Insee
Insee Conjoncture Centre-Val de Loire · Juillet 2021 · n° 35
Insee Conjoncture Centre-Val de LoireUn début d’année 2021 marqué par le rebond de l’emploi Note de conjoncture régionale - 1ᵉʳ trimestre 2021

Caroline Chalot (Insee)

Au premier trimestre 2021, l’emploi salarié progresse de nouveau en Centre-Val de Loire, évoluant au gré des restrictions sanitaires. Seul le secteur de la construction parvient à développer ses emplois depuis la fin du premier confinement, début 2020, tandis que l’importante remontée de l’intérim marque un arrêt. Tous les départements alimentent le rebond régional, excepté le Cher qui stabilise ses effectifs. En ce début d’année, l’activité économique est encore affectée par les mesures pour endiguer l’épidémie, mais limite son recul à l’aube d’un troisième confinement.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
No 35
Paru le :Paru le08/07/2021

Après une nouvelle chute de l’activité économique au quatrième trimestre 2020, consécutive au deuxième confinement entre le 30 octobre et le 14 décembre, le début d’année reste en retrait. Le volume d’heures rémunérées, utilisé comme indicateur pour analyser l’impact du choc économique, oscille autour de - 4 % en Centre-Val de Loire au premier trimestre 2021 (figure 1). Comme depuis le début de la crise, l’activité économique dépend largement de l’évolution de l’épidémie, désormais entre diffusion des variants et accélération de la vaccination. De nombreuses mesures de restrictions restent en vigueur, et le reconfinement de la population en avril 2021 affecte encore une fois l’économie, - 7 % d’heures rémunérées, par rapport au même mois en 2019, sans toutefois retomber au niveau d’avril 2020, point bas historique (- 31 %).

Figure 1Évolution du volume de travail rémunéré selon le secteur d’activité

en %
Évolution du volume de travail rémunéré selon le secteur d’activité (en %)
Mois Industrie Construction Services principalement marchands Services principalement non marchands
janv. 20 0,0 0,3 0,7 -0,1
févr. 20 0,0 0,3 0,9 -0,1
mars 20 -2,3 -2,7 -6,7 -0,8
avr. 20 -7,1 -4,7 -17,4 -2,0
mai 20 -5,8 -1,7 -11,7 -1,4
juin 20 -3,2 -0,3 -4,6 -0,5
juil. 20 -2,8 -0,2 -2,9 -0,4
août 20 -1,8 0,0 -1,8 -0,3
sept. 20 -2,0 -0,2 -1,4 -0,2
oct. 20 -2,0 -0,3 -1,5 -0,2
nov. 20 -1,4 -0,2 -5,9 -0,3
déc. 20 -1,5 -0,3 -3,5 0,0
janv. 21 -1,9 0,4 -2,7 0,1
févr. 21 -1,6 0,1 -2,7 0,1
mars 21 -1,3 0,1 -2,6 0,3
avr. 21 -2,0 0,1 -4,8 -0,1
mai 21 -2,0 -0,2 -3,3 -0,1
  • Note : Volume des heures rémunérées, en Centre-Val de Loire, comparé au même mois en 2019.
  • Source : Insee, déclaration sociale nominative (DSN)

Figure 1Évolution du volume de travail rémunéré selon le secteur d’activité

  • Note : Volume des heures rémunérées, en Centre-Val de Loire, comparé au même mois en 2019.
  • Source : Insee, déclaration sociale nominative (DSN)

Reprise de l’emploi salarié

Après un dernier trimestre 2020 marqué par le deuxième confinement, l’emploi salarié repart une nouvelle fois à la hausse au premier trimestre 2021, en Centre-Val de Loire (+ 0,8 %), et porte les effectifs à 908 200. En France hors Mayotte, l’inversion de tendance par rapport au trimestre dernier est elle aussi observable, mais de moindre ampleur (+ 0,3 %) (figure 2).

Cependant, tous les secteurs ne participent pas au regain régional. L’intérim, qui s’était relancé dès le deuxième trimestre 2020, subit une légère rétrogradation de ses effectifs (- 1,2 %) et l’industrie continue de voir fondre ses emplois (- 0,2 %). À l’inverse, les services non marchands enregistrent la plus forte hausse de ce trimestre (+ 1,7 %), dépassant ainsi le niveau d’avant-crise, au dernier trimestre 2019 (+ 1,5 %). Le secteur de la construction, dont les effectifs n’ont jamais été réellement entamés par la crise, poursuit sa progression (+ 1,0 %). Enfin, les services marchands hors intérim enregistrent une croissance équivalente à celle de la région (+ 0,7 %). Elle est toutefois freinée par la variation négative dans les activités d’hébergement et restauration (- 0,7 %) directement concernées par les mesures restrictives encore en vigueur au premier trimestre 2021 (fermetures temporaires obligatoires et couvre-feu) (figure 3).

Ce trimestre, la hausse des emplois salariés concerne majoritairement le secteur public (+ 2,1 %) et dans une moindre mesure celui du privé (+ 0,4 %). L’importante augmentation du premier lui permet de dépasser son niveau d’avant-crise de 2,1 %, tandis que le second reste en deçà de 1,2 %.

L’évolution positive de l’emploi salarié total au niveau régional ne permet cependant pas de revenir au niveau de fin 2019, affichant une perte de 0,4 %. Au niveau national, le constat est le même avec un retrait deux fois plus important (- 0,8 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 100,0 100,2 100,0 100,3
2ᵉ trim. 2011 99,8 100,3 99,8 100,4
3ᵉ trim. 2011 99,6 100,2 99,5 100,4
4ᵉ trim. 2011 99,5 100,3 99,4 100,4
1ᵉ trim. 2012 99,4 100,3 99,1 100,4
2ᵉ trim. 2012 99,2 100,3 98,9 100,3
3ᵉ trim. 2012 98,9 100,1 98,5 100,1
4ᵉ trim. 2012 98,9 100,0 98,4 99,9
1ᵉ trim. 2013 98,5 100,0 98,1 99,9
2ᵉ trim. 2013 98,4 99,9 97,7 99,7
3ᵉ trim. 2013 98,4 100,1 97,8 99,8
4ᵉ trim. 2013 98,6 100,4 97,8 99,9
1ᵉ trim. 2014 98,5 100,4 97,6 99,9
2ᵉ trim. 2014 98,4 100,4 97,6 99,9
3ᵉ trim. 2014 98,3 100,3 97,3 99,8
4ᵉ trim. 2014 98,1 100,4 97,1 99,8
1ᵉ trim. 2015 98,1 100,4 97,0 99,8
2ᵉ trim. 2015 98,3 100,6 97,2 100,0
3ᵉ trim. 2015 98,2 100,7 97,1 100,1
4ᵉ trim. 2015 98,2 100,9 97,1 100,3
1ᵉ trim. 2016 98,4 101,1 97,2 100,5
2ᵉ trim. 2016 98,5 101,3 97,3 100,8
3ᵉ trim. 2016 98,4 101,6 97,2 101,1
4ᵉ trim. 2016 98,7 101,7 97,6 101,3
1ᵉ trim. 2017 98,8 102,1 97,8 101,8
2ᵉ trim. 2017 99,0 102,4 98,0 102,2
3ᵉ trim. 2017 99,1 102,7 98,2 102,6
4ᵉ trim. 2017 99,3 103,1 98,7 103,2
1ᵉ trim. 2018 99,1 103,2 98,3 103,3
2ᵉ trim. 2018 99,1 103,3 98,5 103,5
3ᵉ trim. 2018 99,0 103,4 98,4 103,7
4ᵉ trim. 2018 98,9 103,7 98,4 104,1
1ᵉ trim. 2019 99,2 104,1 98,7 104,6
2ᵉ trim. 2019 99,4 104,3 98,8 104,8
3ᵉ trim. 2019 99,2 104,5 98,7 105,1
4ᵉ trim. 2019 99,5 104,9 99,0 105,5
1ᵉ trim. 2020 97,2 102,9 96,1 102,9
2ᵉ trim. 2020 96,7 102,0 95,8 102,2
3ᵉ trim. 2020 98,5 103,8 97,6 103,9
4ᵉ trim. 2020 98,3 103,7 97,5 103,7
1ᵉ trim. 2021 99,1 104,0 97,8 104,2
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 99,4 99,8 100,0 100,0
2ᵉ trim. 2011 98,7 99,4 99,7 99,9
3ᵉ trim. 2011 98,7 99,2 99,4 100,0
4ᵉ trim. 2011 98,5 98,8 99,3 99,9
1ᵉ trim. 2012 98,4 98,7 99,3 100,3
2ᵉ trim. 2012 98,1 98,3 99,4 100,3
3ᵉ trim. 2012 97,5 98,2 99,1 100,7
4ᵉ trim. 2012 96,6 97,9 98,9 100,6
1ᵉ trim. 2013 95,5 97,4 98,6 100,0
2ᵉ trim. 2013 95,2 97,0 98,6 100,1
3ᵉ trim. 2013 94,3 96,8 98,7 99,8
4ᵉ trim. 2013 93,3 96,8 98,7 100,6
1ᵉ trim. 2014 92,6 96,5 98,7 100,6
2ᵉ trim. 2014 91,8 96,4 98,8 100,4
3ᵉ trim. 2014 90,6 95,9 98,8 100,7
4ᵉ trim. 2014 89,3 95,6 98,8 100,7
1ᵉ trim. 2015 88,3 95,6 98,8 100,9
2ᵉ trim. 2015 86,9 95,3 98,9 100,9
3ᵉ trim. 2015 85,7 95,0 98,9 100,8
4ᵉ trim. 2015 85,2 94,6 99,3 100,8
1ᵉ trim. 2016 84,4 94,3 99,5 101,0
2ᵉ trim. 2016 83,8 94,0 99,8 101,1
3ᵉ trim. 2016 83,6 94,0 99,9 101,0
4ᵉ trim. 2016 83,2 93,5 99,9 100,9
1ᵉ trim. 2017 83,1 93,2 100,1 101,0
2ᵉ trim. 2017 83,1 93,0 100,2 101,0
3ᵉ trim. 2017 83,0 93,0 100,5 100,9
4ᵉ trim. 2017 83,5 93,3 100,5 100,3
1ᵉ trim. 2018 83,4 92,9 100,5 100,4
2ᵉ trim. 2018 83,4 93,0 100,9 99,9
3ᵉ trim. 2018 83,7 93,1 100,9 99,7
4ᵉ trim. 2018 83,5 93,1 101,2 99,5
1ᵉ trim. 2019 84,2 93,3 101,5 99,6
2ᵉ trim. 2019 84,4 93,5 101,4 99,9
3ᵉ trim. 2019 84,7 93,5 101,3 99,3
4ᵉ trim. 2019 85,3 93,4 102,1 99,6
1ᵉ trim. 2020 85,3 92,6 101,0 99,1
2ᵉ trim. 2020 85,4 91,7 99,4 98,3
3ᵉ trim. 2020 86,3 91,2 101,1 99,5
4ᵉ trim. 2020 86,6 90,7 100,3 99,4
1ᵉ trim. 2021 87,5 90,5 101,1 101,1
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi salarié par secteur - Centre-Val de Loire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi intérimaire stoppe sa remontée

Au premier trimestre 2021, le volume d’emplois intérimaires rétrograde en Centre-Val de Loire (- 1,2 %) et stoppe ainsi l’important rattrapage amorcé dès la fin du premier confinement de 2020 (+ 62 %), insuffisant pour retrouver son niveau d’avant-crise, avec 4,1 % d’effectifs en moins (figure 4).

Au niveau de la France hors Mayotte, la dynamique ne s’est pas inversée ce trimestre. Le secteur poursuit timidement son amélioration (+ 0,3 %), mais le rattrapage s’avère également trop faible et le nombre d’emplois reste inférieur de 5 % par rapport à la fin du quatrième trimestre 2019.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 102,3 101,1
2ᵉ trim. 2011 103,2 101,5
3ᵉ trim. 2011 99,0 100,1
4ᵉ trim. 2011 101,0 99,4
1ᵉ trim. 2012 94,5 95,0
2ᵉ trim. 2012 91,7 92,0
3ᵉ trim. 2012 88,8 88,0
4ᵉ trim. 2012 88,5 85,4
1ᵉ trim. 2013 92,0 88,2
2ᵉ trim. 2013 88,1 87,2
3ᵉ trim. 2013 93,3 89,8
4ᵉ trim. 2013 93,0 90,3
1ᵉ trim. 2014 91,8 89,3
2ᵉ trim. 2014 92,5 91,2
3ᵉ trim. 2014 91,0 88,9
4ᵉ trim. 2014 90,4 90,1
1ᵉ trim. 2015 91,8 89,7
2ᵉ trim. 2015 96,8 93,4
3ᵉ trim. 2015 100,3 97,0
4ᵉ trim. 2015 100,6 99,6
1ᵉ trim. 2016 104,5 99,3
2ᵉ trim. 2016 105,9 102,2
3ᵉ trim. 2016 105,5 105,5
4ᵉ trim. 2016 117,2 110,8
1ᵉ trim. 2017 117,6 115,4
2ᵉ trim. 2017 124,4 120,3
3ᵉ trim. 2017 126,7 124,4
4ᵉ trim. 2017 134,1 130,8
1ᵉ trim. 2018 129,3 129,6
2ᵉ trim. 2018 129,1 127,9
3ᵉ trim. 2018 126,6 127,8
4ᵉ trim. 2018 122,1 126,5
1ᵉ trim. 2019 122,9 127,4
2ᵉ trim. 2019 123,0 127,0
3ᵉ trim. 2019 122,9 126,5
4ᵉ trim. 2019 121,2 126,0
1ᵉ trim. 2020 71,8 75,3
2ᵉ trim. 2020 88,7 92,5
3ᵉ trim. 2020 112,4 113,5
4ᵉ trim. 2020 117,7 119,3
1ᵉ trim. 2021 116,3 119,6
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le Loiret et l’Eure-et-Loir dynamisent le rebond

Au premier trimestre 2021, le Loiret et l’Eure-et-Loir enregistrent une progression supérieure à celle de la région (respectivement + 1,4 % et + 1,2 %), tous deux particulièrement dynamisés par le secteur tertiaire marchand (+ 2,7 %) (figure 5). Le Loiret bénéficie également de hausses notables dans la construction et les services marchands hors intérim (respectivement + 1,6 % et + 1,4 %) qui viennent amoindrir l’impact des 2,5 % de pertes d’emplois intérimaires. De plus, l’Eure-et-Loir se distingue des autres départements de la région avec des emplois industriels en expansion (+ 0,4 %). Le Loir-et-Cher, à la croissance nettement plus modérée (+ 0,6 %), bénéficie de la plus importante hausse dans la construction (+ 1,8 %), mais est également pénalisé par le plus important recul de l’intérim dans la région (- 3,1 %). Dans l’Indre et l’Indre-et-Loire, la progression est encore moindre (+ 0,5 %), avec une amélioration dans les services marchands hors intérim particulièrement timide (respectivement + 0,2 % et + 0,1 %). Ainsi, les secteurs de la construction et des services non marchands portent le regain d’emplois dans l’Indre (+ 1,3 %), tandis que l’Indre-et-Loire profite surtout d’un secteur intérimaire qui continue de progresser (+ 2,7 %), contrairement à tous les autres départements de la région.

Le département du Cher ne comptabilise pas d’effectifs supplémentaires, en raison de secteurs trop peu dynamiques (autour de + 0,4 %) qui viennent tout juste compenser les pertes de l’intérim et de l’industrie (- 1,4 % et - 0,6 %).

Depuis le début de la crise, seuls les départements d’Eure-et-Loir et du Loiret parviennent à compenser les pertes subies, et même à dépasser leur niveau de la fin 2019 (respectivement + 0,8 % et + 0,3 %). Les difficultés les plus sévères concernent le département de l’Indre avec 2,4 % d’emplois en moins par rapport au quatrième trimestre 2019.

Figure 5Évolution de l'emploi salarié départemental

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié départemental (en % par rapport au trimestre précédent)
Départements évolution 2020T4/2021T1 évolution 2020T3/2020T4 évolution sur 12 mois
Cher 0,0 -0,3 0,6
Eure-et-Loir 1,2 0,0 2,3
Indre 0,5 -0,7 0,5
Indre-et-Loire 0,5 -0,1 1,6
Loir-et-Cher 0,6 0,3 2,2
Loiret 1,4 -0,3 3,2
Centre-Val de Loire 0,8 -0,2 2,0
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee

Figure 5Évolution de l'emploi salarié départemental

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee

Stabilité du taux de chômage

Après avoir enregistré de nombreuses variations tout au long de l’année 2020, le taux de chômage n’évolue pratiquement pas au premier trimestre 2021 (+ 0,1 point), en Centre-Val de Loire, se fixant à 7,2 %. Même si la période n’a pas connu de confinement, certaines mesures de restrictions, toujours en place, entraînent le recours au chômage partiel et expliquent, pour partie, l’absence de dégradation de cet indicateur. Le constat est le même au niveau de la France hors Mayotte où il atteint 8,1 % ce trimestre (+ 0,1 point) (figure 6).

Les variations par département restent également faibles, allant de - 0,1 point à + 0,2 point (figure 7).

Le taux de chômage régional se situe 0,5 point au-dessous qu’avant-crise et retrouve son niveau au plan national.

Figure 6Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 8,1 9,2
1ᵉ trim. 2011 8,1 9,2
2ᵉ trim. 2011 8,0 9,1
3ᵉ trim. 2011 8,2 9,2
4ᵉ trim. 2011 8,4 9,3
1ᵉ trim. 2012 8,5 9,5
2ᵉ trim. 2012 8,8 9,7
3ᵉ trim. 2012 8,9 9,8
4ᵉ trim. 2012 9,3 10,2
1ᵉ trim. 2013 9,5 10,3
2ᵉ trim. 2013 9,6 10,5
3ᵉ trim. 2013 9,5 10,3
4ᵉ trim. 2013 9,4 10,1
1ᵉ trim. 2014 9,4 10,1
2ᵉ trim. 2014 9,4 10,2
3ᵉ trim. 2014 9,6 10,3
4ᵉ trim. 2014 9,8 10,5
1ᵉ trim. 2015 9,6 10,3
2ᵉ trim. 2015 9,8 10,5
3ᵉ trim. 2015 9,7 10,3
4ᵉ trim. 2015 9,6 10,2
1ᵉ trim. 2016 9,7 10,2
2ᵉ trim. 2016 9,5 10,0
3ᵉ trim. 2016 9,4 9,9
4ᵉ trim. 2016 9,4 10,0
1ᵉ trim. 2017 9,0 9,6
2ᵉ trim. 2017 9,0 9,5
3ᵉ trim. 2017 8,9 9,5
4ᵉ trim. 2017 8,4 9,0
1ᵉ trim. 2018 8,6 9,2
2ᵉ trim. 2018 8,5 9,1
3ᵉ trim. 2018 8,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 8,2 8,7
1ᵉ trim. 2019 8,3 8,7
2ᵉ trim. 2019 8,0 8,4
3ᵉ trim. 2019 8,1 8,5
4ᵉ trim. 2019 7,7 8,1
1ᵉ trim. 2020 7,4 7,8
2ᵉ trim. 2020 6,9 7,1
3ᵉ trim. 2020 8,3 9,1
4ᵉ trim. 2020 7,1 8,0
1ᵉ trim. 2021 7,2 8,1
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Figure 6Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Figure 7Taux de chômage départementaux

Taux de chômage départementaux
Départements 1ᵉʳ trimestre 2021 (%) Variation (point)
sur un trimestre sur un an
Cher 7,9 0,2 -0,3
Eure-et-Loir 7,1 -0,1 -0,3
Indre 7,6 0,1 0,0
Indre-et-Loire 7,1 0,2 0,0
Loir-et-Cher 6,4 0,2 0,0
Loiret 7,3 0,1 -0,4
Centre-Val de Loire 7,2 0,1 -0,2
France hors Mayotte 8,1 0,1 0,3
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé

Le nombre de demandeurs d’emploi repart à la hausse

Après deux trimestres de baisse, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C inscrits à Pôle emploi en Centre-Val de Loire s’élève à 218 800 au premier trimestre 2021, soit une augmentation de 0,6 %. Au niveau de la France entière, les effectifs restent stables (figure 8).

Dans la région, la hausse est particulièrement élevée pour les personnes âgées de plus de 50 ans (+ 0,9 %), déjà en difficulté le trimestre dernier. Elle est moindre pour les moins de 25 ans (+ 0,3 %), tandis que le nombre de personnes inscrites depuis plus d’un an continue de se dégrader (+ 2,8 %).

Par rapport à la fin d’année 2019, marquée par une tendance à la baisse, l’évolution des demandeurs d’emploi régionaux et nationaux s’oriente nettement à la hausse (respectivement + 3,7 % et + 4,7 %).

Les sorties sur les listes de Pôle emploi, en baisse de 2,5 % ce trimestre, redeviennent inférieures aux entrées qui, elles, augmentent de 4,1 %.

Figure 8Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
1ᵉʳ trimestre 2021 Variation (%)
sur un trimestre sur un an
Centre-Val de Loire 218 820 0,6 4,6
Moins de 25 ans 31 810 0,3 8,1
50 ans ou plus 57 210 0,9 4,5
Inscrits depuis plus d'un an 111 540 2,8 11,3
France (en milliers) 6 013 0,1 4,7
  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT

Retour à la baisse des autorisations de construction

Avec un important repli de 7,5 % au premier trimestre 2021, le rebond enregistré au trimestre précédent par les autorisations de construction de logements, mesurées en données cumulées sur douze mois en Centre-Val de Loire, ne se confirme pas. Au niveau de la France hors Mayotte, la tendance reste inchangée avec une nouvelle baisse (- 0,5 %).

Les logements commencés poursuivent leur évolution « chahutée » avec un retour à la hausse de 4,6 %, principalement alimentée par les logements individuels (+ 7,3 %), même si les logements collectifs progressent également (+ 1,9 %) (figure 9).

Comparé à la période d’avant-crise, le volume des mises en chantier affiche une nette progression en Centre-Val de Loire (+ 8,6 %) alors qu’il recule en France hors Mayotte (- 4,1 %).

Figure 9Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 102,9 101,4
févr. 2011 104,4 102,3
mars 2011 103,6 103,5
avr. 2011 101,5 103,9
mai 2011 103,6 105,0
juin 2011 101,5 103,8
juil. 2011 100,0 103,4
août 2011 100,7 102,9
sept. 2011 101,5 102,3
oct. 2011 100,0 101,3
nov. 2011 100,0 102,9
déc. 2011 100,7 104,2
janv. 2012 100,0 103,7
févr. 2012 101,5 103,5
mars 2012 101,5 103,8
avr. 2012 101,5 102,2
mai 2012 97,8 99,8
juin 2012 99,3 100,0
juil. 2012 98,5 99,5
août 2012 96,4 98,8
sept. 2012 94,9 96,8
oct. 2012 95,6 96,2
nov. 2012 91,2 92,7
déc. 2012 91,2 92,6
janv. 2013 90,5 92,3
févr. 2013 88,3 92,5
mars 2013 89,1 91,5
avr. 2013 91,2 92,4
mai 2013 92,7 92,7
juin 2013 89,8 92,6
juil. 2013 89,8 92,3
août 2013 89,1 91,9
sept. 2013 86,9 92,0
oct. 2013 84,7 90,5
nov. 2013 83,9 89,4
déc. 2013 83,9 86,6
janv. 2014 81,8 86,2
févr. 2014 81,0 84,7
mars 2014 78,8 83,4
avr. 2014 76,6 83,1
mai 2014 75,2 82,5
juin 2014 74,5 81,6
juil. 2014 73,7 81,7
août 2014 74,5 81,4
sept. 2014 74,5 81,4
oct. 2014 75,2 81,3
nov. 2014 78,1 81,4
déc. 2014 74,5 81,6
janv. 2015 73,0 80,9
févr. 2015 73,0 81,1
mars 2015 71,5 81,0
avr. 2015 70,1 80,2
mai 2015 68,6 79,6
juin 2015 67,9 80,2
juil. 2015 66,4 79,8
août 2015 66,4 80,2
sept. 2015 67,9 80,6
oct. 2015 66,4 80,8
nov. 2015 62,8 81,8
déc. 2015 64,2 82,9
janv. 2016 65,7 83,2
févr. 2016 65,7 84,4
mars 2016 65,7 83,7
avr. 2016 65,0 84,5
mai 2016 67,9 86,6
juin 2016 67,9 86,8
juil. 2016 70,8 87,1
août 2016 69,3 87,2
sept. 2016 67,2 87,6
oct. 2016 67,9 88,6
nov. 2016 66,4 89,3
déc. 2016 66,4 90,2
janv. 2017 65,7 92,1
févr. 2017 67,2 92,8
mars 2017 69,3 95,8
avr. 2017 70,1 97,0
mai 2017 70,8 97,2
juin 2017 71,5 98,5
juil. 2017 71,5 100,3
août 2017 74,5 100,9
sept. 2017 75,2 101,6
oct. 2017 77,4 102,3
nov. 2017 78,8 103,6
déc. 2017 83,9 105,8
janv. 2018 83,9 105,4
févr. 2018 83,2 105,0
mars 2018 81,0 103,8
avr. 2018 81,8 103,2
mai 2018 80,3 102,8
juin 2018 79,6 102,4
juil. 2018 78,1 101,3
août 2018 75,2 100,8
sept. 2018 73,7 100,0
oct. 2018 70,8 100,0
nov. 2018 71,5 98,8
déc. 2018 65,7 96,7
janv. 2019 68,6 96,4
févr. 2019 68,6 96,2
mars 2019 70,8 95,7
avr. 2019 69,3 95,7
mai 2019 69,3 95,3
juin 2019 70,1 94,5
juil. 2019 70,8 94,7
août 2019 71,5 94,5
sept. 2019 71,5 94,6
oct. 2019 72,3 93,8
nov. 2019 73,7 93,8
déc. 2019 76,6 93,7
janv. 2020 73,7 94,2
févr. 2020 75,9 94,0
mars 2020 72,3 91,9
avr. 2020 70,1 87,6
mai 2020 68,6 86,3
juin 2020 70,1 86,6
juil. 2020 74,5 86,5
août 2020 77,4 87,3
sept. 2020 77,4 86,9
oct. 2020 78,8 86,9
nov. 2020 78,1 86,5
déc. 2020 78,1 85,9
janv. 2021 78,1 84,9
févr. 2021 78,1 85,2
mars 2021 81,8 89,0
avr. 2021 87,6 93,1
mai 2021 89,8 94,6
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 9Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Accélération de la création d’entreprises

Au premier trimestre 2021, les créations d’entreprises, y compris micro-entrepreneurs, s’élèvent à 7 170 unités en Centre-Val de Loire. Après un trimestre de stabilité, faisant suite à un important rebond (+ 52 %) qui compensait nettement la chute occasionnée par le premier confinement, le nombre de créations enregistre de nouveau une progression importante (+ 11,3 %). Au niveau de la France entière, la tendance passée est identique, mais avec une progression nettement moindre ce trimestre (+ 1,8 %) (figure 10).

Le secteur commerce, transports, hébergement et restauration est le plus plébiscité par les nouveaux entrepreneurs de la région (+ 29,1 %), tandis que celui des services se trouve être le seul à ne pas bénéficier d’une hausse (- 0,8 %).

Comparé à la période d’avant-crise, le nombre de créations montre une forte augmentation dans la région, bien plus élevée qu’au niveau national.

Figure 10Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 102,9 98,9 91,4 91,9
2ᵉ trim. 2011 106,5 98,7 95,9 92,4
3ᵉ trim. 2011 103,8 99,6 93,2 92,9
4ᵉ trim. 2011 102,3 99,2 95,0 93,3
1ᵉ trim. 2012 100,6 95,4 94,7 94,6
2ᵉ trim. 2012 98,1 92,3 93,9 93,5
3ᵉ trim. 2012 97,1 92,6 89,0 93,4
4ᵉ trim. 2012 95,8 92,6 91,6 90,5
1ᵉ trim. 2013 105,0 100,1 89,5 90,9
2ᵉ trim. 2013 106,9 101,7 87,3 91,6
3ᵉ trim. 2013 107,1 101,9 88,5 90,4
4ᵉ trim. 2013 110,9 103,4 90,1 92,3
1ᵉ trim. 2014 110,3 103,3 91,4 92,6
2ᵉ trim. 2014 109,0 104,4 91,2 92,8
3ᵉ trim. 2014 111,0 103,1 93,9 94,5
4ᵉ trim. 2014 102,4 102,2 89,4 93,8
1ᵉ trim. 2015 95,2 93,6 83,3 88,0
2ᵉ trim. 2015 91,3 94,3 84,9 88,5
3ᵉ trim. 2015 98,0 97,4 87,1 89,2
4ᵉ trim. 2015 93,9 97,6 84,0 90,0
1ᵉ trim. 2016 97,4 102,1 88,5 92,3
2ᵉ trim. 2016 98,7 103,6 83,3 95,2
3ᵉ trim. 2016 99,3 102,5 83,0 93,5
4ᵉ trim. 2016 105,2 104,1 80,8 92,6
1ᵉ trim. 2017 100,5 104,5 84,1 95,2
2ᵉ trim. 2017 100,8 104,9 84,4 96,2
3ᵉ trim. 2017 103,3 107,0 87,1 101,5
4ᵉ trim. 2017 106,4 111,5 93,9 108,0
1ᵉ trim. 2018 106,4 111,8 97,2 112,1
2ᵉ trim. 2018 111,1 113,4 101,5 116,9
3ᵉ trim. 2018 109,1 111,6 102,6 117,5
4ᵉ trim. 2018 111,4 112,7 107,4 121,9
1ᵉ trim. 2019 121,9 121,6 118,1 133,9
2ᵉ trim. 2019 115,1 120,1 118,4 134,5
3ᵉ trim. 2019 107,8 120,8 124,3 138,7
4ᵉ trim. 2019 108,8 121,8 128,7 146,9
1ᵉ trim. 2020 111,9 115,4 122,8 130,0
2ᵉ trim. 2020 87,9 84,6 96,4 110,1
3ᵉ trim. 2020 132,3 131,4 148,8 167,3
4ᵉ trim. 2020 121,3 131,6 150,3 169,2
1ᵉ trim. 2021 135,5 135,8 167,3 172,3
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 10Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Des défaillances toujours en baisse

Au premier trimestre 2021, les défaillances d’entreprises poursuivent leur recul à un rythme toujours soutenu, tant au niveau régional que national (respectivement - 8,0 % et - 10,2 %) (figure 11). Sous l’effet des mesures de soutien aux entreprises en difficulté qui peuvent reporter certaines mises en faillites, les conséquences de la crise sanitaire sur la survie des entreprises ne se font pas encore sentir.

Figure 11Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Centre-Val de Loire France entière
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 99,8 100,1
févr. 2011 99,3 100,0
mars 2011 99,5 99,4
avr. 2011 99,8 99,0
mai 2011 102,1 100,3
juin 2011 102,0 99,3
juil. 2011 102,7 98,7
août 2011 101,9 98,7
sept. 2011 103,0 98,4
oct. 2011 101,6 98,5
nov. 2011 104,8 98,8
déc. 2011 105,0 98,6
janv. 2012 107,2 99,4
févr. 2012 106,0 99,4
mars 2012 105,9 98,7
avr. 2012 105,0 99,0
mai 2012 103,7 97,6
juin 2012 104,6 97,6
juil. 2012 106,1 99,0
août 2012 105,2 98,8
sept. 2012 105,3 98,4
oct. 2012 110,2 100,0
nov. 2012 107,5 100,1
déc. 2012 108,9 101,3
janv. 2013 108,5 101,0
févr. 2013 108,0 100,8
mars 2013 105,4 100,6
avr. 2013 107,6 101,8
mai 2013 107,1 102,0
juin 2013 106,1 102,4
juil. 2013 106,2 103,1
août 2013 107,0 103,0
sept. 2013 108,9 103,8
oct. 2013 109,0 103,8
nov. 2013 111,6 103,6
déc. 2013 112,5 103,6
janv. 2014 111,9 103,8
févr. 2014 113,6 104,8
mars 2014 113,8 104,8
avr. 2014 112,5 105,0
mai 2014 112,3 104,5
juin 2014 112,5 104,7
juil. 2014 113,6 104,7
août 2014 113,6 104,7
sept. 2014 111,9 105,0
oct. 2014 109,5 104,8
nov. 2014 105,9 104,9
déc. 2014 103,7 103,4
janv. 2015 104,3 103,9
févr. 2015 106,3 103,8
mars 2015 108,9 105,6
avr. 2015 109,1 105,7
mai 2015 107,0 103,5
juin 2015 108,5 105,0
juil. 2015 107,0 104,5
août 2015 107,1 104,1
sept. 2015 110,1 104,3
oct. 2015 110,1 102,9
nov. 2015 111,3 103,2
déc. 2015 112,2 104,4
janv. 2016 112,9 103,2
févr. 2016 110,4 102,6
mars 2016 108,2 101,2
avr. 2016 107,6 100,2
mai 2016 108,7 102,6
juin 2016 107,2 101,2
juil. 2016 105,6 99,7
août 2016 104,4 99,6
sept. 2016 100,5 98,6
oct. 2016 97,6 98,3
nov. 2016 96,3 97,8
déc. 2016 93,7 96,2
janv. 2017 92,0 95,9
févr. 2017 90,0 95,0
mars 2017 90,0 94,8
avr. 2017 88,5 93,6
mai 2017 89,5 93,5
juin 2017 88,9 92,4
juil. 2017 89,3 92,1
août 2017 88,6 92,1
sept. 2017 90,0 91,0
oct. 2017 91,0 90,7
nov. 2017 90,3 90,1
déc. 2017 90,8 90,3
janv. 2018 89,2 89,5
févr. 2018 87,6 89,0
mars 2018 87,0 87,9
avr. 2018 87,0 88,1
mai 2018 85,7 87,3
juin 2018 85,1 87,3
juil. 2018 85,6 87,7
août 2018 86,0 88,2
sept. 2018 85,8 88,5
oct. 2018 88,3 89,4
nov. 2018 88,9 89,3
déc. 2018 88,7 89,4
janv. 2019 90,2 90,1
févr. 2019 91,9 90,0
mars 2019 91,0 89,7
avr. 2019 90,5 89,9
mai 2019 88,8 89,6
juin 2019 87,7 88,8
juil. 2019 87,8 88,7
août 2019 87,7 87,7
sept. 2019 86,9 87,0
oct. 2019 84,1 86,0
nov. 2019 83,7 85,2
déc. 2019 83,4 84,7
janv. 2020 80,1 82,7
févr. 2020 79,2 81,4
mars 2020 75,9 78,1
avr. 2020 71,0 73,0
mai 2020 68,2 68,7
juin 2020 67,1 66,5
juil. 2020 63,4 63,9
août 2020 62,3 63,1
sept. 2020 57,9 60,6
oct. 2020 53,6 57,3
nov. 2020 51,0 54,7
déc. 2020 47,8 51,9
janv. 2021 46,3 49,7
févr. 2021 43,7 46,9
mars 2021 44,1 46,7
avr. 2021 45,9 47,8
  • Notes : données mensuelles brutes au 28 juin 2021, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 11Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 28 juin 2021, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Une activité touristique encore considérablement réduite

Le confinement de l’automne 2020 levé, le début d’année reste marqué par des restrictions sanitaires – fermeture temporaire des restaurants et établissements de loisirs, couvre-feu – restreignant les déplacements. Par conséquent, les mois de janvier et février enregistrent moitié moins de nuitées qu’aux mêmes périodes un an auparavant.

L’activité touristique du mois de mars est plus importante qu’au même mois en 2020, en grande partie concerné par le 1er confinement, mais le nombre de nuitées dans les hôtels demeure nettement inférieur à celles comptabilisées en mars 2019 (- 44 %).

Sur la totalité du trimestre, le taux d’occupation des chambres offertes se monte à 34 %, pour un total de 565 000 nuitées hôtelières enregistrées, soit 42 % de moins qu’au premier trimestre 2019, période dite de référence. Au niveau de la France entière, la chute s’avère plus conséquente, avec - 64 %. La proportion d’établissements ouverts est elle aussi plus importante dans la région, avec sept établissements sur dix contre six sur dix au niveau national.

Avertissement sur le marché du travail

La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (secteur d'activité à l'arrêt, contrainte de garde d'enfant par exemple). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d'emploi. Début 2021, la quasi-stabilité du taux de chômage résulte à la fois de celle du taux d'emploi et de la persistance d'un comportement de retrait d'activité, du fait de la crise et du maintien de restrictions sanitaires. L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.

Encadré 1 – Contexte international : en 2021, l’activité économique dépend encore largement des conditions sanitaires

Début 2021, la conjoncture économique est restée marquée par la crise sanitaire, avec des contrastes entre les pays. Aux États-Unis, le rebond économique a été porté par l’allègement des restrictions sanitaires et les plans de relance massifs, tandis que l’activité chinoise s’est appuyée sur la vigueur de ses exportations. À l’inverse en Europe, les restrictions ont pesé sur l’activité, en recul dans les principales économies et particulièrement en Allemagne et au Royaume-Uni, soumis à des confinements. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’activité économique se redresserait dans les principales économies européennes, sous l’hypothèse de stabilisation de la situation sanitaire.

Encadré 2 – Contexte national : en France, l’activité a stagné au premier trimestre 2021, marqué par un renforcement progressif des restrictions sanitaires

La dégradation de la situation sanitaire a conduit au premier trimestre à un renforcement progressif des mesures de restrictions (couvre-feu avancé à 18h, fermetures de centres commerciaux, confinements locaux). Dans ce contexte, l’activité a stagné (– 0,1 % par rapport au trimestre précédent, soit – 4,7 % par rapport à son niveau du quatrième trimestre 2019), se dégradant légèrement au mois le mois, notamment dans les services. La consommation des ménages a été quasi-stable elle aussi (+ 0,1 % par rapport au trimestre précédent, soit – 6,8 % sous son niveau d’avant-crise). En particulier, les restrictions ont pénalisé la consommation de biens, après son dynamisme de fin 2020, tandis que les fermetures d’activité mises en place à l’automne 2020 et maintenues tout l’hiver ont continué de plomber la consommation en hébergement-restauration et en services de transport ou de loisirs.

Publication rédigée par :Caroline Chalot (Insee)

Pour en savoir plus

Le confinement de l’automne stoppe la reprise de l’emploi, Insee Conjoncture Centre-Val de Loire n°33, avril 2021.