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Insee Conjoncture Martinique · Juillet 2021 · n° 15
Insee Conjoncture MartiniqueL’emploi salarié reste bien orienté Note de conjoncture régionale - 1ᵉʳ trimestre 2021

Marion Lauvaux, Eric Mével (Insee)

L’économie martiniquaise poursuit son redressement au premier trimestre 2021. L’emploi salarié progresse et retrouve son niveau antérieur à la crise sanitaire. Le nombre de demandeurs d’emploi continue de baisser et les créations d’entreprises atteignent un niveau record. En revanche, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration subit les restrictions d’entrée sur le territoire et l’instauration du couvre-feu.

Insee Conjoncture Martinique
No 15
Paru le :Paru le08/07/2021
Avertissement sur le marché du travail

La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (secteur d’activité à l’arrêt, contrainte de garde d’enfant par exemple). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi. Début 2021, la quasi-stabilité du taux de chômage résulte à la fois de celle du taux d’emploi et de la persistance d’un comportement de retrait d’activité, du fait de la crise et du maintien de restrictions sanitaires. L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.

L’emploi salarié porté par le secteur privé

En Martinique, le nombre d’emplois salariés s’établit à 119 830 au premier trimestre 2021. Les effectifs salariés augmentent ainsi de 0,5 % par rapport au trimestre précédent, ce qui représente 610 emplois supplémentaires. Cette hausse confirme la bonne orientation du quatrième trimestre (+ 0,2 %).

Le nombre d’emplois salariés dans le secteur privé augmente de 1,0 % par rapport au quatrième trimestre, soit 790 salariés supplémentaires. Le secteur public, qui perd 180 emplois ce trimestre, (– 0,4 %), freine la hausse globale des effectifs salariés.

Le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 1,1 % à celui du premier trimestre 2020, ce qui représente 1 290 créations d’emplois en un an. Il est similaire à celui du quatrième trimestre 2019, avant le début de la crise sanitaire.

En France (hors Mayotte), l’emploi salarié progresse également au premier trimestre 2021 (+ 0,3 %). Sur un an, les effectifs augmentent de 1,1 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Martinique Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Martinique Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 99,1 100,2 98,9 100,3
2ᵉ trim. 2011 99,8 100,3 99,9 100,4
3ᵉ trim. 2011 99,2 100,2 99,6 100,4
4ᵉ trim. 2011 97,9 100,3 97,0 100,4
1ᵉ trim. 2012 97,0 100,3 97,0 100,4
2ᵉ trim. 2012 97,4 100,3 97,6 100,3
3ᵉ trim. 2012 97,1 100,1 97,3 100,1
4ᵉ trim. 2012 96,9 100,0 97,1 99,9
1ᵉ trim. 2013 97,3 100,0 98,0 99,9
2ᵉ trim. 2013 96,1 99,9 96,1 99,7
3ᵉ trim. 2013 95,1 100,1 94,5 99,8
4ᵉ trim. 2013 95,1 100,4 94,4 99,9
1ᵉ trim. 2014 95,5 100,4 94,4 99,9
2ᵉ trim. 2014 95,2 100,4 94,3 99,9
3ᵉ trim. 2014 96,1 100,3 95,3 99,8
4ᵉ trim. 2014 95,5 100,4 94,4 99,8
1ᵉ trim. 2015 95,5 100,4 94,5 99,8
2ᵉ trim. 2015 96,0 100,6 95,0 100,0
3ᵉ trim. 2015 96,0 100,7 95,4 100,1
4ᵉ trim. 2015 96,8 100,9 96,0 100,3
1ᵉ trim. 2016 96,9 101,1 96,9 100,5
2ᵉ trim. 2016 96,4 101,3 96,2 100,8
3ᵉ trim. 2016 95,3 101,6 94,2 101,1
4ᵉ trim. 2016 95,8 101,7 95,3 101,3
1ᵉ trim. 2017 94,5 102,1 93,4 101,8
2ᵉ trim. 2017 94,9 102,4 93,8 102,2
3ᵉ trim. 2017 94,4 102,7 93,5 102,6
4ᵉ trim. 2017 94,7 103,1 93,6 103,2
1ᵉ trim. 2018 94,6 103,2 93,4 103,3
2ᵉ trim. 2018 93,4 103,3 92,3 103,5
3ᵉ trim. 2018 92,5 103,4 91,4 103,7
4ᵉ trim. 2018 93,1 103,7 91,8 104,1
1ᵉ trim. 2019 94,2 104,1 93,1 104,6
2ᵉ trim. 2019 94,9 104,3 94,6 104,8
3ᵉ trim. 2019 95,5 104,5 95,2 105,1
4ᵉ trim. 2019 95,4 104,9 95,2 105,5
1ᵉ trim. 2020 94,4 102,9 93,9 102,9
2ᵉ trim. 2020 93,0 102,0 92,2 102,2
3ᵉ trim. 2020 94,7 103,8 94,2 103,9
4ᵉ trim. 2020 94,9 103,7 94,3 103,7
1ᵉ trim. 2021 95,4 104,0 95,3 104,2
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi salarié progresse dans le secteur tertiaire marchand

Le secteur tertiaire marchand (hors intérim) est le principal moteur de la bonne orientation de l’emploi salarié ce trimestre. Les effectifs salariés dans ce secteur augmentent de 1,2 % au premier trimestre et s’élèvent à 49 870, soit 570 nouveaux emplois salariés. Le niveau de l’emploi salarié dans ce secteur reste cependant inférieur à celui observé avant la crise sanitaire (– 1 %). Les activités scientifiques et techniques, les services administratifs de soutien, le transport et l’entreposage sont des moteurs de la croissance de l’emploi ce trimestre, tandis que les effectifs dans l’hébergement et la restauration sont encore une fois en baisse.

Les effectifs salariés dans le secteur tertiaire non marchand baissent de 0,4 % au premier trimestre. Ce recul limite les effets de la bonne orientation de l’emploi dans les autres secteurs. Le secteur emploie désormais 49 330 salariés, soit 210 de moins qu’au trimestre précédent, mais maintient ses effectifs à un niveau équivalent à celui de la fin d’année 2019.

Le nombre de salariés dans le secteur de la construction augmente de 2,4 % au premier trimestre. Dans le secteur de l’industrie, il augmente de 0,9 %. En créant respectivement 140 et 70 nouveaux emplois, ces secteurs contribuent à la bonne dynamique de l’emploi salarié en Martinique.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 101,2 100,7 99,3 99,4
2ᵉ trim. 2011 98,4 100,4 99,3 100,0
3ᵉ trim. 2011 100,3 99,6 100,2 99,0
4ᵉ trim. 2011 95,1 96,9 98,6 98,8
1ᵉ trim. 2012 94,8 97,3 98,5 96,3
2ᵉ trim. 2012 95,4 97,4 98,7 96,2
3ᵉ trim. 2012 95,0 96,4 98,5 95,8
4ᵉ trim. 2012 94,8 95,7 98,2 95,3
1ᵉ trim. 2013 96,3 98,2 99,2 94,6
2ᵉ trim. 2013 93,2 96,9 97,8 94,4
3ᵉ trim. 2013 89,4 95,8 96,8 94,5
4ᵉ trim. 2013 88,4 95,0 96,7 94,8
1ᵉ trim. 2014 88,7 96,8 96,3 95,5
2ᵉ trim. 2014 89,3 95,7 96,4 95,0
3ᵉ trim. 2014 87,6 94,7 96,7 96,0
4ᵉ trim. 2014 86,0 94,0 96,9 96,1
1ᵉ trim. 2015 87,7 94,5 96,5 96,0
2ᵉ trim. 2015 88,8 94,9 97,0 96,1
3ᵉ trim. 2015 88,0 95,0 96,6 95,7
4ᵉ trim. 2015 86,8 95,8 97,3 96,9
1ᵉ trim. 2016 86,7 96,9 98,1 95,8
2ᵉ trim. 2016 87,0 95,8 97,7 95,6
3ᵉ trim. 2016 84,2 94,3 95,2 96,0
4ᵉ trim. 2016 83,2 94,1 97,1 95,4
1ᵉ trim. 2017 82,5 93,2 95,1 95,2
2ᵉ trim. 2017 81,6 93,2 95,4 95,6
3ᵉ trim. 2017 81,9 93,1 95,0 95,1
4ᵉ trim. 2017 82,9 93,6 95,2 95,6
1ᵉ trim. 2018 82,2 93,5 94,4 95,6
2ᵉ trim. 2018 81,3 93,8 92,9 94,1
3ᵉ trim. 2018 80,0 92,9 92,3 93,1
4ᵉ trim. 2018 80,7 93,4 92,5 93,7
1ᵉ trim. 2019 82,9 94,0 93,7 94,8
2ᵉ trim. 2019 83,5 94,1 95,5 94,3
3ᵉ trim. 2019 84,8 94,1 96,1 95,0
4ᵉ trim. 2019 84,1 94,4 96,1 94,9
1ᵉ trim. 2020 81,6 94,7 96,1 94,2
2ᵉ trim. 2020 84,0 94,0 92,7 93,5
3ᵉ trim. 2020 85,5 95,6 94,2 95,0
4ᵉ trim. 2020 85,4 95,1 94,0 95,5
1ᵉ trim. 2021 87,4 95,9 95,1 95,1
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Redressement de l’emploi intérimaire

L’emploi intérimaire continue de progresser au premier trimestre 2021. Le nombre de salariés augmente de 2,3 %, après + 2,0 % au trimestre précédent, et s’établit à 2 180.

Le niveau de l’emploi intérimaire reste ainsi légèrement supérieur à celui d’avant-crise et franchit un nouveau record.

En France (hors Mayotte), l’emploi intérimaire poursuit timidement son redressement (+ 0,3 %) mais reste à un niveau inférieur à celui précédant la crise sanitaire (– 5 % par rapport à la fin d’année 2019).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 69,1 101,1
2ᵉ trim. 2011 113,3 101,5
3ᵉ trim. 2011 62,9 100,1
4ᵉ trim. 2011 49,6 99,4
1ᵉ trim. 2012 71,7 95,0
2ᵉ trim. 2012 88,7 92,0
3ᵉ trim. 2012 103,0 88,0
4ᵉ trim. 2012 117,4 85,4
1ᵉ trim. 2013 113,5 88,2
2ᵉ trim. 2013 82,9 87,2
3ᵉ trim. 2013 72,0 89,8
4ᵉ trim. 2013 64,3 90,3
1ᵉ trim. 2014 59,7 89,3
2ᵉ trim. 2014 59,7 91,2
3ᵉ trim. 2014 119,8 88,9
4ᵉ trim. 2014 57,9 90,1
1ᵉ trim. 2015 66,1 89,7
2ᵉ trim. 2015 84,1 93,4
3ᵉ trim. 2015 120,4 97,0
4ᵉ trim. 2015 110,2 99,6
1ᵉ trim. 2016 129,6 99,3
2ᵉ trim. 2016 120,1 102,2
3ᵉ trim. 2016 115,9 105,5
4ᵉ trim. 2016 124,2 110,8
1ᵉ trim. 2017 113,3 115,4
2ᵉ trim. 2017 120,2 120,3
3ᵉ trim. 2017 113,8 124,4
4ᵉ trim. 2017 120,6 130,8
1ᵉ trim. 2018 143,1 129,6
2ᵉ trim. 2018 144,2 127,9
3ᵉ trim. 2018 149,3 127,8
4ᵉ trim. 2018 152,5 126,5
1ᵉ trim. 2019 152,7 127,4
2ᵉ trim. 2019 166,3 127,0
3ᵉ trim. 2019 157,8 126,5
4ᵉ trim. 2019 155,4 126,0
1ᵉ trim. 2020 104,1 75,3
2ᵉ trim. 2020 136,0 92,5
3ᵉ trim. 2020 163,4 113,5
4ᵉ trim. 2020 166,7 119,3
1ᵉ trim. 2021 170,4 119,6
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi progresse au premier trimestre 2021 en Guadeloupe et en Guyane

En Guadeloupe, le nombre d’emplois salariés s’établit à 116 270 au premier trimestre 2021, en hausse de 0,3 % par rapport au trimestre précédent. Les effectifs salariés du secteur tertiaire marchand (hors intérim) augmentent de 310 emplois (+ 0,7 %). Ceux du secteur tertiaire non marchand progressent de 230 emplois (+ 0,5 %). Le nombre de salariés dans le secteur de la construction augmente de 1,3 %. En revanche, il baisse de 0,7 % dans le secteur de l’industrie. L’intérim recule de 6,3 % et emploie désormais 2 050 personnes.

Au premier trimestre 2021, les effectifs salariés en Guyane augmentent de 1,1 % et atteignent 56 450. Le secteur tertiaire marchand (hors intérim) augmente de 270 emplois (+ 1,6 %) par rapport au trimestre précédent. Les emplois salariés dans le secteur tertiaire non marchand sont stables (+ 0,1 %). Le nombre de salariés dans les secteurs de l’industrie et de la construction reste également stable. L’emploi intérimaire continue de progresser (+ 22,2 %) et s’établit à 2 100.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2020T4 2021T1
Guadeloupe 0,3 0,3
Martinique 0,2 0,5
Guyane 1,2 1,1
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Un troisième trimestre consécutif de baisse du nombre de demandeurs d’emplois

Au premier trimestre 2021, 48 200 demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) tenus d’effectuer des recherches d’emploi (catégories A, B, C) sont comptabilisés en Martinique (figure 5). Ce nombre baisse pour le troisième trimestre consécutif (– 0,9 %). Cette baisse concerne principalement les chercheurs d’emploi âgés de 25 à 49 ans (– 1,4 %). Les personnes à la recherche d’un emploi depuis au moins un an sont moins nombreuses de 0,6 %. En France entière, le nombre de demandeurs d’emplois est relativement stable (+ 0,1 %).

Sur un an, ils sont moins nombreux en Martinique (– 1,4 %), alors qu’en France entière, la tendance est à la hausse (+ 4,7 %).

Le nombre d’inscrits à Pôle Emploi n’ayant exercé aucune activité (catégorie A) est en repli de 1,6 % et s’établit à 37 800. Les inscrits ayant exercé une activité réduite (catégorie B et C) sont plus nombreux de 1,6 %.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Martinique France entière
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 103,7 101,2
2ᵉ trim. 2011 105,1 102,2
3ᵉ trim. 2011 104,2 103,6
4ᵉ trim. 2011 106,2 105,3
1ᵉ trim. 2012 107,1 107,1
2ᵉ trim. 2012 108,5 108,9
3ᵉ trim. 2012 109,6 111,8
4ᵉ trim. 2012 110,9 114,8
1ᵉ trim. 2013 112,3 117,6
2ᵉ trim. 2013 113,9 119,5
3ᵉ trim. 2013 113,9 120,2
4ᵉ trim. 2013 115,1 121,8
1ᵉ trim. 2014 115,2 123,2
2ᵉ trim. 2014 114,4 124,9
3ᵉ trim. 2014 115,3 126,5
4ᵉ trim. 2014 114,7 128,9
1ᵉ trim. 2015 115,0 131,0
2ᵉ trim. 2015 116,6 133,7
3ᵉ trim. 2015 116,0 134,2
4ᵉ trim. 2015 115,3 135,3
1ᵉ trim. 2016 113,9 135,6
2ᵉ trim. 2016 112,1 134,7
3ᵉ trim. 2016 111,3 135,5
4ᵉ trim. 2016 110,4 135,7
1ᵉ trim. 2017 112,1 136,7
2ᵉ trim. 2017 113,3 137,7
3ᵉ trim. 2017 114,8 139,0
4ᵉ trim. 2017 115,8 139,4
1ᵉ trim. 2018 115,7 139,6
2ᵉ trim. 2018 115,9 139,7
3ᵉ trim. 2018 114,5 139,9
4ᵉ trim. 2018 113,9 139,2
1ᵉ trim. 2019 112,9 139,0
2ᵉ trim. 2019 111,2 138,3
3ᵉ trim. 2019 111,1 137,1
4ᵉ trim. 2019 107,8 135,1
1ᵉ trim. 2020 105,8 135,0
2ᵉ trim. 2020 109,1 143,7
3ᵉ trim. 2020 108,9 143,2
4ᵉ trim. 2020 105,3 141,3
1ᵉ trim. 2021 104,3 141,4
  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Notes : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Un taux de chômage plus bas qu’avant la crise sanitaire

Au premier trimestre 2021, le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’établit à 12,6 % de la population active en Martinique (figure 6). Il recule de 2,3 points par rapport au trimestre précédent. Le taux de chômage se situe en dessous du niveau d’avant la crise sanitaire : au quatrième trimestre 2019 il était à 16,4 %. En France (hors Mayotte), le taux de chômage est stable à 8,1 %.

Sur un an, le taux de chômage en Martinique augmente de 0,4 point, dans des proportions similaires à la France (hors Mayotte) (+ 0,3 point). La hausse concerne les six zones d’emploi de la région. Elle varie de + 0,3 point en Centre agglomération à + 0,7 point dans les zones d’emploi Nord-Atlantique et Sud. Deux zones d’emploi présentent un taux de chômage inférieur à la moyenne régionale : le Centre-agglomération (11,8 %) et le Sud Caraïbe (11,7 %). Le Nord-Caraïbe affiche un taux légèrement supérieur (13 %). Le taux de chômage s’établit à 14 % pour le Centre-Atlantique et à 14,3 % pour le Nord-Atlantique et pour le Sud.

Figure 6Taux de chômage lissé

en %
Taux de chômage lissé (en %)
Martinique Taux de chômage « lissé » - Martinique France hors Mayotte
1ᵉ trim. 2014 21,0 21,2 10,1
2ᵉ trim. 2014 21,5 21,1 10,2
3ᵉ trim. 2014 20,7 20,8 10,3
4ᵉ trim. 2014 20,4 20,5 10,5
1ᵉ trim. 2015 20,5 20,0 10,3
2ᵉ trim. 2015 19,5 19,7 10,5
3ᵉ trim. 2015 18,5 19,4 10,3
4ᵉ trim. 2015 19,8 19,3 10,2
1ᵉ trim. 2016 19,9 19,2 10,2
2ᵉ trim. 2016 19,7 19,1 10,0
3ᵉ trim. 2016 19,1 19,0 9,9
4ᵉ trim. 2016 17,3 18,8 10,0
1ᵉ trim. 2017 19,3 18,6 9,6
2ᵉ trim. 2017 19,4 18,5 9,5
3ᵉ trim. 2017 18,3 18,5 9,5
4ᵉ trim. 2017 17,2 18,6 9,0
1ᵉ trim. 2018 16,6 18,8 9,2
2ᵉ trim. 2018 19,7 18,8 9,1
3ᵉ trim. 2018 18,2 18,5 9,0
4ᵉ trim. 2018 19,5 18,0 8,7
1ᵉ trim. 2019 17,2 17,3 8,7
2ᵉ trim. 2019 15,8 16,6 8,4
3ᵉ trim. 2019 15,2 15,8 8,5
4ᵉ trim. 2019 16,4 14,9 8,1
1ᵉ trim. 2020 12,2 14,0 7,8
2ᵉ trim. 2020 8,6 13,2 7,1
3ᵉ trim. 2020 16,5 12,7 9,1
4ᵉ trim. 2020 14,9 12,5 8,0
1ᵉ trim. 2021 12,6 12,6 8,1
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Figure 6Taux de chômage lissé

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.

Forte baisse du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie

Début février 2021, seul un motif impérieux permet de se déplacer entre la Martinique et la France métropolitaine et l’île n’accueille plus de nouveaux touristes. De fait, l’activité hôtelière est fortement réduite au cours du premier trimestres 2021 : – 52 % du chiffre d’affaires en janvier par rapport à janvier 2019, – 70 % en février et – 78 % en mars (figure 7).

En revanche, l’économie dans la restauration résiste davantage. Les restaurants sont ouverts midi et soir et la consommation sur place est possible (un couvre-feu est instauré à 22h les derniers jours du mois de mars). Le chiffre d’affaires des restaurants est légèrement supérieur en janvier 2021 par rapport au mois de janvier 2019 (+ 4 %). Au mois de février, l’activité dans la restauration diminue (– 6 % par rapport à 2019) en lien avec des dépenses touristiques moindres. En mars, la consommation ralentit encore et la baisse du chiffre d’affaires s’accentue (− 17 %).

Figure 7Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

en %
Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration (en %)
Hôtellerie - Martinique Restauration - Martinique Hôtellerie - France entière Restauration - France entière
janv. 2019 -4,8 -0,9 4,5 5,4
févr. 2019 0,6 -0,3 5,3 11,4
mars 2019 -0,3 7,4 2,8 7,5
avr. 2019 -2,9 6,0 6,3 7,0
mai 2019 8,8 0,7 -1,4 5,8
juin 2019 -2,2 5,2 10,5 8,4
juil. 2019 -5,3 9,3 2,3 5,3
août 2019 12,3 0,3 4,8 9,0
sept. 2019 10,4 -4,6 3,5 4,4
oct. 2019 -7,0 9,9 0,2 6,5
nov. 2019 -2,2 6,9 0,8 8,7
déc. 2019 5,0 10,1 5,1 5,0
janv. 2020 -13,7 4,7 7,8 8,5
févr. 2020 0,4 8,3 3,8 3,3
mars 2020 -44,9 -51,0 -59,0 -54,8
avr. 2020 -89,6 -91,3 -89,3 -90,0
mai 2020 -88,5 -55,9 -88,7 -73,0
juin 2020 -75,2 -23,2 -71,9 -28,9
juil. 2020 -62,5 -11,8 -44,5 -8,1
août 2020 -52,6 -5,4 -25,3 -5,9
sept. 2020 -57,3 6,1 -44,6 -8,9
oct. 2020 -56,0 -8,9 -50,9 -18,8
nov. 2020 -89,1 -35,5 -77,6 -63,4
déc. 2020 -65,7 -12,8 -69,4 -55,3
janv. 2021 -51,6 3,7 -67,9 -55,9
févr. 2021 -70,0 -6,0 -66,0 -57,9
mars 2021 -78,2 -16,7 -69,1 -59,0
  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental, ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Figure 7Évolution du chiffre d’affaires dans l’hôtellerie et la restauration

  • Note : pour l'année 2019, l’évolution est calculée par rapport au même mois que l’année précédente. À partir de janvier 2020, l’évolution est calculée par rapport au même mois de 2019.
  • Avertissement : au niveau régional, les évolutions pour les campings ne sont disponibles que pour le cumul sur 12 mois. Elles ne sont pas disponibles au niveau départemental, ceci pour des raisons de fragilité des données lorsque l'on descend à un niveau géographique plus fin.
  • Champ : unités légales monorégionales pérennes de 2017 à 2020, dont l'activité principale n'a pas bougé durant cette période.
  • Source : DGFiP, Insee.

Un niveau inégalé de créations depuis dix ans

Au premier trimestre 2021, 1 213 entreprises sont créées en Martinique. Depuis le deuxième trimestre 2020 qui a marqué le niveau le plus bas de créations en pleine pandémie, le nombre de nouvelles entreprises ne cesse de croître et se trouve à un niveau inégalé depuis dix ans. Les immatriculations de nouvelles entreprises augmentent de 3,9 % par rapport au trimestre précédent (figure 8). Hors micro-entrepreneurs, la création est en baisse (– 3,7 %). Les micro-entrepreneurs sont à l’origine de 46 % des créations du trimestre.

Le secteur des services représente 57 % des créations du trimestre. Ce secteur est en forte croissance (+ 20 % par rapport au quatrième trimestre 2020) et atteint son niveau le plus haut depuis dix ans avec près de 700 créations, dont la moitié sont des micro-entrepreneurs. Les micro-entrepreneurs du secteur des services représentent les deux tiers de l’ensemble des créations de ce régime. Les immatriculations d’entreprises du « commerce, transports et restauration-hébergement » (un quart des créations) reculent de 13 %. Le secteur secondaire est mitigé : les créations diminuent de 24 % dans la construction et augmentent de 25 % dans l’industrie. Les créations en volume de tous les secteurs se situent à un niveau très haut.

Par rapport au premier trimestre 2020, le nombre de créations d’entreprises est logiquement en hausse de 34,2 %. Durant le confinement, les difficultés à effectuer les formalités administratives et les incertitudes sur l’économie avaient freiné la création de nouvelles entreprises.

Figure 8Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Martinique hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Martinique y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2010 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2011 109,2 98,9 78,4 91,9
2ᵉ trim. 2011 95,6 98,7 87,0 92,4
3ᵉ trim. 2011 94,0 99,6 79,9 92,9
4ᵉ trim. 2011 103,7 99,2 83,1 93,3
1ᵉ trim. 2012 90,1 95,4 82,9 94,6
2ᵉ trim. 2012 106,7 92,3 84,6 93,5
3ᵉ trim. 2012 90,6 92,6 75,1 93,4
4ᵉ trim. 2012 92,6 92,6 78,9 90,5
1ᵉ trim. 2013 94,7 100,1 79,6 90,9
2ᵉ trim. 2013 89,2 101,7 70,6 91,6
3ᵉ trim. 2013 89,9 101,9 71,7 90,4
4ᵉ trim. 2013 89,6 103,4 67,8 92,3
1ᵉ trim. 2014 86,2 103,3 63,2 92,6
2ᵉ trim. 2014 92,2 104,4 62,7 92,8
3ᵉ trim. 2014 101,6 103,1 69,9 94,5
4ᵉ trim. 2014 95,6 102,2 62,8 93,8
1ᵉ trim. 2015 104,8 93,6 65,0 88,0
2ᵉ trim. 2015 95,8 94,3 66,7 88,5
3ᵉ trim. 2015 100,0 97,4 64,6 89,2
4ᵉ trim. 2015 99,5 97,6 64,0 90,0
1ᵉ trim. 2016 106,4 102,1 68,9 92,3
2ᵉ trim. 2016 101,6 103,6 65,5 95,2
3ᵉ trim. 2016 103,7 102,5 67,8 93,5
4ᵉ trim. 2016 100,5 104,1 66,0 92,6
1ᵉ trim. 2017 98,6 104,5 63,6 95,2
2ᵉ trim. 2017 109,4 104,9 67,5 96,2
3ᵉ trim. 2017 94,2 107,0 61,5 101,5
4ᵉ trim. 2017 100,7 111,5 69,9 108,0
1ᵉ trim. 2018 104,9 111,8 74,0 112,1
2ᵉ trim. 2018 94,0 113,4 65,5 116,9
3ᵉ trim. 2018 85,3 111,6 60,6 117,5
4ᵉ trim. 2018 107,6 112,7 75,1 121,9
1ᵉ trim. 2019 96,5 121,6 74,5 133,9
2ᵉ trim. 2019 98,8 120,1 78,1 134,5
3ᵉ trim. 2019 109,2 120,8 84,8 138,7
4ᵉ trim. 2019 101,6 121,8 81,1 146,9
1ᵉ trim. 2020 95,8 115,4 75,5 130,0
2ᵉ trim. 2020 60,6 84,6 49,1 110,1
3ᵉ trim. 2020 114,1 131,4 93,5 167,3
4ᵉ trim. 2020 119,4 131,6 97,5 169,2
1ᵉ trim. 2021 115,0 135,8 101,3 172,3
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Sur un an, moins de constructions de logements

Au 1er trimestre 2021, le nombre de logements autorisés à la construction sur un an s’élève à 3 100 en Martinique. Par rapport au trimestre précédent, ce nombre augmente de 8,4 %. En France (hors Mayotte), il baisse de 0,4 %. Sur un an, le nombre d’autorisations progresse de 11,5 % au niveau régional et baisse de 15,1 % au niveau national (hors Mayotte).

Le nombre de logements commencés sur un an augmente dans la région de 0,5 % par rapport au trimestre précédent et décroît de 31,1 % par rapport à l’année précédente.

Le cumul des surfaces de plancher des locaux commencés sur un an progressent de 10,7 % par rapport au trimestre précédent et de 18,9 % comparé à l’année précédente.

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (indice base 100 en décembre 2010)
Martinique France hors Mayotte
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 100,0 101,6
févr. 2011 102,2 101,8
mars 2011 97,8 101,2
avr. 2011 91,3 101,0
mai 2011 89,1 102,6
juin 2011 84,8 102,9
juil. 2011 82,6 103,1
août 2011 82,6 104,3
sept. 2011 82,6 105,8
oct. 2011 78,3 106,5
nov. 2011 76,1 107,5
déc. 2011 71,7 108,6
janv. 2012 71,7 108,4
févr. 2012 69,6 108,6
mars 2012 78,3 108,5
avr. 2012 78,3 109,0
mai 2012 76,1 107,7
juin 2012 73,9 107,2
juil. 2012 73,9 106,4
août 2012 71,7 106,7
sept. 2012 67,4 104,5
oct. 2012 69,6 104,0
nov. 2012 65,2 102,9
déc. 2012 63,0 101,1
janv. 2013 63,0 101,3
févr. 2013 63,0 102,8
mars 2013 60,9 103,1
avr. 2013 60,9 101,3
mai 2013 67,4 99,4
juin 2013 67,4 97,7
juil. 2013 69,6 95,7
août 2013 69,6 92,5
sept. 2013 71,7 91,0
oct. 2013 73,9 90,4
nov. 2013 73,9 89,6
déc. 2013 76,1 88,7
janv. 2014 80,4 86,6
févr. 2014 82,6 83,5
mars 2014 80,4 82,6
avr. 2014 82,6 81,4
mai 2014 78,3 81,4
juin 2014 78,3 81,4
juil. 2014 76,1 81,8
août 2014 76,1 81,6
sept. 2014 78,3 81,8
oct. 2014 73,9 80,9
nov. 2014 73,9 80,0
déc. 2014 69,6 79,8
janv. 2015 67,4 79,6
févr. 2015 67,4 79,1
mars 2015 67,4 78,2
avr. 2015 76,1 79,1
mai 2015 73,9 78,6
juin 2015 76,1 79,5
juil. 2015 73,9 79,4
août 2015 73,9 80,3
sept. 2015 71,7 81,1
oct. 2015 69,6 81,7
nov. 2015 78,3 83,7
déc. 2015 78,3 84,9
janv. 2016 76,1 85,2
févr. 2016 73,9 86,6
mars 2016 71,7 86,9
avr. 2016 60,9 88,0
mai 2016 63,0 89,9
juin 2016 60,9 90,3
juil. 2016 60,9 91,3
août 2016 63,0 92,4
sept. 2016 63,0 94,5
oct. 2016 60,9 95,2
nov. 2016 54,3 96,1
déc. 2016 56,5 97,2
janv. 2017 52,2 97,9
févr. 2017 52,2 98,1
mars 2017 56,5 100,3
avr. 2017 54,3 100,1
mai 2017 54,3 100,9
juin 2017 56,5 102,0
juil. 2017 54,3 103,4
août 2017 54,3 103,7
sept. 2017 54,3 104,0
oct. 2017 56,5 104,5
nov. 2017 58,7 103,6
déc. 2017 56,5 103,3
janv. 2018 56,5 103,5
févr. 2018 54,3 104,0
mars 2018 54,3 102,7
avr. 2018 54,3 102,7
mai 2018 54,3 102,5
juin 2018 56,5 101,0
juil. 2018 58,7 99,7
août 2018 63,0 99,3
sept. 2018 69,6 98,4
oct. 2018 71,7 98,2
nov. 2018 69,6 98,0
déc. 2018 69,6 96,6
janv. 2019 71,7 96,3
févr. 2019 71,7 94,8
mars 2019 71,7 94,1
avr. 2019 69,6 94,4
mai 2019 71,7 93,8
juin 2019 67,4 93,6
juil. 2019 67,4 94,1
août 2019 65,2 93,2
sept. 2019 60,9 92,0
oct. 2019 56,5 92,6
nov. 2019 58,7 92,5
déc. 2019 58,7 94,1
janv. 2020 63,0 94,8
févr. 2020 63,0 95,8
mars 2020 60,9 95,4
avr. 2020 58,7 90,8
mai 2020 54,3 87,4
juin 2020 56,5 86,3
juil. 2020 58,7 84,0
août 2020 56,5 83,4
sept. 2020 54,3 83,6
oct. 2020 56,5 82,3
nov. 2020 56,5 82,5
déc. 2020 60,9 81,3
janv. 2021 58,7 80,5
févr. 2021 60,9 80,1
mars 2021 67,4 81,0
avr. 2021 71,7 85,1
mai 2021 71,7 88,5
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 9Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Encadré 1 - Contexte international – En 2021, l’activité économique dépend encore largement des conditions sanitaires

Début 2021, la conjoncture économique est restée marquée par la crise sanitaire, avec des contrastes entre les pays. Aux États-Unis, le rebond économique a été porté par l’allègement des restrictions sanitaires et les plans de relance massifs, tandis que l’activité chinoise s’est appuyée sur la vigueur de ses exportations. À l’inverse en Europe, les restrictions ont pesé sur l’activité, en recul dans les principales économies et particulièrement en Allemagne et au Royaume-Uni, soumis à des confinements. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’activité économique se redresserait dans les principales économies européennes, sous l’hypothèse de stabilisation de la situation sanitaire.

Encadré 2 - Contexte national – En France, l’activité a stagné au premier trimestre 2021, marqué par un renforcement progressif des restrictions sanitaires

La dégradation de la situation sanitaire a conduit au premier trimestre à un renforcement progressif des mesures de restrictions (couvre-feu avancé à 18h, fermetures de centres commerciaux, confinements locaux). Dans ce contexte, l’activité a stagné (- 0,1 % par rapport au trimestre précédent, soit - 4,7 % par rapport à son niveau du quatrième trimestre 2019), se dégradant légèrement au mois le mois, notamment dans les services. La consommation des ménages a été quasi-stable elle aussi (+ 0,1 % par rapport au trimestre précédent, soit - 6,8 % sous son niveau d’avant-crise). En particulier, les restrictions ont pénalisé la consommation de biens, après son dynamisme de fin 2020, tandis que les fermetures d’activité mises en place à l’automne 2020 et maintenues tout l’hiver ont continué de plomber la consommation en hébergement-restauration et en services de transport ou de loisirs.

Publication rédigée par :Marion Lauvaux, Eric Mével (Insee)