Insee Conjoncture Centre-Val de LoireUn trimestre de redressement de l’emploi salarié Note de conjoncture régionale – 1er trimestre 2019

Cédric Caudron, Insee Centre-Val de Loire

Au premier trimestre 2019, l’emploi salarié semble connaître un léger sursaut en Centre-Val de Loire. Les recrutements dans le tertiaire marchand, la construction et l’industrie compensent les pertes de l’intérim et du tertiaire non marchand pour retrouver un effectif proche du début 2018. Le taux de chômage baisse à son plus bas niveau depuis 2011.

Les autorisations de construction et les mises en chantier se redressent. Les créations d’entreprises restent dynamiques tandis que le nombre de défaillances continue d’augmenter. La fréquentation hôtelière repasse sous la barre du million de nuitées. Les exportations se contractent aboutissant à un équilibre du solde commercial.

Insee Conjoncture Centre-Val de Loire
No 26
Paru le :Paru le11/07/2019
Cédric Caudron, Insee Centre-Val de Loire
Insee Conjoncture Centre-Val de Loire No 26- Juillet 2019

Rédaction achevée le 02 juillet 2019

L’emploi salarié total se relance

Après une alternance entre baisse et stagnation, l’emploi salarié total (avertissement) est en légère hausse en Centre-Val de Loire (+ 0,2 %) pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2017. Le nombre de salariés s’établit à 908 800 ce trimestre. Pour la France hors Mayotte, les effectifs continuent leur progression (+ 0,4 %) entamée au deuxième trimestre 2015.

Le léger sursaut de l’emploi (+ 0,3 %) est imputable à l’emploi privé, représentant trois salariés sur quatre (689 700 salariés) (figure 1). L’emploi public subit en revanche un ralentissement (- 0,1 %), après une fin d’année 2018 encourageante (+ 0,2 %).

L’arrêt de la chute des effectifs dans l’intérim contribue à cette amélioration. La construction, 6 % de l’emploi, gagne à nouveau des salariés (+ 400), soit une hausse de 0,8 % par rapport au trimestre précédent, après la stabilité de 2018. Pour le deuxième trimestre consécutif, l’industrie, 16 % de l’emploi, reprend quelques couleurs avec 230 salariés de plus (+ 0,2 %, comme au trimestre précédent). Enfin, le tertiaire marchand hors intérim (+ 0,4 %) renoue avec une forte augmentation de ses effectifs (+ 1 500 salariés) après le fléchissement de l’année 2018 (+ 0,2 % après + 0,8 % en 2017). Le tertiaire non marchand poursuit son repli (- 0,2 %) entamé en 2018 (- 0,2 % sur l’année). Les effectifs de ce secteur représentent 33 % de l’emploi (297 400 salariés) (figure 2).

La croissance de l’emploi salarié total dans la région ce trimestre compense les baisses des trois trimestres précédents. Sur un an, l’emploi salarié total reste ainsi stable quand les mêmes effectifs au niveau national ne cessent de progresser (+ 0,9 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Emploi salarié total - Centre-Val de Loire Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Centre-Val de Loire Emploi salarié privé - France hors Mayotte
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 100,02 100,19 99,99 100,26
T2 2011 99,85 100,32 99,82 100,44
T3 2011 99,52 100,23 99,46 100,39
T4 2011 99,49 100,3 99,37 100,42
T1 2012 99,32 100,3 99,09 100,38
T2 2012 99,18 100,27 98,91 100,32
T3 2012 98,94 100,13 98,5 100,07
T4 2012 98,84 100,03 98,38 99,94
T1 2013 98,44 99,96 97,93 99,82
T2 2013 98,23 99,84 97,52 99,57
T3 2013 98,3 100,04 97,74 99,76
T4 2013 98,58 100,37 97,76 99,95
T1 2014 98,49 100,41 97,58 99,9
T2 2014 98,39 100,43 97,52 99,94
T3 2014 98,26 100,31 97,32 99,75
T4 2014 98,15 100,43 97,1 99,83
T1 2015 98,12 100,38 96,99 99,78
T2 2015 98,29 100,62 97,16 100,01
T3 2015 98,21 100,68 97,1 100,1
T4 2015 98,25 100,89 97,1 100,35
T1 2016 98,38 101,03 97,2 100,52
T2 2016 98,47 101,31 97,28 100,84
T3 2016 98,46 101,58 97,22 101,13
T4 2016 98,71 101,71 97,59 101,28
T1 2017 98,87 102,09 97,71 101,73
T2 2017 99,22 102,46 98,07 102,18
T3 2017 99,23 102,66 98,06 102,47
T4 2017 99,48 103,06 98,48 103,04
T1 2018 99,29 103,23 98,21 103,28
T2 2018 99,27 103,31 98,21 103,44
T3 2018 99,11 103,46 98,03 103,63
T4 2018 99,12 103,74 98 103,99
T1 2019 99,3 104,13 98,27 104,49
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Centre-Val de Loire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi salarié par secteur en Centre-Val de Loire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 99,43 99,75 99,97 100,04
T2 2011 98,73 99,41 99,71 99,97
T3 2011 98,7 99,23 99,32 99,92
T4 2011 98,51 98,8 99,28 99,94
T1 2012 98,4 98,69 99,27 100,26
T2 2012 98,06 98,35 99,35 100,28
T3 2012 97,51 98,17 99,16 100,65
T4 2012 96,62 97,93 98,85 100,6
T1 2013 95,46 97,38 98,33 99,99
T2 2013 95,2 96,97 98,34 100,05
T3 2013 94,27 96,78 98,54 99,73
T4 2013 93,31 96,8 98,66 100,62
T1 2014 92,6 96,53 98,64 100,67
T2 2014 91,76 96,36 98,73 100,32
T3 2014 90,61 95,95 98,71 100,72
T4 2014 89,29 95,64 98,79 100,74
T1 2015 88,32 95,56 98,79 100,86
T2 2015 86,93 95,31 98,97 100,9
T3 2015 85,68 94,99 98,86 100,79
T4 2015 85,21 94,64 99,25 100,8
T1 2016 84,37 94,26 99,53 101,01
T2 2016 83,82 94 99,79 101,06
T3 2016 83,55 93,97 99,85 101,02
T4 2016 83,17 93,5 99,86 100,95
T1 2017 83,18 93,07 100,23 101,12
T2 2017 83,07 92,82 100,56 101,27
T3 2017 82,65 92,71 100,56 101,32
T4 2017 82,95 92,96 100,66 100,97
T1 2018 82,92 92,56 100,65 100,97
T2 2018 83 92,63 100,74 100,8
T3 2018 83,06 92,55 100,69 100,66
T4 2018 83,04 92,74 100,88 100,76
T1 2019 83,7 92,89 101,29 100,59
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur en Centre-Val de Loire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim freine son repli

L’emploi intérimaire diminue en Centre-Val de Loire au premier trimestre 2019 (- 0,1 %) pour le cinquième trimestre consécutif. Ce recul est bien plus modéré que lors des précédents trimestres : 50 salariés de moins, après 900 en moyenne par trimestre en 2018.

En France hors Mayotte, l’emploi temporaire repart nettement à la hausse (+ 1,0 %) avec 7 700 intérimaires de plus qu’au quatrième trimestre 2018, mettant peut-être fin à la chute brutale observée en 2018 (- 27 500 salariés).

Par rapport au premier trimestre de l’année passée, la réduction de ces emplois est plus conséquente au niveau régional que national (respectivement - 5,6 % et - 1,7 %), pour s’établir à 37 400. Ce niveau, identique à celui de début 2017, reste cependant très élevé par rapport aux dix dernières années (figure 3).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Évolution de l'emploi intérimaire (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
T4 2010 100 100
T1 2011 102,33 101,11
T2 2011 103,02 101,55
T3 2011 99,1 100,12
T4 2011 100,94 99,37
T1 2012 94,3 95,02
T2 2012 91,55 91,98
T3 2012 88,73 88,02
T4 2012 88,35 85,39
T1 2013 91,95 88,23
T2 2013 87,99 87,16
T3 2013 93,26 89,79
T4 2013 92,87 90,28
T1 2014 91,67 89,42
T2 2014 92,46 91,24
T3 2014 90,95 88,9
T4 2014 90,39 90,08
T1 2015 91,65 89,85
T2 2015 96,58 93,55
T3 2015 100,25 96,97
T4 2015 100,95 99,52
T1 2016 104,55 99,36
T2 2016 105,84 102,54
T3 2016 105,41 105,55
T4 2016 117,29 110,58
T1 2017 117,84 115,46
T2 2017 124,6 120,89
T3 2017 126,52 124,41
T4 2017 134,2 130,43
T1 2018 129,69 129,52
T2 2018 129,46 128,72
T3 2018 126,52 127,95
T4 2018 122,54 126,03
T1 2019 122,42 127,25
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Un gain d’emploi sauf dans l’Eure-et-Loir

Ce trimestre, les effectifs salariés dans le Cher ont progressé (+ 0,4 %) (figure 4). Cette amélioration a été largement portée par l’intérim (+ 11,9 %), lui permettant de retrouver son niveau du début 2017. Ses effectifs salariés oscillent autour de 99 500 salariés depuis trois ans. L’Indre-et-Loire enregistre un gain de 940 salariés (+ 0,4 %), en partie grâce à l’industrie (+ 0,9 %, soit 250 salariés de plus) et au commerce-réparation automobile (+ 1,3 %, soit + 370 salariés). L’emploi y retrouve un rythme de croissance plus proche de celui des dernières années (+ 0,7 % en moyenne par an depuis début 2016).

Les emplois salariés progressent également dans l’Indre, le Loir-et-Cher et le Loiret mais à un rythme moins soutenu. L’Eure-et-Loir perd 300 emplois (- 0,2 %), dû à un repli dans le secteur tertiaire non marchand (- 0,5 %).

Sur l’année, l’Indre-et-Loire poursuit sa croissance (+ 0,8 %), permettant à la région de stabiliser ses effectifs. Le Cher connaît un léger sursaut (+ 0,1 %). Pour ces deux départements le nombre de salariés augmente dans tous les secteurs d’activité, à l’exception du tertiaire non marchand. La baisse observée dans les autres départements est comprise entre 0,2 % et 0,4 %.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

en % par rapport au trimestre précédent
Évolution de l'emploi salarié total par département (en % par rapport au trimestre précédent)
2018T4 2019T1
Cher -0,33 0,41
Eure-et-Loir -0,17 -0,23
Indre 0,14 0,17
Indre-et-Loire 0,28 0,41
Loir-et-Cher 0,05 0,07
Loiret -0,04 0,15
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié total par département

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Un taux de chômage à 8,2 %

À la fin du premier trimestre 2019, le taux de chômage en Centre-Val de Loire diminue de 0,1 point par rapport au trimestre précédent pour atteindre 8,2 %, taux le plus faible depuis le troisième trimestre 2011.

La tendance est la même en France hors Mayotte (- 0,1 point), dont le taux de 8,7 % retrouve le niveau du premier trimestre 2009 (figure 5).

Figure 5Taux de chômage

en %
Taux de chômage (en %)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
T4 2010 8,1 9,2
T1 2011 8 9,1
T2 2011 8 9,1
T3 2011 8,2 9,2
T4 2011 8,3 9,3
T1 2012 8,5 9,5
T2 2012 8,8 9,7
T3 2012 8,9 9,8
T4 2012 9,2 10,1
T1 2013 9,5 10,3
T2 2013 9,6 10,4
T3 2013 9,4 10,3
T4 2013 9,3 10,1
T1 2014 9,4 10,2
T2 2014 9,4 10,2
T3 2014 9,5 10,3
T4 2014 9,7 10,4
T1 2015 9,6 10,3
T2 2015 9,8 10,5
T3 2015 9,7 10,4
T4 2015 9,6 10,2
T1 2016 9,6 10,2
T2 2016 9,5 10
T3 2016 9,4 10
T4 2016 9,4 10
T1 2017 9 9,6
T2 2017 8,9 9,5
T3 2017 8,9 9,6
T4 2017 8,3 8,9
T1 2018 8,6 9,2
T2 2018 8,4 9,1
T3 2018 8,6 9,1
T4 2018 8,3 8,8
T1 2019 8,2 8,7
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Le repli régional profite à quatre des six départements, le Loir-et-Cher et le Loiret ayant un taux de chômage stable par rapport au trimestre précédent. Les variations par département sont néanmoins relativement faibles (figure 6)

En un an, le taux de chômage recule de 0,4 point en Centre-Val de Loire, légèrement moins que pour la France hors Mayotte (- 0,5 point).

Au sein de la région, le Cher présente la baisse la plus importante du taux de chômage (- 0,7 point), mais reste le département le plus touché (8,9 % de chômeurs).

Figure 6Taux de chômage départementaux

Taux de chômage départementaux
1er trimestre 2019 (%) Variation (point)
sur un trimestre sur un an
Cher 8,9 -0,1 -0,7
Eure-et-Loir 8,2 -0,1 -0,4
Indre 8,4 -0,1 -0,4
Indre-et-Loire 7,9 -0,1 -0,4
Loir-et-Cher 7,3 0,0 -0,4
Loiret 8,6 0,0 -0,1
Centre-Val de Loire 8,2 -0,1 -0,4
France hors Mayotte 8,4 -0,1 -0,5
  • Note : données trimestrielles, données provisoires pour le dernier trimestre.
  • Sources : Insee, Taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisés

Une stabilité des demandeurs d’emploi

Au premier trimestre 2019, 218 600 demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C sont inscrits à Pôle emploi en Centre-Val de Loire. Leur nombre est stable par rapport au trimestre précédent, mais en repli sur un an (- 0,3 % et - 0,4 % pour la France métropolitaine) (figure 7).

Le nombre d’entrées sur les listes de Pôle emploi s’élève au premier trimestre 2019 (+ 3,2 %), mais est compensé par la hausse des sorties (+ 0,8 %), conduisant à une stabilité des effectifs de demandeurs d’emploi sur la région. Cette stagnation s’accompagne d’une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus (+ 0,5 %), compensée par un repli dans les autres classes d’âge, notamment chez les hommes de moins de 25 ans (- 0,9 %).

La situation des chômeurs inscrits depuis plus d’un an se dégrade (+ 0,3 % ce trimestre et +1,8 % sur un an).

Figure 7Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi
1er trimestre 2019 (CVS) Variation (%)
sur un trimestre sur un an
Centre-Val de Loire 218 600 0,0 -0,3
Moins de 25 ans 31 520 -0,3 -0,9
50 ans ou plus 55 890 0,5 1,9
Inscrits depuis plus d'un an 106 050 0,3 1,8
France (en milliers) 5 603 0,0 -0,4
  • Note : données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables ; Calcul des CVS-CJO : Dares
  • Chaque année est menée, en même temps qu’au niveau national, une campagne d'actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières (CVS), pour tenir compte des données de l'année écoulée. Cette campagne conduit à réviser l'ensemble des séries CVS diffusées.
  • À l’occasion de la campagne d’actualisation de février 2017, les méthodes d’estimation des coefficients CVS des statistiques nationales, régionales et départementales de demandeurs d’emploi ont été harmonisées. Les séries régionales et départementales publiées sont maintenant corrigées des effets des jours ouvrables (CJO), et la cohérence comptable entre niveaux géographiques des statistiques CVS-CJO est désormais systématiquement assurée.
  • Sources : Pôle emploi ; Dares, Statistisques mensuelles du marché du travail

Une reprise de la construction de logements

Après cinq trimestres de recul, les autorisations de construction de logements, en données cumulées sur douze mois, se redressent (+ 1,9 %) et retrouvent leur niveau du troisième trimestre 2018. À l’inverse, en France hors Mayotte, elles se contractent pour le sixième trimestre consécutif (- 2,5 %).

Sur un an, ces autorisations de construction restent, comme au niveau national, en net recul (respectivement - 9,2 % et - 8,9 %).

Dans la région, l’augmentation du nombre de logements autorisés ce trimestre est impulsée par une importante hausse des logements collectifs (+ 5,0 %) qui représentent 39 % des autorisations. Le nombre de logements individuels progresse à une allure moins soutenue (+ 1,5 %).

En chute depuis le début de l’année 2018, les logements commencés se relèvent tandis que le repli se poursuit au niveau national (respectivement + 2,0 % et - 0,8 %) (figure 8).

En un an, le volume des mises en chantier recule, de manière trois fois plus importante en Centre-Val de Loire qu’en France hors Mayotte (respectivement - 12,1 % et - 4,0 %).

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

indice base 100 en décembre 2010
Évolution du nombre de logements commencés (indice base 100 en décembre 2010)
Centre-Val de Loire France hors Mayotte
déc. 2010 100 100
janv. 2011 102,9 101,43
févr. 2011 104,35 102,37
mars 2011 104,35 103,46
avril 2011 102,17 103,82
mai 2011 103,62 104,98
juin 2011 102,17 103,77
juil. 2011 100 103,34
août 2011 100,72 102,81
sept. 2011 101,45 102,25
oct. 2011 99,28 101,21
nov. 2011 99,28 102,78
déc. 2011 100 104,09
janv. 2012 98,55 103,58
févr. 2012 100,72 103,41
mars 2012 100,72 103,68
avril 2012 100,72 102,15
mai 2012 96,38 99,73
juin 2012 98,55 99,9
juil. 2012 97,1 99,35
août 2012 95,65 98,72
sept. 2012 94,2 96,74
oct. 2012 94,93 96,11
nov. 2012 90,58 92,58
déc. 2012 90,58 92,53
janv. 2013 89,86 92,21
févr. 2013 87,68 92,45
mars 2013 88,41 91,39
avril 2013 89,86 92,41
mai 2013 91,3 92,72
juin 2013 89,13 92,58
juil. 2013 89,13 92,31
août 2013 88,41 91,87
sept. 2013 86,23 91,87
oct. 2013 84,06 90,42
nov. 2013 83,33 89,31
déc. 2013 84,06 86,55
janv. 2014 81,88 86,17
févr. 2014 80,43 84,57
mars 2014 78,26 83,26
avril 2014 76,09 82,97
mai 2014 74,64 82,32
juin 2014 73,91 81,5
juil. 2014 73,91 81,57
août 2014 74,64 81,21
sept. 2014 74,64 81,33
oct. 2014 75,36 81,14
nov. 2014 77,54 81,23
déc. 2014 74,64 81,45
janv. 2015 73,19 80,92
févr. 2015 73,19 81,16
mars 2015 71,74 81,28
avril 2015 70,29 80,63
mai 2015 69,57 80,24
juin 2015 68,12 80,94
juil. 2015 66,67 80,6
août 2015 67,39 81,26
sept. 2015 68,84 81,52
oct. 2015 67,39 81,96
nov. 2015 64,49 82,68
déc. 2015 65,22 83,77
janv. 2016 65,94 84,11
févr. 2016 65,22 84,89
mars 2016 65,94 84,52
avril 2016 64,49 85,22
mai 2016 67,39 86,99
juin 2016 68,12 87,33
juil. 2016 71,01 87,96
août 2016 69,57 88,2
sept. 2016 67,39 88,66
oct. 2016 68,12 89,87
nov. 2016 67,39 91,12
déc. 2016 68,12 92,55
janv. 2017 68,84 94,1
févr. 2017 69,57 95,07
mars 2017 71,01 97,39
avril 2017 72,46 98,62
mai 2017 73,19 98,96
juin 2017 74,64 99,9
juil. 2017 73,91 101,35
août 2017 76,09 101,77
sept. 2017 77,54 102,37
oct. 2017 78,99 102,68
nov. 2017 81,16 103,8
déc. 2017 85,51 105,68
janv. 2018 86,23 105,61
févr. 2018 85,51 105,32
mars 2018 84,06 104,64
avril 2018 84,78 104,33
mai 2018 83,33 104,18
juin 2018 83,33 104,45
juil. 2018 82,61 103,75
août 2018 79,71 103,53
sept. 2018 78,99 103,22
oct. 2018 76,09 103,7
nov. 2018 77,54 103,1
déc. 2018 71,74 101,33
janv. 2019 74,64 101,19
févr. 2019 74,64 100,99
mars 2019 74,64 100,85
avril 2019 73,91 100,12
mai 2019 73,91 99,49
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Les créations d’entreprises toujours dynamiques

En Centre-Val de Loire, le nombre de créations d’entreprises (5 000), y compris micro-entrepreneurs, poursuit son essor entamé début 2017 et approche le point haut du premier trimestre 2010 (5 300). Cette augmentation de 7,8 % est légèrement inférieure qu’en France entière (+ 8,1 %) (figure 9).

Tous les secteurs bénéficient de ce dynamisme, notamment l’industrie (+ 30,7 %) et les services (+ 150 créations).

Sur les douze derniers mois, la progression reste forte dans tous les secteurs, tant au niveau régional que national (respectivement + 20,3 % et + 18,6 %).

Figure 9Créations d'entreprises

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010
Créations d'entreprises (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2010)
Centre-Val de Loire hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Centre-Val de Loire y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
T4 2010 100 100 100 100
T1 2011 102,35 99,19 97,17 91,5
T2 2011 105,47 98,31 98,55 91,88
T3 2011 101,53 99,04 91,55 91,77
T4 2011 103,06 99,02 94,6 92,7
T1 2012 99,94 94,78 98,62 94,08
T2 2012 95,94 91,65 95,17 91,83
T3 2012 95,11 92,24 88,89 91,49
T4 2012 97 93,17 93,22 89,9
T1 2013 103,71 100,15 92,41 90,63
T2 2013 103,71 101,24 90,63 90
T3 2013 105,71 101,7 88,79 89,37
T4 2013 113,54 104,08 91,39 91,57
T1 2014 108,59 103,67 95,79 92,07
T2 2014 105,53 103,22 93,2 91,66
T3 2014 109,77 101,95 91,96 93,15
T4 2014 105,41 103,47 90,17 93,43
T1 2015 118,89 110,96 86,7 87,53
T2 2015 128,61 115,46 86,13 87,2
T3 2015 130,78 118,26 86,89 88,02
T4 2015 132,96 120,46 86,22 89,47
T1 2016 136,85 122,56 88,22 90,78
T2 2016 139,14 128,01 86,51 95,13
T3 2016 143,73 130,14 83,32 92,23
T4 2016 143,03 127 82,39 92,13
T1 2017 148,38 129,82 86,7 95,05
T2 2017 145,85 130,7 84,73 94,86
T3 2017 146,85 135,71 87,1 99,7
T4 2017 157,27 142,38 95,6 107,42
T1 2018 158,74 143,29 98,86 111,13
T2 2018 167,27 148,95 103,76 115,48
T3 2018 160,62 148,14 104,24 116,13
T4 2018 171,16 151,31 110,25 121,96
T1 2019 174,4 157,08 118,89 131,84
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 9Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Les défaillances d’entreprises poursuivent leur ascension

Au premier trimestre 2019, la tendance régionale observée depuis mi-2018 se prolonge. Les défaillances d’entreprises augmentent pour atteindre 1 920 en données cumulées sur un an, soit une hausse de 2,9 % par rapport au trimestre précédent.

Au niveau national, l’augmentation est également continue mais dans des proportions moindres (+ 0,1 % ce trimestre après + 0,7 %) (figure 10).

La progression des défaillances dans la région concerne la plupart des secteurs, notamment ceux de l’enseignement, santé humaine, action sociale et services aux ménages, de l’hébergement et restauration ainsi que de l’industrie.

Comparé au même trimestre de l’année précédente, le nombre de défaillances s’accroît (+ 4,9 %), contrairement au quatrième trimestre 2018 où ce nombre était en recul par rapport au quatrième trimestre 2017 (- 2,3 %). Au niveau national, le constat observé est le même (+ 1,8 % contre - 0,8 %).

Figure 10Défaillances d'entreprises

indice base 100 en décembre 2010
Défaillances d'entreprises (indice base 100 en décembre 2010)
Centre-Val de Loire France entière
déc. 2010 100 100
janv. 2011 99,81 100,05
févr. 2011 99,33 100,01
mars 2011 99,48 99,36
avril 2011 99,76 98,97
mai 2011 102,14 100,3
juin 2011 102,05 99,27
juil. 2011 102,71 98,66
août 2011 101,86 98,73
sept. 2011 102,95 98,35
oct. 2011 101,57 98,49
nov. 2011 104,76 98,79
déc. 2011 105 98,61
janv. 2012 107,23 99,39
févr. 2012 106 99,42
mars 2012 105,85 98,69
avril 2012 105,05 98,95
mai 2012 103,66 97,57
juin 2012 104,62 97,65
juil. 2012 106,14 99
août 2012 105,24 98,83
sept. 2012 105,33 98,38
oct. 2012 110,23 99,98
nov. 2012 107,47 100,13
déc. 2012 108,9 101,27
janv. 2013 108,47 101,04
févr. 2013 108 100,84
mars 2013 105,38 100,65
avril 2013 107,62 101,76
mai 2013 107,14 102,02
juin 2013 106,09 102,37
juil. 2013 106,24 103,12
août 2013 107,04 103,02
sept. 2013 108,9 103,82
oct. 2013 109,04 103,76
nov. 2013 111,57 103,59
déc. 2013 112,47 103,65
janv. 2014 111,95 103,82
févr. 2014 113,61 104,8
mars 2014 113,76 104,77
avril 2014 112,52 104,96
mai 2014 112,33 104,53
juin 2014 112,52 104,7
juil. 2014 113,56 104,7
août 2014 113,61 104,71
sept. 2014 111,85 105
oct. 2014 109,47 104,8
nov. 2014 105,95 104,87
déc. 2014 103,71 103,43
janv. 2015 104,33 103,92
févr. 2015 106,28 103,76
mars 2015 108,95 105,63
avril 2015 109,09 105,72
mai 2015 107,04 103,53
juin 2015 108,47 104,99
juil. 2015 107 104,53
août 2015 107,14 104,12
sept. 2015 110,14 104,29
oct. 2015 110,14 102,87
nov. 2015 111,28 103,15
déc. 2015 112,18 104,44
janv. 2016 112,9 103,2
févr. 2016 110,42 102,56
mars 2016 108,23 101,22
avril 2016 107,62 100,17
mai 2016 108,71 102,61
juin 2016 107,23 101,2
juil. 2016 105,62 99,75
août 2016 104,43 99,61
sept. 2016 100,52 98,56
oct. 2016 97,57 98,25
nov. 2016 96,34 97,8
déc. 2016 93,72 96,21
janv. 2017 92 95,95
févr. 2017 89,96 95,01
mars 2017 89,96 94,82
avril 2017 88,48 93,56
mai 2017 89,53 93,54
juin 2017 88,91 92,44
juil. 2017 89,34 92,06
août 2017 88,62 92,12
sept. 2017 90,05 91,04
oct. 2017 91 90,71
nov. 2017 90,34 90,11
déc. 2017 90,86 90,32
janv. 2018 89,24 89,54
févr. 2018 87,58 89,08
mars 2018 87,1 88,05
avril 2018 87,1 88,27
mai 2018 85,82 87,39
juin 2018 85,34 87,46
juil. 2018 85,86 87,88
août 2018 86,2 88,35
sept. 2018 85,96 88,66
oct. 2018 88,48 89,54
nov. 2018 89,05 89,46
déc. 2018 88,81 89,58
janv. 2019 90,53 90,24
févr. 2019 92,24 90,12
mars 2019 91,39 89,65
avril 2019 90,81 89,65
  • Notes : données mensuelles brutes au 20 juin 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 10Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 20 juin 2019, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

La fréquentation hôtelière repasse sous la barre du million de nuitées

Au premier trimestre 2019, la fréquentation hôtelière enregistre un repli par rapport au même trimestre de l’année précédente (- 3,1 %) repassant sous la barre du million de nuitées (avertissement).

Au niveau de la France entière, le nombre de nuitées s’atténue également, pour la première fois depuis le troisième trimestre 2016, à un niveau inférieur à celui de la région (- 1,3 %) (figure 11).

Ce fléchissement régional est dû à une nette dégradation de la fréquentation de la clientèle résidente (- 4,2 %) qui représente 86 % des nuitées. La clientèle non-résidente a davantage séjourné dans les hôtels (+ 4,4 % de nuitées).

Comme au premier trimestre 2018, la clientèle d’affaires représente près de deux nuitées sur trois.

Figure 11Évolution de la fréquentation dans les hôtels

indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2011)
Centre-Val de Loire France entière
T4 2011 100 100
T1 2012 100,95 100,41
T2 2012 101,28 100,05
T3 2012 100,85 99,75
T4 2012 100,79 99,83
T1 2013 100,26 99,72
T2 2013 99,51 99,58
T3 2013 98,84 99,54
T4 2013 98,72 99,35
T1 2014 97,67 98,84
T2 2014 97,55 98,84
T3 2014 97,32 98,83
T4 2014 96,91 99,11
T1 2015 97,39 99,4
T2 2015 96,79 99,62
T3 2015 98,11 100,12
T4 2015 98,6 99,4
T1 2016 99,38 99,78
T2 2016 99,8 98,85
T3 2016 99,6 97,62
T4 2016 99,95 98,67
T1 2017 99,49 99,26
T2 2017 100,68 100,9
T3 2017 101,61 102,62
T4 2017 102,29 103,75
T1 2018 103,3 104,73
T2 2018 104,05 105,13
T3 2018 103,94 105,8
T4 2018 104,4 106,13
T1 2019 103,86 105,86
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 11Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2011.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Une contraction des échanges commerciaux

Après un trimestre de forte hausse, les échanges commerciaux s’atténuent avec des exportations s’élevant à 5,1 milliards d’euros (5,3 milliards fin 2018). Les importations (5,1 milliards) restent inférieures au montant exporté et permettent un solde commercial positif, mais presque nul (7 millions d’euros).

En cumul sur un an, les échanges commerciaux continuent leur ascension, avec un gain de 2,7 % pour les exportations et de 4,8 % pour les importations. Le solde commercial reste positif (650 millions d’euros), inférieur à celui de la période précédente (1 milliard).

Avertissement

Emploi

Depuis la publication de juillet 2018, portant sur le premier trimestre 2018, le champ des estimations trimestrielles d'emploi (ETE) publiées au niveau localisé (région et département) est étendu aux départements d'outre-mer (hors Mayotte) et à l'ensemble de l'emploi salarié. Par rapport à la situation antérieure, sont donc ajoutés les salariés de la fonction publique, de l'agriculture et de l'ensemble des particuliers employeurs.

De plus, les niveaux de l’emploi « privé » publiés par les Urssaf et par l’Insee diffèrent du fait d’écarts de champ et de concept, et de légères différences peuvent exister sur les taux d’évolution.

Enfin, l'introduction de la déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut entraîner des révisions accrues sur les données, durant la phase de montée en charge de la DSN.

Fréquentation touristique - Révision des séries concernant les hôtels à compter du 1er janvier 2019

À partir du 1er janvier 2019, les données des hôtels non répondants sont imputées au moyen d’une nouvelle méthode, en fonction de leurs caractéristiques. Cette nouvelle méthode d’imputation de la non-réponse tend à revoir légèrement à la baisse le nombre total de nuitées mais n’a pas d’impact sur les évolutions (en savoir plus).

Contexte international : dans un environnement international moins porteur, les principaux pays de la zone euro mettent en place des mesures de soutien budgétaire

Marqué notamment par les tensions commerciales parties des États-Unis et par la perspective du Brexit, l’environnement international paraît moins porteur que l’an dernier. Les banques centrales comme les différents gouvernements ont néanmoins pris acte du risque de ralentissement et ajustent en conséquence leur politique économique. Début 2019, les principaux pays de la zone euro ont ainsi pour la plupart mis en place, d’une manière ou d’une autre, des mesures de soutien budgétaire. Le pouvoir d’achat accélérerait donc en zone euro (+ 2,5 % en moyenne annuelle prévu en 2019), contribuant à limiter le ralentissement économique de la zone (+ 1,2 % prévu, après + 1,9 % en 2018).

Contexte national : la croissance française serait surtout soutenue par la demande intérieure

Au premier trimestre 2019, la croissance française s’établit à + 0,3 %, portée par la demande intérieure. En particulier, la consommation des ménages est soutenue par un pouvoir d’achat dynamique, tandis que le commerce extérieur pèse sur la croissance. Les créations d’emploi salarié marchand non agricole sont en outre très élevées (+ 92 000 créations nettes).

D’ici fin 2019, l’économie française conserverait le même rythme de croissance trimestrielle, selon la Note de conjoncture nationale de l’Insee. Le pouvoir d’achat des ménages progresserait de 2,3 % sur l’année, soutenant la consommation qui serait ainsi la principale contribution à la croissance, malgré un taux d’épargne restant élevé. Le commerce extérieur pèserait à nouveau sur l’activité, contrairement à l’an dernier.

En moyenne annuelle, le PIB croîtrait de 1,3 % en 2019 (après + 1,7 % en 2018). Le chômage poursuivrait sa baisse et s’établirait à 8,3 % fin 2019.

Pour en savoir plus

Nouveau trimestre de stabilité pour l’emploi salarié, note de conjoncture n°24, avril 2019