Insee Analyses OccitanieL’Occitanie, deuxième région d’accueil des Britanniques expatriés

Sophie Pauvers (Insee)

Avec 25 000 habitants de nationalité britannique en 2016, l’Occitanie est la deuxième région d’accueil des Britanniques en France. Les retraités et les actifs non salariés résident plutôt dans des bassins de vie ruraux, souvent proches de sites touristiques remarquables. Mais près de 4 000 Britanniques vivent aussi dans l’aire urbaine de Toulouse, souvent des cadres, en lien avec l’implantation d’Airbus et la présence de la filière aérospatiale sur ce territoire. L’aire toulousaine continue de les attirer, alors que le nombre de Britanniques baisse légèrement dans la région sur la période 2011-2016.

Les touristes venus du Royaume-Uni, moins nombreux que la clientèle venant d’Espagne ou d’Italie génèrent néanmoins plus d’un million de nuitées dans les hôtels et les campings en 2018.

Le partenariat économique entre les entreprises de la région et le Royaume-Uni relève essentiellement de la filière aéronautique, mais reste au total assez limité.

Insee Analyses Occitanie
No 83
Paru le :Paru le30/10/2019
Sophie Pauvers (Insee)
Insee Analyses Occitanie No 83- Octobre 2019

Sans préjuger de l’ampleur des conséquences d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, l’Occitanie pourrait être particulièrement concernée compte tenu de la présence britannique dans la région. Que ce soit pour les résidents de nationalité britannique installés en Occitanie, pour les touristes qui y séjournent ou pour le partenariat économique des entreprises de la région avec le Royaume-Uni, les échanges pourraient être moins fluides.

Avec près de 25 000 résidents de nationalité britannique en 2016, l’Occitanie est la deuxième région d’accueil des Britanniques, après la région Nouvelle-Aquitaine (40 000, soit 0,4 % de la population en Occitanie et 0,7 % en Nouvelle-Aquitaine). En 1990, avec environ 6 000 Britanniques, l’Occitanie arrivait seulement en quatrième position parmi les régions françaises, loin derrière l’Île-de-France (23 000) et juste après Provence-Alpes-Côté-d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes (respectivement 9 000 et 7 000). La présence de résidents britanniques se renforce entre 1990 et 2011 dans la région (+ 7,1 % par an, contre + 4,3 % en France métropolitaine). Certains territoires réputés pour leur qualité de vie et labellisés « Grands sites » touristiques sont plébiscités. Ainsi, de nombreux Britanniques s’installent dans les bassins de vie de Saint-Antonin-Noble-Val dans le Tarn-et-Garonne, de Marciac dans le Gers, ou dans l’ouest du Lot ou des Corbières (figure 1). Dans ces zones plutôt rurales, leur présence contribue à maintenir, voire à développer les emplois présentiels, c’est-à-dire destinés à satisfaire les besoins de la population locale.

Figure 1Une forte concentration de Britanniques dans certains bassins de vie rurauxNombre de Britanniques résidant en Occitanie en 2016, par bassin de vie et poids dans la population

  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Toutefois, la tendance récente est différente. La région Occitanie perd 2 600 Britanniques entre 2011 et 2016 (- 2,0 % par an, contre - 1,2 % en France métropolitaine), probablement en lien avec la dévaluation de la livre sur cette période, affectant le pouvoir d’achat des ressortissants du Royaume-Uni et rendant plus difficile l’accès au marché de l’immobilier. Parmi les résidents britanniques, 6 sur 10 sont arrivés il y a 10 ans ou plus en Occitanie. Les arrivées récentes (depuis moins de 5 ans) ne concernent que 2 Britanniques sur 10.

Certains Britanniques résident de manière plus épisodique dans la région. C’est le cas des propriétaires d’une résidence secondaire. En Occitanie, 14 500 résidences secondaires appartiennent à des personnes résidant au Royaume-Uni (3 % des résidences secondaires et 27 % de celles détenues par des résidents à l'étranger). Dans le Lot comme dans le Gers, parmi les résidences secondaires dont les propriétaires vivent à l'étranger, 45 % appartiennent à des personnes résidant au Royaume-Uni. Cette part est plus faible dans l’Hérault, l’Aude et les Pyrénées-Orientales mais pour un nombre de résidences secondaires plus élevé (sources et définitions).

De nombreux Britanniques en Occitanie sont retraités

La région se caractérise par une forte présence de retraités parmi les Britanniques (42 % contre 35 % en France métropolitaine en 2016) (figure 2). La majorité des retraités britanniques d’Occitanie étaient des cadres ou exerçaient une profession intermédiaire : avec un pouvoir d’achat relativement élevé, ils participent au dynamisme économique des zones dans lesquelles ils vivent. Par ailleurs, seuls 32 % des Britanniques de la région sont des actifs en emploi (contre 37 % en France métropolitaine). Enfin, la région ne compte que 800 étudiants de nationalité britannique en 2016.

Figure 2Les Britanniques vivant en Occitanie sont plus souvent retraitésRépartition des résidents de nationalité britannique selon leur situation au regard de l’activité en 2016 (en %)

Les Britanniques vivant en Occitanie sont plus souvent retraités
Résidents britanniques en Occitanie Résidents britanniques en France métropolitaine
Retraités ou préretraités 42,1 35,3
Actifs ayant un emploi 32,1 37,4
Moins de 14 ans 8,8 9,5
Élèves, étudiants, stagiaires 4,6 4,9
Femmes ou hommes au foyer 4,2 4,7
Chômeurs 4,2 4,6
Autres inactifs 4,0 3,6
  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Figure 2Les Britanniques vivant en Occitanie sont plus souvent retraitésRépartition des résidents de nationalité britannique selon leur situation au regard de l’activité en 2016 (en %)

  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Alors que les conditions pour venir ou rester en France pourraient se complexifier dans le cadre du Brexit, un facteur autre que l’emploi ou la poursuite d’études pourrait être déterminant pour justifier de venir ou de rester vivre en France : la vie en couple avec un conjoint français. En 2016, 3 500 Britanniques de la région partagent leur vie avec un conjoint français, soit 15 % de ceux vivant en couple en Occitanie (18 % en France métropolitaine).

Une forte présence dans les espaces ruraux

La majorité des Britanniques qui s’installent en Occitanie privilégient les (54 %), mais c’est encore plus vrai pour les retraités (66 %) (figure 3). De nombreux Britanniques résidant dans le rural sont arrivés en France il y a 10 ans ou plus. En effet, entre 1990 et 2011, le nombre de Britanniques s’installant dans les espaces ruraux de la région augmente fortement (+ 9,1 % par an contre + 7,1 % sur l’ensemble de la région). La situation s’inverse entre 2011 et 2016, avec une diminution du nombre de résidents britanniques plus marquée dans ces zones (- 2,4 %) que sur l’ensemble de la région (- 2,0 %). La majorité des Britanniques résidant dans ces zones rurales sont des couples sans enfants (63 %) (figure 4).

Figure 3Répartition géographique plus équilibrée des actifs en emploi que celle des retraitésRépartition des résidents de nationalité britannique vivant en Occitanie, par territoire de résidence, selon leur situation au regard de l’activité en 2016 (en %)

Répartition géographique plus équilibrée des actifs en emploi que celle des retraités
Petits pôles urbains et ruraux Moyens et grands pôles urbains (hors aire urbaine de Toulouse) Aire urbaine de Toulouse
Britanniques actifs en emploi 45 31 25
Britanniques retraités 66 30 4
Ensemble des Britanniques 54 31 15
  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Figure 3Répartition géographique plus équilibrée des actifs en emploi que celle des retraitésRépartition des résidents de nationalité britannique vivant en Occitanie, par territoire de résidence, selon leur situation au regard de l’activité en 2016 (en %)

  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Figure 4La majorité des adultes britanniques vivent en coupleRépartition des adultes de nationalité britannique vivant en Occitanie, par territoire de résidence, selon les principaux modes de cohabitation en 2016 (en %)

La majorité des adultes britanniques vivent en couple - Lecture : 63 % des adultes de nationalité britannique vivant dans les territoires ruraux sont des couples sans enfants ; ils ne sont que 36 % dans l’aire urbaine de Toulouse.
Petits pôles urbains et ruraux Moyens et grands pôles urbains (hors aire urbaine de Toulouse) Aire urbaine de Toulouse Occitanie
En couple avec enfants 15,8 20,2 38,2 20,3
En couple sans enfants 63,3 54,2 36,0 56,6
Personne seule 15,4 15,7 16,1 15,6
  • Lecture : 63 % des adultes de nationalité britannique vivant dans les territoires ruraux sont des couples sans enfants ; ils ne sont que 36 % dans l’aire urbaine de Toulouse.
  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Figure 4La majorité des adultes britanniques vivent en coupleRépartition des adultes de nationalité britannique vivant en Occitanie, par territoire de résidence, selon les principaux modes de cohabitation en 2016 (en %)

  • Lecture : 63 % des adultes de nationalité britannique vivant dans les territoires ruraux sont des couples sans enfants ; ils ne sont que 36 % dans l’aire urbaine de Toulouse.
  • Source : Insee, recensement de la population 2016

À l’inverse, les Britanniques qui occupent un emploi sont mieux répartis entre les différents territoires, donc moins présents dans les zones rurales (45 %). Nombre d’entre eux sont artisans, commerçants ou chefs d’entreprise (37 % dans le rural et 25 % dans la région), et travaillent dans les secteurs de la construction, de l’hébergement et de la restauration, ainsi que dans certaines activités de services (figure 5).

Figure 5Dans l’aire urbaine de Toulouse, la moitié des Britanniques actifs en emploi sont des cadresRépartition des actifs britanniques en emploi en Occitanie, par territoire de résidence, selon la catégorie socioprofessionnelle en 2016 (en %)

Dans l’aire urbaine de Toulouse, la moitié des Britanniques actifs en emploi sont des cadres
Petits pôles urbains et ruraux Moyens et grands pôles urbains (hors aire urbaine de Toulouse) Aire urbaine de Toulouse Occitanie
Cadres et professions intellectuelles supérieures 17,8 24 49,8 27,6
Artisans, commerçants, chefs d’entreprise 36,9 23,6 4,4 24,7
Ouvriers, professions intermédiaires, employés 42,6 50,8 45,3 45,8
  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Figure 5Dans l’aire urbaine de Toulouse, la moitié des Britanniques actifs en emploi sont des cadresRépartition des actifs britanniques en emploi en Occitanie, par territoire de résidence, selon la catégorie socioprofessionnelle en 2016 (en %)

  • Source : Insee, recensement de la population 2016

Les Britanniques continuent de s’installer dans l’aire urbaine de Toulouse

L’aire urbaine de Toulouse abrite environ 4 000 Britanniques, soit 15 % des ressortissants du Royaume-Uni dans la région (figure 3) ; c’est bien plus que celle de Montpellier qui en compte un millier. Les arrivées de Britanniques dans l’aire toulousaine sont relativement récentes : 3 sur 10 y habitent depuis moins de 5 ans (contre 2 sur 10 au niveau régional). D’ailleurs, entre 2011 et 2016, le nombre de Britanniques sur l’aire urbaine de Toulouse continue de croître légèrement (+ 0,6 % par an) alors qu’il baisse sur l’ensemble de la région. Auparavant, l’augmentation des résidents britanniques était plus modérée dans l’aire urbaine de Toulouse qu’au niveau régional (+ 4,6 % par an entre 1990 et 2011 contre + 7,1 %).

L’aire urbaine de Toulouse concentre à elle seule 25 % des Britanniques ayant un emploi alors qu’elle ne regroupe que 15 % de l’ensemble des Britanniques de la région (figure 3). Ces actifs en emploi y viennent fréquemment avec leur famille : 38 % des adultes britanniques vivent en couple avec enfants (figure 4).

En matière d’emploi, 5 actifs britanniques sur 10 sont des cadres et 3 sur 10 travaillent dans le secteur de la fabrication de matériel de transport, en lien avec l’implantation d’Airbus et de la filière aérospatiale autour de Toulouse (figure 5).

Les touristes britanniques privilégient les hôtels haut de gamme

Une sortie du Royaume-uni de l’Union européenne pourrait avoir également un impact sur la venue des touristes britanniques : la circulation des personnes aux frontières serait plus complexe et la livre sterling pourrait perdre de la valeur face à l’euro.

En 2018, les touristes en provenance du Royaume-Uni sont moins nombreux à séjourner dans les hôtels de la région que ceux venant d’Espagne ou d’Italie (sources et définitions). La fréquentation de la clientèle britannique atteint toutefois 554 000 nuitées, soit 12,5 % des nuitées hôtelières de touristes ne résidant pas en France. Les touristes venus du Royaume-Uni choisissent plutôt les hôtels haut de gamme de 4 à 5 étoiles (35 % des nuitées britanniques, contre 29 % pour l’ensemble des nuitées de touristes résidant à l’étranger). Les nuitées se concentrent dans l’urbain hors métropoles, à Lourdes et dans la métropole toulousaine. Sur la métropole toulousaine, davantage tournée vers le tourisme d’affaires, cette concentration est plus marquée que pour l’ensemble des touristes en provenance de l’étranger. En revanche, elle est moins forte à Lourdes (figure 6). Par ailleurs, les touristes résidant au Royaume-Uni fréquentent peu les stations de ski des Pyrénées.

Figure 6Le tourisme en provenance du Royaume-Uni est avant tout urbainRépartition des nuitées touristiques dans les hôtels d’Occitanie en 2018 (en %)

Le tourisme en provenance du Royaume-Uni est avant tout urbain
Zone Nuitées de touristes en provenance de l’étranger Nuitées de touristes en provenance du Royaume-Uni
Urbain hors métropoles 22,8 24,3
Lourdes 32,3 23,4
Toulouse métropole 16,7 21,2
Littoral 8,2 10,0
Rural 6,8 7,9
Montpellier métropole 8,0 6,7
Massif pyrénéen ski 2,0 2,6
Massif central 1,3 2,1
Piémont hors Lourdes 1,1 1,3
Massif pyrénéen hors ski 0,8 0,7
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la Direction générale des entreprises (DGE), enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques 2018

Figure 6Le tourisme en provenance du Royaume-Uni est avant tout urbainRépartition des nuitées touristiques dans les hôtels d’Occitanie en 2018 (en %)

  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la Direction générale des entreprises (DGE), enquêtes sur la fréquentation des hébergements collectifs touristiques 2018

Dans les campings de la région, les touristes en provenance du Royaume-Uni sont quatre fois moins nombreux que ceux qui viennent des Pays-Bas. Les nuitées britanniques (627 000) représentent 8,6 % des nuitées de touristes en provenance de l’étranger. Comme l’ensemble des touristes résidant à l’étranger, les campeurs britanniques privilégient le littoral (57 % des nuitées), loin devant le rural (21 %).

Le nombre de nuitées britanniques chute entre 2015 et 2018 dans les hôtels (- 2,8 % contre + 10,8 % pour le nombre de nuitées étrangères). En revanche, sur la même période, le nombre de nuitées britanniques dans les campings augmente de 5,7 % (contre + 7,8 % pour le nombre de nuitées étrangères).

Encadré : Un partenariat économique relativement limité avec le Royaume-Uni

Une mise en œuvre du Brexit approuvé par le référendum de 2016 conduirait à une complexification des démarches administratives liées à la circulation des biens entre le Royaume-Uni et la France. Les droits de douane seraient probablement plus élevés comme les coûts logistiques du fait du rétablissement des contrôles aux frontières. En parallèle, le cours de la livre sterling pourrait chuter. Ces éléments pourraient être de nature à modifier le partenariat économique entre les entreprises de la région Occitanie et le Royaume-Uni.

En 2018, les entreprises régionales exportent 1,6 milliard d’euros de marchandises vers le Royaume-Uni (sources et définitions), ce qui ne représente que 3,2 % des exportations de la région, loin derrière celles vers la Chine, l’Allemagne puis l’Espagne et juste devant l’Italie. Plus de la moitié (0,9 milliard d’euros) concernent du matériel de transport principalement exporté depuis la Haute-Garonne (0,8 milliard d’euros), en lien avec l’implantation d’Airbus et l’importance de la filière aérospatiale dans le département.

En sens inverse, les importations depuis le Royaume-Uni vers l’Occitanie sont plus importantes : 2,6 milliards d’euros. Elles ne représentent toutefois que 6,4 % des importations vers la région, derrière l’Allemagne, les États-Unis et l’Espagne et juste devant l’Italie. La majorité des transactions concerne là encore du matériel de transport (2,2 milliards d’euros), la quasi-totalité de ces marchandises arrivant en Haute-Garonne. Comme pour les exportations, le département figure au premier plan dans les échanges avec le Royaume-Uni pour les importations (2,3 milliards d’euros pour l’ensemble des marchandises en 2018).

Par ailleurs, en Occitanie, 9 800 salariés travaillent pour une multinationale dont la tête de groupe est au Royaume-Uni (sources et définitions). Ils ne représentent que 0,9 % des salariés de la région et travaillent essentiellement en Haute-Garonne (37 %) ou dans l’Hérault (35 %). Ils sont employés dans un peu moins de 500 établissements, souvent de taille restreinte. Quatre salariés sur dix embauchés dans ces multinationales travaillent dans le commerce, un sur dix dans l’hébergement ou la restauration et un sur dix dans la fabrication d'équipements électriques, électroniques ou informatiques.

En cas de Brexit sans accord, les groupes concernés pourraient souhaiter délocaliser les établissements occitans. À l’inverse, le Groupe Airbus dont le centre de décision est situé en Haute-Garonne, possède de gros établissements au Royaume-Uni. Ce groupe, comme d’autres, risque d’être fortement impacté en cas de Brexit sans accord et pourrait revoir l’organisation de sa production. Dans son Ouvrir dans un nouvel ongletallocution de janvier 2019, Tom Enders, ancien président exécutif d’Airbus Group, a déclaré : « Nous pourrions être contraints de réorienter nos futurs investissements, en cas de no deal. Ne vous y trompez pas : de nombreux pays aimeraient fabriquer les ailes des Airbus ».

Pour comprendre

La principale source utilisée est le recensement de la population 2016 qui permet de connaître les habitants des résidences principales selon leur nationalité.

Les propriétaires de résidences secondaires sont approchés par la source Fidéli (Fichier démographique d’origine fiscale sur les logements et les personnes) 2016.

Les données sur les échanges commerciaux avec le Royaume-Uni sont issues des statistiques douanières 2018.

Les données sur les multinationales dont la tête de groupe est au Royaume-Uni sont issues des sources Clap et Lifi 2015.

Définitions

Les définitions relatives au se trouvent sur le site insee.fr.

Aire urbaine :

Une aire urbaine ou « grande aire urbaine » est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Le zonage en aires urbaines 2010 distingue également :

  • les « moyennes aires », ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de 5 000 à 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.
  • les « petites aires », ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 1 500 à 5 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.

Les définitions des Ouvrir dans un nouvel ongletimportations et exportationssont sur le site des douanes.

Ensemble des communes isolées et des communes sous l’influence de petits pôles d’emploi (cf. sources et définitions).

Pour en savoir plus

« Scénario alternatif de prévision pour le Royaume-Uni en cas de Brexit sans accord », Insee Note de conjoncture, mars 2019

« Brexit : des effets incertains mais sans doute limités à l’échelle de la région », Insee Flash Auvergne-Rhône-Alpes n° 56, avril 2019