Insee Analyses Guyane ·
Février 2023 · n° 62En 2020, l’activité des entreprises se maintient en Guyane malgré la crise sanitaire
En 2020, le climat des affaires en Guyane se maintient avec une hausse du chiffre d’affaires de 0,6 %. La crise sanitaire dégrade les performances financières des unités légales du territoire, notamment dans les secteurs de l’hébergement, la restauration et les transports. Leur capacité à générer de la valeur ajoutée baisse légèrement mais le partage de la richesse reste en faveur des entrepreneurs. Facilité par les mesures d’aides de l’État, les entrepreneurs prennent des mesures financières pour atténuer les effets du confinement de la population sur leur activité en augmentant leur trésorerie. Ces aides permettent également de limiter les mises en liquidation judiciaire en 2020.
- Le chiffre d’affaires progresse en Guyane
- La création de richesse se réduit en 2020
- Le partage de la valeur ajoutée est favorable aux entrepreneurs
- Les entrepreneurs ont recours à l’endettement
- Les capitaux propres évoluent favorablement en Guyane
- Peu d’entreprises mises en liquidation judiciaire en 2020
- Encadré 1 : le commerce est le premier moteur de l’économie durant la crise sanitaire
Le chiffre d’affaires progresse en Guyane
En 2020, en pleine crise sanitaire, la Guyane se distingue par le maintien de son activité avec un chiffre d’affaires qui progresse de 0,6 % pour atteindre 4,8 milliards d’euros (figure 1). L’activité est en baisse en Martinique (-3,7 %) et en Guadeloupe (-5,6 %). Cette évolution plus favorable en Guyane s’explique par la spécialisation économique du territoire dans le secteur commercial (encadré) ainsi que par un fort développement démographique boostant la demande de biens et services.
tableauFigure 1 – Répartition du nombre et du chiffre d’affaires des unités légales
Secteur | Unités légales | Chiffre d’affaires | |||
---|---|---|---|---|---|
Nombre | Part (%) | En valeur 2020 (millions d’euros) | Part (%) | Évolution (%) | |
Industrie | 763 | 11,0 | 702 | 14,6 | 1,7 |
Construction | 1 277 | 18,3 | 756 | 15,8 | 2,1 |
Commerce | 1 436 | 20,6 | 2 180 | 45,5 | 3,9 |
Transports et entreposage | 398 | 5,7 | 256 | 5,3 | -20,5 |
Hébergement et restauration | 516 | 7,4 | 125 | 2,6 | -24,1 |
Information et communication | 132 | 1,9 | 32 | 0,7 | -9,2 |
Activités immobilières | 448 | 6,4 | 234 | 4,9 | 23,5 |
Autres services principalement marchands | 1 995 | 28,7 | 510 | 10,6 | -2,6 |
Ensemble | 6 965 | 100,0 | 4 795 | 100,0 | 0,6 |
- Lecture : en 2020, l’industrie compte 763 unités légales soit 11,0 % du total. Elles génèrent 702 millions d’euros de chiffres d’affaires, en hausse de de 1,7 %. Elles comptent pour 14,6 % du chiffre d’affaires total.
- Source : Insee, Fichier FARE DIRAG 2020 et 2019.
La création de richesse se réduit en 2020
Mesurant la richesse créée par les entreprises, la valeur ajoutée régresse de 1,6 %. Les entrepreneurs ont du mal à maîtriser les dépenses en consommations intermédiaires qui progressent plus rapidement que la production marchande (figure 2).
Le taux de valeur ajoutée mesure l’intégration de l’unité légale, c’est-à-dire l’importance des transformations qu’elle fait subir aux produits dans la filière de fabrication. Dans un environnement économique défavorable, le taux de valeur ajoutée baisse de 0,6 points. Les unités légales transforment en richesse 27,5 % du chiffre d’affaires total (figure 3). En comparaison, ce taux est de 23,9 % en Guadeloupe et 25,4 % en Martinique.
La valeur ajoutée au coût des facteurs (VACF) est l’indicateur privilégié pour mesurer le partage de la valeur ajoutée entre les secteurs institutionnels. Les unités légales génèrent une VACF de près de 1,3 milliard d’euros en 2020. Elle baisse moins fortement que la valeur ajoutée car en Guyane, les subventions d’exploitation augmentent fortement sur l’année et se conjuguent favorablement avec une baisse des impôts et taxes de production.
La hausse des subventions est en lien avec les mesures prises par l’État pour réduire les effets de la crise sanitaire sur la santé financière des entreprises (aide « paiement des cotisations et contributions sociales, aide « fonds de solidarité en subvention d’exploitation » et aide « coûts fixes »). Cette hausse se constate également sur la France entière (+57 %).
tableauFigure 2 – Indicateurs contribuant au partage de la valeur ajoutée
Poste comptable | 2019 (millions d’euros) | 2020 (millions d’euros) | Différence (millions d’euros) | Évolution (%) |
---|---|---|---|---|
Production marchande | 3 268 | 3 280 | 12 | 0,4 |
Consommations intermédiaires | 1 930 | 1 963 | 33 | 1,7 |
Valeur ajoutée hors taxes | 1 338 | 1 316 | -22 | -1,6 |
Subventions d’exploitation | 15 | 35 | 20 | 133,3 |
Impôts et taxes | 92 | 83 | -9 | -9,8 |
Valeur ajoutée au coût des facteurs | 1 261 | 1 269 | 8 | 0,6 |
Charges de personnel | 851 | 825 | -26 | -3,1 |
EBE | 409 | 444 | 35 | 8,6 |
- Lecture : en 2020, la production marchande est de 3 280 millions d’euros soit une hausse de 12 millions d’euros (+0,4 %).
- Source : Insee, Fichier FARE DIRAG 2020 et 2019.
tableauFigure 3 – Principaux ratios financiers
Ratio | 2019 (%) | 2020 (%) | Évolution (en points) |
---|---|---|---|
Taux de valeur ajoutée | 28,1 | 27,5 | -0,6 |
Marge brute exploitation | 8,6 | 9,3 | 0,7 |
Taux de marge | 32,5 | 35,0 | 2,5 |
Taux d’endettement | 39,3 | 40,7 | 1,4 |
Autonomie financière | 26,8 | 26,1 | -0,7 |
Rentabilité financière | 7,1 | 7,8 | 0,7 |
Taux d’investissement | 44,6 | 44,2 | -0,4 |
Taux d’autofinancement | 60,0 | 65,5 | 5,5 |
- Lecture : en 2020, le taux de marge est en hausse de 2,5 points pour atteindre 35,0 %.
- Source : Insee, Fichier FARE DIRAG 2020 et 2019.
Le partage de la valeur ajoutée est favorable aux entrepreneurs
Le partage de la valeur ajoutée est favorable aux entrepreneurs et s’explique principalement par la forte progression de l’excédent brut d’exploitation (EBE) et la baisse des charges de personnel en 2020 (respectivement +8,4 % et -3,1 %). La maîtrise des charges de personnel dépend de l’action du chef d’entreprise mais également de la politique d’aides aux entreprises du Gouvernement. Ainsi, en 2020, les unités légales bénéficient d’aides spécifiques telle que les exonérations de cotisations et contributions sociales ou de l’allocation d’activité partielle. La capacité des unités légales à générer de l’excédent brut d’exploitation par rapport au chiffre d’affaires s’accroît en 2020 (+8,4 %), avec une progression bien plus forte que celle de la VACF (+0,6 %).
Dans le partage de la valeur ajoutée, le taux de marge rend compte de ce qui reste aux unités légales, l’excédent brut d’exploitation, notamment pour rémunérer le capital et investir, une fois déduite les charges de personnel. En Guyane, le taux de marge progresse de 2,5 points en 2020.
Les entrepreneurs ont recours à l’endettement
Les unités légales prennent des mesures financières en 2020 pour limiter la dégradation des résultats financiers, en agissant notamment sur leur fonds de roulement (FR). Le FR représente la partie des ressources stables et durables dont une entreprise dispose pour financer son cycle de production. Ceux-ci augmentent bien plus vite que les emplois stables et durables permettant une évolution positive du FR. Les unités légales souscrivent des emprunts et dettes auprès des établissements financiers. Ce recours à l’emprunt est facilité par le dispositif des prêts garantis par l’État (PGE). Les emprunts et dettes des unités légales croissent de 10,0 %, soit à un rythme plus soutenu que l’ensemble des dettes inscrites au passif du bilan (7,1 %). Au final, le taux d’endettement progresse de 1,4 point, soit 40,7 % en 2020.
Les capitaux propres évoluent favorablement en Guyane
Dans une moindre mesure, les capitaux propres jouent leur rôle d’amortisseur de crise. Leur montant augmente de 3,5 % sur l’année 2020. Ce résultat est favorable d’autant plus que les pertes comptables restent stables en niveau (figure 4). Les pertes comptables viennent en déduction dans le calcul des capitaux propres et peuvent accroître le risque d’insolvabilité. En effet, une société peut être mise en liquidation judiciaire si le niveau des capitaux propres est trop faible par rapport au capital social. Rapportés au total du passif, les capitaux propres mesurent l’autonomie financière d’une unité légale. Celle-ci se dégrade avec la crise avec un recul de ce ratio de 0,7 points. Cette baisse est concomitante avec la hausse du taux d’endettement.
Le résultat comptable rapporté aux capitaux propres mesure la rentabilité financière des entreprises. Celle-ci progresse de 0,7 point en 2020 en raison d’une progression plus forte du résultat comptable par rapport aux capitaux propres.
La hausse du FR est plus forte que celle du besoin en fonds de roulement (BFR) ce qui permet aux unités légales d’accroître leur trésorerie nette. Une trésorerie insuffisante pour faire faire à ses échéances à court terme peut entraîner une cessation de paiement, la gestion de la trésorerie devenant plus délicate durant la période de confinement. Le BFR correspond aux liquidités dont une entreprise à besoin pour fonctionner en attendant de percevoir les paiements de ses clients. Celui-ci progresse de 16 % en valeur en 2020. Les créances clients et autres créances ont une évolution plus dynamique que celles des dettes fournisseurs et autres dettes. Cette hausse est en lien avec la légère hausse d’activité constatée en Guyane.
tableauFigure 4 – Principaux indicateurs de la santé financière des unités légales
Poste comptable | 2019 (millions d’euros) | 2020 (millions d’euros) | Différence (millions d’euros) | Évolution (%) |
---|---|---|---|---|
BFR | 503 | 584 | 81 | 16,1 |
Stocks (en +) | 731 | 765 | 34 | 4,7 |
Créances clients et autres créances (en +) | 2111 | 2238 | 127 | 6,0 |
Dettes fournisseurs et autres dettes (en -) | 2339 | 2418 | 79 | 3,4 |
FR | 1411 | 1820 | 409 | 29,0 |
Ressources stables et durables (en +) | 7 446 | 7 944 | 498 | 6,7 |
Emplois stables et durables (en -) | 6 035 | 6 122 | 87 | 1,4 |
Capitaux propres | 2 016 | 2 087 | 71 | 3,5 |
Emprunts et dettes auprès des établissements financiers | 2 960 | 3 257 | 297 | 10,0 |
Résultat comptable | 142 | 163 | 21 | 14,8 |
Dont bénéfices comptables (en +) | 346 | 363 | 17 | 4,9 |
Dont pertes comptables (en -) | 204 | 201 | -3 | -1,5 |
- Lecture : les dettes fournisseurs et autres dettes participent négativement au calcul du BFR. En 2020, elles participent pour - 2 418 millions d’’euros au calcul de total du BFR. Comme ces dettes augmentent de 3,4 %, elles ont une contribution négative de 79 millions d’euros à la variation annuelle du BFR.
- Source : Insee, Fichier FARE DIRAG 2020 et 2019.
Peu d’entreprises mises en liquidation judiciaire en 2020
La trésorerie nette des entreprises est en hausse. Par précaution, elles ont transféré les aides de l’état, notamment les prêts garantis, dans leur trésorerie active qui augmente dans le total de l’actif passant de 7,6 % à 9,7 % entre 2019 et 2020.
La crise n’a pas d’impact sur le nombre de défaillances d’entreprise en 2020. Les aides mises en place lors de la pandémie maintiennent en activité des entreprises qui, sans elles, auraient été en grande difficulté.
L’investissement corporel (figure 5) regroupe les investissements en actifs physiques destinés à être utilisés durablement par l’entreprise comme moyens de production. Il est très dépendant de la politique des grandes entreprises, leur volume d’investissement fluctuant fortement d’une année sur l’autre.
En 2020, les entreprises dépensent 582 millions d’euros en investissements corporels hors apports, soit une baisse de 2,6 % sur 2020. Cette baisse est plus forte que celle de la valeur ajoutée. En conséquence, le taux d’investissement mesurant le poids des investissements corporels dans la valeur ajoutée se dégrade. Les investissements corporels représentent ainsi 44 % de la valeur ajoutée en 2020.
La capacité d’autofinancement (CAF) est utilisée pour investir, se désendetter ou verser des dividendes aux actionnaires. La CAF augmente de 6,1 % pour atteindre 381 millions d’euros en 2020. Son augmentation provient d’une hausse de l’EBE et des autres produits. Cette hausse compense largement la progression des charges financières et des charges diverses.
Le taux d’autofinancement mesure la capacité de l’entreprise à financer elle-même ses investissements. L’évolution opposée entre CAF et investissements corporels augmentent la capacité d’autofinancement des unités légales par effet de ciseau. Ainsi, le taux d’autofinancement gagne 5,5 points pour atteindre 65,5 % sur la période et la CAF couvre 65,5 % des investissements corporels en 2020.
Le taux d’autofinancement mesure la capacité de l’entreprise à financer elle-même ses investissements. Celui-ci augmente en 2020 de 5,5 points.
tableauFigure 5 – Indicateurs de l’investissement
Poste comptable | 2019 (millions d’euros) | 2020 (millions d’euros) | Différence (millions d’euros) | Évolution (%) |
---|---|---|---|---|
Investissement corporels | 597 | 582 | -15 | -2,5 |
CAF | 359 | 381 | 22 | 6,1 |
EBE (en +) | 409 | 444 | 35 | 8,6 |
Produits financiers et produits divers (en +) | 128 | 175 | 47 | 36,7 |
Charges financières et charges diverses (en -) | 179 | 238 | 59 | 33,0 |
- Lecture : les charges financières et charges diverses participent négativement au calcul de la CAF. En 2020, elles participent pour - 238 millions d’euros à la CAF. Comme les charges augmentent de 33,0 % sur l’année, elles ont une contribution négative de 59 millions d’euros à la variation annuelle de la CAF.
- Source : Insee, Fichier FARE DIRAG 2020 et 2019.
Encadré 1 : le commerce est le premier moteur de l’économie durant la crise sanitaire
Le commerce, premier moteur économique du territoire, représente 45 % du chiffre d’affaires. Son poids dans l’économie locale est plus important que celui de la France métropolitaine (39,5 %). Il n’est pas affecté par la crise avec un chiffre d’affaires en hausse.
Cependant, en 2020, ce résultat masque une évolution de l’activité très différente selon les secteurs du commerce. Les ventes de véhicules routiers neufs subissent l’interdiction de déplacement imposée lors du premier confinement de mars à mai 2020. Dans le secteur du commerce et la réparation d’automobiles et de motocycles, le chiffre d’affaires se réduit de 6,6 %. À l’inverse, le commerce de gros caractérise par un fort dynamisme des ventes (+6,6 %), comme le commerce du détail (+4,8 %).
La crise sanitaire frappe plus durement certains secteurs économiques, notamment ceux liés aux loisirs et au tourisme. Les entreprises pâtissent des restrictions de déplacement ou la fermeture administrative de certains établissements recevant du public (cinéma, salles de sport, salon de coiffure…). Le secteur de l’hébergement et restauration est le plus fortement touché. Les restrictions réduisent le chiffre d’affaires de certaines unités légales appartenant aux autres services principalement marchands.
Le transport et entreposage est aussi affecté par les limitations de déplacement, notamment le transport aérien qui a la plus forte contribution à la baisse du chiffre d’affaires. Cette baisse s’explique en partie par la chute du chiffre d’affaires de la Compagnie Aérienne Inter Régionale Express (Air Guyane).
D’autres secteurs se distinguent par une hausse du chiffre d’affaires total. Les activités immobilières et la construction tirent leur épingle du jeu grâce à l’expansion démographique. L’industrie voit également son activité augmenter. La Guyane se différencie par la présence sur son territoire d’unités légales spécialisées dans l’extraction aurifère. Ces dernières représentent 12,6 % du chiffre d’affaires de l’industrie guyanaise.
Sources
Les résultats de l’étude sont issus des fichiers « FARE » 2020 et 2019. Les unités légales correspondent aux entreprises individuelles et aux sociétés ayant leur siège social situé en Guyane. Les micro-entreprises au sens fiscal sont exclues du champ d’étude.
Définitions
Le taux de valeur ajoutée correspond au rapport de la valeur ajoutée sur le chiffre d’affaires.
L’excédent brut d’exploitation est égal à la valeur ajoutée au coût des facteurs diminuée des charges de personnel.
Les ressources stables et durables correspondent aux ressources de long terme de l’entreprise (capitaux propres, provisions pour risques et charges, amortissement et provisions…).
Les emplois stables et durables correspondent aux emplois de long terme de l’entreprise (immobilisations, frais d’émission d’emprunt à étaler, capital souscrit non appelé…).
Les capitaux propres correspondent à l’ensemble des moyens de financement mis à la disposition permanente de l’entreprise (capital social, réserves, résultat comptable…).
Le capital social correspond à une somme apportée par les actionnaires et les associés d’une unité légale.
Le résultat comptable correspond à la différence entre l’ensemble de tous les produits et l’ensemble de toutes les charges de l’exercice.
La trésorerie nette désigne l’ensemble des sommes d’argent mobilisables à court terme. Elle se calcule par la différence entre le FR et le BFR de l’entreprise.
Le taux d’autofinancement est égal au rapport de l’investissement corporels hors apports sur la capacité d’autofinancement.
L’unité légale est une entité juridique de droit privé ou public. Cette entité peut-être une personne physique ou une personne morale. Cette définition de l’unité légale ne doit pas être confondue avec celle de l’entreprise, considérée comme unité statistique.
La valeur ajoutée est égale à la différence entre la production finale de l’entreprise et les consommations intermédiaires. Elle est calculée hors taxes.
La valeur ajoutée au coût des facteurs se déduit de la valeur ajoutée brute en ajoutant les subventions d’exploitation et en retranchant les impôts sur la production.
La trésorerie active désigne la partie de l’actif circulant qui peut-être mobilisable à court terme.
Le taux d’endettement mesure le niveau de la dette par rapport aux fonds propres. Il est égal à l’endettement financier, (soit les emprunts obligataires) rapporté aux capitaux propres.
Pour en savoir plus
« Bilan économique 2020 », Insee Conjoncture Guyane, no14, juillet 2021.
« Les entreprises en France », Insee Références, décembre 2022.