La reprise économique stoppée par le deuxième confinement Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2020
Après l’embellie de l’été, le nouveau confinement mis en place de fin octobre à mi-décembre a mis un coup d’arrêt à la reprise de l’économie régionale. Du fait d’un confinement moins strict qu’au printemps et de la réouverture des commerces « non essentiels » fin novembre, le niveau de l’activité serait inférieur de 11,4 % en novembre et de 7,7 % en décembre à son niveau un an auparavant. Ce deuxième confinement a également entraîné une moindre contraction de la consommation d’électricité et des dépenses par cartes bancaires.
Au troisième trimestre l’emploi salarié se redresse. L’intérim continue sa progression entamée au deuxième trimestre. Le troisième trimestre marquant un retour à la normale des comportements de recherche d’emploi, la région connaît un fort rebond du taux de chômage. Les inscrits à Pôle emploi diminuent légèrement mais restent à un niveau élevé. Les jeunes, particulièrement touchés par la crise, sont les premiers bénéficiaires de cette amélioration. Le nombre de créations d’entreprises rebondit. La fréquentation hôtelière reste inférieure à l’année précédente malgré la légère reprise de l’été.
Rédaction achevée le 8 janvier 2021
Au troisième trimestre 2020, le taux de chômage au sens du BIT rebondit fortement après une baisse « en trompe-l’oeil » sur les deux premiers trimestres de l’année. En effet, pour être considéré comme chômeur, il faut être sans emploi, disponible pour travailler et avoir fait des démarches actives de recherche d’emploi. Au cours des deux premiers trimestres de l’année 2020, la période de confinement a fortement affecté les comportements de recherche active d’emploi (en particulier pour les personnes sans emploi dont le secteur d’activité était à l’arrêt), ainsi que la disponibilité des personnes (contrainte de garde d’enfant par exemple). Au total, la nette baisse du chômage au sens du BIT début 2020 ne traduisait pas une amélioration du marché du travail mais un effet de confinement des personnes sans emploi.
L'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.
- Repli moins marqué lors du deuxième confinement
- Le volume d’heures rémunérées en octobre dans l’hébergement-restauration est nettement inférieur à l’année précédente
- Le deuxième confinement a un impact plus limité que le précédent sur la consommation d’électricité des entreprises
- L’impact du deuxième confinement sur les transactions par carte bancaire apparaît plus modéré que celui du premier
- Net rebond de l’emploi privé
- La croissance de l’emploi intérimaire s’accentue
- Reprise dans les services marchands hors intérim
- Progression de l’emploi dans tous les départements
- Fin septembre, moins de 2 % des salariés en activité partielle
- Le chômage repart à la hausse, la fin du trompe-l’œil
- Les inscrits à Pôle emploi dans la catégorie A refluent, tandis que ceux des catégories B et C augmentent fortement
- Les créations d’entreprises repartent à la hausse, tandis que les défaillances continuent de chuter malgré la crise
- Dans la construction, les mises en chantier continuent de reculer
- Timide reprise de la fréquentation hôtelière au troisième trimestre
- Contexte national – Un deuxième confinement moins pesant que le premier sur l’activité
- Contexte international – La fin d’année 2020 reste sous le signe de la crise sanitaire
Repli moins marqué lors du deuxième confinement
La deuxième vague de l’épidémie et le reconfinement de la population du 31 octobre au 15 décembre ont mis fin au rebond de l’activité économique enregistré durant l’été.
Néanmoins les acteurs économiques, avec l’expérience du premier confinement, semblent s’être mieux adaptés. La généralisation du télétravail et la mise en place de protocoles sanitaires rodés combinées à l’ouverture des écoles ont permis de limiter la contraction de l’économie.
Ainsi, en Bourgogne-Franche-Comté, au mois de novembre la baisse d’activité se limiterait à 11,4 % par rapport au niveau d’avant-crise, contre - 30 % en avril (figure 1). La perte d’activité régionale serait proche de celle de la France métropolitaine (- 12,3 %). Cette estimation repose sur l’hypothèse qu’une branche d’activité est affectée avec la même intensité qu’au niveau national dans tous les territoires.
La réouverture des commerces « non essentiels » fin novembre a permis à l’activité économique de repartir légèrement. Sa contraction se réduirait ainsi en décembre à 7,7 %, un niveau toujours proche du niveau national (- 8,2 %)
Le secteur des services marchands explique pour deux tiers la perte d’activité de décembre dans la région. Cette perte de 5,1 % est néanmoins plus limitée qu’en novembre où la baisse d’activité était comparable à celle du mois de mai. Du fait de la prolongation de la fermeture des restaurants et des salles de spectacle notamment, les secteurs de l’hébergement-restauration et des autres activités services sont les plus impactés.
Après un décrochage en novembre, tous les autres secteurs retrouvent en décembre un niveau d’activité très proche de celui de décembre 2019.
Enfin l’agriculture, épargnée par ce deuxième confinement, maintient son activité.
tableauFigure 1 – L’activité économique ralentit sous l’effet du deuxième confinementContributions sectorielles à la baisse d’activité estimée en Bourgogne-Franche-Comté
Agriculture, sylviculture et pêche | Industrie | Construction | Services princip. marchands | Services princip. non marchands | |
---|---|---|---|---|---|
avril | -0,1 | -6,7 | -3,4 | -12,9 | -7,3 |
mai | -0,1 | -4,2 | -1,2 | -7,8 | -4,0 |
juin | -0,1 | -2,2 | -0,8 | -3,9 | -1,1 |
juillet | 0,0 | -1,2 | -0,5 | -2,8 | -0,2 |
août | -0,1 | -1,3 | 0,0 | -1,5 | 0,3 |
sept. | -0,1 | -1,1 | -0,5 | -2,1 | 0,4 |
oct. | 0,0 | -0,6 | -0,3 | -2,3 | 0,0 |
nov. | -0,1 | -2,0 | -0,8 | -6,9 | -1,6 |
déc. | -0,1 | -1,2 | -0,5 | -5,1 | -0,8 |
- Lecture : en décembre 2020, l’activité économique aurait été en retrait d’environ 7,7 % par rapport au niveau du quatrième trimestre 2019. Les services principalement marchands contribueraient à cette baisse d’activité à hauteur de 5,1 points.
- Source : Insee, Dares, enquête Acemo-Covid – Calculs Insee à partir de sources diverses
graphiqueFigure 1 – L’activité économique ralentit sous l’effet du deuxième confinementContributions sectorielles à la baisse d’activité estimée en Bourgogne-Franche-Comté
Le volume d’heures rémunérées en octobre dans l’hébergement-restauration est nettement inférieur à l’année précédente
Le niveau d’activité peut également être estimé à partir du volume de travail rémunéré, qui correspond à la durée pour laquelle un salarié est rémunéré sur un mois. En octobre, en Bourgogne-Franche-Comté comme en France, ce volume est inférieur de 5 % à celui d’octobre 2019. Les heures rémunérées reculent peu en Haute-Saône et en Côte-d’Or (- 3 % et - 4 %), mais le Territoire de Belfort accuse une plus forte baisse (- 6 %).
Dans l’hébergement-restauration, très touché par la crise, le volume d’heures payées est largement inférieur à l’année précédente, mais la situation est meilleure dans la région qu’en moyenne nationale (- 16 % contre - 25 %). Dans ce secteur, la baisse est plus contenue en Haute-Saône et dans l’Yonne (- 10 % et - 13 %), mais très marquée en Côte-d’Or et dans le Jura (- 20 % et - 19 %).
Le deuxième confinement a un impact plus limité que le précédent sur la consommation d’électricité des entreprises
Les indicateurs à haute fréquence, tels que la consommation d’électricité ou les transactions de carte bancaire sont parfois volatiles mais permettent de suivre au plus près l’évolution de l’activité en période de choc. Ils témoignent des premières conséquences du nouveau confinement de la population.
Ainsi, la consommation moyenne en électricité en Bourgogne-Franche-Comté régresse à nouveau dès la dernière semaine d’octobre. Cependant, l’impact de ce confinement a été bien plus limité que celui du premier, reflétant les moindres restrictions sur l’activité, notamment dans l’industrie. En effet, au cours de la semaine du 2 novembre, la consommation des entreprises utilisant des compteurs de faible puissance est inférieure à son niveau habituel de 14 %, contre - 27 % la première semaine complète du précédent confinement (figure 2). La consommation des entreprises utilisant des compteurs de forte puissance régresse légèrement. Elle est inférieure à la « normale » de 7 %, contre - 30 % la semaine du 23 mars. Enfin, la consommation résidentielle, celle des ménages, est légèrement en dessous de son niveau habituel durant les deux premières semaines du deuxième confinement.
tableauFigure 2 – Recul de la consommation d’électricité par les entreprises dès le nouveau confinementÉcart par rapport au niveau moyen de chaque type de consommation en Bourgogne-Franche-Comté
Hors résidentiel (faible puissance) | Hors résidentiel (forte puissance) | Résidentiel | |
---|---|---|---|
03 fév | - 0,1 | + 0,1 | - 2,0 |
10 fév | + 1,6 | - 0,5 | + 1,2 |
17 fév | - 4,1 | - 1,7 | - 4,8 |
24 fév | - 3,2 | - 2,4 | - 1,5 |
02 mars | + 4,0 | - 2,9 | + 4,7 |
09 mars | + 1,9 | + 0,3 | + 2,2 |
16 mars | - 22,8 | - 17,6 | - 1,7 |
23 mars | - 27,1 | - 29,6 | - 2,3 |
30 mars | - 20,7 | - 24,2 | + 6,4 |
06 avr | - 22,5 | - 22,7 | + 1,0 |
13 avr | - 24,2 | - 23,0 | - 4,0 |
20 avr | - 23,7 | - 22,6 | + 1,2 |
27 avr | - 21,2 | - 23,5 | + 0,8 |
04 mai | - 15,0 | - 18,5 | + 7,3 |
11 mai | - 14,9 | - 16,3 | - 4,1 |
18 mai | - 10,6 | - 16,2 | + 0,7 |
25 mai | - 11,4 | - 12,8 | - 0,2 |
01 juin | - 8,6 | - 12,4 | + 1,1 |
08 juin | - 8,0 | - 12,2 | + 5,6 |
15 juin | - 6,5 | - 10,6 | + 5,1 |
22 juin | - 1,4 | - 5,2 | + 3,2 |
22 juin | - 3,7 | - 7,0 | + 2,4 |
29 juin | - 3,5 | - 4,9 | + 2,0 |
6 juil | - 4,9 | - 9,9 | + 1,3 |
13 juil | - 2,6 | - 5,6 | + 2,4 |
20 juil | + 1,6 | - 6,0 | + 5,4 |
27 juil | + 0,8 | - 9,5 | + 5,3 |
3 août | + 4,6 | - 9,8 | + 7,8 |
10 août | + 1,4 | - 3,0 | + 5,4 |
17 août | + 0,9 | + 6,7 | + 4,0 |
24 août | - 1,2 | - 3,3 | + 2,2 |
31 août | + 1,1 | - 3,6 | + 2,9 |
7 sept | + 4,4 | - 1,6 | + 5,3 |
14 sept | - 4,8 | - 5,3 | - 2,3 |
21 sept | + 1,7 | - 3,7 | + 6,7 |
28 sept | + 2,8 | - 2,2 | + 7,8 |
5 oct | + 3,3 | - 1,4 | + 7,3 |
12 oct | + 5,7 | - 2,4 | + 16,7 |
19 oct | - 1,0 | - 4,5 | + 13,5 |
26 oct | - 14,7 | - 6,1 | - 4,3 |
2 nov | - 13,7 | - 7,0 | - 4,0 |
9 nov | - 13,0 | - 6,3 | - 3,7 |
- Niveaux de consommation hebdomadaire corrigés des températures, des jours ouvrés et des mois
- Source : données Enedis, calculs Insee
graphiqueFigure 2 – Recul de la consommation d’électricité par les entreprises dès le nouveau confinementÉcart par rapport au niveau moyen de chaque type de consommation en Bourgogne-Franche-Comté
L’impact du deuxième confinement sur les transactions par carte bancaire apparaît plus modéré que celui du premier
En Bourgogne-Franche-Comté comme en France, l’impact du deuxième confinement de la population sur les transactions par carte bancaire apparaît plus limité que celui du premier. Le recul des transactions est très net en novembre, mais de moindre ampleur qu’au printemps. Ainsi, la semaine du 2 novembre, le montant des transactions par carte bancaire est inférieur de 34 % à l’année précédente, contre - 57 % lors de la première semaine complète du premier confinement (figure 3). Ensuite, la réouverture des commerces dits « non essentiels » le 28 novembre permet aux transactions par carte bancaire de retrouver un niveau proche de l’année précédente.
Comme lors du premier confinement, c’est en Côte-d’Or que la baisse des transactions est la plus forte au mois de novembre (- 43 % par rapport à l’année précédente lors de la première semaine de novembre). D’ailleurs début décembre dans ce département, les transactions restent inférieures à l’année précédente. Cette particularité est probablement liée à l'effet « métropolisation » de l’agglomération dijonnaise. Habituellement, celle-ci accueille de nombreux actifs venant y travailler et de nombreux étudiants, qui y font aussi des achats. Elle attire aussi d’ordinaire des consommateurs des départements voisins dans ses grands centres commerciaux.
En revanche, en Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort, la réouverture des commerces « non essentiels » a un effet très marqué durant la première semaine de décembre.
tableauFigure 3 – En novembre, les transactions par carte bancaire chutent à nouveauMontants hebdomadaires des transactions par carte bancaire par rapport à l’année précédente
Bourgogne-Franche-Comté | France métropolitaine | |
---|---|---|
24 fév | - 2,2 | + 0,2 |
02 mars | + 0,8 | + 3,8 |
09 mars | + 9,1 | + 8,2 |
16 mars | - 36,9 | - 40,6 |
23 mars | - 57,2 | - 58,1 |
30 mars | - 53,0 | - 54,5 |
06 avr | - 43,8 | - 46,6 |
13 avr | - 47,2 | - 48,7 |
20 avr | - 38,6 | - 41,7 |
27 avr | - 42,3 | - 45,0 |
04 mai | - 32,0 | - 34,4 |
11 mai | + 7,1 | + 3,8 |
18 mai | + 1,7 | - 1,2 |
25 mai | + 3,0 | + 2,7 |
01 juin | + 1,1 | + 2,5 |
08 juin | + 6,2 | + 4,3 |
15 juin | + 8,9 | + 7,0 |
22 juin | - 2,6 | - 4,2 |
29 juin | + 0,4 | - 1,4 |
6 juil | + 8,7 | + 5,9 |
13 juil | + 9,1 | + 8,8 |
20 juil | + 13,4 | + 12,2 |
27 juil | + 6,0 | + 6,0 |
3 août | + 17,7 | + 15,7 |
10 août | + 10,8 | + 12,3 |
17 août | + 11,0 | + 11,0 |
24 août | + 6,2 | + 4,9 |
31 août | + 6,5 | + 6,1 |
7 sept | + 5,0 | + 5,3 |
14 sept | + 3,5 | + 4,5 |
21 sept | + 1,3 | + 0,8 |
28 sept | + 2,2 | + 1,0 |
5 oct | + 3,5 | + 2,3 |
12 oct | + 8,3 | + 7,2 |
19 oct | + 3,9 | + 2,1 |
26 oct | - 3,2 | - 2,6 |
2 nov | - 34,4 | - 34,1 |
9 nov | - 30,6 | - 30,5 |
16 nov | - 27,9 | - 29,0 |
23 nov | - 25,3 | - 27,6 |
30 nov | + 4,7 | + 4,7 |
7 déc | - 3,9 | - 1,9 |
- Source : Cartes Bancaires CB
graphiqueFigure 3 – En novembre, les transactions par carte bancaire chutent à nouveauMontants hebdomadaires des transactions par carte bancaire par rapport à l’année précédente
Net rebond de l’emploi privé
Au troisième trimestre, l'emploi salarié en Bourgogne-Franche-Comté rebondit de 1,5 %, soit 14 100 créations d’emploi, après le fort recul au premier semestre (figure 4). Il reste toutefois fin septembre au-dessous de son niveau d'avant-crise, 15 500 emplois de moins par rapport à fin 2019 .
Ce rebond concerne à la fois l’emploi privé et public. Il est, cependant, plus marqué dans le secteur privé avec + 1,7 %, soit près de 12 000 créations nettes d’emplois, contre + 1 % dans le public.
Au niveau national, l’emploi suit la même tendance à la hausse. Si l’emploi privé augmente à un rythme similaire, l’emploi public progresse plus rapidement en France (+ 1,5 %) que dans la région.
tableauFigure 4 – À la fin septembre 2020, l’emploi privé regagne 1,7 % par rapport au 2ᵉ trimestreÉvolution de l'emploi salarié
Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié total - France hors Mayotte | Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté | Emploi salarié privé - France hors Mayotte | |
---|---|---|---|---|
T4 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
T1 2011 | 100,1 | 100,2 | 100,15 | 100,27 |
T2 2011 | 100,07 | 100,31 | 100,19 | 100,41 |
T3 2011 | 99,85 | 100,25 | 99,99 | 100,41 |
T4 2011 | 100,07 | 100,3 | 100,1 | 100,42 |
T1 2012 | 99,76 | 100,32 | 99,76 | 100,4 |
T2 2012 | 99,36 | 100,29 | 99,32 | 100,33 |
T3 2012 | 99,06 | 100,14 | 98,88 | 100,06 |
T4 2012 | 98,68 | 100,03 | 98,37 | 99,94 |
T1 2013 | 98,61 | 100,04 | 98,04 | 99,91 |
T2 2013 | 98,48 | 99,93 | 97,75 | 99,66 |
T3 2013 | 98,79 | 100,09 | 98,12 | 99,81 |
T4 2013 | 98,5 | 100,37 | 97,57 | 99,95 |
T1 2014 | 98,37 | 100,41 | 97,36 | 99,9 |
T2 2014 | 98,29 | 100,44 | 97,24 | 99,94 |
T3 2014 | 97,8 | 100,33 | 96,69 | 99,76 |
T4 2014 | 97,75 | 100,43 | 96,64 | 99,82 |
T1 2015 | 97,71 | 100,38 | 96,44 | 99,78 |
T2 2015 | 97,84 | 100,61 | 96,54 | 99,99 |
T3 2015 | 97,63 | 100,69 | 96,36 | 100,11 |
T4 2015 | 97,68 | 100,88 | 96,41 | 100,34 |
T1 2016 | 97,53 | 101,06 | 96,28 | 100,55 |
T2 2016 | 97,77 | 101,32 | 96,47 | 100,84 |
T3 2016 | 99,03 | 101,59 | 97,91 | 101,15 |
T4 2016 | 98 | 101,7 | 96,79 | 101,29 |
T1 2017 | 98,49 | 102,09 | 97,36 | 101,78 |
T2 2017 | 98,69 | 102,4 | 97,71 | 102,17 |
T3 2017 | 99,07 | 102,69 | 98,24 | 102,62 |
T4 2017 | 99,12 | 103,09 | 98,41 | 103,2 |
T1 2018 | 98,84 | 103,23 | 98,11 | 103,36 |
T2 2018 | 98,5 | 103,3 | 97,86 | 103,51 |
T3 2018 | 98,21 | 103,45 | 97,53 | 103,72 |
T4 2018 | 98,34 | 103,76 | 97,67 | 104,09 |
T1 2019 | 98,34 | 104,16 | 97,7 | 104,57 |
T2 2019 | 98,28 | 104,41 | 97,56 | 104,82 |
T3 2019 | 98,09 | 104,58 | 97,29 | 105,04 |
T4 2019 | 98,4 | 104,94 | 97,68 | 105,51 |
T1 2020 | 96,11 | 102,92 | 94,79 | 102,91 |
T2 2020 | 95,33 | 102,08 | 93,97 | 102,12 |
T3 2020 | 96,76 | 103,72 | 95,55 | 103,79 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 4 – À la fin septembre 2020, l’emploi privé regagne 1,7 % par rapport au 2ᵉ trimestreÉvolution de l'emploi salarié
La croissance de l’emploi intérimaire s’accentue
Après le fort recul du premier trimestre 2020, l’emploi intérimaire se redresse depuis. Au 3e trimestre, il augmente fortement de 33,3 % pour atteindre 33 900 emplois. Les effectifs intérimaires de la région restent toutefois 13 % en dessous de leur niveau de fin 2019 (figure 5).
Dans la région, l’emploi intérimaire progresse dans tous les secteurs et plus particulièrement dans le tertiaire non marchand (+ 79 %). Tous les pans de l’industrie augmentent leurs embauches d’intérimaires, notamment la fabrication de matériel de transports (+ 79 %). Au sein du tertiaire marchand, le secteur de l’hébergement-restauration double ses effectifs d’intérimaires.
tableauFigure 5 – À la fin septembre 2020, l’intérim regagne 33 % d’emploisÉvolution de l'emploi intérimaire
Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte | |
---|---|---|
T4 2010 | 100 | 100 |
T1 2011 | 100,75 | 101,11 |
T2 2011 | 103,52 | 101,55 |
T3 2011 | 100,49 | 100,12 |
T4 2011 | 100,22 | 99,38 |
T1 2012 | 96,54 | 94,99 |
T2 2012 | 90,23 | 91,98 |
T3 2012 | 85,38 | 88,02 |
T4 2012 | 80,49 | 85,4 |
T1 2013 | 85,72 | 88,18 |
T2 2013 | 86,64 | 87,16 |
T3 2013 | 90,08 | 89,79 |
T4 2013 | 89,45 | 90,3 |
T1 2014 | 87,55 | 89,35 |
T2 2014 | 90,29 | 91,19 |
T3 2014 | 86,38 | 88,9 |
T4 2014 | 89,74 | 90,14 |
T1 2015 | 90,6 | 89,77 |
T2 2015 | 94,99 | 93,42 |
T3 2015 | 96,49 | 96,99 |
T4 2015 | 101,28 | 99,63 |
T1 2016 | 99,38 | 99,29 |
T2 2016 | 102,56 | 102,21 |
T3 2016 | 108,85 | 105,52 |
T4 2016 | 112,85 | 110,83 |
T1 2017 | 118,11 | 115,43 |
T2 2017 | 124,32 | 120,29 |
T3 2017 | 133,04 | 124,32 |
T4 2017 | 139,73 | 130,84 |
T1 2018 | 135,72 | 129,6 |
T2 2018 | 131,46 | 127,86 |
T3 2018 | 126,58 | 127,77 |
T4 2018 | 125,03 | 126,56 |
T1 2019 | 127,47 | 127,41 |
T2 2019 | 125,65 | 126,93 |
T3 2019 | 123,75 | 126,51 |
T4 2019 | 123,94 | 126,11 |
T1 2020 | 73,08 | 75,21 |
T2 2020 | 81,16 | 92,47 |
T3 2020 | 108,21 | 113,53 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 5 – À la fin septembre 2020, l’intérim regagne 33 % d’emploisÉvolution de l'emploi intérimaire
Reprise dans les services marchands hors intérim
Dans les services marchands hors intérim, l’emploi repart à la hausse au 3e trimestre (+ 1,9 %). Le secteur gagne ainsi 4 200 emplois ce trimestre (figure 6). L’emploi dans les services non marchands et la construction progresse également mais à un rythme moins soutenu (+ 0,8 %).
À l’inverse, l’industrie continue à perdre des emplois ce trimestre.
La reprise est notable dans les services aux ménages (+ 3,7 %) et l’hébergement-restauration (+ 5,8 %). La saison estivale, durant laquelle les Français étaient autorisés à se déplacer sans restriction, a permis à l’hébergement-restauration de renouer avec la croissance avant le nouveau confinement.
Les secteurs des services immobiliers et des services aux entreprises suivent la même tendance. Sur un an, ce dernier est le seul, avec la construction, à connaître une hausse de ses effectifs.
L’industrie agroalimentaire parvient à légèrement augmenter ses effectifs (+ 0,3 %) ce trimestre mais reste en baisse sur un an.
tableauFigure 6 – À la fin septembre 2020, l’emploi permanent dans le tertiaire non marchand repart à la hausseÉvolution de l'emploi salarié par secteur
Construction | Industrie | Tertiaire marchand hors intérim | Tertiaire non marchand | |
---|---|---|---|---|
T4 2010 | 100 | 100 | 100 | 100 |
T1 2011 | 99,55 | 100,06 | 100,24 | 99,92 |
T2 2011 | 98,88 | 99,76 | 100,29 | 99,84 |
T3 2011 | 98,53 | 99,4 | 100,38 | 99,8 |
T4 2011 | 97,98 | 99,32 | 100,47 | 100,08 |
T1 2012 | 97,15 | 98,67 | 100,55 | 99,96 |
T2 2012 | 96,12 | 98,31 | 100,64 | 99,72 |
T3 2012 | 95,39 | 97,89 | 100,45 | 99,71 |
T4 2012 | 94,64 | 97,6 | 100,26 | 99,6 |
T1 2013 | 93,23 | 96,73 | 99,79 | 100,05 |
T2 2013 | 93,14 | 96 | 99,54 | 100,14 |
T3 2013 | 92,59 | 95,59 | 99,56 | 100,32 |
T4 2013 | 91,57 | 95,38 | 99,53 | 100,78 |
T1 2014 | 91,18 | 95,09 | 99,33 | 100,83 |
T2 2014 | 90,23 | 94,55 | 99,31 | 100,84 |
T3 2014 | 89,2 | 94,05 | 99,01 | 100,65 |
T4 2014 | 88,25 | 93,51 | 99,2 | 100,49 |
T1 2015 | 87,36 | 92,82 | 99,25 | 100,75 |
T2 2015 | 86,03 | 92,67 | 99,36 | 100,86 |
T3 2015 | 85,11 | 92,49 | 99,44 | 100,68 |
T4 2015 | 84,93 | 92,12 | 99,36 | 100,39 |
T1 2016 | 84,5 | 91,86 | 99,48 | 100,23 |
T2 2016 | 84,34 | 91,41 | 99,67 | 100,65 |
T3 2016 | 84,4 | 90,92 | 100,05 | 100,82 |
T4 2016 | 84,06 | 90,45 | 100,13 | 100,51 |
T1 2017 | 84,23 | 90,03 | 100,59 | 100,66 |
T2 2017 | 84,33 | 89,96 | 100,89 | 100,52 |
T3 2017 | 83,89 | 89,78 | 101,08 | 100,42 |
T4 2017 | 84 | 90,02 | 101,33 | 100,14 |
T1 2018 | 83,99 | 89,89 | 101,27 | 99,96 |
T2 2018 | 83,94 | 89,91 | 101,29 | 99,48 |
T3 2018 | 83,98 | 89,66 | 101,36 | 99,26 |
T4 2018 | 84,01 | 89,72 | 101,54 | 99,23 |
T1 2019 | 84,54 | 89,53 | 101,58 | 99,12 |
T2 2019 | 84,63 | 89,18 | 101,44 | 99,34 |
T3 2019 | 84,71 | 88,95 | 101,41 | 99,21 |
T4 2019 | 84,98 | 88,71 | 101,94 | 99,28 |
T1 2020 | 84,56 | 88,27 | 100,87 | 98,94 |
T2 2020 | 84,35 | 87,41 | 99,06 | 98,37 |
T3 2020 | 85,05 | 86,86 | 100,19 | 99,16 |
- Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Champ : emploi salarié total.
- Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
graphiqueFigure 6 – À la fin septembre 2020, l’emploi permanent dans le tertiaire non marchand repart à la hausseÉvolution de l'emploi salarié par secteur
Progression de l’emploi dans tous les départements
Porté majoritairement par l’emploi intérimaire, l’emploi augmente dans l’ensemble des départements de la région. Le Doubs bénéficie de la plus importante hausse en volume, avec 3 300 emplois supplémentaires, et le Territoire de Belfort la plus forte en pourcentage, + 2,2 %.
Les effectifs dans les services marchands hors intérim, qui représentent un quart de l’emploi régional, renouent avec la croissance dans toute la région. L’emploi dans la construction se redresse dans tous les départements excepté dans le Territoire de Belfort.
À l’inverse, l’industrie et le commerce perdent des emplois quasiment partout, signe que la reprise passe avant tout, dans ces secteurs, par l’embauche d’intérimaires.
De même fin septembre 2020, le nombre de travailleurs frontaliers se replie. En effet, 38 500 personnes résident en Bourgogne-Franche-Comté tout en exerçant un emploi en Suisse, soit 0,8 % de moins qu’au trimestre précédent. Ce recul du nombre de frontaliers est probablement la conséquence de la dégradation du marché du travail en Suisse. Les habitants de la région qui travaillent en Suisse exercent dans les cantons de Vaud, Neuchâtel et du Jura, et sont particulièrement touchés par le chômage.
Fin septembre, moins de 2 % des salariés en activité partielle
Fin septembre, seuls 1,4 % des salariés du secteur privé de la région bénéficient encore du dispositif d’activité partielle, qui permet aux établissements confrontés à des difficultés temporaires de diminuer ou de suspendre leur activité, tout en compensant en partie la perte de salaire de leurs salariés (figure 7) . Début avril, un pic avait été atteint, avec 30 % des salariés placés en activité partielle dans la région. Durant le confinement, ce dispositif a été massivement utilisé par les entreprises afin de conserver leurs salariés.
À partir du 1er juin, l’usage de l’activité partielle s’est ensuite limité aux secteurs les plus affectés par les restrictions sanitaires, à savoir l’hébergement-restauration et les activités culturelles. Ainsi, en septembre, dans l’hébergement-restauration, près d’un établissement sur cinq a encore recours à ce dispositif, et 8 % des salariés du secteur sont concernés.
tableauFigure 7 – De moins en moins de salariés en activité partielle du 1ᵉʳ juin au 30 septembrePart des salariés en activité partielle
Bourgogne-Franche-Comté | France métropolitaine | |
---|---|---|
1er mars | 0,2 | 0,3 |
2 mars | 0,3 | 0,3 |
3 mars | 0,3 | 0,3 |
4 mars | 0,3 | 0,3 |
5 mars | 0,3 | 0,3 |
6 mars | 0,3 | 0,3 |
7 mars | 0,3 | 0,3 |
8 mars | 0,3 | 0,3 |
9 mars | 0,3 | 0,4 |
10 mars | 0,3 | 0,4 |
11 mars | 0,3 | 0,4 |
12 mars | 0,3 | 0,4 |
13 mars | 0,4 | 0,5 |
14 mars | 0,4 | 0,6 |
15 mars | 1,6 | 2,2 |
16 mars | 8,3 | 9,4 |
17 mars | 15,4 | 16,0 |
18 mars | 20,5 | 20,4 |
19 mars | 22,4 | 21,8 |
20 mars | 23,0 | 22,4 |
21 mars | 20,3 | 20,3 |
22 mars | 19,9 | 20,0 |
23 mars | 26,0 | 25,0 |
24 mars | 26,7 | 25,6 |
25 mars | 27,1 | 26,0 |
26 mars | 27,4 | 26,2 |
27 mars | 27,6 | 26,4 |
28 mars | 23,4 | 23,2 |
29 mars | 22,9 | 22,8 |
30 mars | 27,8 | 26,7 |
31 mars | 28,0 | 27,0 |
1er avril | 29,1 | 28,6 |
2 avril | 29,4 | 28,9 |
3 avril | 29,8 | 29,0 |
4 avril | 24,3 | 24,9 |
5 avril | 23,6 | 24,4 |
6 avril | 28,9 | 28,5 |
7 avril | 28,9 | 28,7 |
8 avril | 29,0 | 28,8 |
9 avril | 29,3 | 29,0 |
10 avril | 29,3 | 28,5 |
11 avril | 22,9 | 23,8 |
12 avril | 22,1 | 23,3 |
13 avril | 20,0 | 21,2 |
14 avril | 28,6 | 28,1 |
15 avril | 28,5 | 28,2 |
16 avril | 28,7 | 28,4 |
17 avril | 29,0 | 28,4 |
18 avril | 22,8 | 23,9 |
19 avril | 22,2 | 23,5 |
20 avril | 27,2 | 27,7 |
21 avril | 27,1 | 27,8 |
22 avril | 27,1 | 27,8 |
23 avril | 27,3 | 27,9 |
24 avril | 26,7 | 27,8 |
25 avril | 21,7 | 23,4 |
26 avril | 21,1 | 22,9 |
27 avril | 26,0 | 27,2 |
28 avril | 26,1 | 27,2 |
29 avril | 26,0 | 27,1 |
30 avril | 26,3 | 27,1 |
1er mai | 13,1 | 15,0 |
2 mai | 16,1 | 17,8 |
3 mai | 15,3 | 17,3 |
4 mai | 25,4 | 25,6 |
5 mai | 25,4 | 25,6 |
6 mai | 25,3 | 25,5 |
7 mai | 24,7 | 25,4 |
8 mai | 16,5 | 18,0 |
9 mai | 17,4 | 18,8 |
10 mai | 16,3 | 18,0 |
11 mai | 19,8 | 20,0 |
12 mai | 19,2 | 19,4 |
13 mai | 18,9 | 19,2 |
14 mai | 19,1 | 19,2 |
15 mai | 19,6 | 19,5 |
16 mai | 14,0 | 15,0 |
17 mai | 13,4 | 14,6 |
18 mai | 17,1 | 17,6 |
19 mai | 17,0 | 17,5 |
20 mai | 17,1 | 17,5 |
21 mai | 12,3 | 13,2 |
22 mai | 16,5 | 16,7 |
23 mai | 12,6 | 13,6 |
24 mai | 12,1 | 13,2 |
25 mai | 15,3 | 16,2 |
26 mai | 15,2 | 16,1 |
27 mai | 15,2 | 16,2 |
28 mai | 15,4 | 16,2 |
29 mai | 16,1 | 16,7 |
30 mai | 11,1 | 12,3 |
31 mai | 10,6 | 11,8 |
1er juin | 4,6 | 5,6 |
2 juin | 8,7 | 9,7 |
3 juin | 8,7 | 9,7 |
4 juin | 8,8 | 9,7 |
5 juin | 9,4 | 10,3 |
6 juin | 6,5 | 7,5 |
7 juin | 6,2 | 7,3 |
8 juin | 8,0 | 9,2 |
9 juin | 7,9 | 9,0 |
10 juin | 7,9 | 9,1 |
11 juin | 8,1 | 9,1 |
12 juin | 8,9 | 9,7 |
13 juin | 6,0 | 7,0 |
14 juin | 5,7 | 6,8 |
15 juin | 7,2 | 8,4 |
16 juin | 7,0 | 8,2 |
17 juin | 7,0 | 8,2 |
18 juin | 7,1 | 8,2 |
19 juin | 8,0 | 8,8 |
20 juin | 5,3 | 6,3 |
21 juin | 5,1 | 6,1 |
22 juin | 6,3 | 7,4 |
23 juin | 6,2 | 7,2 |
24 juin | 6,3 | 7,3 |
25 juin | 6,3 | 7,2 |
26 juin | 7,2 | 7,8 |
27 juin | 4,8 | 5,7 |
28 juin | 4,6 | 5,5 |
29 juin | 5,4 | 6,6 |
30 juin | 5,2 | 6,5 |
1er juillet | 3,6 | 4,7 |
2 juillet | 3,7 | 4,7 |
3 juillet | 4,4 | 5,2 |
4 juillet | 2,7 | 3,6 |
5 juillet | 2,6 | 3,5 |
6 juillet | 3,3 | 4,4 |
7 juillet | 3,2 | 4,3 |
8 juillet | 3,2 | 4,3 |
9 juillet | 3,2 | 4,3 |
10 juillet | 3,9 | 4,7 |
11 juillet | 2,4 | 3,3 |
12 juillet | 2,3 | 3,3 |
13 juillet | 3,2 | 4,1 |
14 juillet | 2,1 | 3,0 |
15 juillet | 2,9 | 4,0 |
16 juillet | 2,9 | 4,0 |
17 juillet | 3,3 | 4,2 |
18 juillet | 2,2 | 3,2 |
19 juillet | 2,1 | 3,1 |
20 juillet | 2,7 | 3,8 |
21 juillet | 2,7 | 3,7 |
22 juillet | 2,7 | 3,8 |
23 juillet | 2,7 | 3,8 |
24 juillet | 3,2 | 4,2 |
25 juillet | 2,0 | 3,0 |
26 juillet | 1,9 | 3,0 |
27 juillet | 2,3 | 3,5 |
28 juillet | 2,2 | 3,5 |
29 juillet | 2,3 | 3,5 |
30 juillet | 2,3 | 3,5 |
31 juillet | 2,7 | 3,8 |
1er août | 1,1 | 2,0 |
2 août | 1,0 | 1,9 |
3 août | 1,4 | 2,6 |
4 août | 1,4 | 2,6 |
5 août | 1,4 | 2,6 |
6 août | 1,4 | 2,6 |
7 août | 1,5 | 2,7 |
8 août | 1,2 | 2,2 |
9 août | 1,1 | 2,1 |
10 août | 1,3 | 2,4 |
11 août | 1,3 | 2,4 |
12 août | 1,3 | 2,4 |
13 août | 1,4 | 2,4 |
14 août | 1,4 | 2,5 |
15 août | 1,1 | 2,0 |
16 août | 1,1 | 2,0 |
17 août | 1,5 | 2,5 |
18 août | 1,5 | 2,5 |
19 août | 1,5 | 2,6 |
20 août | 1,5 | 2,6 |
21 août | 1,7 | 2,7 |
22 août | 1,3 | 2,1 |
23 août | 1,2 | 2,1 |
24 août | 1,8 | 2,8 |
25 août | 1,7 | 2,8 |
26 août | 1,7 | 2,8 |
27 août | 1,8 | 2,8 |
28 août | 2,1 | 3,1 |
29 août | 1,4 | 2,3 |
30 août | 1,3 | 2,2 |
31 août | 1,6 | 2,8 |
1er septembre | 1,5 | 2,6 |
2 septembre | 1,6 | 2,7 |
3 septembre | 1,6 | 2,6 |
4 septembre | 2,0 | 3,0 |
5 septembre | 1,2 | 2,1 |
6 septembre | 1,2 | 2,1 |
7 septembre | 1,6 | 2,7 |
8 septembre | 1,5 | 2,6 |
9 septembre | 1,6 | 2,7 |
10 septembre | 1,6 | 2,6 |
11 septembre | 2,0 | 3,0 |
12 septembre | 1,2 | 2,1 |
13 septembre | 1,2 | 2,1 |
14 septembre | 1,6 | 2,7 |
15 septembre | 1,5 | 2,6 |
16 septembre | 1,6 | 2,6 |
17 septembre | 1,6 | 2,6 |
18 septembre | 2,0 | 3,0 |
19 septembre | 1,2 | 2,1 |
20 septembre | 1,2 | 2,0 |
21 septembre | 1,5 | 2,6 |
22 septembre | 1,5 | 2,6 |
23 septembre | 1,5 | 2,6 |
24 septembre | 1,5 | 2,6 |
25 septembre | 1,9 | 3,0 |
26 septembre | 1,2 | 2,1 |
27 septembre | 1,1 | 2,0 |
28 septembre | 1,5 | 2,6 |
29 septembre | 1,5 | 2,5 |
30 septembre | 1,4 | 2,6 |
- Source : Insee-Acoss, Déclarations sociales nominatives (DSN)
graphiqueFigure 7 – De moins en moins de salariés en activité partielle du 1ᵉʳ juin au 30 septembrePart des salariés en activité partielle
Le chômage repart à la hausse, la fin du trompe-l’œil
Sur le trimestre, en Bourgogne-Franche-Comté, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 7,8 %, soit 0,7 point au-dessus de son niveau d’avant la crise sanitaire, au quatrième trimestre 2019 (figure 8). Après deux trimestres de baisse du chômage en trompe-l’œil, le troisième trimestre 2020 marque un retour à la normale concernant les comportements de recherche et enregistre, de ce fait, un fort rebond du chômage. Sa hausse par rapport à fin 2019 ou sur un an (+ 0,4 point) témoigne bien d’une nette dégradation du marché du travail.
Après cinq années de baisse, le chômage augmente donc. Il retrouve sa valeur de début 2018, tant au niveau régional que national.
Avec 10,4 %, le Territoire de Belfort est le seul département de la région où le taux de chômage est plus élevé qu’au niveau national : 9,0 % (figure 9). Le taux de chômage reste à l’inverse particulièrement bas dans le Jura et en Côte-d’Or où il s’élève respectivement à 6,5 % et 6,9 %. Les autres départements se situent autour de la moyenne régionale allant de 7,5 % dans la Nièvre à 8,6 % dans le Doubs.
tableauFigure 8 – Conséquence de la crise sanitaire, le chômage augmenteTaux de chômage
Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte | |
---|---|---|
T4 2010 | 8,2 | 9,2 |
T1 2011 | 8,1 | 9,1 |
T2 2011 | 8 | 9,1 |
T3 2011 | 8,1 | 9,2 |
T4 2011 | 8,2 | 9,4 |
T1 2012 | 8,4 | 9,5 |
T2 2012 | 8,7 | 9,7 |
T3 2012 | 8,8 | 9,7 |
T4 2012 | 9,2 | 10,1 |
T1 2013 | 9,4 | 10,3 |
T2 2013 | 9,5 | 10,5 |
T3 2013 | 9,2 | 10,3 |
T4 2013 | 9 | 10,1 |
T1 2014 | 9,1 | 10,2 |
T2 2014 | 9,1 | 10,2 |
T3 2014 | 9,2 | 10,3 |
T4 2014 | 9,4 | 10,4 |
T1 2015 | 9,3 | 10,3 |
T2 2015 | 9,5 | 10,5 |
T3 2015 | 9,3 | 10,4 |
T4 2015 | 9,2 | 10,2 |
T1 2016 | 9,2 | 10,3 |
T2 2016 | 9 | 10 |
T3 2016 | 8,8 | 9,9 |
T4 2016 | 8,8 | 10 |
T1 2017 | 8,5 | 9,6 |
T2 2017 | 8,3 | 9,5 |
T3 2017 | 8,2 | 9,5 |
T4 2017 | 7,6 | 9 |
T1 2018 | 7,9 | 9,3 |
T2 2018 | 7,7 | 9,1 |
T3 2018 | 7,7 | 9 |
T4 2018 | 7,4 | 8,7 |
T1 2019 | 7,5 | 8,7 |
T2 2019 | 7,3 | 8,4 |
T3 2019 | 7,4 | 8,4 |
T4 2019 | 7,1 | 8,1 |
T1 2020 | 6,8 | 7,9 |
T2 2020 | 6,4 | 7,1 |
T3 2020 | 7,8 | 9 |
- Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
- Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.
graphiqueFigure 8 – Conséquence de la crise sanitaire, le chômage augmenteTaux de chômage
tableauFigure 9 – Le Jura et la Côte-d’Or sont, dans la région, les moins touchés par le chômageTaux de chômage au sens du BIT (Bureau International du travail) par département à la fin septembre 2020
Département | Taux de chômage localisé | |
---|---|---|
21 | Côte-d'Or | 6,9 |
25 | Doubs | 8,6 |
39 | Jura | 6,5 |
58 | Nièvre | 7,5 |
70 | Haute-Saône | 8,1 |
71 | Saône-et-Loire | 7,8 |
89 | Yonne | 8,2 |
90 | Territoire de Belfort | 10,4 |
- Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre sont provisoires.
- Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.
graphiqueFigure 9 – Le Jura et la Côte-d’Or sont, dans la région, les moins touchés par le chômageTaux de chômage au sens du BIT (Bureau International du travail) par département à la fin septembre 2020
Les inscrits à Pôle emploi dans la catégorie A refluent, tandis que ceux des catégories B et C augmentent fortement
Au troisième trimestre 2020, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C en Bourgogne-Franche-Comté régresse légèrement, mais reste à un niveau très élevé. En moyenne, 222 760 personnes sont inscrites à Pôle emploi, 0,2 % de moins qu’au deuxième trimestre. Au niveau national, la baisse est un peu plus marquée (- 0,5 %).
Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) diminue fortement après la forte augmentation du trimestre précédent. En revanche, le nombre d’inscrits en catégories B et C, qui exercent une activité réduite, rebondit (figure 10).
L’amélioration concerne surtout les plus jeunes, qui ont été les plus touchés par les effets du premier confinement. Ainsi, au troisième trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C âgés de moins de 25 ans a baissé de 1,7 %, après la forte hausse du trimestre précédent. À l’inverse, le nombre de demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus augmente de 0,6 %.
Enfin, la situation des demandeurs d’emploi de longue durée se dégrade particulièrement. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi depuis au moins un an progresse de 2,7 % par rapport au deuxième trimestre, et atteint son plus haut niveau depuis 1996.
tableauFigure 10 – Les inscriptions à Pôle emploi en catégorie B et C augmententÉvolution des catégories de demandeurs d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté
ABC | A | B + C | |
---|---|---|---|
T1 2016 | 217 310 | 136 700 | 80 610 |
T2 2016 | 215 380 | 134 990 | 80 390 |
T3 2016 | 216 530 | 133 330 | 83 200 |
T4 2016 | 214 880 | 129 970 | 84 910 |
T1 2017 | 216 450 | 131 440 | 85 010 |
T2 2017 | 216 860 | 130 150 | 86 710 |
T3 2017 | 217 340 | 128 120 | 89 220 |
T4 2017 | 216 900 | 125 810 | 91 090 |
T1 2018 | 216 380 | 124 730 | 91 650 |
T2 2018 | 215 620 | 123 910 | 91 710 |
T3 2018 | 215 350 | 124 050 | 91 300 |
T4 2018 | 214 640 | 122 790 | 91 850 |
T1 2019 | 215 800 | 123 110 | 92 690 |
T2 2019 | 215 910 | 123 690 | 92 220 |
T3 2019 | 214 550 | 123 370 | 91 180 |
T4 2019 | 211 080 | 120 830 | 90 250 |
T1 2020 | 209 250 | 118 540 | 90 710 |
T2 2020 | 223 240 | 151 610 | 71 630 |
T3 2020 | 222 760 | 130 430 | 92 330 |
- Note : données CVS – CJO. Le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
- Source : Dares-Pôle emploi, Fichiers de la statistique mensuelle sur le marché du travail (STMT)
graphiqueFigure 10 – Les inscriptions à Pôle emploi en catégorie B et C augmententÉvolution des catégories de demandeurs d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté
Les créations d’entreprises repartent à la hausse, tandis que les défaillances continuent de chuter malgré la crise
Au troisième trimestre 2020, en Bourgogne-Franche-Comté comme en France, le nombre de créations d’entreprises est en très forte hausse, après la chute des deux trimestres précédents (figure 11). Dans la région, 7 000 entreprises ont été créées, soit 46 % de plus qu’au trimestre précédent. Au niveau national, le rebond est de même ampleur.
Dans la région, les créations d’entreprises augmentent dans tous les grands secteurs d’activité. Dans l’industrie, la hausse est moins marquée. En revanche, le nombre de créations dans le transport atteint un niveau record, probablement en lien avec le développement des services de livraison à domicile.
Les défaillances d’entreprises continuent de chuter de manière paradoxale, en raison de l'impact de la période de confinement sur le fonctionnement des juridictions commerciales et des évolutions réglementaires qui ont modifié temporairement les dates de caractérisation et de déclaration de l'état de cessation de paiement. Ainsi, à la fin du troisième trimestre 2020, les défaillances enregistrées sur un an dans la région sont inférieures de 25 % par rapport à l’année précédente. En France, la chute est encore plus marquée (- 31 %).
tableauFigure 11 – Rebond des créations d’entreprisesCréations d'entreprises
Bourgogne-Franche-Comté y compris micro-entrepreneurs | France entière y compris micro-entrepreneurs | |
---|---|---|
T4 2010 | 100 | 100 |
T1 2011 | 89,29 | 91,9 |
T2 2011 | 93,02 | 92,54 |
T3 2011 | 91,4 | 92,91 |
T4 2011 | 90,85 | 92,89 |
T1 2012 | 92,12 | 95,04 |
T2 2012 | 92,77 | 92,63 |
T3 2012 | 91,57 | 92,83 |
T4 2012 | 92,1 | 90,51 |
T1 2013 | 88,79 | 90,78 |
T2 2013 | 91,84 | 91,2 |
T3 2013 | 88,91 | 90,61 |
T4 2013 | 86,6 | 92,05 |
T1 2014 | 88,58 | 92,54 |
T2 2014 | 87,21 | 92,83 |
T3 2014 | 90,52 | 93,84 |
T4 2014 | 90,43 | 93,84 |
T1 2015 | 81,33 | 88,01 |
T2 2015 | 79,79 | 88,08 |
T3 2015 | 80,42 | 88,63 |
T4 2015 | 81,54 | 90 |
T1 2016 | 82,09 | 91,39 |
T2 2016 | 86,91 | 96,24 |
T3 2016 | 81,9 | 92,94 |
T4 2016 | 79,26 | 92,53 |
T1 2017 | 81,98 | 95,45 |
T2 2017 | 84,51 | 96,06 |
T3 2017 | 87,92 | 100,13 |
T4 2017 | 88,37 | 107,54 |
T1 2018 | 96,88 | 111,76 |
T2 2018 | 98,29 | 117,62 |
T3 2018 | 98,74 | 116,31 |
T4 2018 | 103,75 | 121,95 |
T1 2019 | 111,87 | 132,45 |
T2 2019 | 114,75 | 136,55 |
T3 2019 | 120,95 | 138,07 |
T4 2019 | 130,33 | 145,1 |
T1 2020 | 118,23 | 128,91 |
T2 2020 | 101,94 | 111,27 |
T3 2020 | 148,45 | 165,69 |
- Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
- Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
- Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).
graphiqueFigure 11 – Rebond des créations d’entreprisesCréations d'entreprises
Dans la construction, les mises en chantier continuent de reculer
Les mises en chantier reculent dans la région un peu moins fortement qu’en France. En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de logements commencés en un an régresse de 1,4 % par rapport au troisième trimestre 2019, contre une baisse de 6 % au niveau national (figure 12).
Les mises en chantiers reculent dans la plupart des départements de la région, particulièrement dans le Territoire de Belfort et la Nièvre. Cependant, elles augmentent de manière marquée en Saône-et-Loire et dans l’Yonne.
En outre, sur 12 mois, d’octobre 2019 à fin septembre 2020, 11 900 logements ont été autorisés à la construction en Bourgogne-Franche-Comté, soit 7 % de plus qu’un an auparavant. Le nombre de permis accordés a en effet fortement augmenté au cours du premier trimestre 2020, avant de chuter dès le mois d’avril avec le confinement de la population. Au niveau national, les autorisations sur 12 mois baissent de 10 % par rapport à l’année précédente.
tableauFigure 12 – Recul des mises en chantier avec la crise sanitaireÉvolution du nombre de logements commencés
Bourgogne-Franche-Comté | France hors Mayotte | |
---|---|---|
déc. 2010 | 100 | 100 |
janv. 2011 | 100 | 101,4 |
févr. 2011 | 100,72 | 102,35 |
mars 2011 | 102,17 | 103,44 |
avril 2011 | 101,45 | 103,85 |
mai 2011 | 103,62 | 105,01 |
juin 2011 | 102,17 | 103,78 |
juil. 2011 | 101,45 | 103,37 |
août 2011 | 100 | 102,86 |
sept. 2011 | 97,83 | 102,32 |
oct. 2011 | 96,38 | 101,28 |
nov. 2011 | 97,1 | 102,81 |
déc. 2011 | 97,83 | 104,14 |
janv. 2012 | 97,1 | 103,66 |
févr. 2012 | 97,1 | 103,49 |
mars 2012 | 94,93 | 103,78 |
avril 2012 | 94,93 | 102,2 |
mai 2012 | 92,75 | 99,81 |
juin 2012 | 93,48 | 100 |
juil. 2012 | 92,75 | 99,44 |
août 2012 | 91,3 | 98,77 |
sept. 2012 | 89,86 | 96,76 |
oct. 2012 | 89,86 | 96,13 |
nov. 2012 | 86,96 | 92,64 |
déc. 2012 | 87,68 | 92,59 |
janv. 2013 | 86,96 | 92,28 |
févr. 2013 | 86,23 | 92,49 |
mars 2013 | 88,41 | 91,43 |
avril 2013 | 89,86 | 92,42 |
mai 2013 | 87,68 | 92,71 |
juin 2013 | 87,68 | 92,59 |
juil. 2013 | 86,23 | 92,32 |
août 2013 | 86,23 | 91,89 |
sept. 2013 | 86,96 | 91,91 |
oct. 2013 | 84,78 | 90,48 |
nov. 2013 | 84,06 | 89,37 |
déc. 2013 | 80,43 | 86,59 |
janv. 2014 | 80,43 | 86,22 |
févr. 2014 | 80,43 | 84,65 |
mars 2014 | 76,81 | 83,37 |
avril 2014 | 73,19 | 83,08 |
mai 2014 | 71,74 | 82,42 |
juin 2014 | 70,29 | 81,6 |
juil. 2014 | 68,84 | 81,67 |
août 2014 | 68,12 | 81,28 |
sept. 2014 | 65,94 | 81,4 |
oct. 2014 | 65,94 | 81,26 |
nov. 2014 | 63,77 | 81,31 |
déc. 2014 | 65,22 | 81,4 |
janv. 2015 | 64,49 | 80,75 |
févr. 2015 | 63,77 | 80,9 |
mars 2015 | 63,04 | 80,82 |
avril 2015 | 64,49 | 80,02 |
mai 2015 | 65,22 | 79,47 |
juin 2015 | 64,49 | 80,12 |
juil. 2015 | 65,94 | 79,64 |
août 2015 | 66,67 | 80,12 |
sept. 2015 | 67,39 | 80,48 |
oct. 2015 | 66,67 | 80,65 |
nov. 2015 | 68,12 | 81,72 |
déc. 2015 | 65,94 | 82,98 |
janv. 2016 | 65,22 | 83,29 |
févr. 2016 | 64,49 | 84,53 |
mars 2016 | 66,67 | 84 |
avril 2016 | 65,22 | 84,96 |
mai 2016 | 65,94 | 87,17 |
juin 2016 | 65,94 | 87,43 |
juil. 2016 | 64,49 | 87,72 |
août 2016 | 63,04 | 87,92 |
sept. 2016 | 63,77 | 88,18 |
oct. 2016 | 63,77 | 89,32 |
nov. 2016 | 65,22 | 90,12 |
déc. 2016 | 65,94 | 90,8 |
janv. 2017 | 68,12 | 92,37 |
févr. 2017 | 68,84 | 92,78 |
mars 2017 | 68,12 | 95,13 |
avril 2017 | 71,74 | 95,88 |
mai 2017 | 72,46 | 95,88 |
juin 2017 | 74,64 | 96,85 |
juil. 2017 | 74,64 | 98,52 |
août 2017 | 75,36 | 99,1 |
sept. 2017 | 73,91 | 99,73 |
oct. 2017 | 74,64 | 100,29 |
nov. 2017 | 75,36 | 101,48 |
déc. 2017 | 77,54 | 103,9 |
janv. 2018 | 76,81 | 103,87 |
févr. 2018 | 78,99 | 103,8 |
mars 2018 | 78,26 | 103,22 |
avril 2018 | 74,64 | 103,08 |
mai 2018 | 76,81 | 103 |
juin 2018 | 75,36 | 103,17 |
juil. 2018 | 77,54 | 102,49 |
août 2018 | 76,81 | 102,06 |
sept. 2018 | 77,54 | 101,72 |
oct. 2018 | 77,54 | 102,03 |
nov. 2018 | 78,26 | 101,33 |
déc. 2018 | 80,43 | 99,69 |
janv. 2019 | 80,43 | 99,56 |
févr. 2019 | 78,26 | 99,47 |
mars 2019 | 78,26 | 99,13 |
avril 2019 | 79,71 | 99,15 |
mai 2019 | 76,81 | 98,89 |
juin 2019 | 80,43 | 98,16 |
juil. 2019 | 76,81 | 98,55 |
août 2019 | 77,54 | 98,35 |
sept. 2019 | 78,26 | 98,69 |
oct. 2019 | 78,99 | 98,21 |
nov. 2019 | 79,71 | 98,33 |
déc. 2019 | 76,09 | 98,38 |
janv. 2020 | 76,81 | 98,86 |
févr. 2020 | 78,26 | 98,79 |
mars 2020 | 77,54 | 96,66 |
avril 2020 | 73,91 | 92,49 |
mai 2020 | 73,19 | 91,28 |
juin 2020 | 72,46 | 91,74 |
juil. 2020 | 74,64 | 91,96 |
août 2020 | 76,09 | 92,98 |
sept. 2020 | 76,81 | 92,74 |
oct. 2020 | 81,16 | 93,17 |
nov. 2020 | 79,71 | 92,47 |
- Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
- La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
- Source : SDES, Sit@del2.
graphiqueFigure 12 – Recul des mises en chantier avec la crise sanitaireÉvolution du nombre de logements commencés
Timide reprise de la fréquentation hôtelière au troisième trimestre
Au troisième trimestre 2020, la fréquentation hôtelière reste très inférieure à l’année précédente, même si la baisse est moins marquée en Bourgogne-Franche-Comté qu’en moyenne métropolitaine. La région enregistre en effet 1 918 000 nuitées, soit 19 % de moins qu’un an auparavant (contre - 34 % en France métropolitaine). La fréquentation de la clientèle non résidente, en provenance de l’étranger, s’effondre (- 43 %). La baisse est moins marquée chez les clients résidant en France (- 6 %).
La légère reprise de l’été fait suite à un second trimestre particulièrement difficile, avec une chute de fréquentation de 81 %. En effet, jusqu’au 2 juin, les hôtels étaient occupés essentiellement par des personnes confinées, des personnes placées dans les hôtels pour des raisons sociales, ou bien des personnels soignants ou d’autres professionnels ayant eu besoin d’être logés pour travailler (figure 13).
Au troisième trimestre, la baisse de fréquentation est particulièrement marquée dans le Territoire de Belfort et la Côte-d’Or (- 49 % et - 25 %), qui sont les départements qui accueillent la plus grande proportion de clientèle non résidente. En revanche, le Jura est le seul département de la région à enregistrer une hausse de la fréquentation de ses hôtels par rapport à l’année précédente (+ 5 %).
L’évolution de la fréquentation touristique se reflète dans le chiffre d’affaires des hôtels et restaurants. En septembre, le chiffre d’affaires des hôtels de Bourgogne-Franche-Comté chute à nouveau (- 26 % par rapport à l’année précédente), après un redressement en juillet et août. Dans les restaurants de la région, la baisse du chiffre d’affaires est pour l’instant plus limitée : - 7 % en septembre.
tableauFigure 13 – La baisse de fréquentation est plus limitée en aoûtÉvolution du nombre de nuitées dans les hôtels de Bourgogne-Franche-Comté
2019 | 2020 | |
---|---|---|
janv. | 369,3 | 390,1 |
fév. | 439,0 | 447,1 |
mars | 511,5 | 191,0 |
avril | 591,2 | 30,9 |
mai | 613,8 | 78,0 |
juin | 749,4 | 267,3 |
juillet | 827,9 | 651,7 |
août | 825,9 | 754,6 |
sept. | 704,5 | 511,7 |
- Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE
graphiqueFigure 13 – La baisse de fréquentation est plus limitée en aoûtÉvolution du nombre de nuitées dans les hôtels de Bourgogne-Franche-Comté
Contexte national – Un deuxième confinement moins pesant que le premier sur l’activité
Après le point bas atteint au deuxième trimestre, l’activité a rebondi de manière très vive au troisième trimestre (+ 18,7 % par rapport au trimestre précédent) et la consommation a quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise. Par la suite, le renforcement des mesures de restrictions en octobre puis le confinement instauré en novembre auraient entraîné un nouveau recul de l’activité, de l’ordre de 4 % au quatrième trimestre par rapport au troisième. L’impact aurait cependant été moins fort qu’au printemps. Les secteurs les plus pénalisés auraient été ceux directement soumis aux mesures de restriction (services de transport, hébergement et restauration, activités de loisirs…) tandis que les autres secteurs, tirant parti de l’expérience acquise lors du premier confinement, auraient davantage maintenu leur activité (industrie et construction notamment).
Après une contraction du PIB d’environ 9 % en 2020, le début de l’année 2021 reste marqué par de forts aléas, liés à l’évolution à court terme de la situation sanitaire.
Contexte international – La fin d’année 2020 reste sous le signe de la crise sanitaire
Après le rebond du troisième trimestre 2020, la résurgence de l’épidémie a conduit à durcir les mesures de restrictions, pesant sur l'activité économique du quatrième trimestre en Europe et notamment sur la consommation des ménages. Les services sont a priori davantage affectés par ces mesures que l’industrie. La situation diffère cependant selon les pays, dépendant en Europe de la mise en place de confinements d’intensité variable, tandis qu’aux États-Unis la consommation des ménages aurait été moins affectée. De son côté, la Chine, épargnée par cette deuxième vague épidémique, poursuit sa reprise entamée au printemps 2020.
Pour comprendre
Les transactions par carte bancaire
Les données agrégées utilisées dans cette fiche proviennent de Cartes Bancaires
CB et couvrent l’essentiel des transactions par carte bancaire. Elles sont tirées
d’une extraction de transactions anonymisées et agrégées à l’échelle départementale
afin de respecter les exigences de confidentialité. Ces informations sont sujettes
à certaines limites et diffèrent des données nationales.
Les données utilisées ne concernent que les montants des transactions physiques,
mais pas les transactions sur internet. En conséquence, elles ne prennent pas en compte
les systèmes mis en place par certaines entreprises pour s’adapter en partie au cadre
réglementaire du confinement, comme la vente à emporter dans les restaurants ou la
collecte d’achats prépayés dans les librairies.
Pour en savoir plus
« La fin d’année 2020 reste sous le signe de la crise sanitaire », Insee Note de conjoncture, décembre 2020.
« Au 3ᵉ trimestre 2020, un rebond de l’emploi salarié qui ne suffit pas à effacer les effets du premier confinement », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n°114, janvier 2021.
Logeais C., « Au 3ᵉ trimestre 2020, le taux de chômage rebondit fortement », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n°115, janvier 2021.