Insee Conjoncture Hauts-de-France ·
Janvier 2022 · n° 29
L’emploi toujours en hausse au 3e trimestre 2021 Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2021
Au 3e trimestre 2021, l’emploi salarié dans les Hauts-de-France progresse de 0,3 % (+ 0,4 % au niveau national). Cette nouvelle augmentation confirme la reprise observée au cours des quatre trimestres précédents. Elle est portée par la hausse dans le secteur tertiaire marchand, tandis que l’emploi intérimaire se réduit. Malgré cette tendance favorable, le taux de chômage repart à la hausse et s’établit à 9,7 % (8,1 % à l’échelle nationale). La demande d’emploi poursuit néanmoins son recul (– 1,0 %). Dans la construction, les volumes de logements autorisés et commencés continuent d’augmenter. La fréquentation hôtelière s’améliore et se rapproche progressivement de son niveau d’avant-crise. Le nombre de créations d’entreprises diminue encore ce trimestre (– 5,5 %), mais il reste à un niveau encore supérieur à celui d’avant-crise.
- L’emploi salarié continue d’augmenter
- Croissance ralentie dans le tertiaire marchand
- Éclaircie pour l’industrie
- La construction recule légèrement après l’embellie du début d’année
- L’intérim perd son dynamisme
- Hausse notable du taux de chômage
- La demande d’emploi A, B, C toujours en baisse
- Le nombre de logements autorisés et commencés en forte hausse
- Légère reprise de la fréquentation hôtelière
- Repli des créations d’entreprises
- Contexte international – Reprise mondiale sous contraintes
- Contexte national – En France, l’activité a retrouvé son niveau d’avant-crise au troisième trimestre 2021
L’emploi salarié continue d’augmenter
Au 3ᵉ trimestre 2021, le nombre d’emplois salariés s’établit à 2 063 000 en Hauts-de-France, en hausse de 5 600 par rapport au trimestre précédent (+ 0,3 % contre + 0,4 % au niveau national) (figure 1), soit la cinquième augmentation consécutive depuis le 3ᵉ trimestre 2020. Au dernier trimestre, cette dynamique est essentiellement portée par le secteur privé : + 4 800 emplois (+ 0,3 %, contre + 0,5 % en France), tandis que le secteur public connaît une progression plus modérée : + 800 postes (+ 0,2 %, évolution identique au niveau national). Après avoir retrouvé son niveau d’avant-crise début 2021, le nombre d’emplois salariés continue d’augmenter, dépassant désormais de 1,1 % les effectifs du 4ᵉ trimestre 2019. Tous les départements de la région bénéficient de cette croissance ce trimestre, surtout l’Aisne, le Pas-de-Calais et la Somme avec une hausse de 0,4 % (contre + 0,2 % dans le Nord et l’Oise). Toutefois, seul l’Aisne reste toujours en deçà de son niveau d’avant-crise (– 0,4 % par rapport au 4e trimestre 2019, soit 560 salariés de moins).
tableauFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Hauts-de-France | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Hauts-de-France | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 100,2 | 100,2 | 100,1 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2011 | 100,2 | 100,3 | 100,2 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,0 | 100,2 | 100,1 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 99,9 | 100,3 | 100,0 | 100,4 |
1ᵉ trim. 2012 | 99,8 | 100,3 | 99,9 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 99,6 | 100,3 | 99,5 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 99,2 | 100,1 | 99,0 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2012 | 98,8 | 100,0 | 98,6 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2013 | 98,7 | 100,0 | 98,6 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 98,4 | 99,9 | 98,0 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2013 | 98,6 | 100,1 | 98,1 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 98,7 | 100,4 | 98,1 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2014 | 98,8 | 100,4 | 98,0 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2014 | 98,7 | 100,4 | 97,9 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2014 | 98,4 | 100,3 | 97,5 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 98,6 | 100,4 | 97,6 | 99,8 |
1ᵉ trim. 2015 | 98,5 | 100,4 | 97,6 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 98,6 | 100,6 | 97,6 | 100,0 |
3ᵉ trim. 2015 | 98,7 | 100,7 | 97,7 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 98,8 | 100,9 | 97,9 | 100,3 |
1ᵉ trim. 2016 | 98,9 | 101,1 | 97,9 | 100,5 |
2ᵉ trim. 2016 | 99,1 | 101,3 | 98,2 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 99,3 | 101,6 | 98,5 | 101,1 |
4ᵉ trim. 2016 | 99,5 | 101,7 | 98,7 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2017 | 99,6 | 102,1 | 98,8 | 101,8 |
2ᵉ trim. 2017 | 99,8 | 102,4 | 99,0 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 100,1 | 102,7 | 99,6 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 100,2 | 103,1 | 99,9 | 103,2 |
1ᵉ trim. 2018 | 100,1 | 103,2 | 99,8 | 103,4 |
2ᵉ trim. 2018 | 100,1 | 103,3 | 100,1 | 103,6 |
3ᵉ trim. 2018 | 100,1 | 103,4 | 100,1 | 103,8 |
4ᵉ trim. 2018 | 100,0 | 103,7 | 100,1 | 104,1 |
1ᵉ trim. 2019 | 100,4 | 104,1 | 100,6 | 104,6 |
2ᵉ trim. 2019 | 100,5 | 104,4 | 100,7 | 104,9 |
3ᵉ trim. 2019 | 100,5 | 104,5 | 100,5 | 105,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 100,6 | 104,8 | 100,8 | 105,5 |
1ᵉ trim. 2020 | 98,7 | 102,9 | 98,3 | 102,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 98,1 | 102,0 | 98,0 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 99,8 | 103,6 | 99,7 | 103,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 99,9 | 103,5 | 99,8 | 103,6 |
1ᵉ trim. 2021 | 100,5 | 104,2 | 100,7 | 104,4 |
2ᵉ trim. 2021 | 101,5 | 105,5 | 101,8 | 106,0 |
3ᵉ trim. 2021 | 101,7 | 105,9 | 102,1 | 106,5 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié

- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Croissance ralentie dans le tertiaire marchand
Après une hausse de 1,9 % au trimestre précédent, l’emploi salarié dans les services marchands (hors intérim) augmente à nouveau ce trimestre, mais plus modérément, avec une hausse de 0,7 %, soit + 5 700 postes (contre + 0,8 % au niveau national) (figure 2). Tous les départements de la région contribuent à cette dynamique, de + 0,4 % dans l’Aisne à + 0,8 % dans le Pas-de-Calais. Dans la région, les activités de restauration et d’hébergement confirment leur reprise : + 2 300 emplois retrouvés ce trimestre (+ 3,1 %), essentiellement dans la Somme (+ 3,7 %), dans le Nord (+ 3,6 %) et le Pas-de-Calais (+ 3,1 %). Dans les « autres activités de services », l’emploi croît de 2,1 % ce trimestre, soit de 1 800 emplois supplémentaires, permettant ainsi à l’Aisne de retrouver son niveau d’avant-crise et au Nord de le dépasser. Enfin, alors que le commerce régional gagne 600 emplois (+ 0,2 %), celui de l’Oise en perd 200, soit 0,5 % de son effectif.
tableauFigure 2 – Évolution de l’emploi salarié par secteur
Secteur d’activité | Effectif au 3ᵉ trimestre 2021 | Évolution par rapport au 2ᵉ trimestre 2021 | Évolution par rapport à fin 2019 (en %) | ||
---|---|---|---|---|---|
En effectif | En % | France hors Mayotte (en %) | |||
Agriculture | 21 200 | 0 | - 0,2 | - 0,6 | + 0,7 |
Industrie | 280 500 | + 200 | + 0,1 | + 0,1 | - 2,0 |
Construction | 112 800 | - 200 | - 0,2 | - 0,2 | + 3,8 |
Tertiaire marchand hors intérim | 858 600 | + 5 700 | + 0,7 | + 0,8 | + 2,1 |
Intérim | 71 000 | - 500 | - 0,7 | + 1,6 | + 0,5 |
Tertiaire non marchand | 718 900 | + 400 | + 0,1 | + 0,1 | + 0,9 |
Ensemble | 2 063 000 | + 5 600 | + 0,3 | + 0,4 | + 1,1 |
- Note : données corrigées des variations saisonnières et arrondies pour les effectifs. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Avertissement : les données du secteur agricole sont provisoires suite à des difficultés de traitement de la MSA. L’insee réalise une estimation en prolongeant les tendances des trimestres précédents.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d’emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Éclaircie pour l’industrie
Après la baisse observée au 2ᵉ trimestre 2021 (– 0,3 %), l’emploi industriel régional se redresse très légèrement ce trimestre avec un gain de 200 postes (+ 0,1 %, comme au niveau national). Toutefois, il reste inférieur à son niveau d’avant-crise (– 2,0 %), soit – 5 800 salariés par rapport à fin 2019. Malgré une augmentation dans le Nord (+ 0, 3 %) et l’Aisne (+ 0,2 %), les baisses, bien que modérées dans les autres départements (– 0,2 % dans l’Oise et la Somme et – 0,1 % dans le Pas-de-Calais), freinent cette progression. L’industrie agroalimentaire gagne 400 emplois salariés dans la région (+ 0,8 %), dont plus de la moitié dans le Pas-de-Calais : + 230 postes (+ 1,2 %). À l’inverse, la fabrication de matériels de transport recule de 0,4 % (– 140 postes), surtout dans la Somme (– 1,6 %) et le Pas-de-Calais (– 1,1 %).
La construction recule légèrement après l’embellie du début d’année
Suite à un 2ᵉ trimestre marqué par le ralentissement de la création d’emplois dans la construction (+ 0,3 % après + 2,1 % au 1er trimestre 2021), le secteur accuse ce trimestre une légère baisse des effectifs (– 200 emplois, soit – 0,2 %, comme au niveau national). C’est dans le Nord et l’Oise que les pertes sont importantes (respectivement – 0,4 % et – 0,7 %). En revanche, dans l’Aisne (+ 0,4 %), le Pas-de-Calais (+ 0,2 %) et la Somme (+ 0,1 %), le secteur reste dynamique. Malgré ce recul, le niveau régional d’emploi dans la construction (112 800 salariés) demeure largement au-dessus du niveau observé fin 2019 (+ 3,8 %).
L’intérim perd son dynamisme
Au 3ᵉ trimestre 2021, les effectifs salariés intérimaires sont en baisse de 0,7 % (– 500 emplois), après une hausse marquée de + 2,7 % au trimestre précédent (figure 3). Les Hauts-de-France comptent désormais 71 000 personnes intérimaires, soit + 0,5 % par rapport à fin 2019. La région ne suit donc pas la tendance nationale : + 1,6 % par rapport au 2ᵉ trimestre mais – 0,8 % par rapport au niveau d’avant-crise. Le Nord paie le plus lourd tribut ce trimestre (– 2,4 %), suivi par le Pas-de-Calais (– 1,4 %). À l’inverse, l’emploi intérimaire progresse dans les autres départements avec + 2,6 % dans la Somme, + 2,2 % dans l’Oise et + 1,5 % dans l’Aisne.
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire
Hauts-de-France | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 102,4 | 101,1 |
2ᵉ trim. 2011 | 104,0 | 101,5 |
3ᵉ trim. 2011 | 101,8 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2011 | 102,4 | 99,4 |
1ᵉ trim. 2012 | 97,4 | 95,0 |
2ᵉ trim. 2012 | 94,3 | 92,0 |
3ᵉ trim. 2012 | 86,1 | 88,0 |
4ᵉ trim. 2012 | 82,8 | 85,4 |
1ᵉ trim. 2013 | 88,5 | 88,2 |
2ᵉ trim. 2013 | 84,7 | 87,2 |
3ᵉ trim. 2013 | 87,9 | 89,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 87,9 | 90,3 |
1ᵉ trim. 2014 | 86,8 | 89,3 |
2ᵉ trim. 2014 | 90,9 | 91,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 88,1 | 88,9 |
4ᵉ trim. 2014 | 89,8 | 90,1 |
1ᵉ trim. 2015 | 90,8 | 89,7 |
2ᵉ trim. 2015 | 94,2 | 93,4 |
3ᵉ trim. 2015 | 97,7 | 97,0 |
4ᵉ trim. 2015 | 101,7 | 99,6 |
1ᵉ trim. 2016 | 103,3 | 99,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 105,6 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2016 | 108,5 | 105,5 |
4ᵉ trim. 2016 | 113,7 | 110,7 |
1ᵉ trim. 2017 | 114,2 | 115,4 |
2ᵉ trim. 2017 | 115,9 | 120,3 |
3ᵉ trim. 2017 | 123,0 | 124,3 |
4ᵉ trim. 2017 | 129,3 | 130,7 |
1ᵉ trim. 2018 | 124,9 | 129,6 |
2ᵉ trim. 2018 | 124,5 | 127,7 |
3ᵉ trim. 2018 | 121,3 | 127,6 |
4ᵉ trim. 2018 | 119,2 | 126,3 |
1ᵉ trim. 2019 | 121,8 | 127,5 |
2ᵉ trim. 2019 | 119,7 | 126,6 |
3ᵉ trim. 2019 | 118,0 | 126,0 |
4ᵉ trim. 2019 | 117,6 | 125,8 |
1ᵉ trim. 2020 | 72,5 | 75,4 |
2ᵉ trim. 2020 | 86,2 | 92,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 111,4 | 112,8 |
4ᵉ trim. 2020 | 118,7 | 119,0 |
1ᵉ trim. 2021 | 115,9 | 119,9 |
2ᵉ trim. 2021 | 119,0 | 122,8 |
3ᵉ trim. 2021 | 118,2 | 124,7 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi intérimaire

- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Hausse notable du taux de chômage
Au 3ᵉ trimestre 2021, le taux de chômage en Hauts-de-France augmente de 0,3 point (+ 0,1 point au niveau national). Il s’établit désormais à 9,7 % (contre 8,1 % en France), soit le taux le plus élevé de France métropolitaine, juste devant l’Occitanie avec 9,5 %. Par rapport à fin 2019, le chômage reste stable au niveau national alors qu’il recule de 0,3 point dans les Hauts-de-France.
Ce trimestre, le chômage croît dans tous les départements de la région, de 0,4 point dans le Nord (10,1 %) et l’Aisne (11,5 %) et de 0,3 point dans le Pas-de-Calais (9,4 %) et la Somme (9,6 %). L’Oise (8,2 %) enregistre la hausse du taux de chômage la moins élevée (+ 0,2 point). Depuis fin 2019, le chômage reste tout de même orienté à la baisse dans le Nord et le Pas-de-Calais (– 0,5 point). Dans les autres départements, le taux de chômage dépasse très légèrement le niveau d’avant-crise (+ 0,1 point dans l’Aisne et + 0,2 point dans la Somme et l’Oise).
Ce trimestre, le chômage augmente plus significativement dans les zones d’emploi de Douai et de Valenciennes (+ 0,7 point) (figure 4). À l’opposé, il reste stable dans les zones d’Abbeville, Berck, Boulogne-sur-Mer et La Vallée de la Bresle-Vimeu. En niveau, les zones d’emploi de Maubeuge et Valenciennes ont les taux de chômage les plus élevés de la région (respectivement 12,9 % et 12,8 %), tandis que les zones d’emploi d’Arras (6,7 %) et de Berck (7,1 %) sont mieux loties.
tableauFigure 4 – Taux de chômage par zone d’emploi dans les Hauts-de-France au 3ème trimestre 2021
Zone d’emploi | Libellé | Taux de chômage T2 2021 | Taux de chômage T3 2021 | Évolution en point |
---|---|---|---|---|
3201 | Abbeville | 8,8 | 8,8 | 0,0 |
3202 | Amiens | 9,4 | 9,7 | 0,3 |
3203 | Arras | 6,4 | 6,7 | 0,3 |
3204 | Berck | 7,1 | 7,1 | 0,0 |
3205 | Béthune | 9,1 | 9,5 | 0,4 |
3206 | Boulogne-sur-Mer | 9,1 | 9,1 | 0,0 |
3207 | Calais | 12,2 | 12,6 | 0,4 |
3208 | Cambrai | 10,2 | 10,7 | 0,5 |
3209 | Château-Thierry | 9,6 | 10,0 | 0,4 |
3210 | Compiègne | 8,0 | 8,3 | 0,3 |
3211 | Creil | 8,1 | 8,4 | 0,3 |
3212 | Douai | 11,4 | 12,1 | 0,7 |
3213 | Dunkerque | 9,4 | 9,5 | 0,1 |
3214 | Laon | 9,8 | 10,4 | 0,6 |
3215 | Lens | 11,0 | 11,5 | 0,5 |
3216 | Lille | 7,3 | 7,5 | 0,2 |
3217 | Maubeuge | 12,4 | 12,9 | 0,5 |
3218 | Roubaix-Tourcoing | 11,5 | 11,8 | 0,3 |
3219 | Saint-Omer | 8,2 | 8,4 | 0,2 |
3220 | Saint-Quentin | 11,7 | 12,3 | 0,6 |
3221 | Soissons | 9,0 | 9,3 | 0,3 |
3222 | Valenciennes | 12,1 | 12,8 | 0,7 |
3254 | Beauvais - partie Hauts de France | 8,2 | 8,4 | 0,2 |
3258 | La Vallée de la Bresle - Vimeu - partie Hauts de France | 8,6 | 8,6 | 0,0 |
- Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 3ème trimestre 2021.
- Lecture : le taux de chômage de la zone d’emploi de Dunkerque augmente de 0,1 point ce trimestre, atteignant 9,5 % de sa population active.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
graphiqueFigure 4 – Taux de chômage par zone d’emploi dans les Hauts-de-France au 3ème trimestre 2021

- Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 3ème trimestre 2021.
- Lecture : le taux de chômage de la zone d’emploi de Dunkerque augmente de 0,1 point ce trimestre, atteignant 9,5 % de sa population active.
- Source : Insee, taux de chômage localisés.
Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d’emploi publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d’outre-mer (hors Mayotte) et à l’ensemble de l’emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l’agriculture et de l’ensemble des particuliers employeurs.
De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.
La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (en particulier par le recours au chômage partiel et les situations d’arrêt maladie, comptabilisés dans l’emploi). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi.
Enfin, l’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.
La demande d’emploi A, B, C toujours en baisse
Au 3ᵉ trimestre 2021, les Hauts-de-France comptent en moyenne 566 870 demandeurs d’emploi de catégorie ABC. Pour la 4e fois consécutive, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories ABC diminue, avec – 1,0 % d’inscrits (– 5 730 personnes). Sur la même période, la baisse observée au niveau national est deux fois plus importante (– 1,9 %). Cette différence s’expliquerait par une plus forte hausse nationale des demandeurs d’emploi au cœur de la crise comparativement à la région. Parmi ces demandeurs d’emploi, la région en compte 345 520 tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A), soit un recul de – 3,1 % par rapport au trimestre précédent (– 5,8 % en France métropolitaine).
Le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie ABC diminue dans l’ensemble des départements des Hauts-de-France. Le Pas-de-Calais affiche le plus net recul (– 1,5 %), le Nord et la Somme enregistrent une évolution de – 1,0 %, tandis que l’Oise et l’Aisne enregistrent une baisse plus modérée, avec respectivement – 0,6 % et – 0,3 %.
En Hauts-de-France, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories ABC inscrits depuis moins d’un an augmente légèrement (+ 1,6 %) tandis que la situation s’améliore au niveau national (– 0,5 %). À l’inverse, les demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus sont de moins en moins nombreux, quel que soit le territoire. Avec une baisse de – 3,4 % ce trimestre, les Hauts-de-France comptabilisent désormais moins de 288 000 demandeurs d’emploi de longue durée, retrouvant ainsi leur niveau d’avant-crise. En conséquence, la part des demandeurs d’emploi de catégorie ABC de longue durée fléchit, avec – 1,3 point par rapport au trimestre précédent. Ces demandeurs d’emploi de longue durée représentent désormais 51 % des demandeurs d’emploi (50 % en France métropolitaine).
Enfin, la demande d’emploi décroît légèrement plus dans la région chez les femmes (– 1,1 %) que chez les hommes (– 0,9 %). Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans recule nettement (– 2,4 %), tandis que l’amélioration est plus contenue pour les demandeurs d’emploi plus âgés (– 0,9 % chez les 25-49 ans et – 0,4 % chez les 50 ans et plus).
Le nombre de logements autorisés et commencés en forte hausse
Au cours des 12 derniers mois, 30 600 logements ont été autorisés à la construction dans les Hauts-de-France, soit 9,1 % de plus en glissement du cumul annuel sur un trimestre (contre + 5,8 % en France hors Mayotte). Le nombre de logements autorisés atteint ainsi son plus haut niveau depuis le 2e trimestre 2018 (figure 5). Il augmente dans tous les départements, sauf dans l’Oise où il baisse de 8,9 %. Le Pas-de-Calais enregistre la plus forte augmentation, suivi par le Nord (avec respectivement + 17 % et + 12 % sur un trimestre).
tableauFigure 5 – Évolution du nombre de logements autorisés à la construction
Hauts-de-France | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2010 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2011 | 101,2 | 101,6 |
févr. 2011 | 101,8 | 101,8 |
mars 2011 | 101,5 | 101,2 |
avr. 2011 | 102,1 | 101,0 |
mai 2011 | 103,7 | 102,6 |
juin 2011 | 103,4 | 102,9 |
juil. 2011 | 103,7 | 103,1 |
août 2011 | 103,7 | 104,3 |
sept. 2011 | 104,9 | 105,9 |
oct. 2011 | 106,7 | 106,6 |
nov. 2011 | 107,3 | 107,5 |
déc. 2011 | 110,1 | 108,6 |
janv. 2012 | 110,1 | 108,4 |
févr. 2012 | 110,4 | 108,6 |
mars 2012 | 109,5 | 108,6 |
avr. 2012 | 110,1 | 109,1 |
mai 2012 | 108,2 | 107,7 |
juin 2012 | 106,4 | 107,2 |
juil. 2012 | 103,0 | 106,4 |
août 2012 | 103,7 | 106,7 |
sept. 2012 | 101,2 | 104,5 |
oct. 2012 | 100,9 | 104,0 |
nov. 2012 | 100,0 | 102,9 |
déc. 2012 | 97,6 | 101,1 |
janv. 2013 | 97,6 | 101,3 |
févr. 2013 | 101,2 | 102,8 |
mars 2013 | 105,2 | 103,1 |
avr. 2013 | 104,0 | 101,4 |
mai 2013 | 103,4 | 99,4 |
juin 2013 | 104,0 | 97,7 |
juil. 2013 | 106,7 | 95,7 |
août 2013 | 104,6 | 92,5 |
sept. 2013 | 101,5 | 91,0 |
oct. 2013 | 100,6 | 90,4 |
nov. 2013 | 97,0 | 89,6 |
déc. 2013 | 94,2 | 88,7 |
janv. 2014 | 90,9 | 86,6 |
févr. 2014 | 85,1 | 83,5 |
mars 2014 | 78,7 | 82,6 |
avr. 2014 | 76,2 | 81,4 |
mai 2014 | 72,6 | 81,4 |
juin 2014 | 69,8 | 81,4 |
juil. 2014 | 65,9 | 81,8 |
août 2014 | 68,3 | 81,6 |
sept. 2014 | 69,2 | 81,8 |
oct. 2014 | 70,1 | 80,9 |
nov. 2014 | 71,6 | 80,0 |
déc. 2014 | 72,3 | 79,9 |
janv. 2015 | 73,2 | 79,7 |
févr. 2015 | 72,9 | 79,2 |
mars 2015 | 72,0 | 78,3 |
avr. 2015 | 71,6 | 79,2 |
mai 2015 | 71,3 | 78,7 |
juin 2015 | 72,3 | 79,6 |
juil. 2015 | 72,6 | 79,4 |
août 2015 | 70,4 | 80,3 |
sept. 2015 | 70,4 | 81,1 |
oct. 2015 | 69,2 | 81,7 |
nov. 2015 | 70,7 | 83,7 |
déc. 2015 | 71,6 | 84,9 |
janv. 2016 | 70,7 | 85,3 |
févr. 2016 | 71,0 | 86,7 |
mars 2016 | 71,0 | 87,0 |
avr. 2016 | 72,0 | 88,0 |
mai 2016 | 74,1 | 90,0 |
juin 2016 | 74,7 | 90,4 |
juil. 2016 | 77,4 | 91,5 |
août 2016 | 79,0 | 92,5 |
sept. 2016 | 83,2 | 94,7 |
oct. 2016 | 85,1 | 95,4 |
nov. 2016 | 85,1 | 96,3 |
déc. 2016 | 85,1 | 97,3 |
janv. 2017 | 87,2 | 98,1 |
févr. 2017 | 88,1 | 98,3 |
mars 2017 | 89,9 | 100,4 |
avr. 2017 | 89,6 | 100,2 |
mai 2017 | 91,5 | 101,0 |
juin 2017 | 92,7 | 102,1 |
juil. 2017 | 93,0 | 103,4 |
août 2017 | 91,8 | 103,9 |
sept. 2017 | 91,2 | 104,1 |
oct. 2017 | 90,2 | 104,6 |
nov. 2017 | 89,9 | 103,7 |
déc. 2017 | 89,6 | 103,4 |
janv. 2018 | 88,7 | 103,5 |
févr. 2018 | 91,5 | 104,1 |
mars 2018 | 92,7 | 102,8 |
avr. 2018 | 94,8 | 102,8 |
mai 2018 | 95,4 | 102,6 |
juin 2018 | 92,7 | 101,2 |
juil. 2018 | 90,9 | 99,9 |
août 2018 | 90,5 | 99,5 |
sept. 2018 | 90,9 | 98,5 |
oct. 2018 | 90,5 | 98,4 |
nov. 2018 | 90,5 | 98,2 |
déc. 2018 | 91,2 | 96,8 |
janv. 2019 | 91,8 | 96,5 |
févr. 2019 | 88,4 | 95,0 |
mars 2019 | 87,5 | 94,4 |
avr. 2019 | 83,8 | 94,7 |
mai 2019 | 82,6 | 94,1 |
juin 2019 | 80,5 | 93,9 |
juil. 2019 | 82,3 | 94,4 |
août 2019 | 80,5 | 93,5 |
sept. 2019 | 77,4 | 92,2 |
oct. 2019 | 77,1 | 92,8 |
nov. 2019 | 77,4 | 92,8 |
déc. 2019 | 81,1 | 94,5 |
janv. 2020 | 81,4 | 95,1 |
févr. 2020 | 82,9 | 96,2 |
mars 2020 | 82,3 | 96,0 |
avr. 2020 | 81,7 | 91,5 |
mai 2020 | 79,3 | 88,2 |
juin 2020 | 83,5 | 87,2 |
juil. 2020 | 79,6 | 85,0 |
août 2020 | 80,5 | 84,5 |
sept. 2020 | 82,3 | 84,7 |
oct. 2020 | 81,7 | 83,4 |
nov. 2020 | 81,1 | 83,7 |
déc. 2020 | 77,4 | 82,8 |
janv. 2021 | 78,4 | 82,1 |
févr. 2021 | 78,7 | 81,9 |
mars 2021 | 77,7 | 82,8 |
avr. 2021 | 82,3 | 87,3 |
mai 2021 | 86,3 | 91,0 |
juin 2021 | 85,7 | 92,8 |
juil. 2021 | 88,4 | 95,6 |
août 2021 | 89,9 | 96,6 |
sept. 2021 | 93,3 | 98,2 |
oct. 2021 | 93,3 | 98,5 |
nov. 2021 | 93,3 | 98,4 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 5 – Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
Suivant la même tendance, 23 000 logements ont été commencés au cours des 12 derniers mois dans les Hauts-de-France, soit 5,0 % de plus en glissement du cumul annuel sur un trimestre, tandis que ce nombre est stable au niveau national. Le nombre de logements commencés est en hausse dans tous les départements sauf dans la Somme, où il baisse de 15 % sur un trimestre. Il augmente le plus fortement dans le Nord (+ 8,5 %), suivi de près par le Pas-de-Calais (+ 8,3 %).
Après une forte hausse au 2e trimestre, la surface de plancher des locaux autorisés à la construction continue d’augmenter dans les Hauts-de-France mais de façon modérée : + 0,8 % en glissement du cumul annuel sur un trimestre (+ 2,5 % en France). Au niveau départemental, elle bondit de 37 % dans l’Oise tandis qu’elle diminue de 6 % dans le Nord.
Par ailleurs, après une baisse de 3 % au 2e trimestre, la surface de plancher des locaux commencés au cours des 12 derniers mois dans les Hauts-de-France augmente de 16 % en glissement du cumul annuel sur un trimestre, contre une hausse de 2 % au niveau national. Cela s’explique par la forte hausse observée dans la Somme, où la surface perdue au trimestre précédent est plus que regagnée (+ 112 % au 3e trimestre après – 43 % au 2e trimestre). Cette surface augmente également dans le Pas-de-Calais (+ 27 %) mais diminue dans les autres départements.
Légère reprise de la fréquentation hôtelière
Au cours du 3e trimestre 2021, avec 2,2 millions de nuitées vendues, la fréquentation dans les hôtels des Hauts-de-France progresse de 11 % par rapport à la même période de 2020. Le mois de septembre affiche la plus belle progression avec + 28 % (+ 4 % en juillet et août). Fort de cette dynamique, le secteur de l’hôtellerie comble une partie du recul accusé par rapport au niveau pré-crise (– 16 % par rapport à 2019 contre – 25 % en 2020 par rapport à 2019). Toutefois, le rebond est plus important en France de province (+ 17 % de nuitées par rapport à 2020), où la fréquentation se rapproche du niveau de 2019 (– 7 %).
Les touristes résidents et non-résidents reviennent progressivement dans les hôtels de la région (respectivement + 11 % et + 10 % de nuitées par rapport à la même période de 2020). Cependant, le retour des non-résidents est bien moins marqué qu’en France métropolitaine (+ 73 %). En Hauts-de-France, la clientèle britannique, dans un contexte de Brexit et de forte circulation du virus outre-Manche, réduit encore sa présence (– 17 %) après une année 2020 déjà très dégradée. Les touristes britanniques ont ainsi dix fois moins fréquenté les hôtels de la région qu’à la même période en 2019 (– 86 %). Si les touristes en provenance des Pays-Bas et d’Allemagne font leur retour dans les hôtels des Hauts de France (respectivement + 65 % et + 21 %), ce n’est pas encore le cas des touristes belges (– 1 %).
Au niveau départemental, la reprise est plus forte dans l’Oise et le Nord (+ 28 % et + 18 % par rapport à 2020), un peu moins dans l’Aisne et le Pas-de-Calais (+ 8 % et + 3 %), la Somme restant en retrait (– 4 %).
Repli des créations d’entreprises
Au 3e trimestre 2021, 14 900 entreprises ont été créées dans les Hauts-de-France, soit une baisse de 5,5 % par rapport au trimestre précédent (– 4,4 % au niveau national) (figure 6). Les créations d’entreprises restent cependant à un niveau bien supérieur à celui d’avant-crise : + 13 % par rapport au 4e trimestre 2019 (contre + 11 % au niveau national). Ce trimestre, la baisse est uniquement portée par les micro-entreprises (– 8,3 %), les créations hors micro-entrepreneurs augmentant de 0,4 % (– 4,6 % au niveau national).
Au cours des 12 derniers mois, 62 200 entreprises ont été créées dans les Hauts-de-France, soit 0,3 % de moins qu’au 2e trimestre 2021 en glissement du cumul annuel. Les baisses dans la Somme (– 1,8 %) et le Nord (– 1,5 %) sont en partie compensées par les hausses dans le Pas-de-Calais, l’Aisne et l’Oise (entre + 0,7 % + 2,7 %).
Le nombre de défaillances d’entreprises diminue à nouveau dans la région comme en France : 1 900 défaillances en un an, soit 5,5 % de moins que le cumul annuel observé au trimestre précédent. Tous les départements sont concernés, en particulier l’Oise (– 9,0 %) et l’Aisne (– 8,0 %). En raison des mesures de soutien mises en place par le gouvernement, cette baisse observée depuis le début de la crise sanitaire ne traduit pas une réduction du nombre d’entreprises en difficulté.
tableauFigure 6 – Créations d'entreprises
Hauts-de-France hors micro-entrepreneurs | France entière hors micro-entrepreneurs | Hauts-de-France y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 103,5 | 98,9 | 95,3 | 91,9 |
2ᵉ trim. 2011 | 96,4 | 98,7 | 94,3 | 92,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 101,7 | 99,6 | 96,9 | 92,9 |
4ᵉ trim. 2011 | 105,1 | 99,2 | 101,6 | 93,3 |
1ᵉ trim. 2012 | 95,9 | 95,4 | 97,9 | 94,6 |
2ᵉ trim. 2012 | 92,5 | 92,3 | 96,9 | 93,5 |
3ᵉ trim. 2012 | 97,5 | 92,6 | 98,7 | 93,4 |
4ᵉ trim. 2012 | 91,5 | 92,6 | 91,2 | 90,5 |
1ᵉ trim. 2013 | 103,4 | 100,1 | 94,0 | 90,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 105,9 | 101,7 | 93,5 | 91,6 |
3ᵉ trim. 2013 | 108,9 | 101,9 | 93,2 | 90,4 |
4ᵉ trim. 2013 | 108,4 | 103,4 | 94,6 | 92,3 |
1ᵉ trim. 2014 | 110,0 | 103,3 | 93,1 | 92,6 |
2ᵉ trim. 2014 | 112,2 | 104,4 | 95,3 | 92,8 |
3ᵉ trim. 2014 | 109,0 | 103,0 | 97,2 | 94,5 |
4ᵉ trim. 2014 | 110,4 | 102,2 | 92,5 | 93,8 |
1ᵉ trim. 2015 | 94,9 | 93,6 | 91,5 | 88,0 |
2ᵉ trim. 2015 | 90,9 | 94,3 | 87,7 | 88,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 91,5 | 97,4 | 86,5 | 89,2 |
4ᵉ trim. 2015 | 95,1 | 97,6 | 86,8 | 89,9 |
1ᵉ trim. 2016 | 99,0 | 102,1 | 89,0 | 92,3 |
2ᵉ trim. 2016 | 103,3 | 103,6 | 93,4 | 95,2 |
3ᵉ trim. 2016 | 100,7 | 102,5 | 88,0 | 93,5 |
4ᵉ trim. 2016 | 105,4 | 104,1 | 89,7 | 92,6 |
1ᵉ trim. 2017 | 101,7 | 104,5 | 90,6 | 95,3 |
2ᵉ trim. 2017 | 104,2 | 104,8 | 92,1 | 96,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 108,6 | 107,0 | 95,5 | 101,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 110,1 | 111,5 | 101,9 | 107,9 |
1ᵉ trim. 2018 | 111,2 | 111,8 | 106,6 | 112,1 |
2ᵉ trim. 2018 | 109,2 | 113,4 | 106,5 | 116,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 108,4 | 111,6 | 106,4 | 117,5 |
4ᵉ trim. 2018 | 110,6 | 112,7 | 114,2 | 121,8 |
1ᵉ trim. 2019 | 117,9 | 121,6 | 123,7 | 133,9 |
2ᵉ trim. 2019 | 118,3 | 120,1 | 128,7 | 134,7 |
3ᵉ trim. 2019 | 119,8 | 120,8 | 139,4 | 138,7 |
4ᵉ trim. 2019 | 121,5 | 121,8 | 144,8 | 146,6 |
1ᵉ trim. 2020 | 113,0 | 115,4 | 125,2 | 130,2 |
2ᵉ trim. 2020 | 85,5 | 84,6 | 108,9 | 110,3 |
3ᵉ trim. 2020 | 126,5 | 131,4 | 167,2 | 167,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 124,2 | 131,6 | 165,9 | 168,9 |
1ᵉ trim. 2021 | 130,2 | 135,3 | 177,1 | 172,3 |
2ᵉ trim. 2021 | 128,9 | 140,0 | 172,7 | 169,6 |
3ᵉ trim. 2021 | 129,4 | 133,5 | 163,2 | 162,2 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 6 – Créations d'entreprises

- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
Contexte international – Reprise mondiale sous contraintes
Au troisième trimestre 2021, la reprise économique s’est poursuivie en Europe, sous l’effet notamment d’une demande intérieure dynamique, sauf en Espagne. Les difficultés de production et les tensions inflationnistes se font cependant sentir de plus en plus. Aux États-Unis, ces contraintes déjà vives et la diminution de l’effet des aides aux ménages ont pesé sur la consommation, provoquant un ralentissement de l’activité. En Chine, des pénuries d’électricité ainsi que l’apparition de foyers épidémiques ont conduit à des fermetures de moyens de production. Fin 2021, la persistance des contraintes d’approvisionnement, auxquelles s’ajoute l’incertitude sanitaire, continuerait d’affecter la croissance mondiale.
Contexte national – En France, l’activité a retrouvé son niveau d’avant-crise au troisième trimestre 2021
L’activité a fortement progressé au troisième trimestre (+ 3,0 %), tirée par la réouverture des secteurs auparavant affectés par les restrictions sanitaires (hébergement-restauration, services de transport, services aux ménages…). La consommation des ménages a rebondi (+ 4,9 %) et les échanges extérieurs ont joué positivement sur la croissance, dans un contexte de reprise graduelle du tourisme international. Dans le même temps, les prix de l’énergie continuent de tirer l’inflation à la hausse et les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se déclarer contraintes par des difficultés d’approvisionnement. Malgré ce contexte et l’incertitude sanitaire, la reprise se poursuivrait au quatrième trimestre, conduisant à une croissance du PIB de 6,7 % en 2021, après sa chute de 8,0 % en 2020.
En partenariat avec :
- le préfet de la région Hauts-de-France

- l' Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales

Pour en savoir plus
Tableau de bord de la conjoncture des Hauts-de-France sur insee.fr
« L’emploi dépasse son niveau d’avant-crise au 2e trimestre 2021 », Insee Conjoncture Hauts-de-France n° 28, octobre 2021
« Bilan économique 2020 – Hauts-de-France », Insee Conjoncture Hauts-de-France n° 26, juillet 2021
« Note de conjoncture nationale du 14 décembre 2021 », Insee Note de conjoncture, décembre 2021
« Ouvrir dans un nouvel ongletLes demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi au 3e trimestre 2021 en Hauts-de-France », Dreets, Info Emploi en bref, octobre 2021
« Ouvrir dans un nouvel ongletEmploi salarié privé : la hausse se confirme mais ralentit au 3e trimestre 2021 », Urssaf, Stat’UR n° 27, janvier 2022