010 182 291 /// 185 466 /// 319 530 /// 256 111 /// 191 492 ///
2011 184 436 /// 188 368 /// 322 169 /// 258 717 /// 194 163 ///
2012 185 236 /// 191 614 /// 322 230 /// 263 960 /// 196 221 ///
2013 185 911 /// 193 038 /// 325 697 /// 269 462 /// 198 133 ///
2014 185 063 /// 195 093 /// 328 640 /// 271 829 /// 200 744 ///
2015 182 908 /// 195 210 /// 333 490 /// 272 404 /// 202 356 ///
2016 180 117 /// 195 095 /// 337 525 /// 269 855 /// 210 606 ///
2017 178 223 /// 193 368 /// 340 982 /// 269 253 /// 212 012 ///
2018 176 065 174 516 191 751 191 606 341 599 341 708 273 928 274 416 211 256 211 434
2019 172 100 172 086 189 428 189 092 342 801 341 366 277 304 277 426 209 459 208 514
2020 170 359 170 263 188 716 186 768 341 512 339 490 281 334 280 806 208 320 207 558
2021 168 500 168 718 186 445 183 363 340 700 339 464 285 724 283 699 209 775 209 014
2022 168 373 166 965 183 650 180 858 338 368 335 877 287 780 285 672 215 594 212 699
2023 167 576 165 661 180 826 178 824 336 963 333 125 290 250 286 638 219 088 216 109
2024 163 384 165 908 179 275 176 786 335 208 329 239 291 218 287 036 223 744 219 837
2025 /// 167 202 /// 174 532 /// 325 093 /// 287 176 /// 220 592
2026 /// 168 485 /// 172 670 /// 320 160 /// 285 908 /// 223 054
2027 /// 169 749 /// 172 350 /// 315 493 /// 284 094 /// 223 233
2028 /// 171 131 /// 173 108 /// 310 461 /// 281 349 /// 223 933
2029 /// 172 635 /// 173 858 /// 306 772 /// 277 894 /// 222 192
2030 /// 174 240 /// 174 591 /// 304 056 /// 273 148 /// 222 062
2031 /// 175 918 /// 175 450 /// 301 720 /// 269 761 /// 219 981
2032 /// 177 366 /// 176 616 /// 301 038 /// 265 599 /// 217 779
2033 /// 178 526 /// 178 047 /// 301 728 /// 261 623 /// 213 882
2034 /// 179 350 /// 179 705 /// 302 759 /// 258 577 /// 210 839
2035 /// 180 202 /// 181 129 /// 304 131 /// 256 037 /// 208 154
2036 /// 181 064 /// 182 270 /// 305 970 /// 255 104 /// 205 241
2037 /// 181 918 /// 183 071 /// 308 266 /// 255 460 /// 202 097
2038 /// 182 745 /// 183 909 /// 310 543 /// 256 047 /// 199 383
2039 /// 183 523 /// 184 761 /// 312 703 /// 256 891 /// 198 343
2040 /// 184 231 /// 185 606 /// 314 661 /// 258 146 /// 198 522
  • /// : Absence due à la nature des choses.
  • Note : Les estimations de population pour les années 2022, 2023 et 2024 sont provisoires. Elles seront révisées début 2025 lorsque seront disponibles les résultats définitifs du nouveau recensement daté du 1er janvier 2022.
  • Source : Insee - Estimations de population 2000 à 2024, projection de population Modèle Omphale 2022 – scénario central.

Figure 3Nombre d’enfants par classe d’âge en Occitanie

  • Note : Les estimations de population pour les années 2022, 2023 et 2024 sont provisoires. Elles seront révisées début 2025 lorsque seront disponibles les résultats définitifs du nouveau recensement daté du 1er janvier 2022.
  • Source : Insee - Estimations de population 2000 à 2024, projection de population Modèle Omphale 2022 – scénario central.

Encadré - Le nombre d’enfants en âge d’être scolarisés dans le second degré s’éroderait dans les prochaines années

La baisse du nombre d’enfants de 0 à moins de 3 ans enregistrée depuis 2013 devrait se répercuter progressivement aux âges supérieurs. Si les tendances démographiques se prolongeaient, les effectifs des enfants de 11 à moins de 15 ans augmenteraient encore jusqu’en 2025. Ils diminueraient ensuite de 10 % jusqu’en 2040, soit en moyenne 1 900 enfants en moins chaque année sur cette période. Le nombre d’adolescents de 15 à moins de 18 ans progresserait jusqu’aux alentours de 2030 avant de s’éroder lui aussi.

Le nombre de jeunes enfants dépend fortement du nombre de naissances qui est difficile à prévoir [Brée, Breton, 2023 ; pour en savoir plus (6)]. Le nombre de naissances varie avec la fécondité et avec le nombre de femmes en âge de procréer. Le scénario central des projections de population s’appuie sur l’hypothèse d’un stable à 1,7 enfant par femme à partir de 2023 en Occitanie. Sous cette hypothèse, le nombre de naissances devrait repartir à la hausse du fait de l’augmentation du nombre de femmes en âge de procréer. Ainsi, le nombre d’enfants de 3 à moins de 6 ans pourrait augmenter à compter de 2027 alors que le nombre d’enfants de 6 à moins de 11 ans continuerait de diminuer jusqu’aux alentours de 2030 avant de repartir à la hausse.

L’ICF retenu comme hypothèse du scénario central, à savoir 1,7 enfant par femme à partir de 2023 en Occitanie, est plus fort que celui observé en 2023 (1,5 enfant par femme) mais il correspond à la moyenne de la fécondité des années 2018 à 2022. Si la fécondité se maintenait dans les prochaines années à ce niveau bas observé en 2023, les effectifs d’enfants en âge d’être scolarisés dans le préélémentaire et dans l’élémentaire ne repartiraient à la hausse qu’après 2035.

Publication rédigée par :Bérénice Costes, Laurène Villacampa (Insee)

Sources

Les données sur les effectifs scolaires du premier degré sont issues de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Éducation nationale. Elles proviennent des constats de rentrée premier degré de 2009 à 2023.

Le recensement de la population sert de base aux estimations annuelles de population. Il en fixe les niveaux de référence pour les années où il est disponible.

Les statistiques d’état civil sur les naissances sont issues d’une exploitation des informations transmises par les mairies à l’Insee. Les naissances sont comptabilisées au lieu de résidence de la mère (statistiques dites « domiciliées »).

Définitions

L’enseignement du premier degré regroupe les enseignements préélémentaire et élémentaire, dispensés dans les écoles maternelles et élémentaires. L’enseignement du second degré est dispensé dans les collèges puis dans les lycées généraux technologiques ou professionnels.

Les villes moyennes sont les communes villes-centres qui ont de 10 000 à moins de 100 000 habitants.

L’agglomération (ou unité urbaine) est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants. Pour une agglomération multi-communale, les communes sont soit ville-centre, soit banlieue.

La distinction communes rurales/communes urbaines est établie à partir de la grille communale de densité. Elle classe les communes en fonction du nombre d’habitants et de leur répartition à l’intérieur de la commune, en découpant le territoire en carreaux de 1 kilomètre de côté. Elle repère ainsi des zones agglomérées. L’importance de ces zones agglomérées au sein des communes va permettre de distinguer communes urbaines et communes rurales. Parmi les communes rurales, un classement plus fin distingue les « communes rurales à habitat très dispersé » (équivalant aux communes faiblement peuplées), les « communes rurales à habitat dispersé » et les « bourgs ruraux ». Parmi les communes urbaines, le classement distingue notamment les « grands centres urbains » (équivalant aux communes densément peuplées) et les centres urbains intermédiaires.

L’excédent migratoire est le solde positif qui découle de la différence entre le nombre de personnes qui se sont installées sur un territoire donné et le nombre de personnes qui l’ont quitté, au cours de la période considérée.

L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) mesure le nombre d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie, si les taux de fécondité observés l’année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.

Champ

Les données portent sur les élèves scolarisés dans le premier degré dans une école publique ou privée sous contrat.

Pour en savoir plus

(1) Retrouvez davantage de données associées à cette publication en téléchargement.

(2) Andrieux P-J., Fontes-Rousseau C., « En 2023, forte baisse des naissances en Occitanie », Insee Flash Occitanie no 135, septembre 2024.

(3) Péalaprat C., Raoui H., Soleilhavoup M., « D’ici 2070, l’Occitanie gagnerait 824 000 habitants », Insee Analyses Occitanie no 123, novembre 2022.

(4) Brun L, Croguennec Y., Jolivet S., « Ouvrir dans un nouvel onglet6,340 millions d’élèves sont scolarisés dans le premier degré à la rentrée 2023 », Note d’Information no 23.50, décembre 2023.

(5) Croguennec Y., « Ouvrir dans un nouvel ongletPrévisions d’effectifs d’élèves du premier degré : la baisse des effectifs devrait se poursuivre jusqu’en 2027 », Note d’Information no 23.10, mars 2023.

(6) Brée S., Breton D., « Ouvrir dans un nouvel ongletÉvolution de la natalité et de la fécondité en France depuis 50 ans et perspectives : la baisse récente va-t-elle se prolonger ? », Caisse nationale d’allocations familiales, Informations Sociales no 211, 2023.