Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté ·
Avril 2021 · n° 26L’économie régionale ralentit mais résiste au 4ᵉ trimestre 2020 Note de conjoncture régionale – 4ᵉ trimestre 2020
Après un troisième trimestre caractérisé par un rebond, l’économie de la région reste fortement impactée par les conséquences de l’épidémie toujours en cours. Le deuxième confinement, moins contraignant et mieux préparé par les entreprises, a avant tout impacté les secteurs touchés par les mesures sanitaires. L’emploi dans la région arrive ainsi à se maintenir au quatrième trimestre 2020. Par ailleurs, le taux de chômage connaît une nouvelle baisse en raison d’un fort recul du nombre de personnes sans emploi en recherche active.
Début 2021, l’activité économique reflétée par le nombre d’heures rémunérées est toujours inférieure à son niveau d’avant-crise. Malgré la réouverture de l’ensemble des commerces fin novembre, les ménages sont peu enclins à consommer et préfèrent épargner.
La création d’entreprises suit l’évolution de l’activité en 2020. Les créations d’entreprises se replient de 3,7 % au quatrième trimestre après un fort rebond au troisième trimestre. Dans la région, le nombre de logements commencés a retrouvé son niveau d’avant-crise.
- Début 2021, le nombre d’heures rémunérées reste inférieur à son niveau d’avant-crise
- L’emploi résiste au 4ᵉ trimestre
- La croissance de l’emploi intérimaire se tasse
- L’hébergement-restauration et les services aux ménages toujours en difficulté
- Un recours à l’activité partielle moins important en novembre qu’en avril 2020
- L’emploi frontalier repart à la hausse dans les cantons de Neuchâtel et du Jura
- Nouvelle baisse en trompe-l’œil du chômage
- 220 500 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi
- Repli des créations d’entreprises
- Encadré 1 – Contexte international – La reprise économique reste tributaire de la situation sanitaire
- Encadré 2 – Contexte national – En France, la baisse d’activité économique liée au deuxième confinement a été plus limitée que prévu
Début 2021, le nombre d’heures rémunérées reste inférieur à son niveau d’avant-crise
L’activité économique a connu un rebond limité en fin d’année dans la région comme en France. Le nombre d’heures rémunérées et payées par les employeurs du secteur privé permet d’estimer l’ampleur de son évolution.
Depuis le début d’année en Bourgogne-Franche-Comté, les heures rémunérées sont en baisse. Elles ont diminué de 6 % en février par rapport au même mois de l’année précédente (figure 1).
Les services marchands sont particulièrement affectés par les mesures de restrictions. Le volume d’heures rémunérées reste en retrait de 9 % début 2021. La chute est particulièrement importante dans l’hébergement–restauration. En février 2021, les heures rémunérées y sont inférieures de 61 % par rapport à février 2020.
Dans l’industrie, le volume de travail rémunéré continue de baisser et ne retrouve pas son niveau de février 2020. Au delà de la crise sanitaire, ce secteur est en repli depuis plusieurs années.
En revanche, dans la construction et dans les services non marchands, les heures rémunérées sont à leur niveau d’avant-crise. Ces secteurs sont peu touchés par les mesures sanitaires depuis l’été 2020.
tableauFigure 1 – Évolution du volume d’heures rémunérées payées par les employeurs comparé à l’année précédente
Bourgogne-Franche-Comté | Industrie | Construction | Services non marchands | Tertiaire marchand | Hébergement - Restauration | |
---|---|---|---|---|---|---|
Jan. 2020 | 0,3 | -2,1 | 4,4 | 1,0 | 1,0 | 3,1 |
Fév. 2020 | 0,7 | -0,9 | 1,5 | 1,3 | 1,3 | 3,3 |
Mars 2020 | -14,6 | -12,0 | -32,4 | -5,9 | -15,3 | -37,5 |
Avril 2020 | -34,5 | -33,2 | -50,6 | -17,7 | -36,8 | -80,9 |
Mai 2020 | -22,7 | -26,1 | -18,4 | -10,6 | -24,6 | -71,6 |
Juin 2020 | -10,4 | -14,6 | -4,9 | -3,2 | -10,7 | -35,2 |
Juil.2020 | -7,0 | -11,1 | -3,0 | -1,8 | -6,6 | -18,8 |
Août 2020 | -4,4 | -7,3 | -1,1 | -0,9 | -4,1 | -12,1 |
Sept. 2020 | -4,2 | -7,0 | -3,4 | -0,2 | -3,7 | -11,7 |
Oct. 2020 | -4,2 | -6,5 | -3,5 | -0,8 | -3,8 | -16,0 |
Nov. 2020 | -8,7 | -5,1 | -2,5 | -1,9 | -13,7 | -62,9 |
Déc. 2020 | -6,0 | -4,4 | -4,0 | 0,5 | -8,9 | -62,1 |
Jan. 2021 | -5,9 | -6,5 | -0,6 | -0,7 | -7,7 | -52,9 |
Fév. 2021 | -6,4 | -5,6 | -2,4 | -0,8 | -9,0 | -60,7 |
- Note : le volume de travail rémunéré est une composante importante de l’activité économique, même s’il n’en est pas une mesure directe. Il inclut notamment les absences pour lesquelles le salarié perçoit une rémunération, comme les congés payés, les jours fériés ou les jours attribués au titre de la réduction du temps de travail. Ce volume n’inclut pas les heures d’activité partielle correspondant aux nombres d’heures chômées à indemniser.
- Champ : entreprises du secteur privé.
- Source : Insee, Déclarations sociales nominatives.
graphiqueFigure 1 – Évolution du volume d’heures rémunérées payées par les employeurs comparé à l’année précédente
L’emploi résiste au 4ᵉ trimestre
Après une hausse des emplois au troisième trimestre, la reprise est ralentie par le deuxième confinement. Au niveau national comme régional, l’emploi reste ainsi en dessous de son niveau d’avant-crise (figure 2).
Entre décembre 2019 et décembre 2020, plus de 14 000 emplois salariés ont été détruits. Les pertes d’emplois se concentrent dans l'hébergement-restauration, l'industrie, l'intérim et les services aux ménages. À l'inverse, l’industrie agroalimentaire, la construction et les services non marchands parviennent à stabiliser ou à augmenter leurs emplois.
Au cours du quatrième trimestre, l’emploi salarié dans la région gagne seulement 1 300 emplois, soit une légère hausse de 0,1 %. Elle est un peu plus forte dans le secteur public avec + 0,4 %, soit un peu plus de 900 créations nettes d’emplois, que dans le secteur privé. La croissance de l’emploi ralentit dans tous les départements de la région, notamment dans le Territoire de Belfort, la Nièvre et le Doubs.
tableauFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
T4 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
T1 2011 | 100,1 | 100,2 | 100,15 | 100,27 |
T2 2011 | 100,08 | 100,31 | 100,2 | 100,4 |
T3 2011 | 99,84 | 100,25 | 99,98 | 100,4 |
T4 2011 | 100,08 | 100,3 | 100,1 | 100,42 |
T1 2012 | 99,76 | 100,32 | 99,76 | 100,4 |
T2 2012 | 99,37 | 100,29 | 99,32 | 100,33 |
T3 2012 | 99,06 | 100,14 | 98,87 | 100,06 |
T4 2012 | 98,68 | 100,03 | 98,37 | 99,94 |
T1 2013 | 98,61 | 100,04 | 98,04 | 99,91 |
T2 2013 | 98,48 | 99,92 | 97,75 | 99,66 |
T3 2013 | 98,79 | 100,09 | 98,11 | 99,81 |
T4 2013 | 98,51 | 100,37 | 97,57 | 99,95 |
T1 2014 | 98,37 | 100,41 | 97,36 | 99,9 |
T2 2014 | 98,29 | 100,44 | 97,24 | 99,93 |
T3 2014 | 97,8 | 100,33 | 96,69 | 99,76 |
T4 2014 | 97,76 | 100,43 | 96,65 | 99,82 |
T1 2015 | 97,71 | 100,38 | 96,44 | 99,78 |
T2 2015 | 97,84 | 100,61 | 96,53 | 99,99 |
T3 2015 | 97,64 | 100,69 | 96,36 | 100,11 |
T4 2015 | 97,68 | 100,88 | 96,41 | 100,34 |
T1 2016 | 97,53 | 101,06 | 96,27 | 100,54 |
T2 2016 | 97,77 | 101,31 | 96,46 | 100,84 |
T3 2016 | 99,04 | 101,59 | 97,93 | 101,15 |
T4 2016 | 97,99 | 101,69 | 96,77 | 101,28 |
T1 2017 | 98,48 | 102,08 | 97,35 | 101,76 |
T2 2017 | 98,7 | 102,41 | 97,73 | 102,16 |
T3 2017 | 99,11 | 102,7 | 98,28 | 102,61 |
T4 2017 | 99,08 | 103,08 | 98,39 | 103,18 |
T1 2018 | 98,94 | 103,19 | 98,25 | 103,33 |
T2 2018 | 98,75 | 103,25 | 98,2 | 103,5 |
T3 2018 | 98,61 | 103,4 | 98,04 | 103,72 |
T4 2018 | 98,79 | 103,7 | 98,26 | 104,09 |
T1 2019 | 98,83 | 104,09 | 98,33 | 104,58 |
T2 2019 | 98,8 | 104,33 | 98,23 | 104,83 |
T3 2019 | 98,62 | 104,5 | 97,95 | 105,04 |
T4 2019 | 98,83 | 104,87 | 98,25 | 105,51 |
T1 2020 | 96,56 | 102,87 | 95,36 | 102,94 |
T2 2020 | 95,75 | 102,04 | 94,5 | 102,17 |
T3 2020 | 97,23 | 103,79 | 96,14 | 103,95 |
T4 2020 | 97,37 | 103,71 | 96,19 | 103,8 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 2 – Évolution de l'emploi salarié
La croissance de l’emploi intérimaire se tasse
L’intérim est très sensible à la conjoncture économique et agit comme un bon indicateur des perspectives économiques par secteur.
Après la forte hausse du troisième trimestre, l’emploi intérimaire continue sa progression ce trimestre mais à un rythme moins soutenu (+ 5,2 % contre + 33,7 %). Ainsi, les effectifs intérimaires fin décembre 2020 restent 15 % en dessous de leur niveau de fin 2019.
Au cours du quatrième trimestre, l’emploi intérimaire est particulièrement dynamique dans les activités financières et les activités immobilières, respectivement + 19,3 % et + 29,4 %.
À l’inverse, l’hébergement-restauration accuse le plus fort repli, avec une contraction de 26,8 % de ses emplois intérimaires.
Tous les secteurs industriels augmentent leurs embauches d’intérimaires, excepté la fabrication de matériel de transports qui perd 7 % de ses effectifs.
L’hébergement-restauration et les services aux ménages toujours en difficulté
L’emploi salarié dans les services marchands hors intérim diminue à nouveau ce trimestre (- 1 %) après un rebond au troisième trimestre. Le secteur perd ainsi 2 400 emplois ce trimestre. L’hébergement-restauration et les services aux ménages sont de nouveau les plus touchés par la crise sanitaire. Ils se replient respectivement de 4,6 % et 2,3 % au quatrième trimestre.
Au-delà de la crise sanitaire, l'emploi industriel, en repli depuis plusieurs années, reste sur une tendance à la baisse, - 0,5 % ce trimestre (figure 3).
À l’inverse, les services non marchands et la construction continuent leur redressement, mais sur un rythme moins soutenu. Le confinement de cet automne, moins strict que le précédent, a permis aux transports de consolider la reprise entamée au troisième trimestre. Les effectifs du secteur progressent ainsi de 0,7 % ce trimestre.
L’information-communication et l’industrie agroalimentaire résistent également, avec des augmentations de 0,1 et 0,4 %.
tableauFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bourgogne-Franche-Comté
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
T4 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
T1 2011 | 99,55 | 100,06 | 100,24 | 99,93 |
T2 2011 | 98,88 | 99,76 | 100,29 | 99,84 |
T3 2011 | 98,53 | 99,4 | 100,38 | 99,8 |
T4 2011 | 97,98 | 99,32 | 100,47 | 100,08 |
T1 2012 | 97,15 | 98,67 | 100,55 | 99,96 |
T2 2012 | 96,12 | 98,31 | 100,64 | 99,72 |
T3 2012 | 95,39 | 97,89 | 100,45 | 99,71 |
T4 2012 | 94,64 | 97,6 | 100,26 | 99,61 |
T1 2013 | 93,23 | 96,73 | 99,79 | 100,05 |
T2 2013 | 93,14 | 96 | 99,55 | 100,14 |
T3 2013 | 92,59 | 95,59 | 99,56 | 100,32 |
T4 2013 | 91,57 | 95,38 | 99,53 | 100,79 |
T1 2014 | 91,18 | 95,09 | 99,32 | 100,83 |
T2 2014 | 90,23 | 94,55 | 99,31 | 100,84 |
T3 2014 | 89,2 | 94,05 | 99,01 | 100,65 |
T4 2014 | 88,25 | 93,51 | 99,2 | 100,5 |
T1 2015 | 87,36 | 92,82 | 99,25 | 100,74 |
T2 2015 | 86,03 | 92,67 | 99,36 | 100,87 |
T3 2015 | 85,11 | 92,49 | 99,44 | 100,68 |
T4 2015 | 84,93 | 92,12 | 99,36 | 100,39 |
T1 2016 | 84,5 | 91,86 | 99,47 | 100,22 |
T2 2016 | 84,34 | 91,41 | 99,67 | 100,65 |
T3 2016 | 84,4 | 90,92 | 100,05 | 100,83 |
T4 2016 | 84,06 | 90,45 | 100,13 | 100,5 |
T1 2017 | 84,22 | 90,02 | 100,58 | 100,67 |
T2 2017 | 84,31 | 89,97 | 100,92 | 100,55 |
T3 2017 | 83,88 | 89,8 | 101,07 | 100,47 |
T4 2017 | 84 | 90,01 | 101,33 | 100,12 |
T1 2018 | 84,01 | 89,94 | 101,55 | 99,94 |
T2 2018 | 84,01 | 90,04 | 101,9 | 99,43 |
T3 2018 | 84,15 | 89,85 | 102,21 | 99,21 |
T4 2018 | 84,15 | 89,92 | 102,66 | 99,11 |
T1 2019 | 84,71 | 89,75 | 102,7 | 98,99 |
T2 2019 | 84,8 | 89,43 | 102,63 | 99,22 |
T3 2019 | 84,98 | 89,19 | 102,53 | 99,13 |
T4 2019 | 85,12 | 88,89 | 103,07 | 99,15 |
T1 2020 | 84,73 | 88,47 | 101,93 | 98,78 |
T2 2020 | 84,55 | 87,63 | 99,98 | 98,28 |
T3 2020 | 85,34 | 87,13 | 101,11 | 99,14 |
T4 2020 | 85,95 | 86,7 | 100,37 | 99,66 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 3 – Évolution de l'emploi salarié par secteur - Bourgogne-Franche-Comté
Un recours à l’activité partielle moins important en novembre qu’en avril 2020
Au quatrième trimestre 2020, les mesures de couvre-feu et de confinement de la population se sont à nouveau traduites par un recours à l’activité partielle, mais dans une proportion moindre que durant le premier confinement. Ainsi, en Bourgogne-Franche-Comté, la part de salariés du privé en activité partielle a atteint 9 % en novembre 2020, contre un pic de 30 % début avril (figure 4).
Le recours à l’activité partielle a été bien plus soutenu dans les services marchands, plus impactés par les mesures sanitaires. Mi-novembre, 13 % des salariés de ce secteur ont bénéficié de ce dispositif, contre 3 % des salariés de l’industrie, et moins de 2 % dans les autres grands secteurs d’activité. Fin 2020, malgré la fin du confinement mais en raison des restrictions encore en vigueur, 7 % des salariés des services marchands sont toujours en activité partielle contre moins de 1 % dans les autres secteurs.
tableauFigure 4 – Évolution de la part des salariés en activité partielle
Bourgogne-Franche-Comté | France métropolitaine | |
---|---|---|
30/06/2020 | 5,2 | 6,5 |
01/07/2020 | 3,6 | 4,7 |
02/07/2020 | 3,7 | 4,7 |
03/07/2020 | 4,4 | 5,2 |
04/07/2020 | 2,7 | 3,7 |
05/07/2020 | 2,6 | 3,6 |
06/07/2020 | 3,3 | 4,4 |
07/07/2020 | 3,2 | 4,3 |
08/07/2020 | 3,2 | 4,3 |
09/07/2020 | 3,2 | 4,3 |
10/07/2020 | 3,9 | 4,8 |
11/07/2020 | 2,4 | 3,4 |
12/07/2020 | 2,3 | 3,3 |
13/07/2020 | 3,2 | 4,1 |
14/07/2020 | 2,1 | 3,0 |
15/07/2020 | 2,9 | 4,0 |
16/07/2020 | 2,9 | 4,0 |
17/07/2020 | 3,3 | 4,2 |
18/07/2020 | 2,2 | 3,2 |
19/07/2020 | 2,1 | 3,1 |
20/07/2020 | 2,7 | 3,8 |
21/07/2020 | 2,7 | 3,7 |
22/07/2020 | 2,7 | 3,8 |
23/07/2020 | 2,7 | 3,8 |
24/07/2020 | 3,3 | 4,2 |
25/07/2020 | 2,0 | 3,0 |
26/07/2020 | 1,9 | 3,0 |
27/07/2020 | 2,3 | 3,6 |
28/07/2020 | 2,2 | 3,5 |
29/07/2020 | 2,3 | 3,5 |
30/07/2020 | 2,3 | 3,5 |
31/07/2020 | 2,7 | 3,8 |
01/08/2020 | 1,1 | 2,0 |
02/08/2020 | 1,1 | 2,0 |
03/08/2020 | 1,5 | 2,6 |
04/08/2020 | 1,5 | 2,6 |
05/08/2020 | 1,5 | 2,6 |
06/08/2020 | 1,5 | 2,6 |
07/08/2020 | 1,6 | 2,8 |
08/08/2020 | 1,2 | 2,2 |
09/08/2020 | 1,2 | 2,1 |
10/08/2020 | 1,4 | 2,5 |
11/08/2020 | 1,4 | 2,5 |
12/08/2020 | 1,4 | 2,5 |
13/08/2020 | 1,4 | 2,5 |
14/08/2020 | 1,5 | 2,6 |
15/08/2020 | 1,2 | 2,0 |
16/08/2020 | 1,2 | 2,0 |
17/08/2020 | 1,6 | 2,6 |
18/08/2020 | 1,6 | 2,6 |
19/08/2020 | 1,6 | 2,6 |
20/08/2020 | 1,6 | 2,6 |
21/08/2020 | 1,8 | 2,8 |
22/08/2020 | 1,3 | 2,2 |
23/08/2020 | 1,3 | 2,1 |
24/08/2020 | 1,8 | 2,8 |
25/08/2020 | 1,8 | 2,8 |
26/08/2020 | 1,8 | 2,8 |
27/08/2020 | 1,8 | 2,8 |
28/08/2020 | 2,2 | 3,1 |
29/08/2020 | 1,4 | 2,3 |
30/08/2020 | 1,4 | 2,3 |
31/08/2020 | 1,7 | 2,9 |
01/09/2020 | 1,5 | 2,6 |
02/09/2020 | 1,6 | 2,7 |
03/09/2020 | 1,7 | 2,7 |
04/09/2020 | 2,0 | 3,0 |
05/09/2020 | 1,2 | 2,2 |
06/09/2020 | 1,2 | 2,1 |
07/09/2020 | 1,6 | 2,7 |
08/09/2020 | 1,6 | 2,6 |
09/09/2020 | 1,6 | 2,7 |
10/09/2020 | 1,6 | 2,7 |
11/09/2020 | 2,0 | 3,0 |
12/09/2020 | 1,2 | 2,2 |
13/09/2020 | 1,2 | 2,1 |
14/09/2020 | 1,6 | 2,7 |
15/09/2020 | 1,6 | 2,6 |
16/09/2020 | 1,6 | 2,6 |
17/09/2020 | 1,6 | 2,6 |
18/09/2020 | 2,0 | 3,0 |
19/09/2020 | 1,2 | 2,1 |
20/09/2020 | 1,2 | 2,1 |
21/09/2020 | 1,5 | 2,6 |
22/09/2020 | 1,5 | 2,6 |
23/09/2020 | 1,5 | 2,6 |
24/09/2020 | 1,6 | 2,6 |
25/09/2020 | 1,9 | 3,0 |
26/09/2020 | 1,2 | 2,1 |
27/09/2020 | 1,1 | 2,1 |
28/09/2020 | 1,6 | 2,7 |
29/09/2020 | 1,5 | 2,6 |
30/09/2020 | 1,5 | 2,6 |
01/10/2020 | 1,5 | 2,8 |
02/10/2020 | 1,8 | 3,1 |
03/10/2020 | 1,2 | 2,3 |
04/10/2020 | 1,2 | 2,3 |
05/10/2020 | 1,5 | 2,8 |
06/10/2020 | 1,5 | 2,8 |
07/10/2020 | 1,6 | 2,8 |
08/10/2020 | 1,6 | 2,8 |
09/10/2020 | 1,9 | 3,2 |
10/10/2020 | 1,3 | 2,4 |
11/10/2020 | 1,3 | 2,3 |
12/10/2020 | 1,6 | 2,9 |
13/10/2020 | 1,6 | 2,8 |
14/10/2020 | 1,6 | 2,9 |
15/10/2020 | 1,6 | 2,9 |
16/10/2020 | 1,9 | 3,2 |
17/10/2020 | 1,3 | 2,5 |
18/10/2020 | 1,3 | 2,5 |
19/10/2020 | 1,6 | 3,1 |
20/10/2020 | 1,6 | 3,0 |
21/10/2020 | 1,6 | 3,1 |
22/10/2020 | 1,6 | 3,1 |
23/10/2020 | 2,0 | 3,4 |
24/10/2020 | 1,5 | 2,7 |
25/10/2020 | 1,4 | 2,7 |
26/10/2020 | 1,9 | 3,3 |
27/10/2020 | 1,8 | 3,3 |
28/10/2020 | 1,9 | 3,4 |
29/10/2020 | 2,0 | 3,4 |
30/10/2020 | 3,9 | 5,4 |
31/10/2020 | 3,4 | 4,6 |
01/11/2020 | 4,6 | 6,0 |
02/11/2020 | 7,1 | 8,8 |
03/11/2020 | 7,3 | 9,0 |
04/11/2020 | 7,5 | 9,2 |
05/11/2020 | 7,5 | 9,3 |
06/11/2020 | 7,9 | 9,7 |
07/11/2020 | 7,2 | 8,6 |
08/11/2020 | 6,7 | 8,2 |
09/11/2020 | 7,7 | 9,5 |
10/11/2020 | 7,8 | 9,6 |
11/11/2020 | 6,7 | 8,1 |
12/11/2020 | 8,1 | 9,8 |
13/11/2020 | 8,3 | 10,0 |
14/11/2020 | 7,5 | 8,8 |
15/11/2020 | 7,0 | 8,4 |
16/11/2020 | 8,0 | 9,7 |
17/11/2020 | 8,0 | 9,7 |
18/11/2020 | 8,2 | 9,8 |
19/11/2020 | 8,1 | 9,8 |
20/11/2020 | 8,6 | 10,2 |
21/11/2020 | 7,6 | 8,9 |
22/11/2020 | 7,0 | 8,4 |
23/11/2020 | 7,8 | 9,5 |
24/11/2020 | 7,8 | 9,5 |
25/11/2020 | 7,9 | 9,5 |
26/11/2020 | 7,8 | 9,4 |
27/11/2020 | 8,1 | 9,7 |
28/11/2020 | 6,0 | 7,4 |
29/11/2020 | 5,6 | 7,0 |
30/11/2020 | 5,8 | 7,5 |
01/12/2020 | 5,0 | 6,5 |
02/12/2020 | 5,1 | 6,5 |
03/12/2020 | 5,1 | 6,5 |
04/12/2020 | 5,4 | 6,9 |
05/12/2020 | 4,6 | 5,8 |
06/12/2020 | 4,4 | 5,6 |
07/12/2020 | 5,0 | 6,4 |
08/12/2020 | 5,0 | 6,4 |
09/12/2020 | 5,0 | 6,4 |
10/12/2020 | 5,0 | 6,4 |
11/12/2020 | 5,3 | 6,8 |
12/12/2020 | 4,5 | 5,7 |
13/12/2020 | 4,3 | 5,6 |
14/12/2020 | 4,8 | 6,3 |
15/12/2020 | 4,8 | 6,2 |
16/12/2020 | 4,9 | 6,3 |
17/12/2020 | 4,9 | 6,3 |
18/12/2020 | 5,2 | 6,6 |
19/12/2020 | 4,4 | 5,5 |
20/12/2020 | 4,2 | 5,4 |
21/12/2020 | 4,8 | 6,1 |
22/12/2020 | 4,8 | 6,1 |
23/12/2020 | 4,7 | 6,1 |
24/12/2020 | 4,3 | 5,8 |
25/12/2020 | 3,6 | 4,7 |
26/12/2020 | 3,8 | 4,9 |
27/12/2020 | 3,7 | 4,8 |
28/12/2020 | 3,9 | 5,3 |
29/12/2020 | 3,9 | 5,4 |
30/12/2020 | 4,0 | 5,4 |
31/12/2020 | 3,9 | 5,4 |
- Source : Insee, Déclarations sociales nominatives.
graphiqueFigure 4 – Évolution de la part des salariés en activité partielle
L’emploi frontalier repart à la hausse dans les cantons de Neuchâtel et du Jura
Fin 2020, 38 700 Bourguignons-Francs-Comtois travaillent en Suisse. Près des trois quarts sont domiciliés dans le Doubs. Le nombre de frontaliers repart à la hausse au quatrième trimestre (+ 0,5 %). Ce rebond concerne l’emploi des frontaliers des cantons de Neuchâtel et du Jura, où il progresse respectivement de 0,2 % et 0,7 % ce trimestre après des baisses de 1,2 % et 1,6 % au troisième trimestre (figure 5). En revanche, le nombre de frontaliers de la région travaillant dans le canton de Vaud a continué d’augmenter durant l’année 2020, même si la progression est moins forte depuis l’été.
Sur un an, le nombre de frontaliers originaires de la région est en hausse de 0,6 %, soit la plus faible croissance depuis début 2017. Seul le nombre de frontaliers travaillant dans le canton de Vaud augmente sur un an (+ 1,4 %).
tableauFigure 5 – Évolution du nombre de frontaliers non suisses résidant en Bourgogne-Franche-Comté et occupant un emploi en Suisse
Suisse | Canton de Vaud | Canton de Neuchâtel | Canton du Jura | |
---|---|---|---|---|
T4 2010 | 100,00 | 100,00 | 100,00 | 100,00 |
T1 2011 | 103,70 | 103,23 | 103,81 | 105,25 |
T2 2011 | 108,66 | 107,16 | 109,00 | 112,03 |
T3 2011 | 112,13 | 110,46 | 112,93 | 115,77 |
T4 2011 | 114,43 | 113,43 | 115,34 | 118,07 |
T1 2012 | 116,18 | 114,22 | 117,92 | 119,28 |
T2 2012 | 120,04 | 118,34 | 121,39 | 123,04 |
T3 2012 | 122,54 | 120,97 | 123,82 | 124,25 |
T4 2012 | 123,00 | 122,22 | 123,93 | 123,57 |
T1 2013 | 123,07 | 121,75 | 123,00 | 125,15 |
T2 2013 | 127,44 | 126,64 | 126,43 | 131,94 |
T3 2013 | 130,15 | 129,22 | 128,36 | 136,46 |
T4 2013 | 130,27 | 130,37 | 127,64 | 137,01 |
T1 2014 | 130,03 | 128,68 | 127,42 | 137,96 |
T2 2014 | 133,48 | 131,81 | 129,81 | 142,77 |
T3 2014 | 134,91 | 133,50 | 131,18 | 144,34 |
T4 2014 | 135,26 | 136,26 | 130,09 | 143,40 |
T1 2015 | 133,63 | 134,43 | 128,86 | 141,73 |
T2 2015 | 136,16 | 137,38 | 131,04 | 144,88 |
T3 2015 | 137,16 | 139,23 | 130,62 | 146,16 |
T4 2015 | 136,37 | 139,93 | 129,29 | 143,63 |
T1 2016 | 135,25 | 138,95 | 127,51 | 142,27 |
T2 2016 | 137,15 | 140,96 | 128,57 | 145,85 |
T3 2016 | 136,97 | 140,87 | 127,91 | 146,60 |
T4 2016 | 135,59 | 140,33 | 125,73 | 145,11 |
T1 2017 | 134,64 | 138,52 | 124,73 | 145,03 |
T2 2017 | 138,19 | 142,91 | 126,92 | 149,32 |
T3 2017 | 140,35 | 145,08 | 128,17 | 153,46 |
T4 2017 | 141,05 | 146,20 | 128,40 | 154,29 |
T1 2018 | 140,78 | 143,91 | 128,93 | 155,89 |
T2 2018 | 146,43 | 148,86 | 135,26 | 161,10 |
T3 2018 | 149,03 | 150,07 | 138,58 | 164,59 |
T4 2018 | 149,27 | 149,47 | 139,02 | 165,85 |
T1 2019 | 149,60 | 148,46 | 138,56 | 168,02 |
T2 2019 | 152,61 | 151,80 | 141,06 | 170,58 |
T3 2019 | 155,07 | 154,29 | 142,95 | 171,22 |
T4 2019 | 156,28 | 155,76 | 143,70 | 172,31 |
T1 2020 | 157,68 | 157,13 | 145,09 | 173,96 |
T2 2020 | 157,62 | 157,75 | 145,02 | 172,40 |
T3 2020 | 156,39 | 157,79 | 143,34 | 169,64 |
T4 2020 | 157,15 | 157,94 | 143,57 | 170,90 |
- Sources : OFS - Statistique des frontaliers - © OFS.
graphiqueFigure 5 – Évolution du nombre de frontaliers non suisses résidant en Bourgogne-Franche-Comté et occupant un emploi en Suisse
Nouvelle baisse en trompe-l’œil du chômage
Au quatrième trimestre 2020, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 6,6 % en Bourgogne-Franche-Comté (figure 6).
Le premier confinement, qui a limité les démarches de recherche d’emploi et réduit la disponibilité des personnes pour travailler, s’est traduit par un recul du chômage en trompe-l’œil. Avec la levée du confinement, le taux de chômage a ensuite rebondi pour atteindre, sur l’ensemble du troisième trimestre 2020, un niveau supérieur de 0,5 point à celui de 2019.
Au quatrième trimestre 2020, le deuxième confinement a eu des effets similaires au premier, mais de moindre ampleur. Entre le 30 octobre et le 15 décembre, nombre de personnes ne remplissaient pas les critères du BIT pour être comptabilisés comme chômeurs, faute notamment de pouvoir réaliser des recherches actives d’emploi dans des conditions habituelles.
Ce phénomène associé à une stabilité de l’emploi salarié dans la région entraîne un recul du taux de chômage. Il atteint ainsi, au quatrième trimestre 2020 un niveau inférieur de 0,5 point à son niveau d’avant-crise sanitaire.
Le Jura reste le département de la région le moins touché, avec un taux de chômage de 5,4 %, devant la Côte d’Or à 5,9 %. Le taux de chômage est toujours le plus élevé dans le Territoire de Belfort, 8,6 % soit davantage que la moyenne nationale 8,0 %. Les autres départements se situent autour de la moyenne régionale, allant de 6,2 % dans la Nièvre à 7,2 % dans le Doubs (figure 7).
tableauFigure 6 – Évolution du taux de chômage depuis 2018
Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte | |
---|---|---|
T1 2018 | 7,9 | 9,2 |
T2 2018 | 7,7 | 9,1 |
T3 2018 | 7,7 | 9 |
T4 2018 | 7,4 | 8,7 |
T1 2019 | 7,5 | 8,7 |
T2 2019 | 7,3 | 8,4 |
T3 2019 | 7,4 | 8,4 |
T4 2019 | 7,1 | 8,1 |
T1 2020 | 6,7 | 7,8 |
T2 2020 | 6,3 | 7,1 |
T3 2020 | 7,9 | 9,1 |
T4 2020 | 6,6 | 8 |
- Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Source : Insee, Enquête Emploi et Taux de chômage localisé.
graphiqueFigure 6 – Évolution du taux de chômage depuis 2018
tableauFigure 7 – Évolution de l’emploi salarié et du taux de chômage par département au 4ᵉ trimestre
Emploi salarié | Taux de chômage | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Effectifs | Évolution | Taux | Évolution | |||
T4 | annuelle | T4 | annuelle | |||
Côte-d’Or | 214 000 | + 0,2 | - 1,0 | 5,9 | - 1,1 | - 0,5 |
Doubs | 193 200 | - 0,1 | - 2,1 | 7,2 | - 1,4 | - 0,2 |
Jura | 85 500 | + 0,7 | - 0,3 | 5,4 | - 1,1 | - 0,5 |
Nièvre | 65 300 | - 0,2 | - 2,3 | 6,2 | - 1,3 | - 0,6 |
Haute-Saône | 65 800 | + 0,7 | - 0,6 | 6,8 | - 1,4 | - 0,5 |
Saône-et-Loire | 181 400 | + 0,1 | - 1,1 | 6,7 | - 1,2 | - 0,6 |
Yonne | 106 200 | - 0,0 | - 2,4 | 7,2 | - 1,3 | - 0,6 |
Territoire de Belfort | 49 100 | - 0,3 | - 2,9 | 8,6 | - 1,9 | - 0,1 |
Bourgogne-Franche-Comté | 960 400 | + 0,1 | - 1,5 | 6,6 | - 1,3 | - 0,5 |
France hors Mayotte | 25 249 600 | - 0,1 | - 1,1 | 8,0 | - 1,1 | - 0,1 |
- Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Source : Insee, Taux de chômage localisés, estimations d’emploi ; estimations trimestrielles Urssaf-Caisse nationale, Dares, Insee.
220 500 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi
Au quatrième trimestre 2020, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) s’établit en moyenne à 220 500, soit une hausse de 4,5 % sur un an.
Après une relative stabilité au troisième trimestre, leur nombre diminue de 1 %. La baisse des personnes sans emploi (catégorie A) fait plus que compenser la hausse de ceux qui exercent une activité réduite (catégories B, C).
Cette décrue est plus sensible chez les jeunes de moins de 25 ans en raison du recul des demandeurs de catégorie A (- 3,2 %). En revanche, le nombre de DEFM de catégories B et C augmente fortement de 6,1 %.
Le nombre de demandeurs de plus de 50 ans est quasi-stable.
La situation des demandeurs d’emploi de longue durée continue à se dégrader, + 1,8 % ce trimestre. Avec plus de 106 000 demandeurs d’emploi au quatrième trimestre, leur nombre est en forte augmentation sur l’année 2020 (+ 7,3 %).
Repli des créations d’entreprises
Au quatrième trimestre, le nombre de créations d’entreprises s’élève à 6 800 en Bourgogne-Franche-Comté. Après l’important rebond de près de 50 % au troisième trimestre, les créations sont en léger repli ce trimestre, - 3,7 % (figure 8).
tableauFigure 8 – Créations d'entreprises
Bourgogne-Franche-Comté y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|
T4 2010 | 100 | 100 |
T1 2011 | 89,43 | 91,91 |
T2 2011 | 93,16 | 92,61 |
T3 2011 | 91,45 | 92,92 |
T4 2011 | 90,91 | 92,9 |
T1 2012 | 92,21 | 95,21 |
T2 2012 | 92,89 | 92,78 |
T3 2012 | 91,77 | 92,73 |
T4 2012 | 92,13 | 90,48 |
T1 2013 | 88,86 | 90,89 |
T2 2013 | 92,15 | 91,17 |
T3 2013 | 89,05 | 90,45 |
T4 2013 | 86,68 | 92,06 |
T1 2014 | 88,71 | 92,55 |
T2 2014 | 87,38 | 92,68 |
T3 2014 | 90,65 | 93,81 |
T4 2014 | 90,29 | 93,97 |
T1 2015 | 81,47 | 87,89 |
T2 2015 | 80,04 | 88,04 |
T3 2015 | 80,48 | 88,76 |
T4 2015 | 81,54 | 90,04 |
T1 2016 | 82,11 | 91,37 |
T2 2016 | 87,19 | 96,3 |
T3 2016 | 82,11 | 93,07 |
T4 2016 | 79,03 | 92,49 |
T1 2017 | 82,06 | 95,38 |
T2 2017 | 84,64 | 96,2 |
T3 2017 | 88,29 | 100,33 |
T4 2017 | 88,1 | 107,32 |
T1 2018 | 96,98 | 111,68 |
T2 2018 | 98,48 | 117,93 |
T3 2018 | 99,41 | 116,63 |
T4 2018 | 103,29 | 121,47 |
T1 2019 | 111,96 | 132,37 |
T2 2019 | 115,24 | 137 |
T3 2019 | 121,76 | 138,52 |
T4 2019 | 129,86 | 144,15 |
T1 2020 | 118,46 | 128,85 |
T2 2020 | 102,22 | 111,8 |
T3 2020 | 148,96 | 166,36 |
T4 2020 | 143,51 | 166,49 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 8 – Créations d'entreprises
La situation des personnes sur le marché du travail a été fortement affectée depuis le début de la crise sanitaire (secteur d’activité à l’arrêt, contrainte de garde d’enfant par exemple). Pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi. La baisse du chômage au sens du BIT ne traduit pas une amélioration du marché du travail mais un effet de confinement des personnes sans emploi. L’introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge du dispositif.
Encadré 1 – Contexte international – La reprise économique reste tributaire de la situation sanitaire
En 2020, la crise sanitaire a affecté l’ensemble des économies occidentales, en particulier les secteurs du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration, provoquant un recul inédit de la consommation privée. Au quatrième trimestre, la production industrielle s’est maintenue, tandis que la consommation a davantage été affectée par le renforcement des mesures de restrictions (confinements et couvre-feux notamment). Le maintien de ces mesures en Europe depuis le début de l’année 2021 fait craindre une nouvelle baisse de l’activité dans les pays les plus touchés.
Encadré 2 – Contexte national – En France, la baisse d’activité économique liée au deuxième confinement a été plus limitée que prévu
Au quatrième trimestre 2020, le deuxième confinement a conduit à une baisse du PIB d’ampleur plus limitée que le premier (– 1,4 % par rapport au troisième trimestre), affectant surtout les secteurs les plus exposés aux mesures de restrictions (hébergement-restauration, transports, loisirs…). La consommation des ménages a davantage diminué (– 5,4 %), du fait de la fermeture des commerces « non-essentiels » en novembre et malgré le net rebond observé en décembre. Au total, en moyenne annuelle, le PIB français a diminué de 8,2 % en 2020.
Début 2021, le renforcement des mesures de restrictions (couvre-feu avancé à 18 h, fermetures de centres commerciaux, confinements locaux…) aurait limité la reprise de la consommation. La production industrielle a quant à elle à nouveau progressé en janvier, accentuant le contraste avec les services les plus affectés.
Pour en savoir plus
« Un an après », Insee Note de Conjoncture, mars 2021
« Au 4ᵉ trimestre 2020, l’emploi résiste au deuxième confinement », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n° 121, avril 2021
Des indicateurs conjoncturels régionaux sont disponibles dans le Tableau de bord conjoncturel sur insee.fr