Le recul du chômage se poursuit dans toutes les zones d’emploi normandes Chômage au 2ᵉ trimestre 2019
Au 2e trimestre 2019, le taux de chômage s’élève à 8,3 % en Normandie, un taux très proche du niveau national et qui situe la région au 5e rang des régions les plus touchées. Ce taux continue de diminuer, de 0,2 point ce trimestre et de 0,7 point sur un an, une baisse en phase avec le niveau national. La baisse n’est pas uniforme dans les départements et dans les zones d’emploi de la région.
Au 2e trimestre 2019, le taux de chômage s’élève à 8,3 % de la population active en Normandie, quasiment au même niveau qu’en France métropolitaine (8,2 %). Des treize régions métropolitaines, la Normandie est ainsi la 5e plus touchée par le chômage (figure 1), mais à un niveau très sensiblement inférieur à celui des régions les plus touchées (autour de 10 %).
tableauFigure 1 – Les écarts entre régions se réduisentTaux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 par région métropolitaine (en %)
Régions | Taux de chômage (en %) |
---|---|
Pays de la Loire | 7,0 |
Bretagne | 7,0 |
Bourgogne-Franche-Comté | 7,3 |
Auvergne-Rhône-Alpes | 7,3 |
Île-de-France | 7,4 |
Nouvelle Aquitaine | 7,8 |
Centre-Val de Loire | 8,0 |
Grand Est | 8,1 |
Normandie | 8,3 |
Corse | 8,6 |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | 9,8 |
Occitanie | 10,0 |
Hauts-de-France | 10,4 |
- Note : données corrigées des variations saisonnières
- Source : Insee, Taux de chômage localisés
graphiqueFigure 1 – Les écarts entre régions se réduisentTaux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 par région métropolitaine (en %)

- Note : données corrigées des variations saisonnières
- Source : Insee, Taux de chômage localisés
Troisième trimestre de baisse dans la région
Par rapport au précédent trimestre, le taux de chômage fléchit dans toutes les régions métropolitaines (de 0,1 à 0,4 point). En Normandie comme dans sept autres régions, il baisse de 0,2 point comme au niveau national. C’est le 3e trimestre consécutif de baisse.
Sur un an, le chômage recule de 0,7 point dans la région, soit quasiment comme au niveau national (- 0,6 point). Il diminue dans toutes les régions (de 0,4 à 0,9 point). Par ailleurs, les disparités régionales s’atténuent légèrement, les baisses les plus marquées concernant le plus souvent les régions les plus touchées.
En Normandie, les disparités départementales sont fortes (figure 2) : la Manche bénéficie d’un des taux de chômage les moins élevés de métropole (6,2 %, 89e rang par ordre décroissant du taux de chômage), à l’inverse de la Seine-Maritime (9,5 %, 17e plus élevé). L’Eure, avec 8,5 %, se situe légèrement au-dessus de la moyenne nationale, tandis que le Calvados et l’Orne un peu en dessous (respectivement 7,7 % et 7,8 %).
Ce trimestre, le chômage fléchit dans tous les départements de France métropolitaine. La baisse est de 0,3 point dans le Calvados et de 0,2 point dans les autres départements normands. Sur un an, le chômage recule de 0,5 point dans l’Orne à 0,8 point dans l’Eure.
tableauFigure 2 – La baisse se poursuit dans tous les départements normandsTaux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 dans les départements normands
Taux de chômage 2019 2ᵉ trim (en %) | Taux de chômage 2018 2ᵉ trim (en %) | Évolution sur 1 an (en point) | |
---|---|---|---|
Seine-Maritime | 9,5 | 10,2 | -0,7 |
Eure | 8,5 | 9,3 | -0,8 |
Orne | 7,8 | 8,3 | -0,5 |
Calvados | 7,7 | 8,4 | -0,7 |
Manche | 6,2 | 6,9 | -0,7 |
Normandie | 8,3 | 9,0 | -0,7 |
France métropolitaine | 8,2 | 8,8 | -0,6 |
- Note : données corrigées des variations saisonnières
- Source : Insee, Taux de chômage localisés
Le chômage baisse dans toutes les zones d’emploi
Ce trimestre, le clivage entre les zones d’emploi de l’ouest et de l’est de la région demeure (figure 3). Les zones manchoises ont toutes un taux de chômage inférieur à 7 %, sauf Granville (7,2 %). Les zones d’emploi d’Avranches (5,4 %) et de Saint-Lô (5,5 %) font d’ailleurs partie des zones les moins touchées au niveau national. Dans le Calvados et l’Orne, les taux de chômage sont plus élevés, sauf pour les zones d’emploi de Bayeux (6,5 %) et de Nogent-le-Rotrou (6,2 %), tout en restant inférieurs à la moyenne nationale. Dans la Seine-Maritime et l’Eure, les taux sont à l’inverse tous supérieurs ; la zone d’emploi du Havre (10,5 %) est l’une des plus touchées de France métropolitaine.
tableauFigure 3 – Chômage plus élevé dans les zones d’emploi de l’Eure et de la Seine-MaritimeTaux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 par zone d’emploi (en %)
Zone d’emploi | Taux de chômage |
---|---|
Avranches | 5,4 |
Saint-Lô | 5,5 |
Nogent-le-Rotrou - partie Normandie | 6,2 |
Coutances | 6,4 |
Bayeux | 6,5 |
Cherbourg-en-Cotentin | 6,7 |
Granville | 7,2 |
Honfleur | 7,2 |
Lisieux | 7,4 |
Vire | 7,4 |
Argentan | 7,5 |
Flers | 7,7 |
Caen | 7,9 |
L' Aigle | 8,0 |
Alençon - partie Normandie | 8,2 |
Dieppe - Caux maritime | 8,3 |
Évreux | 8,6 |
Vallée de la Bresle-Vimeu - partie Normandie | 8,6 |
Vernon - Gisors | 8,9 |
Rouen | 8,9 |
Bernay | 9,0 |
Pont-Audemer | 9,1 |
Le Havre | 10,5 |
- Note : données corrigées des variations saisonnières
- Source : Insee, Taux de chômage localisés
graphiqueFigure 3 – Chômage plus élevé dans les zones d’emploi de l’Eure et de la Seine-MaritimeTaux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 par zone d’emploi (en %)

- Note : données corrigées des variations saisonnières
- Source : Insee, Taux de chômage localisés
Sur un an, le chômage fléchit dans toutes les zones d’emploi normandes, de 0,1 point à Vire à 1,2 point à Bayeux (figure 4) . Globalement, la baisse est d’autant plus importante que le taux de chômage initial est élevé. Le recul est ainsi particulièrement conséquent dans les zones d’emploi du Havre et de Bernay (- 0,9 point) et de Vernon-Gisors (- 1,1 point). Inversement, il est plus limité dans celles d’ Avranches et de Nogent-le-Rotrou (- 0,5 point). Quelques zones font néanmoins exception. Ainsi, celles de Bayeux (- 1,2 point) et de Lisieux (- 1,0 point) associent une forte baisse à un taux de chômage initialement bas. C’est l’inverse pour les zones de la Vallée de la Bresle-Vimeu et de Pont-Audemer, avec un chômage élevé et un faible recul de celui-ci (- 0,4 point).
tableauFigure 4 – Sur un an, le chômage baisse particulièrement dans les zones d’emploi de Bayeux et de Vernon-GisorsÉvolution du taux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 par rapport au 2ᵉ trimestre 2018 par zone d’emploi (en point)
Zone d’emploi | Variation sur un an |
---|---|
Vire | -0,1 |
Flers | -0,4 |
Vallée de la Bresle-Vimeu - partie Normandie | -0,4 |
Pont-Audemer | -0,4 |
Avranches | -0,5 |
Nogent-le-Rotrou - partie Normandie | -0,5 |
Argentan | -0,5 |
Dieppe - Caux maritime | -0,5 |
Coutances | -0,6 |
Alençon - partie Normandie | -0,6 |
Rouen | -0,7 |
Saint-Lô | -0,7 |
Honfleur | -0,7 |
Caen | -0,8 |
Cherbourg-en-Cotentin | -0,8 |
Granville | -0,8 |
Évreux | -0,8 |
Bernay | -0,9 |
Le Havre | -0,9 |
Lisieux | -1,0 |
L' Aigle | -1,0 |
Vernon - Gisors | -1,1 |
Bayeux | -1,2 |
- Note : données corrigées des variations saisonnières
- Source : Insee, Taux de chômage localisés
graphiqueFigure 4 – Sur un an, le chômage baisse particulièrement dans les zones d’emploi de Bayeux et de Vernon-GisorsÉvolution du taux de chômage au 2ᵉ trimestre 2019 par rapport au 2ᵉ trimestre 2018 par zone d’emploi (en point)

- Note : données corrigées des variations saisonnières
- Source : Insee, Taux de chômage localisés
Définitions
Le taux de chômage est la part (en pourcentage) de chômeurs dans la population active, composée des actifs occupés et des chômeurs.
Une zone d’emploi est un espace géographique à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent, et dans lequel les établissements peuvent trouver l’essentiel de la main d’œuvre nécessaire pour occuper les emplois offerts.
La méthode d'estimation des taux de chômage localisés repose sur l’estimation d'une part du chômage (numérateur) et, d'autre part, de l'emploi (une partie du dénominateur), par zone d'emploi et par département. Le numérateur est obtenu, chaque trimestre, à partir du nombre de chômeurs national issu de l’enquête Emploi, ventilé aux différents niveaux géographiques à partir de la structure des demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM). Quant à l'emploi, il s’appuie principalement sur les estimations d'emplois.
L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les taux de chômage localisés, qui intègrent, les estimations d'emplois.
Pour en savoir plus
« Au deuxième trimestre 2019 le taux de chômage baisse de 0,2 point », Informations rapides n° 208.