Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-ComtéAu 3ᵉ trimestre 2019, nouveau recul de l’emploi et hausse du chômage en Bourgogne-Franche-Comté Note de conjoncture régionale - 3ᵉ trimestre 2019

Amandine Ulrich, Guillaume Volmers (Insee)

L'emploi salarié est en baisse en Bourgogne-Franche-Comté pour le deuxième trimestre consécutif. Industrie, tertiaire marchand et non marchand sont en repli, comme l’intérim. Seule la construction est stable ce trimestre. Le chômage, à l’inverse de sa tendance sur longue période, augmente de 0,2 point. Du côté de l’entreprenariat, le nombre de créations est en nette hausse pour les micro-entreprises et les entreprises « classiques », en particulier dans l’industrie. Le nombre des défaillances d’entreprises décroît. Comparé à l’an dernier, les demandes de permis de construire sont en forte baisse alors que les mises en chantier sont plus nombreuses. La fréquentation hôtelière diminue légèrement contrairement à celle des campings qui augmente fortement.

Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté
No 21
Paru le :Paru le09/01/2020
Amandine Ulrich, Guillaume Volmers (Insee)
Insee Conjoncture Bourgogne-Franche-Comté No 21- Janvier 2020

Baisse amplifiée de l’emploi salarié régional

Au troisième trimestre 2019, la Bourgogne-Franche-Comté compte 966 800 salariés. L’emploi salarié se replie de 0,2 %, davantage qu’au trimestre précédent (figure 1). Il baisse également en Normandie et Centre - Val de Loire.

Pour le deuxième trimestre consécutif, l’emploi salarié privé perd 0,2 % de ses effectifs. L’emploi public, en hausse au trimestre précédent, se stabilise.

Au niveau national, l’emploi salarié croît de 0,2 %, sur le même rythme qu’au deuxième trimestre. Le secteur public voit néanmoins sa progression légèrement ralentir à + 0,1 % contre + 0,2 % au trimestre précédent.

37 000 personnes résident en Bourgogne-Franche-Comté tout en occupant un emploi en Suisse. Il s’agit du sixième trimestre de hausse consécutif. L’augmentation, de 1 %, est moins marquée qu’au trimestre précédent.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Bourgogne-Franche-Comté Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,07 100,19 100,14 100,25
T2 2011 100,02 100,29 100,18 100,39
T3 2011 99,82 100,25 99,96 100,41
T4 2011 100,08 100,3 100,11 100,43
T1 2012 99,71 100,31 99,74 100,38
T2 2012 99,31 100,28 99,3 100,31
T3 2012 99,02 100,14 98,84 100,07
T4 2012 98,68 100,03 98,38 99,95
T1 2013 98,58 100,02 98,03 99,9
T2 2013 98,42 99,91 97,72 99,64
T3 2013 98,76 100,08 98,09 99,8
T4 2013 98,5 100,37 97,57 99,95
T1 2014 98,35 100,41 97,36 99,89
T2 2014 98,25 100,43 97,24 99,93
T3 2014 97,76 100,32 96,64 99,76
T4 2014 97,76 100,43 96,66 99,82
T1 2015 97,69 100,37 96,45 99,77
T2 2015 97,86 100,61 96,54 99,98
T3 2015 97,57 100,68 96,27 100,1
T4 2015 97,68 100,88 96,43 100,34
T1 2016 97,51 101,04 96,31 100,53
T2 2016 97,79 101,31 96,5 100,83
T3 2016 98,9 101,57 97,79 101,12
T4 2016 98,02 101,7 96,82 101,25
T1 2017 98,45 102,1 97,32 101,71
T2 2017 98,66 102,44 97,61 102,11
T3 2017 98,8 102,67 97,89 102,49
T4 2017 98,89 103,05 98,08 103,01
T1 2018 98,74 103,26 97,99 103,27
T2 2018 98,48 103,32 97,78 103,42
T3 2018 98,24 103,45 97,55 103,58
T4 2018 98,09 103,7 97,32 103,88
T1 2019 98,21 104,11 97,56 104,4
T2 2019 98,12 104,33 97,34 104,63
T3 2019 97,97 104,51 97,13 104,81
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Tous les grands secteurs en repli excepté la construction

Dans la région, la situation de l’emploi se dégrade dans les services non marchands avec 220 emplois perdus ce trimestre contre une forte hausse de 1 060 au précédent. Il en va de même dans le commerce qui perd davantage d’emplois ce trimestre.

Dans l’industrie, les services marchands hors intérim, le repli se poursuit, même si celui-ci est moins prononcé qu’au deuxième trimestre. La construction reste stable ce trimestre. Sur un an, ses effectifs progressent de 0,5 % (figure 2).

Dans la région, l’information-communication est, de loin, le sous-secteur le plus dynamique ce trimestre, + 1 %, devant les services aux entreprises, + 0,1 %. L’hébergement restauration a la meilleure croissance d’effectifs annuelle.

On assiste à des pertes d'emplois dans tous les autres secteurs, notamment dans la fabrication de biens d’équipements et de matériels de transports ainsi que les services aux ménages. L’hébergement restauration qui baisse légèrement ce trimestre est le secteur qui croît le plus sur un an.

Au niveau national, les évolutions restent plus favorables que dans la région et ce dans tous les secteurs. En France, quasiment tous les secteurs gagnent des emplois, en particulier la construction qui continue sur sa solide dynamique.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 99,55 100,06 100,23 99,86
T2 2011 98,88 99,76 100,26 99,73
T3 2011 98,53 99,4 100,35 99,79
T4 2011 97,98 99,32 100,45 100,08
T1 2012 97,15 98,67 100,53 99,87
T2 2012 96,12 98,31 100,61 99,59
T3 2012 95,39 97,89 100,42 99,7
T4 2012 94,64 97,6 100,24 99,6
T1 2013 93,23 96,73 99,77 99,98
T2 2013 93,14 96 99,52 100,03
T3 2013 92,59 95,59 99,52 100,3
T4 2013 91,57 95,38 99,5 100,77
T1 2014 91,18 95,09 99,31 100,77
T2 2014 90,23 94,55 99,28 100,71
T3 2014 89,2 94,05 98,97 100,64
T4 2014 88,25 93,51 99,17 100,47
T1 2015 87,36 92,82 99,23 100,69
T2 2015 86,03 92,68 99,34 100,89
T3 2015 85,11 92,5 99,4 100,66
T4 2015 84,93 92,12 99,33 100,35
T1 2016 84,5 91,86 99,45 100,17
T2 2016 84,34 91,41 99,67 100,66
T3 2016 84,4 90,91 100 100,75
T4 2016 84,06 90,45 100,1 100,48
T1 2017 84,34 90,1 100,47 100,67
T2 2017 84,62 90,03 100,56 100,68
T3 2017 84,18 89,86 100,44 100,45
T4 2017 84,32 89,94 100,51 100,25
T1 2018 84,53 89,93 100,58 100
T2 2018 84,51 89,99 100,59 99,61
T3 2018 84,34 89,73 100,51 99,32
T4 2018 84,3 89,62 100,67 99,35
T1 2019 84,85 89,52 100,75 99,13
T2 2019 84,7 89,19 100,57 99,44
T3 2019 84,74 88,91 100,42 99,38
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Bourgogne-Franche-Comté

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données. Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2017, les données sont établies en coproduction avec l'Acoss (champ hors intérim) et la Dares (sur l’intérim).

Recul de l’intérim

En Bourgogne-Franche-Comté, l’emploi intérimaire accuse un nouveau repli ce trimestre, de 1,1 %, après 1,9 % le trimestre précédent (figure 3). Il recule de 2,2 % sur un an mais reste cependant à un niveau élevé.

Les effectifs intérimaires se stabilisent ce trimestre dans l’industrie mais restent orientés à la baisse dans la construction. Le tertiaire marchand, qui représente un tiers de l’intérim dans la région, perd des emplois, principalement dans le transport-entreposage et le commerce.

Au niveau national, l’intérim est en baisse de 0,4 % ce trimestre et de 1 % sur un an, là encore avec des évolutions plus favorables que dans la région.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 100,71 101,11
T2 2011 103,77 101,55
T3 2011 100,59 100,12
T4 2011 100,36 99,38
T1 2012 96,58 94,99
T2 2012 90,33 91,98
T3 2012 85,31 88,02
T4 2012 80,44 85,39
T1 2013 85,9 88,19
T2 2013 86,54 87,15
T3 2013 90,07 89,8
T4 2013 89,54 90,29
T1 2014 87,78 89,36
T2 2014 90,27 91,18
T3 2014 86,44 88,92
T4 2014 89,72 90,06
T1 2015 90,98 89,79
T2 2015 94,83 93,4
T3 2015 96,66 97,02
T4 2015 101,09 99,41
T1 2016 99,81 99,34
T2 2016 102,41 102,2
T3 2016 109,08 105,56
T4 2016 112,36 110,36
T1 2017 118,53 115,52
T2 2017 124,5 120,32
T3 2017 133,35 124,38
T4 2017 138,87 130,06
T1 2018 136,13 129,69
T2 2018 131,66 127,92
T3 2018 127,05 127,83
T4 2018 123,83 125,59
T1 2019 128 127,47
T2 2019 125,6 127,02
T3 2019 124,27 126,55
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Croissance de l’emploi dans le Jura et en Haute-Saône

Au troisième trimestre 2019, le Jura et la Haute-Saône sont les deux départements de Bourgogne-Franche-Comté dont l’emploi salarié est en augmentation. Il est stable en Côte-d’Or où les gains dans les services compensent les pertes dans les autres secteurs, particulièrement dans l’intérim. Il baisse dans les autres départements, surtout dans le Territoire de Belfort.

Les deux départements en hausse bénéficient de gains d’emplois dans le commerce et les services non marchands. L’intérim est également très dynamique en Haute-Saône. Il est aussi bien orienté dans la Nièvre et le Territoire de Belfort mais ne permet pas de compenser le repli dans d’autres secteurs.

En Saône-et-Loire et dans l’Yonne, l’emploi baisse, souvent fortement, dans l’intérim, le commerce et l’industrie.

Dans le Doubs, tous les secteurs sont en baisse hormis les services marchands hors intérim.

Hausse du taux de chômage sauf en Haute-Saône

En Bourgogne-Franche-Comté, à l’inverse des trois derniers trimestres, le taux de chômage augmente de 0,2 point au troisième trimestre 2019, de manière plus marquée qu’en France. Il demeure cependant nettement plus bas dans la région qu'au niveau national, 7,6 % contre 8,6 % (figure 4). La Bourgogne-Franche-Comté recule au cinquième rang des régions les moins touchées par le chômage, derrière la Bretagne, les Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes et l’Île-de-france.

Ce trimestre, le chômage augmente dans tous les départements de la région, excepté en Haute-Saône où il est stable. La hausse reste contenue à 0,1 point en Côte-d’Or et dans le Doubs. Dans les autres départements, l’augmentation est la même qu’au niveau régional.

Le Jura a le taux de chômage le plus faible, 6,3 %. À l'inverse, dans le Territoire de Belfort, il est le plus élevé, 9,1 %. Ce dernier est d’ailleurs le seul département de la région au-dessus de la moyenne nationale.

Sur un an, le chômage baisse dans tous les départements, en particulier en Côte-d’Or.

Figure 4Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
T4 2010 8,2 9,2
T1 2011 8,1 9,1
T2 2011 8 9,1
T3 2011 8,1 9,2
T4 2011 8,2 9,4
T1 2012 8,4 9,5
T2 2012 8,7 9,7
T3 2012 8,8 9,8
T4 2012 9,2 10,1
T1 2013 9,4 10,3
T2 2013 9,5 10,5
T3 2013 9,3 10,3
T4 2013 9 10,1
T1 2014 9,1 10,1
T2 2014 9,1 10,2
T3 2014 9,2 10,3
T4 2014 9,4 10,4
T1 2015 9,3 10,3
T2 2015 9,4 10,5
T3 2015 9,3 10,4
T4 2015 9,2 10,2
T1 2016 9,1 10,2
T2 2016 9 10
T3 2016 8,9 9,9
T4 2016 8,8 10
T1 2017 8,5 9,6
T2 2017 8,3 9,5
T3 2017 8,3 9,6
T4 2017 7,6 8,9
T1 2018 7,8 9,2
T2 2018 7,7 9,1
T3 2018 7,8 9,1
T4 2018 7,5 8,8
T1 2019 7,5 8,7
T2 2019 7,4 8,5
T3 2019 7,6 8,6
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Hausse des créations d’entreprises

Le nombre de créations d’entreprises augmente dans la région plus fortement qu’au niveau national. Au troisième trimestre 2019, 5 800 entreprises ont été créées en Bourgogne-Franche-Comté, soit 11 % de plus qu’au trimestre précédent, contre + 4 % à l’échelle nationale.

Micro-entreprises et entreprises « classiques » sont en hausse, en Bourgogne-Franche-Comté comme en France. Les micro-entreprises augmentent particulièrement ce trimestre dans la région (+ 22 %) (figure 5).

Les créations d’entreprises augmentent dans tous les grands secteurs d’activité, en particulier dans l’industrie.

Figure 5Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Bourgogne-Franche-Comté y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 98,75 99,22 91 91,61
T2 2011 96,66 98,31 90,29 91,9
T3 2011 96,5 99,01 88,27 91,77
T4 2011 98,07 99,04 90,56 92,68
T1 2012 91,02 94,78 94,14 94,07
T2 2012 90,55 91,65 90,25 91,79
T3 2012 91,75 92,2 88,39 91,47
T4 2012 92,11 93,15 91,48 89,93
T1 2013 95,67 100,2 90,69 90,71
T2 2013 96,55 101,2 89,02 90,09
T3 2013 98,33 101,64 86,23 89,37
T4 2013 97,96 104,08 85,96 91,65
T1 2014 95,35 103,7 90,54 92,21
T2 2014 93,26 103,21 84,41 91,82
T3 2014 92,22 101,93 88,16 93,11
T4 2014 96,24 103,47 89,5 93,41
T1 2015 106,42 111,01 83,06 87,71
T2 2015 108,72 115,48 77,18 87,28
T3 2015 110,81 118,22 78,68 87,91
T4 2015 115,72 120,38 80,77 89,44
T1 2016 118,12 122,71 83,79 90,92
T2 2016 122,61 127,97 83,77 95,17
T3 2016 120,99 130,02 80,48 92,1
T4 2016 117,34 126,89 78,62 92,09
T1 2017 119,16 130,04 83,52 95,3
T2 2017 124,96 130,81 81,2 94,94
T3 2017 136,97 135,46 87,02 99,45
T4 2017 133,26 142,15 88,02 107,32
T1 2018 140,21 143,59 98,31 111,52
T2 2018 138,85 149 93,79 115,52
T3 2018 136,97 147,66 98,17 115,71
T4 2018 151,38 151,03 103,23 121,83
T1 2019 148,93 156,95 113,25 131,96
T2 2019 151,59 160,83 108,86 133,23
T3 2019 155,77 169,41 121 138,63
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 5Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Baisse des défaillances d’entreprises

Le nombre des défaillances d’entreprises enregistrées sur un an en Bourgogne-Franche-Comté est en baisse de 1,1 % par rapport à l’année précédente. Au niveau national, cette baisse, plus marquée, atteint 1,9 % (figure 6).Dans la région, les défaillances reculent particulièrement dans le commerce, l’industrie et les transports et entreposage. À l’inverse, elles augmentent dans la construction et les activités de soutien aux entreprises.

Figure 6Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 102,11 100,05
févr. 2011 103,33 100,01
mars 2011 101,54 99,36
avril 2011 101,93 98,97
mai 2011 104,04 100,3
juin 2011 102,76 99,27
juil. 2011 102,59 98,66
août 2011 102,5 98,73
sept. 2011 102,28 98,35
oct. 2011 102,02 98,49
nov. 2011 100,22 98,79
déc. 2011 100,53 98,61
janv. 2012 100,18 99,39
févr. 2012 101,8 99,42
mars 2012 103,2 98,69
avril 2012 103,9 98,95
mai 2012 102,02 97,57
juin 2012 102,89 97,65
juil. 2012 104,17 99
août 2012 104,74 98,83
sept. 2012 103,73 98,38
oct. 2012 105,09 99,98
nov. 2012 106,89 100,13
déc. 2012 107,89 101,27
janv. 2013 107,59 101,04
févr. 2013 106,36 100,84
mars 2013 107,68 100,65
avril 2013 108,29 101,76
mai 2013 107,72 102,02
juin 2013 107,28 102,37
juil. 2013 107,15 103,12
août 2013 106,67 103,02
sept. 2013 106,84 103,82
oct. 2013 108,42 103,76
nov. 2013 107,98 103,59
déc. 2013 108,64 103,65
janv. 2014 108,38 103,82
févr. 2014 108,29 104,8
mars 2014 104,08 104,77
avril 2014 103,68 104,96
mai 2014 104,61 104,53
juin 2014 104,34 104,7
juil. 2014 105,44 104,7
août 2014 106,23 104,71
sept. 2014 106,67 105
oct. 2014 105,53 104,8
nov. 2014 104,82 104,87
déc. 2014 102,59 103,43
janv. 2015 103,38 103,92
févr. 2015 104,08 103,76
mars 2015 106,49 105,63
avril 2015 107,59 105,72
mai 2015 103,95 103,53
juin 2015 106,14 104,99
juil. 2015 104,08 104,53
août 2015 102,63 104,12
sept. 2015 102,98 104,29
oct. 2015 102,06 102,87
nov. 2015 102,68 103,15
déc. 2015 103,68 104,44
janv. 2016 102,46 103,2
févr. 2016 101,8 102,56
mars 2016 101,1 101,22
avril 2016 99,61 100,17
mai 2016 101,36 102,61
juin 2016 98,46 101,2
juil. 2016 97,85 99,75
août 2016 97,15 99,61
sept. 2016 94,74 98,56
oct. 2016 92,94 98,25
nov. 2016 91,45 97,8
déc. 2016 89,87 96,21
janv. 2017 88,64 95,95
févr. 2017 87,72 95,01
mars 2017 85,96 94,82
avril 2017 83,46 93,56
mai 2017 83,9 93,54
juin 2017 84,65 92,43
juil. 2017 84,87 92,05
août 2017 85,18 92,12
sept. 2017 85,53 91,03
oct. 2017 85,44 90,71
nov. 2017 86,32 90,09
déc. 2017 86,4 90,3
janv. 2018 85,35 89,5
févr. 2018 84,39 89,01
mars 2018 84,25 87,97
avril 2018 84,91 88,19
mai 2018 84,82 87,3
juin 2018 84,61 87,38
juil. 2018 85,22 87,78
août 2018 85,53 88,26
sept. 2018 85,09 88,54
oct. 2018 85,66 89,42
nov. 2018 83,82 89,37
déc. 2018 84,78 89,5
janv. 2019 85,31 90,19
févr. 2019 84,69 90,12
mars 2019 85,04 89,74
avril 2019 86,05 89,96
mai 2019 86,67 89,73
juin 2019 84,78 88,89
juil. 2019 83,82 88,8
août 2019 83,82 87,7
sept. 2019 84,39 87,04
oct. 2019 85,04 85,91
  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 20 décembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Forte baisse des permis de construire, les mises en chantier résistent

Le nombre de permis accordés continue de diminuer dans la région à un rythme bien plus important qu’au niveau national. En un an, 11 000 logements ont été autorisés à la construction en Bourgogne-Franche-Comté, soit 12,6 % de moins qu’un an auparavant.

Le nombre de permis de construire recule dans la majorité des départements de la région, et très nettement dans la Nièvre, le Jura, le Territoire de Belfort et la Côte-d’Or. Leur nombre augmente néanmoins dans l’Yonne et en Haute-Saône.

Les mises en chantier sont plus nombreuses que l’année précédente dans la région contrairement à la tendance nationale. En effet, dans la région, le nombre de logements commencés sur un an augmente de 1,8 % par rapport au troisième trimestre 2018, alors qu’il baisse de 2,9 % au niveau national (figure 7).

Les mises en chantier augmentent fortement dans le Territoire de Belfort et la Nièvre. À l’inverse, elles baissent particulièrement dans l’Yonne.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Bourgogne-Franche-Comté France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 100 101,43
févr. 2011 100,72 102,37
mars 2011 101,45 103,46
avril 2011 100,72 103,8
mai 2011 102,9 104,93
juin 2011 102,17 103,73
juil. 2011 101,45 103,29
août 2011 100 102,76
sept. 2011 97,83 102,2
oct. 2011 96,38 101,16
nov. 2011 97,1 102,71
déc. 2011 97,83 104,02
janv. 2012 97,1 103,51
févr. 2012 97,1 103,34
mars 2012 95,65 103,6
avril 2012 94,93 102,08
mai 2012 92,75 99,66
juin 2012 93,48 99,85
juil. 2012 92,75 99,3
août 2012 92,03 98,67
sept. 2012 89,86 96,66
oct. 2012 89,86 96,03
nov. 2012 86,96 92,53
déc. 2012 87,68 92,53
janv. 2013 86,96 92,24
févr. 2013 86,23 92,45
mars 2013 88,41 91,41
avril 2013 89,86 92,4
mai 2013 88,41 92,72
juin 2013 87,68 92,57
juil. 2013 86,23 92,31
août 2013 86,23 91,87
sept. 2013 86,96 91,9
oct. 2013 84,78 90,45
nov. 2013 84,06 89,31
déc. 2013 80,43 86,5
janv. 2014 80,43 86,14
févr. 2014 81,16 84,54
mars 2014 76,81 83,26
avril 2014 73,19 82,95
mai 2014 71,74 82,32
juin 2014 70,29 81,49
juil. 2014 68,84 81,57
août 2014 68,12 81,18
sept. 2014 65,94 81,3
oct. 2014 66,67 81,18
nov. 2014 63,77 81,28
déc. 2014 65,22 81,45
janv. 2015 64,49 80,87
févr. 2015 63,77 81,08
mars 2015 63,04 81,16
avril 2015 63,77 80,5
mai 2015 64,49 80,09
juin 2015 63,77 80,75
juil. 2015 65,94 80,33
août 2015 66,67 80,96
sept. 2015 66,67 81,2
oct. 2015 65,94 81,49
nov. 2015 68,12 82,24
déc. 2015 65,94 83,28
janv. 2016 65,22 83,6
févr. 2016 64,49 84,42
mars 2016 66,67 83,99
avril 2016 65,94 84,71
mai 2016 65,94 86,55
juin 2016 65,94 86,87
juil. 2016 65,22 87,42
août 2016 64,49 87,66
sept. 2016 65,22 88,12
oct. 2016 65,22 89,36
nov. 2016 66,67 90,52
déc. 2016 68,12 91,9
janv. 2017 70,29 93,54
févr. 2017 71,01 94,41
mars 2017 70,29 96,81
avril 2017 73,91 97,94
mai 2017 75,36 98,28
juin 2017 77,54 99,35
juil. 2017 77,54 100,94
août 2017 78,26 101,38
sept. 2017 76,81 102,08
oct. 2017 77,54 102,54
nov. 2017 77,54 103,77
déc. 2017 78,99 105,85
janv. 2018 78,26 105,76
févr. 2018 80,43 105,56
mars 2018 79,71 104,91
avril 2018 76,09 104,6
mai 2018 77,54 104,43
juin 2018 76,09 104,52
juil. 2018 78,26 103,77
août 2018 78,26 103,43
sept. 2018 78,99 102,98
oct. 2018 78,99 103,27
nov. 2018 81,16 102,49
déc. 2018 83,33 100,9
janv. 2019 83,33 100,85
févr. 2019 81,16 100,8
mars 2019 81,88 100,48
avril 2019 83,33 100,51
mai 2019 79,71 100,22
juin 2019 82,61 99,64
juil. 2019 79,71 100,12
août 2019 80,43 100,07
sept. 2019 80,43 100
oct. 2019 81,16 99,42
nov. 2019 79,71 99,13
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Léger recul de la fréquentation des hôtels, hausse de celle des campings

La fréquentation hôtelière diminue légèrement par rapport à l’année précédente. La région enregistre ainsi 2 358 000 nuitées au troisième trimestre 2019, soit 0,2 % de moins qu’un an auparavant (figure 8).

Au contraire, à l’échelle nationale, le nombre de nuitées croît de 0,3 %.

En Bourgogne-Franche-Comté, la progression de la fréquentation des résidents français ne compense pas totalement la baisse de la clientèle non résidente (en provenance de l’étranger). Les nuitées des touristes venus de Belgique, d’Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni sont en diminution. En revanche, les touristes originaires de Chine et de Suisse sont plus nombreux que l’année précédente.

D’autre part, la fréquentation des campings augmente fortement dans la région par rapport au troisième trimestre 2018 (+ 5,7 %), grâce à la hausse conjuguée des clientèles résidentes et non résidentes. L’augmentation est plus faible au niveau national (+ 1,5 %).

Avertissement

Fréquentation touristique - révision des séries concernant les hôtels à partir du 1ᵉʳ janvier 2019

À partir du 1ᵉʳ janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d'une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d'imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n'a pas d'impact sur les évolutions.

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtelsNombre de nuitées en Bourgogne-Franche-Comté (en milliers)

Évolution de la fréquentation dans les hôtels
Période 2018 2019 Moyenne 2014 – 2018
Janvier 381 369 367
Février 440 439 438
Mars 539 511 498
Avril 558 591 559
Mai 673 614 657
Juin 730 749 710
Juillet 821 828 828
Août 820 826 825
Septembre 722 705 704
Octobre 614 600
Novembre 464 449
Décembre 415 416
  • Note : données trimestrielles brutes.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Note : données trimestrielles brutes.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Encadré - Globalement, moins d’inscrits à Pôle emploi

En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A à Pôle Emploi, et n’ayant donc pas travaillé dans le mois, augmente au 3ᵉ trimestre 2019.

En revanche, après deux trimestres de hausse, le nombre d’inscrits en catégorie A, B et C à Pôle Emploi repart à la baisse. La région compte ainsi 215 100 demandeurs d’emploi au troisième trimestre 2019, soit 0,4 % de moins qu’au précédent. Le repli est plus marqué au niveau national (- 0,9%). L’évolution est favorable pour toutes les tranches d’âge ce trimestre, en particulier pour les demandeurs d’emploi de 25 à 49 ans (- 0,6 %). Chez les plus âgés, la baisse est plus contenue (- 0,1 % pour les inscrits à Pôle Emploi de 50 ans ou plus).

Si le nombre total de demandeurs d’emploi diminue dans la plupart des départements de la région, notamment de 1,3 % en Haute-Saône et de 0,9 % en Côte-d’Or et dans la Nièvre, il augmente cependant très modérément dans le Doubs, le Jura et le Territoire de Belfort.

Encadré - La croissance française garde son rythme, portée par la demande intérieure

Au troisième trimestre 2019, la croissance française s’est de nouveau établie à + 0,3 %, portée par l’investissement des entreprises, notamment en services, et par la consommation des ménages, du fait de gains élevés de pouvoir d’achat en début d’année. Le commerce extérieur a quant à lui pesé une nouvelle fois sur la croissance.

D’ici la mi-2020, la croissance française serait comprise entre + 0,2 % et + 0,3 % par trimestre, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. La consommation des ménages garderait un rythme régulier, l’investissement des entreprises ralentirait tout en restant dynamique, tandis que le commerce extérieur pèserait à nouveau sur l’activité.

En moyenne annuelle, le PIB croîtrait de 1,3 % en 2019 et l’acquis de croissance s’élèverait à + 0,9 % mi-2020. Le chômage poursuivrait sa baisse progressive pour atteindre 8,2 % à l’horizon de prévision.

Encadré - La crainte d’un retournement conjoncturel global s’atténue

L’année 2019 aura été marquée par les nombreuses incertitudes qui ont pesé sur la croissance mondiale. Les difficultés du secteur automobile et le ralentissement de l’économie chinoise ont par exemple contribué au ralentissement global. Mais certaines incertitudes qui ont pénalisé jusqu’ici le commerce international semblent se réduire un peu : la perspective d’un Brexit sans accord paraît s’éloigner et les signes d’apaisement dans la guerre commerciale sino-américaine laissent attendre un rebond du commerce mondial. Par ailleurs, les mesures budgétaires contribueraient à soutenir l’activité en zone euro.

Pour en savoir plus

« Clair-Obscur », Insee Note de conjoncture, décembre 2019.

Volmers G., « Chômage en Bourgogne-Franche-Comté : hausse de 0,2 point au 3ᵉ trimestre 2019 », Insee Flash Bourgogne-Franche-Comté n°96, janvier 2020.

« Ouvrir dans un nouvel ongletL’intérim en Bourgogne-Franche-Comté – Un nouveau repli au 3ᵉ trimestre 2019 », Direccte Bourgogne-Franche-Comté , janvier 2020.