Insee Conjoncture NormandieLe chômage au plus bas depuis 2009 Note de conjoncture régionale - 2ᵉ trimestre 2019

Étienne Silvestre (Insee)

Au 2e trimestre 2019, la croissance de l’emploi salarié ralentit en Normandie (+ 0,1 %), comme au niveau national. Le nombre d’intérimaires diminue de 2,5 % et l’emploi salarié hors intérim perd en dynamisme dans tous les grands secteurs d’activité. Le taux de chômage continue cependant de reculer et atteint, comme en France, son plus bas niveau depuis début 2009 (8,3 %). Dans la région, si l’activité diminue globalement dans la construction, elle progresse toujours vivement dans l’hôtellerie (+ 3,9 %) grâce principalement à un mois de juin riche en manifestations d’importance nationale. Par ailleurs, si les créations de micro-entreprise s’essoufflent les créations d’entreprise, hors micro-entrepreneurs, repartent (+ 4,1 %). De leur côté, les défaillances d’entreprise continuent de diminuer.

Insee Conjoncture Normandie
No 20
Paru le :Paru le10/10/2019
Étienne Silvestre (Insee)
Insee Conjoncture Normandie No 20- Octobre 2019

Emploi salarié : forte baisse de l’intérim, ralentissement dans l’industrie et la construction

En Normandie au 2e trimestre 2019, l’emploi salarié est quasiment stable (+ 0,1 %) après deux trimestres dynamiques (+ 0,3 % ; figure 1). En France hors Mayotte, malgré un ralentissement du même ordre, la progression est légèrement supérieure (+ 0,2 %). Dans la région, comme au niveau national, l’emploi dans le secteur privé décélère (+ 0,1 % après + 0,4 % au précédent trimestre) tandis que celui dans le secteur public repart modérément (+ 0,2 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Normandie Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Normandie Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,05 100,19 100,16 100,26
T2 2011 100,06 100,33 100,18 100,44
T3 2011 99,88 100,24 100 100,4
T4 2011 99,98 100,3 100,14 100,42
T1 2012 99,79 100,31 99,81 100,38
T2 2012 99,64 100,28 99,49 100,32
T3 2012 99,49 100,14 99,32 100,07
T4 2012 99,19 100,03 98,87 99,94
T1 2013 99,13 99,96 98,77 99,82
T2 2013 98,67 99,86 98,16 99,58
T3 2013 98,83 100,05 98,27 99,76
T4 2013 98,74 100,37 98,13 99,95
T1 2014 98,71 100,41 98,02 99,9
T2 2014 98,85 100,44 98,19 99,94
T3 2014 98,66 100,32 97,85 99,75
T4 2014 98,55 100,43 97,63 99,83
T1 2015 98,41 100,38 97,42 99,78
T2 2015 98,36 100,62 97,26 100
T3 2015 98,23 100,69 97,17 100,1
T4 2015 98,28 100,89 97,26 100,35
T1 2016 98,25 101,03 97,15 100,52
T2 2016 98,26 101,31 97,14 100,83
T3 2016 98,46 101,59 97,32 101,13
T4 2016 98,45 101,71 97,29 101,27
T1 2017 98,46 102,1 97,3 101,72
T2 2017 98,68 102,46 97,57 102,15
T3 2017 98,59 102,67 97,57 102,47
T4 2017 98,62 103,06 97,76 103,03
T1 2018 98,73 103,25 97,87 103,29
T2 2018 98,74 103,3 97,99 103,43
T3 2018 98,66 103,49 97,98 103,65
T4 2018 98,92 103,75 98,24 103,99
T1 2019 99,19 104,17 98,6 104,53
T2 2019 99,32 104,41 98,71 104,77
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

En Normandie, l’intérim baisse de 2,5 % ce trimestre (figure 3), soit nettement plus qu’en France hors Mayotte (- 0,2 %). Cette baisse succède à une nette hausse au précédent trimestre (+ 2,0 %). Hors intérim, l’emploi salarié augmente à nouveau de 0,2 %. Toujours par rapport au trimestre précédent, la croissance de l’emploi ralentit dans tous les grands secteurs d’activité (figure 2), sauf le tertiaire non marchand (+ 0,2 % contre - 0,1 % au 1er trimestre). Le tertiaire marchand contribue le plus à la hausse globale (+ 0,3 %). L’hôtellerie-restauration s’améliore nettement (+ 1,5 %), les services aux entreprises et les activités financières et d’assurance plus modérément (+ 0,6 %). L’industrie est presque stable (+ 0,1 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100 100,02 100,23 99,77
T2 2011 99,22 99,76 100,24 99,85
T3 2011 98,92 99,91 100,11 99,71
T4 2011 99,09 99,73 100,54 99,61
T1 2012 98,4 99,68 100,47 99,91
T2 2012 98,07 99,29 100,26 100,21
T3 2012 98,07 99,26 100,19 100,37
T4 2012 96,89 98,73 99,83 100,29
T1 2013 95,76 98,55 99,61 100,46
T2 2013 94,96 97,89 99,14 100,26
T3 2013 94,31 97,59 99,11 100,69
T4 2013 93,35 97,52 99,01 100,7
T1 2014 92,75 97,1 99,14 100,88
T2 2014 91,9 96,79 99,31 100,95
T3 2014 90,7 96,13 99,19 101,3
T4 2014 89,86 95,89 99,1 101,27
T1 2015 88,53 95,62 98,98 101,38
T2 2015 87,51 95,27 98,93 101,56
T3 2015 86,72 94,9 99,02 101,23
T4 2015 86,11 94,71 99,22 101,25
T1 2016 85,58 94,2 99,32 101,4
T2 2016 85,39 93,91 99,33 101,31
T3 2016 84,59 93,99 99,51 101,48
T4 2016 84,35 93,75 99,42 101,4
T1 2017 84,54 93,46 99,4 101,38
T2 2017 84,51 93,37 99,67 101,29
T3 2017 84,17 93,43 99,54 101,11
T4 2017 84,83 93,52 99,47 100,71
T1 2018 84,52 93,53 99,8 100,72
T2 2018 84,91 93,76 99,96 100,39
T3 2018 85,01 93,64 100,1 100,1
T4 2018 85,56 93,89 100,4 100,3
T1 2019 86,13 94,04 100,82 100,19
T2 2019 86,38 94,17 101,12 100,35
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Normandie

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Normandie France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 100,52 101,1
T2 2011 102,01 101,55
T3 2011 99,13 100,12
T4 2011 99,38 99,38
T1 2012 91,92 94,99
T2 2012 90,23 91,98
T3 2012 86,12 88,02
T4 2012 85,55 85,39
T1 2013 87,61 88,18
T2 2013 85,99 87,15
T3 2013 90,39 89,8
T4 2013 89,87 90,29
T1 2014 89,09 89,35
T2 2014 93,33 91,17
T3 2014 91,55 88,92
T4 2014 92,64 90,06
T1 2015 92,89 89,78
T2 2015 93,48 93,4
T3 2015 95,79 97,02
T4 2015 97,15 99,44
T1 2016 97,87 99,31
T2 2016 100,33 102,2
T3 2016 104,98 105,64
T4 2016 107,08 110,42
T1 2017 109,29 115,46
T2 2017 114,09 120,34
T3 2017 115,24 124,56
T4 2017 119,16 130,17
T1 2018 118,93 129,58
T2 2018 118,19 127,95
T3 2018 117,21 128,13
T4 2018 117,2 125,73
T1 2019 119,51 127,34
T2 2019 116,47 127,07
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Les effectifs salariés augmentent dans la plupart des branches industrielles, mais se replient dans la fabrication d’équipements et de machines (- 0,6 %). Le dynamisme de la construction s’atténue (+ 0,3 % après + 0,7 %). Sur un an, l’emploi salarié croît de 0,6 % en Normandie, soit presque deux fois moins vite qu’en France hors Mayotte (+ 1,1 %).

La Manche toujours dynamique

Ce trimestre, l’emploi salarié progresse de 0,5 % dans la Manche et est quasiment stable dans les autres départements normands (figure 4). L’intérim fléchit partout, notamment dans le Calvados (- 3,3 %) et la Seine-Maritime (- 2,8 %). La construction progresse toutefois essentiellement dans ces deux départements. Le tertiaire marchand se maintient dans la Seine-Maritime et l’Orne mais croît dans les autres départements, notamment dans l’Eure (+ 0,9 %). La Manche est le seul département normand où l’industrie progresse nettement (+ 0,9 %). Sur un an, l’emploi salarié augmente dans tous les départements, sauf dans l’Orne, et plus particulièrement dans la Manche (+ 1,6 %).

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2019T1 2019T2
Calvados 0,37 0,15
Eure 0,38 0,14
Manche 0,41 0,46
Orne -0,01 -0,13
Seine-Maritime 0,19 0,04
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d'outre-mer (hors Mayotte) et à l'ensemble de l'emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.

De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

Enfin, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

Le taux de chômage au plus bas depuis début 2009

Au 2e trimestre 2019, le taux de chômage s’établit à 8,3 % en Normandie et à 8,5 % en France hors Mayotte (figure 5). Dans la région comme au niveau national, le taux de chômage fléchit de 0,2 point ce trimestre et atteint son plus bas niveau depuis le 1er trimestre 2009. Il diminue de 0,3 point dans le Calvados et de 0,2 point dans les autres départements normands.

Figure 5Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Normandie France hors Mayotte
T4 2010 9,2 9,2
T1 2011 9,2 9,1
T2 2011 9,1 9,1
T3 2011 9,3 9,2
T4 2011 9,3 9,3
T1 2012 9,5 9,5
T2 2012 9,7 9,7
T3 2012 9,8 9,8
T4 2012 10,2 10,1
T1 2013 10,3 10,3
T2 2013 10,5 10,4
T3 2013 10,3 10,3
T4 2013 10,1 10,1
T1 2014 10,1 10,1
T2 2014 10,2 10,2
T3 2014 10,2 10,3
T4 2014 10,3 10,4
T1 2015 10,2 10,3
T2 2015 10,4 10,5
T3 2015 10,3 10,4
T4 2015 10,2 10,2
T1 2016 10,2 10,2
T2 2016 10,1 10
T3 2016 10 10
T4 2016 10 10
T1 2017 9,5 9,6
T2 2017 9,5 9,5
T3 2017 9,6 9,6
T4 2017 8,9 8,9
T1 2018 9,2 9,2
T2 2018 9 9,1
T3 2018 9 9,1
T4 2018 8,6 8,8
T1 2019 8,5 8,7
T2 2019 8,3 8,5
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Sur un an, le taux de chômage baisse de 0,7 point dans la région, soit presque autant qu’en France hors Mayotte (- 0,6 point). Il diminue nettement dans tous les départements normands, de 0,5 point dans l’Orne à 0,8 point dans l’Eure.

En Normandie, près de 283 000 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A, B ou C au 2e trimestre 2019. Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans diminue de 0,7 %. Il fléchit essentiellement dans la Manche (- 2,5 %) et le Calvados (- 1,9 %). La baisse des 50 ans ou plus entamée au précédent trimestre, après plus de dix ans de hausse continue, s’accentue (- 0,6 % après - 0,3 % au précédent trimestre). Elle concerne tous les départements et plus particulièrement le Calvados (- 0,9 %). Dans la région, le nombre de demandeurs inscrits depuis plus d’un an se maintient ce trimestre. Il est quasiment stable dans tous les départements, sauf dans l’Orne où il progresse (+ 0,7 %) et dans la Manche où il recule (- 0,9 %).

La construction de logements baisse toujours, celle de locaux ralentit

Au 2e trimestre 2019, le cumul sur 12 mois des logements mis en chantier fléchit toujours en Normandie (- 3,0 %), de façon plus marquée qu’en France (- 1,2 % ; figure 6). Le recul est net dans l’Orne (- 10 %) et le Calvados (- 8 %) et plus léger en Seine-Maritime (- 2 %). Les mises en chantier progressent de 6 % dans la Manche et se maintiennent dans l’Eure.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 103,68 101,4
févr. 2011 102,63 102,37
mars 2011 104,74 103,46
avril 2011 105,79 103,8
mai 2011 105,79 104,93
juin 2011 102,11 103,72
juil. 2011 103,16 103,29
août 2011 102,63 102,76
sept. 2011 103,68 102,2
oct. 2011 103,68 101,16
nov. 2011 105,26 102,73
déc. 2011 107,37 104,04
janv. 2012 105,26 103,53
févr. 2012 104,21 103,36
mars 2012 103,16 103,63
avril 2012 101,05 102,1
mai 2012 100 99,69
juin 2012 101,05 99,85
juil. 2012 101,05 99,32
août 2012 101,58 98,69
sept. 2012 98,42 96,69
oct. 2012 97,37 96,06
nov. 2012 93,68 92,55
déc. 2012 88,42 92,55
janv. 2013 87,89 92,24
févr. 2013 88,95 92,48
mars 2013 88,42 91,44
avril 2013 88,95 92,43
mai 2013 88,42 92,74
juin 2013 88,42 92,6
juil. 2013 88,95 92,33
août 2013 87,37 91,9
sept. 2013 86,84 91,92
oct. 2013 84,21 90,47
nov. 2013 83,68 89,33
déc. 2013 86,32 86,51
janv. 2014 86,84 86,14
févr. 2014 86,32 84,55
mars 2014 84,21 83,24
avril 2014 82,63 82,95
mai 2014 81,58 82,3
juin 2014 80,53 81,48
juil. 2014 79,47 81,55
août 2014 80,53 81,16
sept. 2014 81,58 81,28
oct. 2014 81,05 81,14
nov. 2014 79,47 81,23
déc. 2014 76,84 81,43
janv. 2015 76,32 80,87
févr. 2015 76,32 81,11
mars 2015 77,37 81,23
avril 2015 76,32 80,56
mai 2015 75,79 80,17
juin 2015 73,68 80,87
juil. 2015 73,16 80,51
août 2015 72,11 81,14
sept. 2015 70 81,43
oct. 2015 72,11 81,79
nov. 2015 73,16 82,49
déc. 2015 76,32 83,58
janv. 2016 75,79 83,89
févr. 2016 76,32 84,67
mars 2016 73,16 84,28
avril 2016 74,21 84,98
mai 2016 74,74 86,77
juin 2016 75,79 87,09
juil. 2016 74,74 87,67
août 2016 74,21 87,88
sept. 2016 75,26 88,32
oct. 2016 74,21 89,5
nov. 2016 74,74 90,74
déc. 2016 73,16 92,14
janv. 2017 73,68 93,76
févr. 2017 73,68 94,68
mars 2017 77,37 97
avril 2017 77,37 98,19
mai 2017 77,37 98,57
juin 2017 78,42 99,59
juil. 2017 80,53 101,14
août 2017 80,53 101,52
sept. 2017 85,26 102,22
oct. 2017 84,74 102,64
nov. 2017 83,68 103,87
déc. 2017 86,32 105,78
janv. 2018 86,32 105,66
févr. 2018 86,84 105,42
mars 2018 85,79 104,74
avril 2018 88,95 104,45
mai 2018 90 104,21
juin 2018 90 104,4
juil. 2018 88,42 103,7
août 2018 89,47 103,41
sept. 2018 84,21 103,02
oct. 2018 85,26 103,41
nov. 2018 86,32 102,68
déc. 2018 82,63 101,21
janv. 2019 82,63 101,16
févr. 2019 82,63 101,21
mars 2019 82,11 100,89
avril 2019 78,95 100,73
mai 2019 80,53 100,29
juin 2019 80 99,66
juil. 2019 79,47 99,44
août 2019 79,47 99,44
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

De son côté, le cumul des logements autorisés ne laisse pas augurer d’une reprise. Il diminue en effet de 2,4 % dans la région ce trimestre, soit davantage qu’au niveau national (- 0,3 %). La baisse concerne la Manche (- 8 %), l’Eure (- 8 %) et dans une moindre mesure le Calvados (- 5 %), les autorisations progressant d’environ 3 % dans l’Orne et la Seine-Maritime.

La croissance de la surface des locaux commencés ralentit nettement en Normandie ce trimestre (+ 1,6 % après + 7,0 % au précédent trimestre), mais reste un peu plus vive qu’en France (+ 0,8 % ; figure 7). Elle continue de fléchir dans la Manche (- 4 %) et la Seine-Maritime (- 3 %) mais progresse dans les autres départements de la région, en particulier dans l’Orne (+ 12 %).

Après deux trimestres de hausse, la surface des locaux autorisés stagne au 2e trimestre 2019 dans la région (- 0,7 %) alors qu’elle continue de progresser au niveau national (+ 3,9 %). Excepté en Seine-Maritime où les autorisations restent très dynamiques (+ 15 %), la baisse concerne tous les départements normands, et plus particulièrement le Calvados (- 10 %) et la Manche (- 9 %).

Figure 7Évolution de la surface de plancher des locaux commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution de la surface de plancher des locaux commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France entière
déc. 2010 100,0 100,0
janv. 2011 102,3 100,8
févr. 2011 105,3 105,0
mars 2011 103,7 103,4
avr. 2011 104,8 103,6
mai 2011 104,5 103,8
juin 2011 99,4 103,8
juil. 2011 97,1 103,8
août 2011 95,0 106,7
sept. 2011 94,0 107,8
oct. 2011 95,9 107,9
nov. 2011 95,2 109,9
déc. 2011 92,1 112,4
janv. 2012 88,8 113,0
févr. 2012 86,5 110,3
mars 2012 89,3 108,6
avr. 2012 91,3 106,5
mai 2012 91,1 105,6
juin 2012 92,9 106,8
juil. 2012 92,1 105,6
août 2012 92,4 102,9
sept. 2012 92,5 102,2
oct. 2012 89,4 100,8
nov. 2012 90,9 98,5
déc. 2012 87,9 94,7
janv. 2013 88,6 92,9
févr. 2013 87,9 92,2
mars 2013 85,9 92,9
avr. 2013 83,5 93,1
mai 2013 82,4 94,2
juin 2013 80,7 94,1
juil. 2013 83,5 94,0
août 2013 82,5 94,7
sept. 2013 83,7 94,8
oct. 2013 90,2 95,3
nov. 2013 89,4 95,2
déc. 2013 90,9 96,2
janv. 2014 90,7 96,1
févr. 2014 91,3 97,2
mars 2014 90,9 96,8
avr. 2014 91,1 95,7
mai 2014 88,4 92,7
juin 2014 88,7 92,0
juil. 2014 84,5 92,0
août 2014 86,8 91,3
sept. 2014 83,2 90,2
oct. 2014 77,8 89,0
nov. 2014 75,5 89,4
déc. 2014 74,3 87,7
janv. 2015 73,4 88,4
févr. 2015 70,8 86,5
mars 2015 69,7 84,7
avr. 2015 67,4 84,2
mai 2015 67,2 83,8
juin 2015 66,0 83,0
juil. 2015 73,5 81,7
août 2015 72,5 80,6
sept. 2015 73,6 81,0
oct. 2015 71,7 80,9
nov. 2015 72,5 80,7
déc. 2015 70,7 80,4
janv. 2016 71,8 81,3
févr. 2016 71,4 81,0
mars 2016 70,1 82,4
avr. 2016 69,9 82,6
mai 2016 72,6 84,4
juin 2016 74,0 84,5
juil. 2016 64,3 82,7
août 2016 64,6 83,6
sept. 2016 65,3 83,2
oct. 2016 64,8 84,1
nov. 2016 65,2 83,1
déc. 2016 68,2 85,1
janv. 2017 67,5 83,6
févr. 2017 70,0 83,9
mars 2017 72,0 84,5
avr. 2017 73,5 85,2
mai 2017 71,7 84,6
juin 2017 71,1 85,0
juil. 2017 73,2 85,2
août 2017 73,7 86,5
sept. 2017 73,5 88,9
oct. 2017 75,1 88,8
nov. 2017 75,0 90,1
déc. 2017 72,8 90,0
janv. 2018 76,7 91,1
févr. 2018 74,7 92,5
mars 2018 74,2 92,9
avr. 2018 72,7 91,5
mai 2018 74,5 93,7
juin 2018 74,5 93,3
juil. 2018 89,2 96,3
août 2018 87,2 93,9
sept. 2018 83,8 90,7
oct. 2018 83,8 92,5
nov. 2018 82,0 91,8
déc. 2018 84,7 91,9
janv. 2019 81,4 92,7
févr. 2019 87,6 92,2
mars 2019 90,6 92,5
avr. 2019 89,9 93,1
mai 2019 88,7 92,5
juin 2019 92,1 93,2
juil. 2019 77,7 94,3
juil. 2019 77,9 95,1
  • Notes : données brutes en date de prise en compte. Moyenne glissante sur 12 mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution de la surface de plancher des locaux commencés

  • Notes : données brutes en date de prise en compte. Moyenne glissante sur 12 mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Forte hausse de la fréquentation hôtelière en juin

Au 2e trimestre 2019, les nuitées progressent de 3,9 % en Normandie comparativement au 2e trimestre 2018, soit davantage qu’en France (+ 2,3 % ; figure 8). La Normandie est la région métropolitaine où les nuitées progressent le plus ce trimestre, malgré une légère baisse de la fréquentation en avril et mai par rapport à 2018 (- 1,3 %). La forte progression des nuitées au 2e trimestre 2019 en Normandie résulte entièrement de la nette hausse du mois de juin (+ 13,5 %), grâce aux grandes manifestations qui ont eu lieu dans la région : le 75e anniversaire du débarquement de Normandie, l’Armada à Rouen et la coupe du monde féminine de football au Havre. Ainsi la progression de ce trimestre est essentiellement due à la clientèle non résidente (+ 12,4 %), celle résidente progressant modérément (+ 1,0 %).

En lien avec la localisation des évènements du mois de juin, les nuitées progressent d’environ 5 % dans le Calvados et la Seine-Maritime. Elles augmentent également dans l’Eure et la Manche, autour de 3 %, mais diminuent nettement dans l’Orne (- 10 %).

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011)
Normandie France entière
T4 2011 100 100
T1 2012 100,66 100,42
T2 2012 99,1 100,07
T3 2012 99,12 99,79
T4 2012 98,26 99,89
T1 2013 97,77 99,78
T2 2013 97,48 99,65
T3 2013 97,64 99,61
T4 2013 97,67 99,43
T1 2014 97,42 98,91
T2 2014 98,16 98,9
T3 2014 99,16 98,87
T4 2014 99,56 99,15
T1 2015 99,5 99,45
T2 2015 99,63 99,65
T3 2015 98,19 100,15
T4 2015 97,35 99,42
T1 2016 97,89 99,8
T2 2016 96,12 98,87
T3 2016 96,76 97,67
T4 2016 98,44 98,72
T1 2017 98,8 99,31
T2 2017 101,76 100,94
T3 2017 102,01 102,67
T4 2017 102,27 103,8
T1 2018 102,48 104,78
T2 2018 102,6 105,17
T3 2018 104,54 105,84
T4 2018 105,43 106,17
T1 2019 106,56 105,99
T2 2019 107,75 106,66
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.
Fréquentation touristique - révision des séries concernant les hôtels à partir du 1ᵉʳ janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d'une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d'imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n'a pas d'impact sur les évolutions.

La croissance des micro-entreprises s’arrête

Au 2e trimestre 2019, les créations d’entreprise ralentissent vivement en Normandie (+ 0,7 % après + 7,7 % au précédent trimestre) comme en France (+ 1,0 % après + 7,9 % ; figure 9). Les créations de micro-entreprise, fortement stimulées depuis plusieurs trimestres grâce au doublement du plafond de chiffre d’affaires, fléchissent (- 3,4 %). À l’inverse, les créations hors micro-entreprise repartent (+ 4,1 % après - 1,1 %). Globalement, les créations restent dynamiques dans les services (+ 5,1 %), secteur qui regroupe un peu plus de la moitié des créations. Elles baissent dans les autres grands secteurs : vivement dans ceux de la construction (- 8,8 %) et de l’industrie (- 8,7 %), modérément dans celui regroupant le commerce, le transport, l’hébergement et la restauration (- 1,2 %).

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Normandie hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Normandie y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 102,35 99,21 95,37 91,58
T2 2011 103,17 98,32 95,5 91,91
T3 2011 100,43 99,03 90,73 91,78
T4 2011 104,03 99,02 91,58 92,67
T1 2012 96,31 94,8 96,17 94,08
T2 2012 88,82 91,64 94,58 91,78
T3 2012 91,89 92,21 88,75 91,48
T4 2012 94,63 93,14 89,13 89,91
T1 2013 105,04 100,2 87,9 90,69
T2 2013 107,39 101,18 91,25 90,02
T3 2013 112,91 101,65 87,85 89,4
T4 2013 107,82 104,07 87,58 91,62
T1 2014 110,84 103,69 92,1 92,16
T2 2014 113,58 103,15 93,42 91,71
T3 2014 114,06 101,94 92,54 93,19
T4 2014 111,9 103,49 92,71 93,44
T1 2015 122,17 110,96 85,75 87,64
T2 2015 126,82 115,42 83,88 87,18
T3 2015 131,29 118,27 83,63 88,02
T4 2015 125,82 120,47 80,04 89,5
T1 2016 133,45 122,63 85,29 90,84
T2 2016 141,12 127,94 90,69 95,05
T3 2016 140,74 130,1 86,38 92,26
T4 2016 140,64 127,02 85,81 92,18
T1 2017 143,43 129,94 91,21 95,18
T2 2017 138,53 130,63 86 94,72
T3 2017 145,92 135,65 88,9 99,74
T4 2017 158,49 142,39 96,85 107,49
T1 2018 160,03 143,48 102,12 111,32
T2 2018 163,68 148,77 106,17 115,17
T3 2018 162,24 148,02 107,96 116,21
T4 2018 169,72 151,29 115,17 122,05
T1 2019 167,9 156,89 124,02 131,7
T2 2019 174,71 160,72 124,83 133,02
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Parallèlement, les défaillances d’entreprise cumulées sur 12 mois diminuent toujours dans la région, de 1,8 % comme au précédent trimestre (- 1,2 % en France ; figure 10). Elles sont presque stables dans le commerce. Elles reculent encore dans l’industrie (- 1 %) et la construction (- 5 %), mais moins qu’au précédent trimestre. Elles repartent à la baisse dans l’agriculture (- 11 %). Dans les services, le léger recul global (- 1 %) masque certaines disparités : - 4 % dans l’immobilier mais + 8 % dans le transport-entreposage.

Sur 12 mois, les défaillances d’entreprise continuent d’augmenter en Seine-Maritime (+ 3 %) ; elles sont quasiment stables dans le Calvados et fléchissent dans les autres départements normands, notamment dans la Manche (- 9 %).

Figure 10Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Normandie France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 99,84 100,05
févr. 2011 101,76 100,01
mars 2011 101,24 99,36
avril 2011 101,76 98,97
mai 2011 103,03 100,3
juin 2011 101,4 99,27
juil. 2011 100,12 98,66
août 2011 100,96 98,73
sept. 2011 100,36 98,35
oct. 2011 100,12 98,49
nov. 2011 100,76 98,79
déc. 2011 101,28 98,61
janv. 2012 102,95 99,39
févr. 2012 101,12 99,42
mars 2012 100,96 98,69
avril 2012 100,24 98,95
mai 2012 100,12 97,57
juin 2012 100,24 97,65
juil. 2012 102,04 99
août 2012 102,24 98,83
sept. 2012 101,4 98,38
oct. 2012 101,92 99,98
nov. 2012 102,63 100,13
déc. 2012 103,43 101,27
janv. 2013 103,11 101,04
févr. 2013 102,51 100,84
mars 2013 102,36 100,65
avril 2013 104,19 101,76
mai 2013 103,83 102,02
juin 2013 105,35 102,37
juil. 2013 105,11 103,12
août 2013 104,51 103,02
sept. 2013 107,23 103,82
oct. 2013 108,54 103,76
nov. 2013 109,46 103,59
déc. 2013 108,42 103,65
janv. 2014 109,54 103,82
févr. 2014 112,65 104,8
mars 2014 110,94 104,77
avril 2014 111,38 104,96
mai 2014 110,98 104,53
juin 2014 110,54 104,7
juil. 2014 111,34 104,7
août 2014 113,09 104,71
sept. 2014 111,74 105
oct. 2014 111,74 104,8
nov. 2014 110,86 104,87
déc. 2014 112,61 103,43
janv. 2015 112,06 103,92
févr. 2015 111,06 103,76
mars 2015 114,45 105,63
avril 2015 114,57 105,72
mai 2015 112,3 103,53
juin 2015 114,21 104,99
juil. 2015 114,81 104,53
août 2015 112,46 104,12
sept. 2015 113,73 104,29
oct. 2015 113,17 102,87
nov. 2015 113,45 103,15
déc. 2015 113,69 104,44
janv. 2016 111,82 103,2
févr. 2016 111,94 102,56
mars 2016 110,58 101,22
avril 2016 108,94 100,17
mai 2016 112,02 102,61
juin 2016 110,14 101,2
juil. 2016 108,7 99,75
août 2016 109,14 99,61
sept. 2016 105,79 98,56
oct. 2016 105,87 98,25
nov. 2016 105,63 97,8
déc. 2016 102,04 96,21
janv. 2017 101,96 95,95
févr. 2017 100,2 95,01
mars 2017 100,24 94,82
avril 2017 99,08 93,56
mai 2017 98,68 93,54
juin 2017 97,8 92,43
juil. 2017 97,05 92,05
août 2017 97,37 92,12
sept. 2017 95,81 91,03
oct. 2017 94,37 90,71
nov. 2017 93,05 90,09
déc. 2017 95,21 90,3
janv. 2018 95,37 89,51
févr. 2018 95,53 89,03
mars 2018 95,33 87,99
avril 2018 96,13 88,21
mai 2018 95,77 87,33
juin 2018 93,69 87,41
juil. 2018 93,81 87,82
août 2018 94,33 88,29
sept. 2018 95,29 88,61
oct. 2018 96,13 89,5
nov. 2018 96,57 89,43
déc. 2018 94,37 89,57
janv. 2019 94,53 90,25
févr. 2019 94,61 90,15
mars 2019 92,93 89,75
avril 2019 91,58 89,93
mai 2019 90,54 89,66
juin 2019 91,1 88,74
juil. 2019 89,94 88,53
  • Notes : données mensuelles brutes au 25 septembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 25 septembre 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

La croissance française résiste au ralentissement mondial

Malgré un contexte international morose, l’activité française a résisté au deuxième trimestre 2019 (+ 0,3 % comme au trimestre précédent) soutenue par la demande intérieure. La consommation a crû à un rythme modeste mais régulier, soutenue par les gains de pouvoir d’achat. L’investissement privé comme public a été dynamique, notamment en construction, porté par le cycle électoral municipal et par des conditions de financement favorables. Avec plus de 50 000 créations nettes d’emploi au deuxième trimestre, le taux de chômage s’est replié à 8,5 %.

Le moral des entrepreneurs et celui des ménages atteignent des niveaux relativement élevés : le PIB français progresserait donc à un rythme régulier d’ici la fin de l’année (+ 0,3 % par trimestre) malgré une contribution nulle du commerce extérieur, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. En moyenne annuelle, il croîtrait de 1,3 % en 2019 (après + 1,7 % en 2018).

Au niveau international, les tensions commerciales se concrétisent et les incertitudes s’accroissent

Les perspectives mondiales continuent de s’assombrir, sous l’effet notamment de l’escalade protectionniste entre la Chine et les États-Unis et des incertitudes liées au Brexit. La production industrielle allemande est, par exemple, particulièrement affectée. Prenant acte de ce contexte, les banques centrales assouplissent à nouveau leur politique monétaire, aux États-Unis comme en Europe. À l’image de la plupart des grandes économies, l’activité de la zone euro ralentirait en 2019 (+ 1,2 % en 2019 après + 1,9 %).

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