Insee Conjoncture Corse ·
Juillet 2021 · n° 35Un début d’année encore difficile, mais l’emploi reste préservé Note de conjoncture régionale - 1ᵉʳ trimestre 2021
Au 1er trimestre 2021, l’emploi insulaire toujours soutenu par l’ensemble des mesures d’accompagnement aux entreprises, demeure à un niveau supérieur à celui d’avant crise. Toutefois, le nombre d’heures rémunérées par les entreprises reste inférieur à son niveau de 2019, en particulier dans les secteurs-clés fragilisés par la crise, avant même le troisième confinement instauré en avril. Dans ce contexte, les embauches pâtissent encore du manque de visibilité sur le long terme et le nombre de demandeurs d’emploi augmente. En revanche, les dépenses par cartes bancaires restent bien orientées. Les créations d’entreprises régressent à nouveau et les permis de construire et les mises en chantier se stabilisent à un niveau historiquement faible. Les transports, notamment de passagers, restent très en dessous de leur niveau habituel.
- L’emploi salarié insulaire encore préservé au 1er trimestre
- Le nombre d’heures rémunérées toujours inférieur à son niveau de 2019
- Baisse modérée du recours à l’activité partielle
- Les embauches restreintes par le contexte sanitaire
- Les demandeurs d’emploi plus nombreux
- Les dépenses par cartes bancaires dynamiques
- Les créations d’entreprises au ralenti
- Logements autorisés et commencés, un repli encore marqué
- Le transport maritime de marchandises…
- …et surtout de voyageurs très impactés
- Encadré 1 - Nouvelle baisse « en trompe-l’œil » du taux de chômage insulaire
- Encadré 2 - Défaillances d’entreprises
- Encadré 3 - Contexte international – En 2021, l’activité économique dépend encore largement des conditions sanitaires
- Encadré 4 - Contexte national – En France, l’activité a stagné au premier trimestre 2021, marqué par un renforcement progressif des restrictions sanitaires
Le 1er trimestre 2021 apporte son lot d’incertitudes quant à la situation sanitaire. Le rebond épidémiologique devient effectif au niveau national et un troisième confinement généralisé s’applique à l’ensemble du territoire dès avril. Dans ce contexte, les mesures exceptionnelles déclenchées pour accompagner les entreprises sont reconduites au moins jusqu’en mai, en particulier le chômage partiel dont le recours se maintient à un niveau inédit.
L’emploi salarié insulaire encore préservé au 1er trimestre
Au 1er trimestre, les mesures de soutien à l’économie continuent de préserver l’emploi. La région totalise 118 170 emplois, un volume stabilisé par rapport au 4e trimestre 2020 (+ 0,1 %). Cette évolution contraste avec celles particulièrement marquées en Corse au cours des précédents trimestres et reste plus mesurée qu’au niveau national (+ 0,3 %) (figure 1).
Dans le privé, l’emploi insulaire évolue de + 0,2 % par rapport au dernier trimestre 2020. Bien orientée, la construction garde le cap avec + 2 % d’emplois. De même, l’industrie, dont certaines activités ont été davantage exposées aux effets de la crise, progresse à nouveau (+ 0,4 %). Les effectifs augmentent de 2 % dans le secteur de la fabrication de denrées alimentaires, boissons et tabac qui retrouve progressivement un niveau d’emploi d’avant crise.
En revanche, dans le tertiaire marchand hors intérim, les effectifs faiblissent légèrement ce trimestre (- 0,4 %). Malgré les mesures de soutien et le recours massif à l’activité partielle dans ces secteurs clés, l’emploi régresse de 3,9 % dans l’hébergement-restauration. Particulièrement malmené depuis le début de la crise sanitaire par les fermetures prolongées d’établissements le secteur s’essouffle et n’arrive plus à maintenir ses effectifs. La tendance trimestrielle est également baissière dans le transport & entreposage (- 0,8 %). À l’inverse, l’emploi croit de 0,5 % dans le commerce & réparation automobiles et progresse significativement, de 2 %, dans les activités immobilières.
Par ailleurs, l’emploi dans le tertiaire non marchand augmente de 0,4 % par rapport au trimestre précédent, les activités de santé humaine et d’enseignement restent particulièrement dynamiques. Enfin, l’intérim étoffe encore son effectif de quelques dizaines de postes supplémentaires.
L’emploi régional progresse de 1,7 % par rapport au 1er trimestre 2019 et reste ainsi supérieur à son niveau d’avant crise, les effectifs de l’hébergement-restauration demeurant néanmoins en retrait de 5,0 %.
tableauFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Corse | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Corse | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 100,1 | 100,2 | 100,4 | 100,3 |
2ᵉ trim. 2011 | 100,6 | 100,3 | 101,0 | 100,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 100,8 | 100,2 | 101,0 | 100,4 |
4ᵉ trim. 2011 | 100,8 | 100,3 | 100,9 | 100,4 |
1ᵉ trim. 2012 | 101,4 | 100,3 | 101,7 | 100,4 |
2ᵉ trim. 2012 | 101,4 | 100,3 | 101,6 | 100,3 |
3ᵉ trim. 2012 | 101,5 | 100,1 | 101,6 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2012 | 101,9 | 100,0 | 101,9 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2013 | 101,9 | 100,0 | 101,9 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 102,0 | 99,9 | 101,7 | 99,7 |
3ᵉ trim. 2013 | 102,2 | 100,1 | 102,0 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2013 | 102,7 | 100,4 | 102,4 | 99,9 |
1ᵉ trim. 2014 | 103,1 | 100,4 | 102,7 | 99,9 |
2ᵉ trim. 2014 | 103,3 | 100,4 | 102,8 | 99,9 |
3ᵉ trim. 2014 | 103,5 | 100,3 | 102,7 | 99,8 |
4ᵉ trim. 2014 | 103,5 | 100,4 | 102,5 | 99,8 |
1ᵉ trim. 2015 | 103,6 | 100,4 | 102,5 | 99,8 |
2ᵉ trim. 2015 | 103,9 | 100,6 | 103,0 | 100,0 |
3ᵉ trim. 2015 | 104,3 | 100,7 | 103,5 | 100,1 |
4ᵉ trim. 2015 | 104,4 | 100,9 | 103,4 | 100,3 |
1ᵉ trim. 2016 | 104,8 | 101,1 | 104,2 | 100,5 |
2ᵉ trim. 2016 | 105,4 | 101,3 | 105,0 | 100,8 |
3ᵉ trim. 2016 | 105,8 | 101,6 | 105,5 | 101,1 |
4ᵉ trim. 2016 | 105,4 | 101,7 | 105,4 | 101,3 |
1ᵉ trim. 2017 | 106,4 | 102,1 | 106,9 | 101,8 |
2ᵉ trim. 2017 | 107,1 | 102,4 | 107,7 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 107,0 | 102,7 | 107,7 | 102,6 |
4ᵉ trim. 2017 | 107,5 | 103,1 | 108,6 | 103,2 |
1ᵉ trim. 2018 | 108,8 | 103,2 | 110,2 | 103,3 |
2ᵉ trim. 2018 | 110,1 | 103,3 | 112,0 | 103,5 |
3ᵉ trim. 2018 | 109,9 | 103,4 | 111,6 | 103,7 |
4ᵉ trim. 2018 | 109,6 | 103,7 | 111,4 | 104,1 |
1ᵉ trim. 2019 | 110,7 | 104,1 | 112,7 | 104,6 |
2ᵉ trim. 2019 | 111,4 | 104,3 | 113,3 | 104,8 |
3ᵉ trim. 2019 | 112,1 | 104,5 | 114,1 | 105,1 |
4ᵉ trim. 2019 | 111,2 | 104,9 | 113,0 | 105,5 |
1ᵉ trim. 2020 | 110,5 | 102,9 | 111,8 | 102,9 |
2ᵉ trim. 2020 | 104,2 | 102,0 | 103,6 | 102,2 |
3ᵉ trim. 2020 | 108,9 | 103,8 | 109,1 | 103,9 |
4ᵉ trim. 2020 | 112,4 | 103,7 | 113,8 | 103,7 |
1ᵉ trim. 2021 | 112,5 | 104,0 | 114,0 | 104,2 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 1 – Évolution de l'emploi salarié
Le nombre d’heures rémunérées toujours inférieur à son niveau de 2019
Le niveau d’activité peut être estimé à partir du nombre d’heures de travail rémunérées et déclarées par les employeurs du secteur privé qui traduit à la fois le recul du nombre de contrats ou des heures réalisées par les contrats existants et le recours au chômage partiel.
Au niveau national, la situation sanitaire encore fragile en début d’année et les mesures d’endiguement toujours en vigueur brident l’activité économique jusqu’à fin avril. Au 1er trimestre 2021, l’activité économique française se situe encore à 95 % de son niveau au 1er trimestre 2019. L’industrie reste fragilisée essentiellement dans la production des matériels de transports dont l’activité est inférieure de 12 % par rapport au 1er trimestre 2019. Dans le secteur du commerce, le ralentissement s’établit à - 3 %. Mais c’est surtout dans l’hébergement&restauration, toujours impacté par les fermetures prolongées d’établissements, que les pertes d’activité sont les plus importantes (- 56 % par rapport au 1er trimestre 2019).
En région, la perte d’activité tous secteurs confondus s’élève à 7 % au 1er trimestre 2021, par rapport à la même période de 2019. Au cours de ce trimestre, le déficit d’heures rémunérées se creuse progressivement de 2 points entre janvier et mars où il atteint 8 % (figure 2). Le nombre d’heures travaillées dans l’hébergement-restauration dont la majeure partie des établissements sont fermés depuis fin octobre, est amputé de 56 % par rapport à son niveau 2019, déficit identique à celui du niveau national. Il en va de même dans la fabrication des denrées alimentaires-boissons&tabac, où le recul atteint 17 % (- 1 % au plan national) et 30 % dans la fabrication de matériel de transports. Le commerce cède également 6 % à son niveau 2019, soit le double de la moyenne nationale. À l’inverse, la construction renoue avec un meilleur niveau d’emploi, supérieur de 6 points à celui de 2019, l’écart est deux fois plus important qu’en France.
En avril, la perte s’accentue au niveau national (- 8 %) dans un contexte d’aggravation de l’épidémie. À partir du 5 avril, les limitations de déplacements inter-régionaux qui concernaient dix-neuf départements, s’étendent à l’ensemble du territoire métropolitain, ainsi que l’éventail de mesures de reconfinement, commerces « non essentiels » à nouveau fermés, télétravail systématique et couvre-feu. Le déficit s’accentue d’autant plus dans l’hébergement-restauration que le mois marque généralement l’avant-saison estivale.
Dans l’île, le nombre d’heures rémunérées chute de 16 % par rapport à avril 2019, positionnant une nouvelle fois la Corse en tête des régions les plus impactées loin devant PACA (5 points d’écart). La situation n’est guère plus favorable en mai (- 14 %) où le déficit régional est le double du national. Le territoire est à nouveau le plus pénalisé dans le secteur hébergement-restauration (- 70 % en avril). En mai, il ne fonctionnerait encore qu’à moitié de ses capacités d’avant crise.
tableauFigure 2 – Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse
Industrie | Construction | Hébergement et restauration | Autres services principalement marchands | Services principalement non marchand | Ensemble - Corse | Ensemble - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
janvier 20 | 3,6 | 6,2 | 6,9 | 0,7 | 4,0 | 2,7 | 1,9 |
février 20 | 0,4 | 4,0 | 7,4 | 0,9 | 4,0 | 2,3 | 1,8 |
mars 20 | -22,1 | -32,0 | -36,4 | -19,8 | -8,6 | -22,0 | -13,3 |
avril 20 | -45,7 | -64,3 | -86,1 | -47,9 | -19,4 | -51,5 | -33,2 |
mai 20 | -31,0 | -19,6 | -87,1 | -34,9 | -12,8 | -38,6 | -22,4 |
juin 20 | -17,7 | -4,2 | -60,7 | -21,0 | -4,6 | -24,5 | -10,3 |
juillet 20 | -12,1 | 1,1 | -30,1 | -13,0 | -1,1 | -13,7 | -6,8 |
août 20 | -8,9 | 16,1 | -21,6 | -10,1 | -1,6 | -10,6 | -4,5 |
septembre 20 | -8,0 | -0,2 | -21,3 | -8,4 | -0,4 | -8,9 | -4,4 |
octobre 20 | -6,6 | 0,1 | -18,7 | -6,3 | -0,2 | -6,2 | -4,8 |
novembre 20 | -14,6 | 1,3 | -59,3 | -16,7 | -1,5 | -15,4 | -9,8 |
décembre 20 | -13,2 | -2,2 | -64,1 | -9,1 | 1,4 | -11,6 | -6,7 |
janvier 21 | -9,9 | 7,5 | -52,4 | -6,5 | 4,0 | -6,8 | -5,2 |
février 21 | -9,9 | 5,3 | -55,0 | -6,8 | 6,0 | -7,2 | -5,4 |
mars 21 | -9,6 | 5,4 | -58,8 | -7,6 | 5,7 | -8,3 | -5,1 |
avril 21 | -10,4 | 3,5 | -69,8 | -14,7 | 2,7 | -16,3 | -7,9 |
mai 21 | -8,6 | 2,7 | -50,3 | -11,1 | 4,4 | -13,7 | -6,3 |
- Note : ensemble des heures rémunérées des salariés y compris les heures supplémentaires ainsi que les absences pour lesquelles le salarié est rémunéré.
- Source : DSN - traitement provisoire, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution sectorielle mensuelle des heures rémunérées par rapport au même mois de 2019 - Corse
Baisse modérée du recours à l’activité partielle
Le dispositif d’activité partielle joue un rôle d’amortisseur des effets de la crise sanitaire sur le marché sur travail. Les déclarations sociales nominatives des entreprises permettent d’en mesurer précisément le degré d’utilisation et confirment que le dispositif est un outil privilégié en Corse pour résister à la crise. Par rapport au 4e trimestre 2020, le recours à l’activité partielle s’atténue en ce début d’année. Le nombre de salariés concernés par le dispositif diminue de 14 % en région. Bien que nette, cette baisse est deux fois moins rapide qu’au niveau national (- 30 %) (figure 3).
tableauFigure 3 – Nombre mensuel de salariés en activité partielle en corse
Corse | |
---|---|
mars-2020 | 35 770 |
avr.-2020 | 41 965 |
mai-2020 | 34 195 |
juin-2020 | 16 480 |
juil.-2020 | 8 910 |
août-2020 | 4 650 |
sept.-2020 | 5 460 |
oct.-2020 | 7 815 |
nov.-2020 | 15 770 |
déc.-2020 | 12 135 |
janv.-2021 | 11 180 |
févr.-2021 | 10 745 |
mars-2021 | 8 645 |
- Note : données mensuelles brutes provisoires pendant un an.
- Source : ASP-DGEFP-DARES; extraction du SI APART
graphiqueFigure 3 – Nombre mensuel de salariés en activité partielle en corse
Les embauches restreintes par le contexte sanitaire
Hors contrats d’intérim, les Déclarations Préalables à l’Embauche (DPAE) reculent de 19,4 % ce trimestre, par rapport au 1er trimestre 2019 (figure 4). L’incertitude liée au contexte sanitaire pèse encore lourdement sur les perspectives d’embauches des entreprises. Le repli est très net en janvier et février par rapport aux mêmes mois d’avant crise (- 18 % et - 13 %). En mars, les déclarations d’embauche baissent de 25 % par rapport à 2019. Sur ce mois, la situation reste quasiment aussi dégradée qu’en 2020 (+ 1 %).
Dans l’hébergement&restauration, la fermeture prolongée des établissements impacte encore lourdement les DPAE. Par rapport au 1er trimestre 2019, elles se situent au tiers de leur niveau. Dans le secteur du commerce, le repli des DPAE est bien plus modéré tout comme dans le transport&entreposage (- 7 % par rapport à 2019).
En avril, les intentions d’embauches sont réduites de moitié par rapport à leur niveau de 2019. Dans l’hébergement-restauration, elles retrouvent à peine un quart de leur niveau d’avant crise. Parallèlement, par rapport à 2019, le recul s’accentue dans le commerce. Il atteint 47 % en raison du nouveau confinement et des fermetures qui en découlent. Dans ces deux secteurs, le retrait reste toutefois moins fort qu’en 2020 davantage touché par les mesures d’endiguements de la pandémie.
tableauFigure 4 – Nombre de déclarations préalables à l’embauche en 2019, 2020, 2021
Mois | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|
Janv. | 4 703 | 4 656 | 3 858 |
fév. | 3 711 | 4 113 | 3 244 |
mars | 5 690 | 4 229 | 4 266 |
avril | 10 995 | 1 617 | 5 197 |
mai | 10 353 | 2 801 | |
juin | 10 628 | 10 509 | |
juil. | 11 942 | 12 905 | |
août | 5 625 | 5 550 | |
sept. | 6 723 | 6 369 | |
oct. | 5 620 | 5 325 | |
nov. | 4 424 | 3 376 | |
dec. | 4 016 | 2 966 |
- Source : Urssaf-Acoss, déclarations préalables à l’embauche 2019, 2020, 2021
graphiqueFigure 4 – Nombre de déclarations préalables à l’embauche en 2019, 2020, 2021
Les demandeurs d’emploi plus nombreux
Au 1er trimestre 2021 en Corse, 20 900 personnes sont inscrites à pôle emploi et tenues de rechercher activement un emploi (catégorie A, B et C ; données corrigées des variations saisonnières). Dans la région, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 1,5 % ce trimestre (- 0,1 % au national). Cependant le nombre de demandeurs inscrits en catégorie A, sans emploi et tenus d'accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, continue de reculer (- 2 % au 1er trimestre).
La hausse trimestrielle des demandeurs d’emploi ABC concerne toutes les tranches d’âges et plus particulièrement les hommes (+ 2,6 % contre + 0,6 % chez les femmes). Plus marquée chez les moins de 25 ans, où elle atteint 3,8 %. La hausse s’établit à 0,8 % chez les 50 ans ou plus et à 1,4 % parmi les demandeurs des âges intermédiaires. Le nombre de personnes inscrites depuis un an ou plus, déjà orienté à la hausse par le passé progresse encore de 3,3 % soulignant la difficulté dans ce contexte de renouer avec l’emploi.
Par rapport à la situation d’avant crise, le nombre de demandeurs d’emploi ABC régresse sur l’île de 4,9 % contrairement à la tendance nationale orientée à la hausse (+ 1,7 %). Pour les demandeurs d’emploi de catégorie A, le recul par rapport à la situation d’avant crise (au 1er trimestre 2019) est de 10,5 %.
Les dépenses par cartes bancaires dynamiques
En Corse, les achats effectués par carte bancaire restent bien orientés tout au long du 1er trimestre et au-delà. Ils gardent le cap depuis le déconfinement généralisé et la période des fêtes de fin d’année (figure 5). Ainsi, en glissement annuel par rapport à 2019, ce mode de consommation progresse en Corse entre 3 % et 16 % au cours des 12 premières semaines de 2021. À l’échelon national, les dépenses restent fluctuantes et peinent à retrouver leur niveau de 2019. En effet, dès mars, dix-neuf départements sont déjà concernés par la fermeture de commerces « non essentiels ».
En avril, l’annonce d’un confinement généralisé à l’ensemble du territoire met ponctuellement un terme à l’embellie régionale. Le déficit des dépenses se creuse alors de façon plus prononcée qu’au niveau national. Au moment du déconfinement (la semaine du 10 mai), les dépenses réalisées par carte bancaire se redressent à nouveau et progressent jusqu’à 25 % la dernière semaine du mois. Le gain est encore de 15 % à la mi-juin par rapport à la même période de 2019.
tableauFigure 5 – Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)
année | semaine | premier jour de la semaine | Corse | France entière |
---|---|---|---|---|
2020 | 2 | 06/01/2020 | 5,6 | 3,3 |
2020 | 3 | 13/01/2020 | 7,9 | 4,1 |
2020 | 4 | 20/01/2020 | 6,2 | 6,9 |
2020 | 5 | 27/01/2020 | 7,6 | 4,5 |
2020 | 6 | 03/02/2020 | 5,3 | 2,8 |
2020 | 7 | 10/02/2020 | 5,1 | 2,3 |
2020 | 8 | 17/02/2020 | 6,4 | 4,0 |
2020 | 9 | 24/02/2020 | 4,8 | 0,0 |
2020 | 10 | 02/03/2020 | 3,4 | 4,1 |
2020 | 11 | 09/03/2020 | 8,9 | 8,3 |
2020 | 12 | 16/03/2020 | -32,5 | -40,5 |
2020 | 13 | 23/03/2020 | -54,4 | -57,9 |
2020 | 14 | 30/03/2020 | -52,7 | -54,4 |
2020 | 15 | 06/04/2020 | -46,4 | -46,6 |
2020 | 16 | 13/04/2020 | -53,9 | -48,4 |
2020 | 17 | 20/04/2020 | -51,1 | -41,5 |
2020 | 18 | 27/04/2020 | -53,5 | -44,9 |
2020 | 19 | 04/05/2020 | -44,6 | -34,4 |
2020 | 20 | 11/05/2020 | -6,6 | 3,9 |
2020 | 21 | 18/05/2020 | -22,5 | -1,2 |
2020 | 22 | 25/05/2020 | -22,4 | 2,9 |
2020 | 23 | 01/06/2020 | -22,3 | 2,5 |
2020 | 24 | 08/06/2020 | -25,0 | 4,3 |
2020 | 25 | 15/06/2020 | -14,4 | 7,2 |
2020 | 26 | 22/06/2020 | -14,8 | -4,2 |
2020 | 27 | 29/06/2020 | -9,1 | -1,5 |
2020 | 28 | 06/07/2020 | -5,0 | 6,0 |
2020 | 29 | 13/07/2020 | 2,3 | 8,7 |
2020 | 30 | 20/07/2020 | 1,1 | 12,1 |
2020 | 31 | 27/07/2020 | 0,0 | 5,8 |
2020 | 32 | 03/08/2020 | 5,7 | 15,5 |
2020 | 33 | 10/08/2020 | 8,1 | 12,4 |
2020 | 34 | 17/08/2020 | 13,1 | 11,0 |
2020 | 35 | 24/08/2020 | 12,1 | 4,9 |
2020 | 36 | 31/08/2020 | 13,0 | 6,0 |
2020 | 37 | 07/09/2020 | 11,3 | 5,4 |
2020 | 38 | 14/09/2020 | 15,1 | 4,6 |
2020 | 39 | 21/09/2020 | 9,5 | 0,8 |
2020 | 40 | 28/09/2020 | 11,9 | 0,9 |
2020 | 41 | 05/10/2020 | 11,2 | 2,4 |
2020 | 42 | 12/10/2020 | 13,5 | 7,3 |
2020 | 43 | 19/10/2020 | 13,6 | 2,2 |
2020 | 44 | 26/10/2020 | 4,1 | -2,4 |
2020 | 45 | 02/11/2020 | -28,8 | -33,5 |
2020 | 46 | 09/11/2020 | -23,1 | -29,7 |
2020 | 47 | 16/11/2020 | -20,6 | -28,4 |
2020 | 48 | 23/11/2020 | -18,1 | -27,0 |
2020 | 49 | 30/11/2020 | 17,0 | 4,7 |
2020 | 50 | 07/12/2020 | 10,4 | -1,7 |
2020 | 51 | 14/12/2020 | 1,1 | -7,7 |
2020 | 52 | 21/12/2020 | 0,4 | -1,7 |
2020 | 53 | 28/12/2020 | 2,9 | -3,3 |
2021 | 1 | 04/01/2021 | 3,5 | -5,5 |
2021 | 2 | 11/01/2021 | 8,4 | -6,3 |
2021 | 3 | 18/01/2021 | 14,9 | 4,4 |
2021 | 4 | 25/01/2021 | 16,8 | 3,0 |
2021 | 5 | 01/02/2021 | 7,0 | -7,2 |
2021 | 6 | 08/02/2021 | 8,5 | -6,3 |
2021 | 7 | 15/02/2021 | 10,2 | -4,3 |
2021 | 8 | 22/02/2021 | 7,7 | -6,6 |
2021 | 9 | 01/03/2021 | 12,1 | 0,1 |
2021 | 10 | 08/03/2021 | 10,0 | -1,9 |
2021 | 11 | 15/03/2021 | 15,8 | 1,9 |
2021 | 12 | 22/03/2021 | -4,3 | -21,6 |
2021 | 13 | 29/03/2021 | 20,7 | 4,6 |
2021 | 14 | 05/04/2021 | -23,9 | -24,5 |
2021 | 15 | 12/04/2021 | -19,2 | -15,5 |
2021 | 16 | 19/04/2021 | -21,3 | -13,0 |
2021 | 17 | 26/04/2021 | -32,9 | -22,8 |
2021 | 18 | 03/05/2021 | -13,3 | -7,7 |
2021 | 19 | 10/05/2021 | 1,2 | -10,2 |
2021 | 20 | 17/05/2021 | 25,7 | 11,5 |
2021 | 21 | 24/05/2021 | 16,5 | 12,0 |
2021 | 22 | 31/05/2021 | 7,2 | 9,4 |
2021 | 23 | 07/06/2021 | 15,4 | 17,4 |
2021 | 24 | 14/06/2021 | 22,2 | 14,4 |
- Sources : Cartes bancaires CB, calculs Insee.
graphiqueFigure 5 – Évolution hebdomadaire des montants des transactions par carte bancaire CB par rapport à la même semaine de 2019 (en %)
Les créations d’entreprises au ralenti
Au 1er trimestre 2021, 1 380 entreprises sont créées en Corse (données corrigées des variations saisonnières), en repli de 2,2 % par rapport au trimestre précédent. La baisse amorcée au 4e trimestre (- 5,5 %) s’atténue ainsi de plus de 3 points mais s’inscrit toujours en sens contraire de la tendance nationale (+ 1,8 %) (figure 6).
Sur l’île, la construction enregistre une nouvelle baisse de 11,5 % ce trimestre. Toutefois, dans le commerce-transport-hébergement-restauration, la diminution des créations s’atténue nettement (- 1,3 % après - 7,0 %). Le repli est fort également dans les services (- 1,9 % après - 4,7 %) et l’industrie maintient le bon cap avec une hausse de 15,3 %. Cumulées sur un an, 4 900 créations d’entreprises sont enregistrées dans la région (données brutes), soit une hausse de 4,3 % par rapport au précédent trimestre.
Par rapport au 1er trimestre 2019 (avant crise), les créations d’entreprises augmentent de 12,1 % en Corse, croissance nettement inférieure au niveau national (+ 28,8 %).
tableauFigure 6 – Créations d'entreprises
Corse hors micro-entrepreneurs | France entière hors micro-entrepreneurs | Corse y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1ᵉ trim. 2011 | 101,6 | 98,9 | 91,1 | 91,9 |
2ᵉ trim. 2011 | 101,8 | 98,7 | 94,2 | 92,4 |
3ᵉ trim. 2011 | 108,1 | 99,6 | 95,8 | 92,9 |
4ᵉ trim. 2011 | 102,1 | 99,2 | 94,7 | 93,3 |
1ᵉ trim. 2012 | 94,5 | 95,4 | 94,9 | 94,6 |
2ᵉ trim. 2012 | 100,9 | 92,3 | 95,5 | 93,5 |
3ᵉ trim. 2012 | 91,0 | 92,6 | 94,4 | 93,4 |
4ᵉ trim. 2012 | 106,5 | 92,6 | 94,9 | 90,5 |
1ᵉ trim. 2013 | 114,5 | 100,1 | 91,0 | 90,9 |
2ᵉ trim. 2013 | 115,2 | 101,7 | 89,4 | 91,6 |
3ᵉ trim. 2013 | 119,9 | 101,9 | 94,4 | 90,4 |
4ᵉ trim. 2013 | 117,6 | 103,4 | 91,0 | 92,3 |
1ᵉ trim. 2014 | 112,5 | 103,3 | 91,1 | 92,6 |
2ᵉ trim. 2014 | 121,2 | 104,4 | 97,2 | 92,8 |
3ᵉ trim. 2014 | 122,9 | 103,1 | 95,4 | 94,5 |
4ᵉ trim. 2014 | 107,6 | 102,2 | 90,3 | 93,8 |
1ᵉ trim. 2015 | 92,6 | 93,6 | 84,6 | 88,0 |
2ᵉ trim. 2015 | 95,4 | 94,3 | 91,4 | 88,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 95,8 | 97,4 | 87,0 | 89,2 |
4ᵉ trim. 2015 | 101,6 | 97,6 | 90,9 | 90,0 |
1ᵉ trim. 2016 | 108,3 | 102,1 | 95,4 | 92,3 |
2ᵉ trim. 2016 | 113,2 | 103,6 | 90,6 | 95,2 |
3ᵉ trim. 2016 | 105,1 | 102,5 | 89,6 | 93,5 |
4ᵉ trim. 2016 | 113,4 | 104,1 | 90,6 | 92,6 |
1ᵉ trim. 2017 | 108,5 | 104,5 | 91,2 | 95,2 |
2ᵉ trim. 2017 | 114,1 | 104,9 | 95,4 | 96,2 |
3ᵉ trim. 2017 | 120,1 | 107,0 | 94,5 | 101,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 131,2 | 111,5 | 105,0 | 108,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 128,6 | 111,8 | 107,7 | 112,1 |
2ᵉ trim. 2018 | 127,5 | 113,4 | 107,6 | 116,9 |
3ᵉ trim. 2018 | 124,7 | 111,6 | 104,5 | 117,5 |
4ᵉ trim. 2018 | 133,9 | 112,7 | 109,3 | 121,9 |
1ᵉ trim. 2019 | 162,6 | 121,6 | 119,9 | 133,9 |
2ᵉ trim. 2019 | 163,3 | 120,1 | 116,5 | 134,5 |
3ᵉ trim. 2019 | 172,5 | 120,8 | 128,2 | 138,7 |
4ᵉ trim. 2019 | 166,5 | 121,8 | 130,3 | 146,9 |
1ᵉ trim. 2020 | 155,0 | 115,4 | 114,0 | 130,0 |
2ᵉ trim. 2020 | 82,7 | 84,6 | 73,0 | 110,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 178,3 | 131,4 | 144,7 | 167,3 |
4ᵉ trim. 2020 | 174,8 | 131,6 | 137,5 | 169,2 |
1ᵉ trim. 2021 | 162,8 | 135,8 | 134,5 | 172,3 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 6 – Créations d'entreprises
Logements autorisés et commencés, un repli encore marqué
Au 1er trimestre 2021, les autorisations de construire régressent encore dans l’île, mais plus faiblement qu’au 4e trimestre. Le nombre de logements autorisés à la construction, en cumul annuel, décroît de 2,2 %, pour s’établir à un niveau de 3 100 permis validés fin mars (figure 7). Par rapport au 1er trimestre 2019, le nombre d’autorisations cumulées sur un an, reste en retrait de 54 % en Corse face à un repli de 14 % en France hors Mayotte.
Le nombre de logements commencés, également en régression de 2,9 % au 1er trimestre, s’établit à 3 400 mises en chantier en cumul annuel fin mars.
Par rapport à la même période de 2019, il recule de 17 %, traduisant encore une activité bien plus fragilisée qu’au niveau national (- 7 %) (figure 8).
tableauFigure 7 – Évolution du nombre de logements autorisés à la construction
Corse | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2010 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2011 | 98,5 | 101,6 |
févr. 2011 | 88,2 | 101,8 |
mars 2011 | 89,7 | 101,2 |
avr. 2011 | 89,7 | 101,0 |
mai 2011 | 89,7 | 102,6 |
juin 2011 | 92,6 | 102,9 |
juil. 2011 | 88,2 | 103,1 |
août 2011 | 86,8 | 104,3 |
sept. 2011 | 91,2 | 105,8 |
oct. 2011 | 91,2 | 106,5 |
nov. 2011 | 91,2 | 107,5 |
déc. 2011 | 89,7 | 108,6 |
janv. 2012 | 88,2 | 108,4 |
févr. 2012 | 86,8 | 108,6 |
mars 2012 | 89,7 | 108,5 |
avr. 2012 | 89,7 | 109,0 |
mai 2012 | 86,8 | 107,7 |
juin 2012 | 83,8 | 107,2 |
juil. 2012 | 88,2 | 106,4 |
août 2012 | 88,2 | 106,7 |
sept. 2012 | 86,8 | 104,5 |
oct. 2012 | 86,8 | 104,0 |
nov. 2012 | 86,8 | 102,9 |
déc. 2012 | 86,8 | 101,1 |
janv. 2013 | 88,2 | 101,3 |
févr. 2013 | 92,6 | 102,8 |
mars 2013 | 92,6 | 103,1 |
avr. 2013 | 92,6 | 101,3 |
mai 2013 | 91,2 | 99,4 |
juin 2013 | 89,7 | 97,7 |
juil. 2013 | 86,8 | 95,7 |
août 2013 | 83,8 | 92,5 |
sept. 2013 | 76,5 | 91,0 |
oct. 2013 | 70,6 | 90,4 |
nov. 2013 | 67,6 | 89,6 |
déc. 2013 | 64,7 | 88,7 |
janv. 2014 | 61,8 | 86,6 |
févr. 2014 | 57,4 | 83,5 |
mars 2014 | 48,5 | 82,6 |
avr. 2014 | 48,5 | 81,4 |
mai 2014 | 48,5 | 81,4 |
juin 2014 | 48,5 | 81,4 |
juil. 2014 | 50,0 | 81,8 |
août 2014 | 52,9 | 81,6 |
sept. 2014 | 52,9 | 81,8 |
oct. 2014 | 52,9 | 80,9 |
nov. 2014 | 52,9 | 80,0 |
déc. 2014 | 52,9 | 79,8 |
janv. 2015 | 50,0 | 79,6 |
févr. 2015 | 48,5 | 79,1 |
mars 2015 | 52,9 | 78,2 |
avr. 2015 | 52,9 | 79,1 |
mai 2015 | 52,9 | 78,6 |
juin 2015 | 52,9 | 79,5 |
juil. 2015 | 50,0 | 79,4 |
août 2015 | 51,5 | 80,3 |
sept. 2015 | 51,5 | 81,1 |
oct. 2015 | 55,9 | 81,7 |
nov. 2015 | 70,6 | 83,7 |
déc. 2015 | 107,4 | 84,9 |
janv. 2016 | 107,4 | 85,2 |
févr. 2016 | 114,7 | 86,6 |
mars 2016 | 114,7 | 86,9 |
avr. 2016 | 117,6 | 88,0 |
mai 2016 | 114,7 | 89,9 |
juin 2016 | 116,2 | 90,3 |
juil. 2016 | 113,2 | 91,3 |
août 2016 | 110,3 | 92,4 |
sept. 2016 | 111,8 | 94,5 |
oct. 2016 | 110,3 | 95,2 |
nov. 2016 | 95,6 | 96,1 |
déc. 2016 | 63,2 | 97,2 |
janv. 2017 | 69,1 | 97,9 |
févr. 2017 | 66,2 | 98,1 |
mars 2017 | 70,6 | 100,3 |
avr. 2017 | 67,6 | 100,1 |
mai 2017 | 72,1 | 100,9 |
juin 2017 | 76,5 | 102,0 |
juil. 2017 | 91,2 | 103,4 |
août 2017 | 91,2 | 103,7 |
sept. 2017 | 91,2 | 104,0 |
oct. 2017 | 89,7 | 104,5 |
nov. 2017 | 89,7 | 103,6 |
déc. 2017 | 88,2 | 103,3 |
janv. 2018 | 85,3 | 103,5 |
févr. 2018 | 82,4 | 104,0 |
mars 2018 | 77,9 | 102,7 |
avr. 2018 | 79,4 | 102,7 |
mai 2018 | 82,4 | 102,5 |
juin 2018 | 83,8 | 101,0 |
juil. 2018 | 72,1 | 99,7 |
août 2018 | 72,1 | 99,3 |
sept. 2018 | 82,4 | 98,4 |
oct. 2018 | 85,3 | 98,2 |
nov. 2018 | 92,6 | 98,0 |
déc. 2018 | 95,6 | 96,6 |
janv. 2019 | 97,1 | 96,3 |
févr. 2019 | 100,0 | 94,8 |
mars 2019 | 100,0 | 94,1 |
avr. 2019 | 101,5 | 94,4 |
mai 2019 | 97,1 | 93,8 |
juin 2019 | 94,1 | 93,6 |
juil. 2019 | 92,6 | 94,1 |
août 2019 | 94,1 | 93,2 |
sept. 2019 | 85,3 | 92,0 |
oct. 2019 | 82,4 | 92,6 |
nov. 2019 | 76,5 | 92,5 |
déc. 2019 | 72,1 | 94,1 |
janv. 2020 | 69,1 | 94,8 |
févr. 2020 | 66,2 | 95,8 |
mars 2020 | 66,2 | 95,4 |
avr. 2020 | 60,3 | 90,8 |
mai 2020 | 54,4 | 87,4 |
juin 2020 | 52,9 | 86,3 |
juil. 2020 | 51,5 | 84,0 |
août 2020 | 50,0 | 83,4 |
sept. 2020 | 50,0 | 83,6 |
oct. 2020 | 48,5 | 82,3 |
nov. 2020 | 47,1 | 82,5 |
déc. 2020 | 45,6 | 81,3 |
janv. 2021 | 45,6 | 80,5 |
févr. 2021 | 47,1 | 80,1 |
mars 2021 | 45,6 | 81,0 |
avr. 2021 | 50,0 | 85,1 |
mai 2021 | 51,5 | 88,5 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 7 – Évolution du nombre de logements autorisés à la construction
tableauFigure 8 – Évolution du nombre de logements commencés
Corse | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2010 | 100,0 | 100,0 |
janv. 2011 | 100,0 | 101,4 |
févr. 2011 | 100,0 | 102,3 |
mars 2011 | 102,4 | 103,5 |
avr. 2011 | 100,0 | 103,9 |
mai 2011 | 104,8 | 105,0 |
juin 2011 | 104,8 | 103,8 |
juil. 2011 | 100,0 | 103,4 |
août 2011 | 102,4 | 102,9 |
sept. 2011 | 104,8 | 102,3 |
oct. 2011 | 109,5 | 101,3 |
nov. 2011 | 119,0 | 102,9 |
déc. 2011 | 119,0 | 104,2 |
janv. 2012 | 116,7 | 103,7 |
févr. 2012 | 135,7 | 103,5 |
mars 2012 | 138,1 | 103,8 |
avr. 2012 | 135,7 | 102,2 |
mai 2012 | 131,0 | 99,8 |
juin 2012 | 131,0 | 100,0 |
juil. 2012 | 131,0 | 99,5 |
août 2012 | 135,7 | 98,8 |
sept. 2012 | 128,6 | 96,8 |
oct. 2012 | 126,2 | 96,2 |
nov. 2012 | 116,7 | 92,7 |
déc. 2012 | 116,7 | 92,6 |
janv. 2013 | 121,4 | 92,3 |
févr. 2013 | 102,4 | 92,5 |
mars 2013 | 100,0 | 91,5 |
avr. 2013 | 104,8 | 92,4 |
mai 2013 | 107,1 | 92,7 |
juin 2013 | 107,1 | 92,6 |
juil. 2013 | 104,8 | 92,3 |
août 2013 | 100,0 | 91,9 |
sept. 2013 | 97,6 | 92,0 |
oct. 2013 | 92,9 | 90,5 |
nov. 2013 | 95,2 | 89,4 |
déc. 2013 | 92,9 | 86,6 |
janv. 2014 | 95,2 | 86,2 |
févr. 2014 | 90,5 | 84,7 |
mars 2014 | 92,9 | 83,4 |
avr. 2014 | 88,1 | 83,1 |
mai 2014 | 85,7 | 82,5 |
juin 2014 | 83,3 | 81,6 |
juil. 2014 | 83,3 | 81,7 |
août 2014 | 83,3 | 81,4 |
sept. 2014 | 83,3 | 81,4 |
oct. 2014 | 85,7 | 81,3 |
nov. 2014 | 81,0 | 81,4 |
déc. 2014 | 81,0 | 81,6 |
janv. 2015 | 71,4 | 80,9 |
févr. 2015 | 69,0 | 81,1 |
mars 2015 | 64,3 | 81,0 |
avr. 2015 | 66,7 | 80,2 |
mai 2015 | 69,0 | 79,6 |
juin 2015 | 69,0 | 80,2 |
juil. 2015 | 71,4 | 79,8 |
août 2015 | 76,2 | 80,2 |
sept. 2015 | 73,8 | 80,6 |
oct. 2015 | 69,0 | 80,8 |
nov. 2015 | 66,7 | 81,8 |
déc. 2015 | 66,7 | 82,9 |
janv. 2016 | 69,0 | 83,2 |
févr. 2016 | 76,2 | 84,4 |
mars 2016 | 81,0 | 83,7 |
avr. 2016 | 78,6 | 84,5 |
mai 2016 | 78,6 | 86,6 |
juin 2016 | 81,0 | 86,8 |
juil. 2016 | 81,0 | 87,1 |
août 2016 | 78,6 | 87,2 |
sept. 2016 | 88,1 | 87,6 |
oct. 2016 | 111,9 | 88,6 |
nov. 2016 | 114,3 | 89,3 |
déc. 2016 | 114,3 | 90,2 |
janv. 2017 | 116,7 | 92,1 |
févr. 2017 | 111,9 | 92,8 |
mars 2017 | 116,7 | 95,8 |
avr. 2017 | 119,0 | 97,0 |
mai 2017 | 119,0 | 97,2 |
juin 2017 | 114,3 | 98,5 |
juil. 2017 | 116,7 | 100,3 |
août 2017 | 116,7 | 100,9 |
sept. 2017 | 107,1 | 101,6 |
oct. 2017 | 88,1 | 102,3 |
nov. 2017 | 92,9 | 103,6 |
déc. 2017 | 92,9 | 105,8 |
janv. 2018 | 97,6 | 105,4 |
févr. 2018 | 95,2 | 105,0 |
mars 2018 | 92,9 | 103,8 |
avr. 2018 | 92,9 | 103,2 |
mai 2018 | 90,5 | 102,8 |
juin 2018 | 90,5 | 102,4 |
juil. 2018 | 88,1 | 101,3 |
août 2018 | 88,1 | 100,8 |
sept. 2018 | 88,1 | 100,0 |
oct. 2018 | 90,5 | 100,0 |
nov. 2018 | 88,1 | 98,8 |
déc. 2018 | 92,9 | 96,7 |
janv. 2019 | 88,1 | 96,4 |
févr. 2019 | 92,9 | 96,2 |
mars 2019 | 97,6 | 95,7 |
avr. 2019 | 102,4 | 95,7 |
mai 2019 | 102,4 | 95,3 |
juin 2019 | 104,8 | 94,5 |
juil. 2019 | 109,5 | 94,7 |
août 2019 | 111,9 | 94,5 |
sept. 2019 | 111,9 | 94,6 |
oct. 2019 | 111,9 | 93,8 |
nov. 2019 | 109,5 | 93,8 |
déc. 2019 | 111,9 | 93,7 |
janv. 2020 | 111,9 | 94,2 |
févr. 2020 | 109,5 | 94,0 |
mars 2020 | 102,4 | 91,9 |
avr. 2020 | 100,0 | 87,6 |
mai 2020 | 100,0 | 86,3 |
juin 2020 | 100,0 | 86,6 |
juil. 2020 | 92,9 | 86,5 |
août 2020 | 92,9 | 87,3 |
sept. 2020 | 88,1 | 86,9 |
oct. 2020 | 83,3 | 86,9 |
nov. 2020 | 83,3 | 86,5 |
déc. 2020 | 83,3 | 85,9 |
janv. 2021 | 81,0 | 84,9 |
févr. 2021 | 78,6 | 85,2 |
mars 2021 | 81,0 | 89,0 |
avr. 2021 | 81,0 | 93,1 |
mai 2021 | 78,6 | 94,6 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 8 – Évolution du nombre de logements commencés
Le transport maritime de marchandises…
Au 1er trimestre 2021, le trafic total dans le transport maritime de fret s’établit à 472 400 tonnes transportées. En cumul annuel, par rapport au 4e trimestre 2020, il augmente de 0,5 %. Les échanges progressent à la fois avec le continent (+ 0,5 %) et avec l’étranger (+ 0,6 %).
Toutefois le trafic trimestriel ne renoue pas avec celui de la même période de 2019 (- 12 %) (figure 9). En repli de 2 % avec l’étranger, le transport maritime de fret cède encore 13 % dans les échanges avec la France. Si les fluctuations des mois de janvier (- 11 % par rapport au même mois de 2019) et février (- 15 %) traduisent encore des incertitudes sur le plan sanitaire, le déficit se réduit en mars (- 9 %), en particulier grâce aux échanges avec l’étranger.
tableauFigure 9 – Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2021 en tonnage
Période | Etranger | Francais |
---|---|---|
1er trimestre 2019 | 89 747 | 444 443 |
2ème trimestre 2019 | 111 273 | 479 033 |
3ème trimestre 2019 | 100 969 | 467 352 |
4ème trimestre 2019 | 74 175 | 462 965 |
1er trimestre 2020 | 85 759 | 376 552 |
2ème trimestre 2020 | 62 562 | 346 792 |
3ème trimestre 2020 | 83 090 | 428 088 |
4ème trimestre 2020 | 97 977 | 396 654 |
1er trimestre 2021 | 87 632 | 384 810 |
- Note:Volume en tonnage du transport de marchandises – Échanges avec la France et avec l'étranger.
- Source: Observatoire régional des transports de la Corse.
graphiqueFigure 9 – Trafic trimestriel de marchandises de 2019 à 2021 en tonnage
…et surtout de voyageurs très impactés
Toujours fragilisé par un contexte sanitaire incertain, le transport de passagers reste toujours bien en deçà de son niveau d’avant crise. Au 1er trimestre, la perte est de 40,0 % de voyageurs par rapport à la même période de 2019. En janvier et février, les trafics restent très proches de ceux de 2019 comme de ceux de 2020 dans l’aérien et dans le maritime (figure 10).
En mars, avril et mai, le nombre de voyageurs est plus élevé que celui enregistré en 2020 et cette reprise plus rapide du transport augure une saison touristique sous de meilleurs auspices que l’an passé. Mais les flux de passagers restent en retrait de 76 % par rapport à avril 2019 et de 60 % par rapport à mai 2019.
Parallèlement, au 1er trimestre 2021, le nombre de nuitées passées dans les hôtels de Corse est réduit de moitié par rapport à son niveau d’avant crise. Le confinement d’avril intensifie ce repli (- 92 % par rapport à avril 2019).
tableauFigure 10 – Évolution du trafic de passagers
AIR 2019 | MER 2019 | AIR 2020 | MER 2020 | AIR 2021 | MER 2021 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Janv. | 135 692 | 83 840 | 138 529 | 86 325 | 87 328 | 53 442 |
Fév. | 121 552 | 77 079 | 134 468 | 89 908 | 76 404 | 52 418 |
Mars | 152 302 | 105 141 | 65 948 | 42 283 | 77 705 | 58 831 |
Avril | 336 602 | 239 918 | 5 048 | 3 774 | 81 311 | 58 485 |
Mai | 401 360 | 260 949 | 12 196 | 22 095 | 96 175 | 170 430 |
Juin | 551 325 | 474 185 | 113 112 | 149 670 | ||
Juil. | 669 764 | 732 444 | 467 340 | 497 335 | ||
Août | 766 412 | 1 044 542 | 673 248 | 798 058 | ||
Sept. | 501 549 | 462 424 | 399 683 | 308 867 | ||
Oct. | 317 182 | 226 388 | 240 762 | 176 450 | ||
Nov. | 154 227 | 101 544 | 46 754 | 32 339 | ||
Déc. | 153 265 | 112 752 | 109 237 | 70 246 |
- Source : Observatoire régional des transports de la Corse
graphiqueFigure 10 – Évolution du trafic de passagers
Les données agrégées utilisées dans cette fiche proviennent de Cartes Bancaires CB et couvrent l’essentiel des transactions par cartes bancaires. Elles sont tirées d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale afin de respecter les exigences de confidentialité. Ces informations sont sujettes à certaines limites et diffèrent des données nationales (voir Point de conjoncture du 7 mai 2020, p. 21).
La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (secteur d’activité à l’arrêt, contrainte de garde d’enfant par exemple). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi. Début 2021, la quasi-stabilité du taux de chômage résulte à la fois de celle du taux d’emploi et de la persistance d’un comportement de retrait d’activité, du fait de la crise et du maintien de restrictions sanitaires. L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.
Encadré 1 - Nouvelle baisse « en trompe-l’œil » du taux de chômage insulaire
Au 1er trimestre 2021, en Corse, le taux de chômage au sens du BIT baisse légèrement (- 0,2 point) et atteint un niveau historiquement bas à 6,8 %. En France hors Mayotte, le taux de chômage se stabilise (8,1 %), la recherche active d’emploi est à nouveau pénalisée par les incertitudes du contexte sanitaire (figure 11). Lors des confinements successifs, des personnes sans emploi ont cessé de rechercher activement un emploi (par exemple parce que leur secteur d’activité privilégié était à l’arrêt), ce qui suffit à ne plus les classer comme chômeurs au sens du BIT. Il resterait à l’issue du 1er trimestre un potentiel de main-d’œuvre s’étant retirée du marché du travail, de l’ordre de 200 000 personnes.
tableauFigure 11 – Taux de chômage
Corse | France hors Mayotte | |
---|---|---|
4ᵉ trim. 2010 | 8,8 | 9,2 |
1ᵉ trim. 2011 | 8,9 | 9,2 |
2ᵉ trim. 2011 | 8,7 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2011 | 8,9 | 9,2 |
4ᵉ trim. 2011 | 9,0 | 9,3 |
1ᵉ trim. 2012 | 9,0 | 9,5 |
2ᵉ trim. 2012 | 9,2 | 9,7 |
3ᵉ trim. 2012 | 9,2 | 9,8 |
4ᵉ trim. 2012 | 9,6 | 10,2 |
1ᵉ trim. 2013 | 9,8 | 10,3 |
2ᵉ trim. 2013 | 10,0 | 10,5 |
3ᵉ trim. 2013 | 10,0 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2013 | 10,0 | 10,1 |
1ᵉ trim. 2014 | 9,9 | 10,1 |
2ᵉ trim. 2014 | 10,1 | 10,2 |
3ᵉ trim. 2014 | 10,4 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2014 | 10,7 | 10,5 |
1ᵉ trim. 2015 | 10,7 | 10,3 |
2ᵉ trim. 2015 | 10,9 | 10,5 |
3ᵉ trim. 2015 | 10,7 | 10,3 |
4ᵉ trim. 2015 | 10,4 | 10,2 |
1ᵉ trim. 2016 | 10,4 | 10,2 |
2ᵉ trim. 2016 | 10,2 | 10,0 |
3ᵉ trim. 2016 | 10,0 | 9,9 |
4ᵉ trim. 2016 | 10,2 | 10,0 |
1ᵉ trim. 2017 | 9,8 | 9,6 |
2ᵉ trim. 2017 | 9,6 | 9,5 |
3ᵉ trim. 2017 | 9,8 | 9,5 |
4ᵉ trim. 2017 | 9,1 | 9,0 |
1ᵉ trim. 2018 | 9,5 | 9,2 |
2ᵉ trim. 2018 | 9,0 | 9,1 |
3ᵉ trim. 2018 | 8,7 | 9,0 |
4ᵉ trim. 2018 | 8,6 | 8,7 |
1ᵉ trim. 2019 | 8,8 | 8,7 |
2ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,4 |
3ᵉ trim. 2019 | 8,1 | 8,5 |
4ᵉ trim. 2019 | 7,9 | 8,1 |
1ᵉ trim. 2020 | 7,7 | 7,8 |
2ᵉ trim. 2020 | 7,7 | 7,1 |
3ᵉ trim. 2020 | 9,6 | 9,1 |
4ᵉ trim. 2020 | 7,0 | 8,0 |
1ᵉ trim. 2021 | 6,8 | 8,1 |
- Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.
graphiqueFigure 11 – Taux de chômage
Encadré 2 - Défaillances d’entreprises
Les défaillances d’entreprises restent orientées à la baisse. Les mesures de soutien à l’économie, prolongées tout au long du 1er trimestre 2021 et au-delà préservent toujours l’entrepreneuriat et limitent les dépôts de bilan. En cumul sur 12 mois, la Corse enregistre 167 défaillances d’entreprises fin mars, soit une baisse de 59 % par rapport à la fin mars 2019. Les secteurs de la construction, de l’hébergement&restauration, et du commerce sont les plus concernés et représentent les deux tiers des liquidations.
Encadré 3 - Contexte international – En 2021, l’activité économique dépend encore largement des conditions sanitaires
Début 2021, la conjoncture économique est restée marquée par la crise sanitaire, avec des contrastes entre les pays. Aux États-Unis, le rebond économique a été porté par l’allègement des restrictions sanitaires et les plans de relance massifs, tandis que l’activité chinoise s’est appuyée sur la vigueur de ses exportations. À l’inverse en Europe, les restrictions ont pesé sur l’activité, en recul dans les principales économies et particulièrement en Allemagne et au Royaume-Uni, soumis à des confinements. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’activité économique se redresserait dans les principales économies européennes, sous l’hypothèse de stabilisation de la situation sanitaire.
Encadré 4 - Contexte national – En France, l’activité a stagné au premier trimestre 2021, marqué par un renforcement progressif des restrictions sanitaires
La dégradation de la situation sanitaire a conduit au premier trimestre à un renforcement progressif des mesures de restrictions (couvre-feu avancé à 18h, fermetures de centres commerciaux, confinements locaux). Dans ce contexte, l’activité a stagné (- 0,1 % par rapport au trimestre précédent, soit - 4,7 % par rapport à son niveau du quatrième trimestre 2019), se dégradant légèrement au mois le mois, notamment dans les services. La consommation des ménages a été quasi-stable elle aussi (+ 0,1 % par rapport au trimestre précédent, soit - 6,8 % sous son niveau d’avant-crise). En particulier, les restrictions ont pénalisé la consommation de biens, après son dynamisme de fin 2020, tandis que les fermetures d’activité mises en place à l’automne 2020 et maintenues tout l’hiver ont continué de plomber la consommation en hébergement-restauration et en services de transport ou de loisirs.
Pour en savoir plus
« Retour en surface », Note de conjoncture - juillet 2021
Tableau de bord de conjoncture Corse
Ouvrir dans un nouvel ongletAcoss-Urssaf,publications de la région Corse