Emploi

Chiffres détaillés
Insee Résultats
Paru le :Paru le17/11/2020
Insee Résultats- Novembre 2020

En 2019, 28,5 millions de personnes occupent un emploi dans l’économie française, à temps plein ou à temps partiel, soit une hausse de 316 300 emplois en personnes physiques par rapport à l’année précédente. En  (EQTP), l’ s’établit à 26,8 millions en moyenne annuelle (figure 1). Avec 314 200 EQTP de plus qu’en 2018 (+ 1,2 %), l’emploi intérieur enregistre sa plus forte progression depuis la crise financière. Cette hausse, qui s’accentue à partir de 2016, est portée aux trois quarts par l’emploi salarié. Ce dernier reste toutefois moins dynamique (+ 1,0 %) que l’emploi non salarié (+ 2,5 %).

Figure 1 - Emploi intérieur total : déclinaison par branche d'activité

en EQTP
Figure 1 - Emploi intérieur total : déclinaison par branche d'activité (en EQTP) - Lecture : en 2019, l'emploi des branches des services aux ménages (RU) augmente de 1,4 %, pour s'établir à 1 355 200 emplois en EQTP, ce qui représente 5,0 % de l’emploi total.
Évolution en moyenne annuelle (en %) Effectifs en 2019
2008 2011 2014 2016 2017 2018 2019 en milliers en % du total
AZ Agriculture – 2,4 – 1,4 – 0,8 – 1,2 – 0,9 – 0,1 – 0,5 788,5 2,9
DE Énergie, eau, déchets – 3,5 0,0 – 0,4 – 0,2 – 1,0 0,7 1,3 304,3 1,1
C1 Industrie agroalimentaire – 0,6 2,4 3,5 1,6 0,0 – 0,5 1,1 605,9 2,3
C2 Cokéfaction et raffinage – 1,0 – 2,8 – 3,7 – 1,9 – 3,7 – 1,1 – 0,7 8,3 0,0
C3 Biens d'équipement – 0,4 – 3,4 0,4 – 1,9 – 3,0 1,2 0,8 303,1 1,1
C4 Matériels de transport – 2,8 – 4,5 – 2,4 – 0,7 1,1 0,3 0,7 183,4 0,7
C5 Autres branches industrielles – 1,6 – 0,8 – 2,1 – 1,2 – 1,0 – 0,1 0,0 1 394,0 5,2
FZ Construction 2,7 0,0 – 0,8 – 2,7 – 0,6 1,9 2,5 1 796,4 6,7
GZ Commerce 0,7 – 0,4 – 1,0 – 0,3 1,9 1,3 1,4 3 579,3 13,3
HZ Transport 1,1 1,1 0,1 1,0 1,1 1,7 1,1 1 361,5 5,1
IZ Hébergement-restauration 1,1 2,1 0,9 2,1 2,2 2,7 3,3 1 154,6 4,3
JZ Information-communication 2,4 0,9 – 0,3 2,8 1,3 4,1 3,7 899,4 3,3
KZ Services financiers – 0,2 1,1 – 0,1 – 0,3 – 0,1 0,3 0,4 765,0 2,8
LZ Services immobiliers 0,6 3,4 – 3,1 2,7 3,3 1,2 0,6 363,9 1,4
MN Services aux entreprises 0,5 4,6 1,7 3,5 5,0 3,5 2,1 4 226,7 15,7
OQ Services principalement non marchands 0,4 – 0,7 1,2 0,1 0,3 – 0,4 0,2 7 760,0 28,9
RU Services aux ménages 1,6 0,5 0,2 0,0 – 0,3 – 0,8 1,4 1 355,2 5,0
Total Ensemble 0,4 0,5 0,3 0,5 1,1 1,0 1,2 26 849,4 100,0
DE à C5 Industrie – 1,5 – 0,7 – 0,5 – 0,6 – 0,9 0,1 0,5 2 798,9 10,4
C1 à C5 Industrie manufacturière – 1,3 – 0,7 – 0,5 – 0,6 – 0,9 0,0 0,4 2 494,7 9,3
GZ à MN et RU Tertiaire principalement marchand 0,8 1,7 0,2 1,4 2,4 2,0 1,8 13 705,6 51,0
OQ Tertiaire principalement non marchand 0,4 – 0,7 1,2 0,1 0,3 – 0,4 0,2 7 760,0 28,9
DE à MN et RU Branches marchandes non agricoles 0,6 1,1 0,0 0,7 1,6 1,7 1,7 18 301,0 68,2
  • Lecture : en 2019, l'emploi des branches des services aux ménages (RU) augmente de 1,4 %, pour s'établir à 1 355 200 emplois en EQTP, ce qui représente 5,0 % de l’emploi total.
  • Champ : France, salariés et non-salariés en EQTP.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

En 2019, l’emploi dans le tertiaire principalement marchand croît de 244 700 EQTP (+ 1,8 %). La nette reprise de l’emploi dans cette branche, observée depuis 2015, se poursuit donc, mais à un rythme moins soutenu que par le passé (+ 2,0 % en 2018 et + 2,4 % en 2017). La branche des services aux entreprises, qui correspond à l’emploi intérimaire, représente plus d’un tiers des créations d’emploi dans le tertiaire principalement marchand (+ 87 600 EQTP soit + 2,1 % en 2019, après + 141 700 EQTP soit + 3,5 % en 2018). L’emploi des branches hébergement-restauration (+ 3,3 % en 2019, après + 2,7 % en 2018), information-communication (+ 3,7 % en 2019, après + 4,1 % en 2018) et commerce (+ 1,4 % en 2019, après + 1,3 % en 2018) est également très dynamique. Ces branches représentent à elles trois près de la moitié des créations d’emploi dans le tertiaire principalement marchand.

L’emploi industriel augmente légèrement (+ 14 000 EQTP en 2019 après + 1 600 EQTP en 2018). Cette hausse se concentre sur les branches agroalimentaires (+ 1,1 %), énergie, eau, déchet (+ 1,3 %) et biens d’équipement (+ 0,8 %). La reprise de l’emploi dans la construction, amorcée en 2018 après six ans de baisse consécutive, se confirme : + 44 600 EQTP soit + 2,5 % en 2019, après + 33 000 EQTP soit + 1,9 % en 2018.

En 2019, l’emploi des entreprises privées, qui représente 72 % de l’emploi intérieur total, s’établit à 19,4 millions d’EQTP. Sa progression ne cessait de s’accélérer depuis 2013. En 2019, il croît au même rythme que l’année précédente : + 319 400 EQTP (+ 1,7 %) en 2019 après + 329 200 EQTP (+ 1,8 %) en 2018 (figure 2). En 2019, les administrations publiques (État, collectivités locales, hôpitaux, etc.) mobilisent 21 % de l’emploi total en équivalent temps plein, soit 5,7 millions d’EQTP. Les emplois publics baissent légèrement en 2019 (– 6 700 EQTP soit – 0,1 %), à un rythme moins soutenu qu’en 2018 (– 38 800 EQTP, soit – 0,7 %). Les ménages et les institutions sans but lucratif aux services des ménages, ces dernières incluant notamment la plupart des associations, emploient 1,7 million d’EQTP en 2019. Leurs effectifs se stabilisent en 2019 avec + 1 500 EQTP (+ 0,1 %), après une légère baisse en 2018 (– 15 000 EQTP soit – 0,9 %).

Figure 2 - Emploi intérieur total : déclinaison par secteur institutionnel

évolution en moyenne annuelle en milliers d’EQTP
Figure 2 - Emploi intérieur total : déclinaison par secteur institutionnel (évolution en moyenne annuelle en milliers d’EQTP) - Lecture : en 2019, l'emploi intérieur de l'ensemble de l'économie française progresse de 314 200 emplois en EQTP, celui des administrations publiques diminue de 6 700 EQTP.
Entreprises Administrations Autres Ensemble
1990 173,0 42,6 28,2 243,8
1991 – 109,4 62,0 52,4 5,0
1992 – 291,7 80,9 27,2 – 183,6
1993 – 444,7 73,0 26,3 – 345,4
1994 – 91,9 60,9 69,1 38,2
1995 58,0 13,8 63,9 135,7
1996 – 72,7 13,3 64,0 4,7
1997 62,7 – 31,5 85,6 116,8
1998 240,1 – 9,6 89,0 319,5
1999 367,9 7,5 129,3 504,7
2000 599,0 48,6 – 8,3 639,3
2001 446,1 49,1 – 52,6 442,7
2002 200,2 46,9 – 50,5 196,6
2003 19,1 71,5 – 75,1 15,4
2004 53,1 17,9 – 23,0 48
2005 142,5 – 2,5 33,1 173,1
2006 246,9 13,3 100,3 360,5
2007 300,8 33,9 48,4 383,2
2008 84,4 5,0 19,1 108,4
2009 – 334,5 21,9 30,6 – 282
2010 – 4,3 – 4,7 4,9 – 4,1
2011 208,2 – 85,1 2,6 125,7
2012 59,4 – 37,2 6,6 28,8
2013 8,9 32,1 – 5,7 35,2
2014 21,0 53,7 13,1 87,8
2015 54,7 25,8 6,0 86,4
2016 138,0 – 8,3 – 13 116,7
2017 274,3 – 4,6 17,4 287,2
2018 329,2 – 38,8 – 15,0 275,4
2019 319,4 – 6,7 1,5 314,2
  • Lecture : en 2019, l'emploi intérieur de l'ensemble de l'économie française progresse de 314 200 emplois en EQTP, celui des administrations publiques diminue de 6 700 EQTP.
  • Champ : France, salariés et non– salariés en EQTP.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Figure 2 - Emploi intérieur total : déclinaison par secteur institutionnel

  • Lecture : en 2019, l'emploi intérieur de l'ensemble de l'économie française progresse de 314 200 emplois en EQTP, celui des administrations publiques diminue de 6 700 EQTP.
  • Champ : France, salariés et non-salariés en EQTP.
  • Source : Insee, comptes nationaux, base 2014.

Définitions

Pour tenir compte de façon plus précise de la force de travail mobilisée par l’économie française, il faut recourir à la notion d’« équivalent temps plein », qui prend notamment en compte le temps partiel : deux personnes travaillant à mi-temps sont par exemple comptabilisées pour un seul équivalent temps plein. À l’inverse, la multiactivité et les corrections pour travail non déclaré tendent à relever les effectifs en équivalent temps plein. Au total, le nombre d’emplois en équivalent temps plein est inférieur à l’emploi comptabilisé en personnes physiques.

Emploi en comptabilité nationale : tous les types d’emploi (salariés, non salariés) sont comptabilisés et chaque personne compte pour un emploi dit « en personne physique », quel que soit son temps de travail et même s’il est très réduit. Si une personne a plusieurs emplois, elle est comptabilisée au titre de celui qui lui assure la rémunération la plus élevée. La notion d’emploi intérieur correspond à l’emploi généré par l’économie sur le territoire, en métropole et dans les départements d’Outre-mer (y compris Mayotte). Les estimations intègrent les non-résidents travaillant sur le territoire économique (frontaliers ou saisonniers venant en France), mais excluent les résidents travaillant à l’étranger.