Insee Flash Provence-Alpes-Côte d'Azur ·
Novembre 2024 · n° 107
Salariés des services à la personne : surtout des femmes, de faibles salaires
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, 4,4 % des salariés exercent une activité de services à la personne. Plus de deux sur trois travaillent pour un particulier, ce qui correspond à la moitié des heures rémunérées de ces activités. L’autre moitié est réalisée par l’intermédiaire d’organismes (entreprises, associations, organismes publics).
Chez les particuliers employeurs, il s’agit plus souvent de prestations de ménage alors que, via des organismes, l’aide aux personnes fragiles et dépendantes est plus fréquente.
Ces activités, souvent fractionnées et peu rémunérées, sont essentiellement réalisées par des femmes. La rémunération est plus élevée lorsque le salarié est directement employé par le client.
Un salarié des services à la personne sur cinq exerce également dans un autre secteur. Dans ce cas, les services à la personne sont généralement une activité d’appoint.
Les enjeux de recrutement sont majeurs dans ces métiers en tension.
- Les services à la personne : des métiers en tension
- Des activités plus présentes dans le Var et les Alpes-de-Haute-Provence
- Particuliers employeurs : la moitié des heures rémunérées
- Des activités de ménage et d’assistance aux personnes dépendantes
- Des activités très féminisées qui attirent peu les jeunes actifs
- Des temps de travail fractionnés
- De faibles rémunérations
- Encadré – Le champ des services à la personne
Les services à la personne : des métiers en tension
Les services à la personne correspondent aux activités qui sont exercées à domicile et destinées à répondre aux besoins des particuliers (encadré). Ces services visent pour partie à faciliter l’accompagnement des personnes fragiles, âgées ou handicapées, par exemple pour leur alimentation ou leur hygiène sans qu’il ne s’agisse d’activités médicales. Ils comprennent également l’aide à la vie quotidienne (ménage, bricolage…) et la garde des enfants en bas âge.
Ces activités sont concernées par de forts enjeux de recrutement, de fidélisation et de formation. D’une part, du côté de l’offre, ces métiers sont déjà en tension, sans amélioration prévue pour les années à venir [Jolly et al., 2022 ; pour en savoir plus (6)]. D’autre part, du côté de la demande, les besoins d’accompagnement sont importants, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur comptant une forte proportion de seniors. Ces besoins augmenteront à l’avenir avec le vieillissement de la population, et en particulier l’arrivée des générations du baby-boom à des âges de moindre autonomie.
Des activités plus présentes dans le Var et les Alpes-de-Haute-Provence
En moyenne en 2019, ce sont 82 800 salariés qui, chaque semaine, exercent une activité de services à la personne, soit 4,4 % des salariés de la région (pour comprendre). Cette part est légèrement plus élevée que la moyenne de France métropolitaine (4,1 %). Elle est plus forte dans le Sud-Ouest, notamment en Nouvelle-Aquitaine (5,0 %) et plus faible en Auvergne-Rhône-Alpes (3,6 %).
Au sein de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la part des services à la personne est plus élevée dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Var et moindre dans les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes (figure 1).
Ces disparités territoriales peuvent s’expliquer par différents facteurs comme la part des personnes âgées ou des enfants en bas âge, le niveau de revenus de la population, le taux d’activité des femmes ou encore l’existence d’une offre de services substituables (crèches, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes EHPAD...).
tableauFigure 1 – Part des salariés exerçant une activité de services à la personne par département
Code du département | Nom du département | Part des salariés |
---|---|---|
01 | Ain | 3,3 |
02 | Aisne | 4,1 |
03 | Allier | 5,2 |
04 | Alpes-de-Haute-Provence | 5,5 |
05 | Hautes-Alpes | 4,0 |
06 | Alpes-Maritimes | 4,8 |
07 | Ardèche | 4,0 |
08 | Ardennes | 4,3 |
09 | Ariège | 5,5 |
10 | Aube | 4,0 |
11 | Aude | 5,9 |
12 | Aveyron | 4,7 |
13 | Bouches-du-Rhône | 3,7 |
14 | Calvados | 4,7 |
15 | Cantal | 4,7 |
16 | Charente | 5,1 |
17 | Charente-Maritime | 5,4 |
18 | Cher | 4,5 |
19 | Corrèze | 5,0 |
20 | Corse | 4,2 |
21 | Côte-d'Or | 3,5 |
22 | Côtes-d'Armor | 4,4 |
23 | Creuse | 7,1 |
24 | Dordogne | 6,4 |
25 | Doubs | 3,4 |
26 | Drôme | 4,1 |
27 | Eure | 4,0 |
28 | Eure-et-Loir | 3,8 |
29 | Finistère | 4,1 |
30 | Gard | 4,6 |
31 | Haute-Garonne | 3,8 |
32 | Gers | 6,0 |
33 | Gironde | 4,2 |
34 | Hérault | 4,8 |
35 | Ille-et-Vilaine | 3,4 |
36 | Indre | 5,1 |
37 | Indre-et-Loire | 4,6 |
38 | Isère | 3,4 |
39 | Jura | 3,4 |
40 | Landes | 5,8 |
41 | Loir-et-Cher | 5,0 |
42 | Loire | 3,8 |
43 | Haute-Loire | 3,9 |
44 | Loire-Atlantique | 3,5 |
45 | Loiret | 3,3 |
46 | Lot | 6,4 |
47 | Lot-et-Garonne | 5,1 |
48 | Lozère | 4,0 |
49 | Maine-et-Loire | 3,9 |
50 | Manche | 5,2 |
51 | Marne | 3,5 |
52 | Haute-Marne | 4,4 |
53 | Mayenne | 3,3 |
54 | Meurthe-et-Moselle | 3,4 |
55 | Meuse | 3,8 |
56 | Morbihan | 4,3 |
57 | Moselle | 4,0 |
58 | Nièvre | 5,2 |
59 | Nord | 3,7 |
60 | Oise | 2,9 |
61 | Orne | 5,3 |
62 | Pas-de-Calais | 4,3 |
63 | Puy-de-Dôme | 3,8 |
64 | Pyrénées-Atlantiques | 5,6 |
65 | Hautes-Pyrénées | 5,8 |
66 | Pyrénées-Orientales | 4,9 |
67 | Bas-Rhin | 3,5 |
68 | Haut-Rhin | 3,7 |
69 | Rhône | 3,5 |
70 | Haute-Saône | 3,5 |
71 | Saône-et-Loire | 4,5 |
72 | Sarthe | 4,2 |
73 | Savoie | 3,2 |
74 | Haute-Savoie | 3,3 |
75 | Paris | 4,6 |
76 | Seine-Maritime | 4,1 |
77 | Seine-et-Marne | 2,4 |
78 | Yvelines | 3,9 |
79 | Deux-Sèvres | 4,1 |
80 | Somme | 4,4 |
81 | Tarn | 5,6 |
82 | Tarn-et-Garonne | 4,7 |
83 | Var | 5,3 |
84 | Vaucluse | 4,4 |
85 | Vendée | 3,9 |
86 | Vienne | 4,6 |
87 | Haute-Vienne | 4,9 |
88 | Vosges | 3,4 |
89 | Yonne | 4,2 |
90 | Territoire de Belfort | 3,4 |
91 | Essonne | 2,8 |
92 | Hauts-de-Seine | 4,5 |
93 | Seine-Saint-Denis | 4,2 |
94 | Val-de-Marne | 3,7 |
95 | Val-d'Oise | 3,2 |
- Lecture : En 2019, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en moyenne chaque semaine, 5,5 % des salariés exercent une activité de service à la personne.
- Champ : France métropolitaine, ensemble des salariés actifs au cours d’une semaine moyenne. Pour la Corse, les données de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud ont été regroupées.
- Sources : Insee, base tous salariés (BTS) 2019, fichier particuliers employeurs anonymisés (PEA) 2019 ; Direction générale des entreprises, Nova 2019 (extranet de l’Agence nationale des services à la personne), redressements Dares.
graphiqueFigure 1 – Part des salariés exerçant une activité de services à la personne par département

- Lecture : En 2019, dans les Alpes-de-Haute-Provence, en moyenne chaque semaine, 5,5 % des salariés exercent une activité de service à la personne.
- Champ : France métropolitaine, ensemble des salariés actifs au cours d’une semaine moyenne. Pour la Corse, les données de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud ont été regroupées.
- Sources : Insee, base tous salariés (BTS) 2019, fichier particuliers employeurs anonymisés (PEA) 2019 ; Direction générale des entreprises, Nova 2019 (extranet de l’Agence nationale des services à la personne), redressements Dares.
Particuliers employeurs : la moitié des heures rémunérées
Le particulier qui souhaite bénéficier de services à la personne a deux options pour y recourir. Soit il emploie directement le salarié (et devient alors particulier employeur) ; soit il passe par un intermédiaire, qui est alors l’employeur du salarié intervenant. Cet intermédiaire, un organisme de services à la personne, peut être une entreprise, une association ou un organisme public.
En 2019, on dénombre dans la région 132 000 particuliers employeurs et 1 200 organismes de services à la personne, dont environ 700 sont des entreprises, 400 des associations et 100 des organismes publics.
Sur 100 salariés travaillant dans les services à la personne, 62 sont employés directement par un particulier, 33 par un organisme et 5 par les deux en parallèle (figure 2). Comme au niveau national, sur l’ensemble des heures rémunérées des services à la personne, une moitié est réalisée pour des particuliers employeurs, l’autre moitié pour l’ensemble des organismes.
tableauFigure 2a – Répartition par type d’employeur en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019a. Répartition des salariés
Type d'employeur | Part des salariés |
---|---|
Particuliers employeurs | 62,5 |
Organismes de services à la personne | 32,7 |
Particuliers employeurs et organismes de services à la personne | 4,8 |
- Lecture : 62,5 % des salariés des services à la personne travaillent exclusivement pour un particulier employeur.
- Champ : Activités de services à la personne.
- Sources : Insee, BTS 2019, fichier PEA 2019 ; Direction générale des entreprises, Nova 2019, redressements Dares.
graphiqueFigure 2a – Répartition par type d’employeur en Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2019a. Répartition des salariés

- Lecture : 62,5 % des salariés des services à la personne travaillent exclusivement pour un particulier employeur.
- Champ : Activités de services à la personne.
- Sources : Insee, BTS 2019, fichier PEA 2019 ; Direction générale des entreprises, Nova 2019, redressements Dares.
Dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence, les organismes de services à la personne, en particulier les associations, ont un poids plus important en volume horaire. À l’inverse, dans les Alpes-Maritimes, les salariés interviennent plus souvent en direct et beaucoup moins par l’intermédiaire d’associations. Le niveau de revenus des ménages, relativement élevé dans les Alpes-Maritimes, et la structuration historique locale des acteurs pourraient expliquer ces différences. Dans les Bouches-du-Rhône, les heures réalisées via des entreprises sont moins fréquentes qu’au niveau régional ; les prestations par des organismes ont lieu plus souvent par le biais d’associations, sans atteindre les parts observées dans les Alpes.
Des activités de ménage et d’assistance aux personnes dépendantes
L’importance de chacune des activités de services à la personne diffère selon le type d’employeur (particuliers employeurs ou organismes). Dans les deux cas, les activités d’assistance aux personnes âgées ou dépendantes et les activités de ménage sont majoritaires. Plus de la moitié des salariés employés directement par des particuliers interviennent pour des prestations de ménage et un quart pour de l’aide à la personne. À l’inverse, lorsque l’employeur est un organisme, six salariés sur dix réalisent des activités d’assistance aux personnes âgées et dépendantes, et trois sur dix des activités de ménage.
Dans les Hautes-Alpes, l’aide aux personnes âgées dépendantes est plus fréquente. Inversement, dans les Bouches-du-Rhône, la garde d’enfant est plus demandée. Cela peut s’expliquer en partie par l’âge de la population présente.
Des activités très féminisées qui attirent peu les jeunes actifs
Les activités de services à la personne sont essentiellement réalisées par des femmes (88 % de salariées, contre 48 % parmi l’ensemble des salariés de la région). Les métiers concernés, notamment dans les activités de ménage, sont plus souvent occupés par des personnes n’ayant pas de diplôme.
Ces activités sont souvent choisies comme solution de repli, en seconde partie de carrière, après un épisode de chômage ou d’inactivité [Jolly et al., 2022 ; pour en savoir plus (6)]. Cela explique l’âge plutôt élevé des intervenants : 35 % ont plus de 54 ans contre 17 % parmi l’ensemble des salariés de la région. Les jeunes expriment peu d’appétence pour ces métiers.
Des temps de travail fractionnés
Les conditions de travail sont difficiles du fait de la fatigue physique mais aussi de la complexité à articuler les différents emplois du temps et les multiples lieux d’intervention. Ces temps de travail fractionnés expliquent les faibles volumes horaires des intervenants (en moyenne 39 % d’un temps plein, soit 732 heures annuelles). Ce temps partiel est le plus souvent subi.
Les salariés des organismes réalisent des volumes horaires plus élevés : en moyenne 49 % d’un temps complet, contre 28 % pour les salariés de particuliers employeurs. L’activité de services à la personne génère donc une très faible rémunération pour une partie de ses intervenants.
Dans la région, un salarié exerçant une activité de services à la personne sur cinq exerce aussi, en parallèle, une activité hors du champ des services à la personne. Cette proportion est plus faible qu’en moyenne en France métropolitaine (un salarié sur quatre). Il peut s’agir d’une activité très différente ou du même type de prestation effectué pour un public différent : par exemple, une personne qui réalise une prestation de ménage chez un particulier et exerce en parallèle un métier d’agent d’entretien dans une société industrielle.
Pour ces salariés multi-actifs, les heures de services à la personne ne représentent en moyenne que 37 % de leurs heures rémunérées, dans la région comme au niveau national. Les services à la personne constituent alors une activité d’appoint pour une partie des salariés concernés.
De faibles rémunérations
En 2019, dans la région, la moitié des salariés des services à la personne gagnent moins de 12,9 euros bruts par heure, contre 13,9 euros pour l'ensemble des salariés du secteur privé.
Ce niveau de salaire horaire médian est toutefois légèrement supérieur à celui de France métropolitaine (12,5 euros). Dans les Alpes-Maritimes et le Var, les rémunérations médianes sont plus élevées, atteignant respectivement 15,5 et 15,2 euros, dues en partie à une population plus aisée et, pour les Alpes Maritimes, à une plus forte part d’emploi direct. Les salaires horaires sont en effet, plus élevés en emploi direct (14,4 euros médians) que dans les organismes (11,1 euros, figure 3). Les organismes répercutent sur les salaires leurs frais administratifs et peuvent être incités à verser de plus bas salaires, les allègements de cotisations sociales diminuant quand le revenu salarial augmente.
tableauFigure 3 – Distribution du salaire horaire brut par poste selon la modalité d’emploi ou le secteur en 2019
Type d’employeur ou secteur | 1er quartile | Médiane | 3e quartile |
---|---|---|---|
Activités de services à la personne rémunérées par des particuliers employeurs | 12,0 | 14,4 | 16,4 |
Activités de services à la personne rémunérées par des organismes de services à la personne | 10,4 | 11,1 | 12,2 |
Secteur privé (tous secteurs d’activité) | 11,9 | 13,9 | 19,0 |
- Lecture : Parmi les salariés des services à la personne employés par des particuliers employeurs, un quart reçoivent un salaire brut inférieur à 12,0 euros de l’heure. En 2019, le SMIC horaire brut s’élevait à 10,0 euros.
- Sources : Insee, BTS 2019, fichier PEA 2019 ; Direction générale des entreprises, Nova 2019, redressements Dares.
graphiqueFigure 3 – Distribution du salaire horaire brut par poste selon la modalité d’emploi ou le secteur en 2019

- Lecture : Parmi les salariés des services à la personne employés par des particuliers employeurs, un quart reçoivent un salaire brut inférieur à 12,0 euros de l’heure. En 2019, le SMIC horaire brut s’élevait à 10,0 euros.
- Sources : Insee, BTS 2019, fichier PEA 2019 ; Direction générale des entreprises, Nova 2019, redressements Dares.
La conjonction d’un faible volume d’heures et d’un faible salaire horaire a pour conséquence des salaires mensuels faibles. Ainsi, dans la région, la moitié de ces salariés gagnent moins de 7 600 euros par an pour leurs activités de services à la personne.
Les femmes gagnent plus que les hommes dans ces activités (7 900 euros médians contre 5 200 pour les hommes). Cet écart résulte de volumes horaires plus importants pour les femmes, leurs salaires horaires étant moins élevés (12,6 euros médians, contre 14,7 pour les hommes), en partie du fait d’activités exercées différentes. Les femmes réalisent en effet plus souvent que les hommes des activités de ménage et de garde d’enfant, moins rémunératrices que le jardinage et le bricolage, plus fréquemment effectués par des hommes.
Encadré – Le champ des services à la personne
Le champ des services à la personne retenu dans cette publication est celui du plan de cohésion sociale, dit plan Borloo, tel que défini dans le décret no 2016-1895 du 28 décembre 2016.
Ce champ comprend 26 activités exercées au domicile des particuliers, qui peuvent être regroupées en trois catégories :
- les services de la vie courante : entretien de la maison, travaux ménagers, petits travaux de jardinage et de bricolage ;
- les services aux familles : garde d’enfant à domicile, accompagnement d’enfants, soutien scolaire à domicile ou encore collecte et livraison à domicile de linge repassé ; la majorité des assistants maternels sont le plus souvent exclus du champ car n’exerçant pas au domicile de l’enfant ;
- les services aux personnes dépendantes : aide aux personnes âgées ou handicapées, accompagnement des personnes en dehors de leur domicile ou aide aux personnes présentant une invalidité temporaire.
Les services à la personne peuvent être exercés selon deux modalités :
- le recours à un « organisme de services à la personne ». C’est alors généralement l’organisme qui emploie l’intervenant chargé de réaliser la prestation chez son client (mode prestataire). Ces organismes peuvent être des associations comme l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural), des entreprises privées ou des organismes publics comme les centres communaux ou intercommunaux d’action sociale ;
- l’embauche directe d’un salarié par un particulier, appelé alors « particulier employeur ».
Pour comprendre
Les indicateurs de cette étude sont donnés au lieu de résidence du salarié et sont calculés pour les salariés exerçant dans les services à la personne en 2019. Les indicateurs sont calculés sur une semaine moyenne (moyenne des semaines de l’année).
Sources
La base de données issue du système d’information Nova recense l’ensemble des organismes déclarés et/ou agréés pour exercer des activités de services à la personne et actifs dans l’année. Elle est croisée avec la base tous salariés (BTS) pour identifier et étudier les salariés des organismes de services à la personne intervenant au domicile des ménages. Le fichier « Particuliers employeurs périodes anonymisées » (PEA) permet quant à lui d’étudier les salariés employés directement par les ménages.
Pour en savoir plus
(1) Borey G., Gamblin V., « Les salariés des services à la personne : trois profils de salariés bien distincts », Insee Focus no 331, juillet 2024.
(2) Borey G., Warmoës J., Beltzung M., Lefebvre M., « En moyenne, 4 % de l’emploi salarié total dans les services à la personne et jusqu’à 6 % dans le Sud-Ouest », Insee Première no 1981, janvier 2024.
(3) Costes B., Kubrak C., Ferrer M., Manchon A., « Un salarié sur vingt exerce une activité de services à la personne », Insee Analyses Occitanie no 137, juillet 2023.
(4) Novella S., Belle R., « Ouvrir dans un nouvel ongletLes services à la personne : un secteur pénalisé par ses conditions d’emploi », Sud Insee - l’Essentiel no 140, février 2010.
(5) Lomonaco J.-C., Lourette G., Fourna A., Nguyen S., « Ouvrir dans un nouvel ongletLes services à la personne : un marché confronté à des défis majeurs d’ici 2030 », Les Thémas de la DGE no 15, novembre 2023.
(6) Jolly C. et al., « Ouvrir dans un nouvel ongletLes métiers en 2030 », France Stratégie et Dares, mars 2022.