Chômage au 2^e trimestre 2018 Recul du chômage dans les deux tiers des zones d’emploi de Normandie

En Normandie, après une légère hausse au trimestre précédent, le taux de chômage (définitions) repart à la baisse, pour s’établir à 9,0 % de la population active au deuxième trimestre 2018. Il demeure néanmoins supérieur au taux de chômage de la France métropolitaine (8,7 %), maintenant la Normandie au 5^e rang des régions les plus touchées.

Le chômage reste plus présent dans l'Est de la région. La Seine-Maritime et l'Eure sont les départements les plus impactés (figure 1) avec des taux de chômage respectifs de 10,1 % et 9,3 %. À l'inverse, le chômage est moins élevé dans la Manche (6,8 %), qui fait partie des quinze départements métropolitains dont le taux est inférieur à 7,0 %. Les zones d'emploi d'Avranches et de Saint-Lô sont ainsi les moins touchées (respectivement 6,0 % et 6,5 %).

Avec un taux de 11,5 %, la zone d'emploi du Havre est la plus affectée.

Au 2^e trimestre 2018, le taux de chômage normand recule de 0,1 point par rapport au trimestre précédent. Cette quasi stagnation suit la tendance nationale.

Seuls les départements de la Manche et de la Seine-Maritime bénéficient d'une baisse de leur taux de chômage de 0,2 point alors qu'il se maintient dans l'Eure, le Calvados et l'Orne (figure 2).

Le chômage diminue dans 17 des 23 zones d'emploi de la région, en particulier dans celles de la Vallée de la Bresle-Vimeu, Honfleur, Argentan et Vire (- 0,3 point).

À l'inverse, la zone de Bernay (+ 0,2 point), suivie de celles de L'Aigle, Évreux, Flers, Granville et Bayeux (+ 0,1 point), sont les seules à subir une très légère augmentation (figure 3).

Entre le 2^e trimestre 2017 et le 2^e trimestre 2018, le taux de chômage baisse de 0,4 point en Normandie, comme en France métropolitaine. Le repli est plus important dans les départements de la Manche (- 0,6 point) et de la Seine-Maritime (- 0,5 point).

Sur un an, le recul du chômage concerne l'ensemble des zones de la région, à l'exception de celle de Granville où le taux stagne à 8,1 %. Les baisses les plus significatives sont localisées dans les zones de Cherbourg (- 0,8 point), Dieppe et la Vallée de la Bresle-Vimeu (- 0,7 point ; figure 4). La baisse est plus modeste dans cinq territoires, entre - 0,1 et - 0,2 point, dans les zones d'emploi de L'Aigle, Saint-Lô, Nogent-le-Rotrou, Bernay et Pont-Audemer.