Au 1ᵉʳ janvier 2017, 2 604 400 habitants dans le Nord Les populations au 1ᵉʳ janvier 2017 des Hauts-de-France

Avec 2 604 361 habitants au 1ᵉʳ janvier 2017, le Nord demeure le département le plus peuplé de la région et de France, devant Paris et les Bouches-du-Rhône. 43 % des habitants des Hauts-de-France y résident (figure 1 et figure 2 ). Entre 2007 et 2017, la population y augmente en moyenne de 0,2 % par an. Comme dans la région, cette hausse repose sur un excédent de naissance sur les décès (+ 0,5 %) compensant un déficit migratoire prononcé (– 0,4 % par an).

Dans le Nord, plus de trois communes sur quatre comptent moins de 3 500 habitants (figure 3). Elles regroupent 22 % de la population du département. Dans ces communes, la population augmente deux fois plus rapidement que les communes de taille supérieure, traduisant l’effet de la périurbanisation des pôles urbains (+ 0,4 % par an). En 2017, elles comptent 21 500 habitants de plus qu’en 2007.

La croissance démographique a été moins soutenue dans les 56 communes de plus de 10 000 habitants, même si au total elles gagnent 7 400 habitants sur la période. Le déficit migratoire marqué (– 0,6 % par an) y est à peine compensé par le dynamisme du solde naturel (+ 0,7 % par an). Sur les quinze communes les plus peuplées du Nord (figure 4), huit perdent des habitants, notamment Dunkerque (– 6 500 habitants), Douai (– 2 900) et Maubeuge (– 2 700).

Près d’un habitant du département du Nord sur deux vit dans l’arrondissement de Lille. Entre 2007 et 2017, la population y augmente de manière plus soutenue que dans le département (+ 0,3 % par an) (figure 5). Cette hausse est portée par une natalité forte. Le solde naturel y est de + 0,8 % par an, deux à quatre fois plus fort que dans les autres arrondissements. Le solde migratoire y est en revanche négatif (– 0,5 % par an). C’est le cas également dans les autres arrondissements. Douai et Avesnes-sur-Helpe sont les seuls à perdre des habitants (respectivement – 1 900 et – 5 200 habitants). Les naissances n’y suffisent pas à compenser le déficit migratoire.