Insee Conjoncture CorseUne arrière-saison variable pour une année ensoleillée Note de conjoncture régionale - 4e trimestre 2017

Déborah Caruso, Insee

En Corse, au 4e trimestre 2017, l’emploi salarié principalement marchand reste atone (- 0,2 %). Si la construction et le commerce repartent à la hausse, l’industrie et les services se replient avec l’arrêt de la prime à l’embauche. Toutefois, en un an, l’emploi insulaire augmente ses effectifs de 1,6 %. Le taux de chômage diminue ce trimestre pour atteindre 9,6 % de la population active. Le recul annuel (- 1 point) profite aux deux départements.

Fin décembre 2017, 23 100 personnes sont inscrites à Pôle emploi (catégories A, B et C). La hausse des inscriptions s’accélère et atteint 2,8 % ce trimestre.

Dans la construction, les autorisations de construire et les mises en chantier sont en berne en fin d’année.

Les créations d'entreprises (y compris micro-entrepreneurs) bondissent au 4e trimestre comme sur l’année. Les défaillances d’entreprises se réorientent également à la hausse et diminuent sur l’année.

Enfin, l’arrière-saison tient ses promesses dans les transports de fret et de passagers. Ainsi, la fréquentation des hôtels s’accroît par rapport à la même période de 2016.

Insee Conjoncture Corse
No 19
Paru le :Paru le09/04/2018
Déborah Caruso, Insee
Insee Conjoncture Corse No 19- Avril 2018

L’emploi atone mais bien orienté sur un an

Au 4e trimestre 2017, l’emploi salarié principalement marchand (y.c intérim) est atone en Corse (- 0,2 %) (figure 1). Au niveau national, il résiste malgré l’arrêt de la prime à l’embauche et reste positif (+ 0,5 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2015
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2015)
France hors Mayotte Corse-du-Sud Haute-Corse Corse
T1 2005 100,0 100,0 100,0 100,0
T2 2005 100,0 99,5 99,6 99,5
T3 2005 100,2 100,5 100,9 100,7
T4 2005 100,4 102,7 102,7 102,7
T1 2006 100,5 103,2 102,6 102,9
T2 2006 101,0 103,7 103,0 103,3
T3 2006 101,3 104,4 103,9 104,1
T4 2006 101,6 106,0 105,4 105,7
T1 2007 102,4 107,6 106,6 107,1
T2 2007 102,6 108,4 106,8 107,6
T3 2007 103,0 108,8 107,1 107,9
T4 2007 103,2 109,1 107,8 108,4
T1 2008 103,6 111,2 109,0 110,1
T2 2008 103,2 111,7 108,4 110,0
T3 2008 102,9 112,1 107,9 110,0
T4 2008 102,0 113,3 109,1 111,2
T1 2009 101,0 113,5 110,3 111,9
T2 2009 100,5 113,5 110,6 112,1
T3 2009 100,3 113,5 110,3 111,9
T4 2009 100,3 114,1 110,6 112,3
T1 2010 100,2 115,9 112,3 114,1
T2 2010 100,3 116,7 113,5 115,1
T3 2010 100,5 116,4 112,5 114,4
T4 2010 100,7 117,1 113,1 115,1
T1 2011 101,0 118,2 112,9 115,6
T2 2011 101,2 119,9 114,0 117,0
T3 2011 101,1 118,8 114,4 116,6
T4 2011 101,1 119,2 114,1 116,6
T1 2012 101,1 119,7 115,1 117,4
T2 2012 101,0 120,5 114,2 117,4
T3 2012 100,8 119,8 114,5 117,2
T4 2012 100,5 120,2 114,7 117,5
T1 2013 100,6 120,2 114,3 117,2
T2 2013 100,3 120,5 114,0 117,3
T3 2013 100,4 120,7 113,6 117,1
T4 2013 100,5 121,0 114,4 117,7
T1 2014 100,5 121,5 114,5 118,0
T2 2014 100,5 122,1 114,8 118,5
T3 2014 100,2 120,9 114,7 117,8
T4 2014 100,3 120,8 114,6 117,7
T1 2015 100,3 120,9 114,6 117,8
T2 2015 100,5 120,7 115,3 118,0
T3 2015 100,6 122,4 115,4 118,9
T4 2015 100,9 122,2 115,1 118,6
T1 2016 101,2 122,9 115,4 119,1
T2 2016 101,4 123,7 116,7 120,2
T3 2016 101,8 125,4 117,4 121,4
T4 2016 102,2 123,4 117,7 120,5
T1 2017 102,6 124,6 118,9 121,8
T2 2017 103,1 126,5 120,6 123,6
T3 2017 103,4 126,7 118,6 122,6
T4 2017 103,9 126,5 118,4 122,4
  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands, intérimaires et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands, intérimaires et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, Estimations d'emploi

En région, l’emploi est toujours dynamique dans les secteurs de la construction (+ 1,7 %) et du commerce (+ 1,5 %) (figure 2). En revanche, les services marchands et l’industrie perdent respectivement 1,4 % et 1,1 % de leurs effectifs.

L’évolution régionale est représentative du comportement des deux départements. Cependant, en Corse-du-Sud, l’ouverture de centres commerciaux notamment dans l’agglomération du pays ajaccien, dynamise le commerce (+ 2,5 %). La construction reste favorable à l’embauche (+ 1,2 %) contrairement aux services hors intérim (- 1,5 %) et à l’industrie (- 1,2 %). En Haute-Corse, l’emploi est stimulé par la construction (+ 2,2 %) parallèlement à l’augmentation des mises en chantier sur le territoire. Le commerce progresse faiblement (+ 0,6 %). L’industrie se fragilise (- 0,9 %) et les services marchands hors intérim se replient (- 1,1 %).

Au sein des départements, la baisse d’effectifs salariés dans les services marchands repose essentiellement sur la progression de l’hébergement et la restauration suite à une saison touristique meilleure qu’en 2016. Dans l’industrie, l’évolution est liée au recul de l’industrie alimentaire.

Pourtant, sur un an, l’emploi est autant dynamique en Corse (+ 1,6 %) qu’au niveau national. Au 4e trimestre 2017, l’île comptabilise 1 040 emplois salariés de plus qu’au 4ᵉ trimestre 2016. La croissance régionale est soutenue par les secteurs du commerce (+ 4,9 %), de la construction (+ 2 %) et des services marchands hors commerce et intérim (0,5 %). En revanche, l’industrie perd des effectifs salariés (- 1,4 %).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Corse

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Corse (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,68 100,61 99,14 99,78
T3 2005 102,79 101,8 100,03 100,53
T4 2005 105,58 101,21 102,21 101,61
T1 2006 107,61 100,7 102,16 101,12
T2 2006 108 100,32 102,68 101,65
T3 2006 110,34 100,38 103,23 101,58
T4 2006 112,26 100,36 104,96 102,35
T1 2007 113,66 101,51 106,49 102,65
T2 2007 114,35 101,24 106,93 103,05
T3 2007 116,2 101,53 106,92 103,82
T4 2007 117,31 102,97 107,15 103,65
T1 2008 119,47 104,3 108,72 104,48
T2 2008 122,24 104,66 107,96 103,52
T3 2008 122,48 106,17 107,57 104,07
T4 2008 123,92 107,02 108,71 105,07
T1 2009 124,55 107,88 109,37 104,79
T2 2009 125,33 107,99 109,43 104,84
T3 2009 125,41 108,19 109,19 104,89
T4 2009 125,41 109,9 109,56 105,5
T1 2010 126,06 110,01 111,73 107,31
T2 2010 124,83 110,5 113,21 107,86
T3 2010 125,89 111,05 111,96 106,54
T4 2010 126,91 111,04 112,7 106,47
T1 2011 127,35 112,93 113,2 106,79
T2 2011 128,46 114,51 114,63 107,89
T3 2011 128,56 114,73 113,95 107,78
T4 2011 128,55 115,36 113,71 107,79
T1 2012 130,05 115,84 114,44 107,99
T2 2012 130,22 116,27 114,41 107,92
T3 2012 129,35 115,52 114,37 108,61
T4 2012 129,7 114,98 114,82 109,11
T1 2013 128,12 115,32 114,8 108,38
T2 2013 127,71 115,91 114,86 108,28
T3 2013 127,82 116,36 114,57 108,78
T4 2013 126,25 116,58 115,76 109,14
T1 2014 125,91 117,16 116,03 109,61
T2 2014 124,73 116,18 117,03 110,41
T3 2014 122,2 116,33 116,74 110,15
T4 2014 121,02 116,56 116,83 110,36
T1 2015 119,61 116,98 117,21 111,26
T2 2015 117,9 117,23 117,87 111,91
T3 2015 116,54 117,84 119,24 111,9
T4 2015 114,67 117,28 119,33 111,82
T1 2016 113,74 117,44 120,12 112,37
T2 2016 113,53 118,24 121,29 113,08
T3 2016 113,5 119,78 123,17 113,99
T4 2016 113,42 119,41 121,62 113,99
T1 2017 114,83 118,36 123,25 115,64
T2 2017 114,7 119,37 125,55 117,66
T3 2017 113,78 119,05 124,48 117,82
T4 2017 115,71 117,77 124,05 119,6
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Corse

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

À partir des résultats du premier trimestre 2017, les estimations trimestrielles d'emploi localisées commentées dans les notes de conjoncture régionale sont réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf (champ hors intérim) ainsi que la Dares (sur l'intérim). La synthèse de l'ensemble des éléments est assurée par l'Insee. Parallèlement aux publications régionales de l'Insee, les Urssaf publient des StatUr notamment sur les effectifs salariés. Les niveaux publiés dans ces deux publications sont différents (emploi en personnes physiques pour l’Insee contre nombre de postes pour les Urssaf) en raison des écarts de champ et de concept. Sur le champ commun, les taux d'évolutions peuvent différer légèrement sur les échelons agrégés présentés dans les notes de conjoncture et les StatUr, compte tenu d'effets de composition liés aux écarts de niveaux. Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d'emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Baisse du taux de chômage

Le taux de chômage insulaire s’établit à 9,6 % de la population active au 4e trimestre 2017. Il diminue de 0,4 point par rapport au trimestre précédent (figure 3).

Il demeure supérieur au taux de la France métropolitaine (8,6 %). La Corse enregistre toujours le 4e taux de chômage le plus élevé des treize régions métropolitaines. En Haute-Corse, le taux de chômage diminue de 0,3 points depuis le 3e trimestre et atteint 10 %. Il reste plus élevé qu'en Corse-du-Sud (9,1 %) où il perd 0,6 point ce trimestre. En un an, le taux de chômage régional diminue de 1 point. La baisse profite équitablement aux deux départements.

Figure 3Taux de chômage

%
Taux de chômage (%)
France métropolitaine Corse Corse-du-Sud Haute-Corse
T1 2005 8,3 9,0 8,4 9,5
T2 2005 8,4 9,3 8,8 9,9
T3 2005 8,6 9,3 8,7 10,0
T4 2005 8,7 9,2 8,5 10,0
T1 2006 8,7 9,2 8,3 10,0
T2 2006 8,6 9,2 8,3 10,1
T3 2006 8,5 9,3 8,3 10,2
T4 2006 8,0 8,8 8,0 9,6
T1 2007 8,1 8,8 8,0 9,5
T2 2007 7,8 8,5 7,7 9,3
T3 2007 7,6 8,3 7,4 9,1
T4 2007 7,1 7,9 7,2 8,6
T1 2008 6,8 7,7 7,0 8,3
T2 2008 7,0 7,6 7,0 8,1
T3 2008 7,1 7,6 7,0 8,1
T4 2008 7,4 7,7 7,1 8,3
T1 2009 8,2 8,0 7,3 8,6
T2 2009 8,8 8,2 7,6 8,8
T3 2009 8,8 8,4 7,9 8,8
T4 2009 9,1 8,8 8,4 9,3
T1 2010 9,0 8,8 8,3 9,3
T2 2010 8,9 8,8 8,3 9,3
T3 2010 8,8 8,9 8,3 9,4
T4 2010 8,8 9,0 8,5 9,6
T1 2011 8,8 9,1 8,6 9,7
T2 2011 8,7 9,0 8,5 9,6
T3 2011 8,8 9,2 8,6 9,7
T4 2011 9,0 9,3 8,7 9,9
T1 2012 9,1 9,3 8,7 9,9
T2 2012 9,4 9,5 9,0 10,0
T3 2012 9,4 9,4 9,0 9,9
T4 2012 9,7 9,9 9,4 10,4
T1 2013 9,9 10,1 9,5 10,7
T2 2013 10,1 10,3 9,7 11,0
T3 2013 9,9 10,3 9,6 11,0
T4 2013 9,8 10,2 9,6 10,9
T1 2014 9,8 10,2 9,5 10,9
T2 2014 9,8 10,5 9,6 11,3
T3 2014 10,0 10,8 9,9 11,7
T4 2014 10,1 11,1 10,2 12,0
T1 2015 10,0 11,0 10,1 11,9
T2 2015 10,2 11,3 10,3 12,2
T3 2015 10,1 11,1 10,2 12,0
T4 2015 9,9 10,8 9,9 11,7
T1 2016 9,9 10,9 10,0 11,8
T2 2016 9,7 10,6 9,9 11,4
T3 2016 9,7 10,4 9,7 11,1
T4 2016 9,7 10,6 10,1 11,1
T1 2017 9,3 10,3 9,8 10,8
T2 2017 9,1 10,0 9,5 10,4
T3 2017 9,3 10,0 9,7 10,3
T4 2017 8,6 9,6 9,1 10,0
  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé

Figure 3Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé

Inscriptions à pôle emploi : la hausse s’intensifie sur le trimestre

En Corse, fin décembre 2017, 23 100 personnes inscrites à pôle emploi (catégories A, B et C) étaient tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi (données corrigées des variations saisonnières). Sur le trimestre, les inscriptions s’intensifient en région de 2,8 % après + 0,2 % au trimestre précédent. Elles stagnent au plan national. Sur un an, ce nombre progresse plus rapidement en Corse (3,9 %) que sur le territoire métropolitain (+ 2,7 %).

La recrudescence des demandeurs d’emplois de moins de 25 ans est de 3,9 % ce trimestre. Leur nombre peine à se stabiliser sur l’année (+ 0,3 %). Ils représentent un demandeur d’emploi sur huit. En revanche, l’évolution ralentit pour les 50 ans ou plus ce trimestre (+ 0,8 %) mais atteint 8,1 % en un an.

Par ailleurs, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée augmente de 3,4 % entre fin septembre et fin décembre 2017. Il est en nette progression sur l’année (+ 5,6 %).

Ce trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi croît davantage en Haute-Corse (+3,8 %) qu’en Corse-du-Sud (+1,8 %). Pourtant, sur l’année, les évolutions départementales sont proches (respectivement + 3,8 % et + 4,0 %).

Ralentissement dans la construction

Le nombre de logements autorisés à la construction en cumul annuel s’oriente à la baisse ce trimestre (- 0,5 %) et atteint 6 300 permis fin décembre. La Haute-Corse endosse cette diminution (- 6,8 %) contrairement à la Corse-du-Sud (+ 4,4 %). Sur un an, les autorisations augmentent de 46,6 % : le rattrapage de la période creuse consécutive au pic de 2016 se poursuit (figure 4).

Figure 4Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Corse France hors Mayotte
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100 100,43
mars 2005 106,98 101,38
avril 2005 109,3 102,07
mai 2005 100 102,62
juin 2005 109,3 104,08
juil. 2005 111,63 104,93
août 2005 109,3 105,46
sept. 2005 111,63 106,31
oct. 2005 109,3 106,49
nov. 2005 109,3 107,08
déc. 2005 116,28 108,77
janv. 2006 118,6 109,68
févr. 2006 118,6 111,04
mars 2006 118,6 112,85
avril 2006 120,93 113,9
mai 2006 123,26 115,32
juin 2006 125,58 115,97
juil. 2006 125,58 116,76
août 2006 127,91 117,43
sept. 2006 123,26 116,92
oct. 2006 125,58 118,38
nov. 2006 125,58 119,36
déc. 2006 116,28 118,75
janv. 2007 111,63 118,3
févr. 2007 113,95 118,36
mars 2007 113,95 118,73
avril 2007 116,28 118,12
mai 2007 116,28 117,82
juin 2007 109,3 117,03
juil. 2007 111,63 117,31
août 2007 113,95 117,23
sept. 2007 127,91 116,88
oct. 2007 127,91 116,15
nov. 2007 132,56 113,9
déc. 2007 127,91 112,66
janv. 2008 141,86 112,46
févr. 2008 141,86 112,15
mars 2008 139,53 110,59
avril 2008 148,84 109,9
mai 2008 146,51 108,71
juin 2008 151,16 106,74
juil. 2008 148,84 104,3
août 2008 165,12 101,87
sept. 2008 155,81 100,45
oct. 2008 158,14 98,34
nov. 2008 155,81 96,57
déc. 2008 158,14 93,91
janv. 2009 148,84 91,31
févr. 2009 148,84 87,54
mars 2009 148,84 84,66
avril 2009 132,56 82,41
mai 2009 137,21 79,65
juin 2009 132,56 77,58
juil. 2009 134,88 76,5
août 2009 111,63 75,59
sept. 2009 111,63 74,98
oct. 2009 109,3 74,07
nov. 2009 106,98 74,29
déc. 2009 109,3 74,96
janv. 2010 113,95 75,41
févr. 2010 132,56 77,17
mars 2010 132,56 79,65
avril 2010 132,56 81,55
mai 2010 134,88 83,66
juin 2010 134,88 86,12
juil. 2010 137,21 88,49
août 2010 146,51 89,94
sept. 2010 151,16 91,6
oct. 2010 151,16 92,29
nov. 2010 153,49 92,8
déc. 2010 158,14 93,99
janv. 2011 155,81 95,49
févr. 2011 139,53 95,66
mars 2011 141,86 95,13
avril 2011 141,86 94,97
mai 2011 141,86 96,47
juin 2011 146,51 96,73
juil. 2011 139,53 96,9
août 2011 137,21 98,01
sept. 2011 144,19 99,49
oct. 2011 144,19 100,12
nov. 2011 144,19 101,08
déc. 2011 141,86 102,09
janv. 2012 137,21 101,87
févr. 2012 137,21 102,05
mars 2012 141,86 101,99
avril 2012 141,86 102,43
mai 2012 137,21 101,1
juin 2012 132,56 100,63
juil. 2012 139,53 99,88
août 2012 139,53 100,04
sept. 2012 137,21 97,99
oct. 2012 137,21 97,48
nov. 2012 137,21 96,49
déc. 2012 137,21 94,79
janv. 2013 139,53 94,91
févr. 2013 146,51 96,31
mars 2013 146,51 96,61
avril 2013 146,51 95,03
mai 2013 144,19 93,2
juin 2013 141,86 91,56
juil. 2013 137,21 89,73
août 2013 132,56 86,81
sept. 2013 120,93 85,39
oct. 2013 111,63 84,86
nov. 2013 106,98 84,01
déc. 2013 102,33 83,18
janv. 2014 97,67 81,21
févr. 2014 90,7 78,37
mars 2014 76,74 77,5
avril 2014 76,74 76,32
mai 2014 76,74 76,34
juin 2014 76,74 76,34
juil. 2014 79,07 76,68
août 2014 83,72 76,48
sept. 2014 86,05 76,6
oct. 2014 83,72 75,73
nov. 2014 86,05 74,96
déc. 2014 86,05 74,86
janv. 2015 81,4 74,65
févr. 2015 79,07 74,11
mars 2015 86,05 73,28
avril 2015 86,05 74,19
mai 2015 86,05 73,72
juin 2015 86,05 74,63
juil. 2015 81,4 74,43
août 2015 81,4 75,28
sept. 2015 81,4 76,03
oct. 2015 88,37 76,58
nov. 2015 113,95 78,39
déc. 2015 172,09 79,46
janv. 2016 172,09 79,79
févr. 2016 183,72 81,13
mars 2016 181,4 81,37
avril 2016 188,37 82,2
mai 2016 183,72 83,99
juin 2016 183,72 84,31
juil. 2016 179,07 85,15
août 2016 174,42 86,22
sept. 2016 176,74 88,37
oct. 2016 174,42 88,98
nov. 2016 151,16 89,89
déc. 2016 100 91,17
janv. 2017 109,3 91,92
févr. 2017 104,65 92,15
mars 2017 113,95 94,24
avril 2017 109,3 94,28
mai 2017 113,95 95,21
juin 2017 120,93 96,25
juil. 2017 146,51 97,73
août 2017 146,51 98,3
sept. 2017 146,51 98,26
oct. 2017 146,51 98,97
nov. 2017 146,51 98,4
déc. 2017 146,51 98,13
janv. 2018 139,53 98,5
févr. 2018 137,21 99,53
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 4Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Fin décembre, avec 4 100 logements commencés en cumul annuel, la baisse régionale (- 14,6 %) s’accentue sur le trimestre. Le nombre de logements commencés fléchit également sur un an (- 16,7 %). En Corse-du-Sud, il perd 37,5 % alors qu’il augmente symétriquement de 39,7 % en Haute-Corse.

Rebond des créations d’entreprises

Au 4e trimestre 2017, 1 070 entreprises sont créées en Corse (données corrigées des variations saisonnières). La tendance se réoriente à la hausse au niveau régional (+ 13,5 %), au-delà de l’évolution nationale (+ 7,3 %). En effet, l’ouverture de centres commerciaux dans la couronne d’Ajaccio dynamise les créations de commerces (+ 26,2 %). Les services (+ 10,9 %), l’industrie (+ 9,5 %) et la construction (+ 2,8 %) attirent également les créateurs. Sur un an, les créations d'entreprises progressent de 17,8 % en Corse et de 16,3 % en France métropolitaine.

Ce trimestre, 710 entreprises « classiques » (hors micro-entrepreneurs) sont créées contre 615 au trimestre précédent. Ces créations sont plus dynamiques en région (+ 15,4 %) qu’au niveau national (+ 5,2 %) (figure 5). Sur un an, le nombre de créations d’entreprises classiques progresse de 19,5 % en Corse et de 12 % en France métropolitaine. Les créations sous le régime du micro-entrepreneur augmentent de 10,2 % par rapport au trimestre précédent avec 357 nouvelles entreprises. Ces micro-entreprises regroupent un tiers des entreprises créées. Sur un an, le nombre de créations sous ce régime progresse de 14,4 % en Corse.

Figure 5Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Corse hors micro-entr. France hors micro-entr. Corse y/c micro-entr. France y/c micro-entr.
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 79,93 95,6 110,41 120,92
T3 2009 85,74 92,97 108,27 117,35
T4 2009 91,02 98,73 114,08 123,99
T1 2010 81,69 96,42 123,37 133,42
T2 2010 80,63 97,8 101,94 120,74
T3 2010 75,88 97,95 99,08 117,57
T4 2010 79,05 96,87 104,59 118,73
T1 2011 78,17 96,15 98,47 108,32
T2 2011 78,35 95,22 101,22 108,79
T3 2011 83,45 96 97,76 108,67
T4 2011 78,17 96,02 96,84 109,99
T1 2012 72,89 91,87 103,88 111,49
T2 2012 75 88,93 100,31 109,02
T3 2012 69,01 89,4 93,98 108,4
T4 2012 81,51 90,32 97,55 106,49
T1 2013 86,8 97,17 96,73 107,6
T2 2013 85,92 98,1 93,57 106,7
T3 2013 90,49 98,5 95,92 105,71
T4 2013 92,61 100,83 94,49 108,35
T1 2014 83,63 100,54 96,12 109,35
T2 2014 90,67 100,02 102,35 108,39
T3 2014 95,07 98,71 97,24 110,2
T4 2014 84,15 100,34 93,88 110,42
T1 2015 88,73 107,52 88,67 103,94
T2 2015 97,71 111,93 96,22 103,19
T3 2015 94,72 114,56 89,29 104,24
T4 2015 100 116,77 93,98 105,67
T1 2016 104,93 118,9 102,24 108,09
T2 2016 107,22 124,05 97,55 112,66
T3 2016 103,87 125,85 91,73 109,03
T4 2016 104,58 123,12 92,45 108,6
T1 2017 106,34 126,1 99,9 113,63
T2 2017 113,03 126,82 101,63 112,4
T3 2017 108,27 131,08 95,92 117,72
T4 2017 125 137,89 108,88 126,35
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 5Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Au 31 décembre 2017, la Corse enregistre 420 défaillances d’entreprises cumulées sur 12 mois, soit une hausse de 5,1 % par rapport au 30 septembre 2017 (figure 6). Une défaillance sur quatre concerne la construction et une sur cinq concerne le commerce. En Corse-du-Sud, les défaillances d’entreprises augmentent de 16,7 % ce trimestre tandis qu’elles reculent en Haute-Corse (- 4,6 %).

Cependant, sur un an, le nombre de défaillances d’entreprises diminue de 7,8 % dans la région. Il se replie en Corse-du-Sud (- 5,8 %) comme en Haute-Corse (- 9,6 %).

Figure 6Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Corse France
janv. 2005 100 100
févr. 2005 98,64 100,59
mars 2005 95,25 100,6
avril 2005 95,59 101,33
mai 2005 91,19 102,16
juin 2005 88,81 102,53
juil. 2005 86,44 102,3
août 2005 87,46 102,17
sept. 2005 87,8 102,48
oct. 2005 84,41 102,14
nov. 2005 85,08 102,11
déc. 2005 81,02 101,83
janv. 2006 80 100,95
févr. 2006 82,71 99,86
mars 2006 83,39 99,39
avril 2006 81,02 98,16
mai 2006 82,37 97,43
juin 2006 82,71 96,97
juil. 2006 86,78 97,01
août 2006 84,75 97,22
sept. 2006 83,39 97,14
oct. 2006 84,41 97,61
nov. 2006 81,69 98,2
déc. 2006 82,03 98,87
janv. 2007 83,05 99,75
févr. 2007 82,03 101,11
mars 2007 83,39 101,96
avril 2007 80,68 102,72
mai 2007 78,64 103,25
juin 2007 81,36 104,08
juil. 2007 79,32 105,21
août 2007 79,66 105,13
sept. 2007 80,68 105,22
oct. 2007 88,81 106,12
nov. 2007 90,85 105,93
déc. 2007 94,92 105,94
janv. 2008 97,29 105,97
févr. 2008 101,02 106,48
mars 2008 103,05 106,03
avril 2008 109,15 107,52
mai 2008 110,51 107,26
juin 2008 111,86 107,25
juil. 2008 112,88 107,81
août 2008 113,22 108,09
sept. 2008 113,22 109,67
oct. 2008 106,44 111,04
nov. 2008 107,12 112,33
déc. 2008 106,78 114,64
janv. 2009 103,73 116,3
févr. 2009 106,44 117,95
mars 2009 111,19 121,53
avril 2009 106,78 123,15
mai 2009 111,53 124,98
juin 2009 110,17 126,76
juil. 2009 108,81 128,18
août 2009 112,54 129,14
sept. 2009 112,88 130,71
oct. 2009 117,97 130,34
nov. 2009 120,34 130,8
déc. 2009 119,32 130,41
janv. 2010 124,41 130,52
févr. 2010 120 130,44
mars 2010 118,98 130,49
avril 2010 120,34 129,15
mai 2010 117,63 129,05
juin 2010 120,34 129,08
juil. 2010 122,03 128,18
août 2010 119,66 128,28
sept. 2010 118,31 127,04
oct. 2010 114,92 126,12
nov. 2010 113,9 125,56
déc. 2010 111,53 124,48
janv. 2011 110,17 124,54
févr. 2011 108,81 124,5
mars 2011 106,1 123,68
avril 2011 108,47 123,19
mai 2011 107,8 124,85
juin 2011 100 123,58
juil. 2011 99,66 122,82
août 2011 97,29 122,9
sept. 2011 94,58 122,43
oct. 2011 95,59 122,6
nov. 2011 95,93 122,97
déc. 2011 98,64 122,75
janv. 2012 96,27 123,72
févr. 2012 98,64 123,76
mars 2012 99,66 122,84
avril 2012 100,34 123,17
mai 2012 99,32 121,46
juin 2012 104,07 121,55
juil. 2012 105,76 123,24
août 2012 107,12 123,03
sept. 2012 108,47 122,46
oct. 2012 109,49 124,46
nov. 2012 106,78 124,65
déc. 2012 109,15 126,06
janv. 2013 115,93 125,77
févr. 2013 111,19 125,53
mars 2013 108,14 125,29
avril 2013 106,78 126,67
mai 2013 108,81 126,99
juin 2013 112,2 127,43
juil. 2013 113,22 128,36
août 2013 114,58 128,23
sept. 2013 122,03 129,24
oct. 2013 118,64 129,16
nov. 2013 118,31 128,95
déc. 2013 120 129,02
janv. 2014 116,27 129,24
févr. 2014 120 130,45
mars 2014 123,05 130,42
avril 2014 123,39 130,65
mai 2014 125,08 130,12
juin 2014 130,17 130,33
juil. 2014 129,15 130,33
août 2014 128,81 130,34
sept. 2014 126,78 130,7
oct. 2014 128,14 130,45
nov. 2014 127,46 130,54
déc. 2014 122,37 128,75
janv. 2015 120,34 129,36
févr. 2015 122,03 129,16
mars 2015 124,75 131,49
avril 2015 127,46 131,6
mai 2015 125,08 128,88
juin 2015 120 130,69
juil. 2015 114,92 130,11
août 2015 114,92 129,6
sept. 2015 113,9 129,81
oct. 2015 115,25 128,05
nov. 2015 118,31 128,4
déc. 2015 116,95 130,01
janv. 2016 115,93 128,46
févr. 2016 117,63 127,66
mars 2016 117,29 126
avril 2016 118,98 124,69
mai 2016 125,76 127,73
juin 2016 131,53 125,96
juil. 2016 143,05 123,94
août 2016 140 123,78
sept. 2016 144,75 122,49
oct. 2016 146,1 122,12
nov. 2016 151,53 121,56
déc. 2016 152,88 119,56
janv. 2017 153,22 119,27
févr. 2017 154,58 118,13
mars 2017 153,56 117,91
avril 2017 150,17 116,37
mai 2017 149,83 116,4
juin 2017 140 115,07
juil. 2017 135,93 114,84
août 2017 135,59 114,91
sept. 2017 134,24 113,58
oct. 2017 137,63 113,15
nov. 2017 135,59 112,38
déc. 2017 141,02 112,6
janv. 2018 143,05 111,16
  • Notes : données mensuelles brutes au 20 mars 2018, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 20 mars 2018, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • La ligne verticale rouge représente la fin du trimestre d'intérêt.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Dans le transport, l’arrière-saison tient ses promesses

Dans le transport maritime de fret, le trafic total poursuit sa progression et comptabilise 560 400 tonnes transportées au 4e trimestre 2017. En glissement annuel, il augmente de 1,1 % par rapport au trimestre précédent. Cette évolution résulte de la hausse du trafic de gaz et d’hydrocarbures (+ 3,4 %) et de ciment (+ 4,3 %) (figure 7). En revanche, le transport de roll stagne (+ 0,2 %). Sur un an, le trafic global de marchandises croît de 4,7 % et les échanges de roll avec l’Italie s’intensifient (+ 7,2 %).

Figure 7Évolution du trafic de marchandises

Milliers de tonnes
Évolution du trafic de marchandises (Milliers de tonnes)
Ciment Gaz et hydrocarbures Roll
T1 2010 149 537 1 485
T2 2010 153 545 1 507
T3 2010 153 531 1 536
T4 2010 153 531 1 553
T1 2011 154 548 1 594
T2 2011 152 566 1 653
T3 2011 142 583 1 664
T4 2011 131 582 1 695
T1 2012 127 581 1 715
T2 2012 121 576 1 677
T3 2012 123 558 1 668
T4 2012 122 539 1 655
T1 2013 115 508 1 615
T2 2013 108 484 1 605
T3 2013 104 503 1 584
T4 2013 103 517 1 570
T1 2014 98 503 1 554
T2 2014 95 490 1 557
T3 2014 95 477 1 548
T4 2014 92 463 1 546
T1 2015 97 494 1 556
T2 2015 109 506 1 540
T3 2015 117 504 1 556
T4 2015 126 516 1 555
T1 2016 127 486 1 561
T2 2016 128 478 1 581
T3 2016 129 455 1 599
T4 2016 125 423 1 633
T1 2017 128 418 1 674
T2 2017 124 416 1 709
T3 2017 124 436 1 701
T4 2017 129 451 1 705
  • Note : données trimestrielles. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Figure 7Évolution du trafic de marchandises

  • Note : données trimestrielles. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Ce trimestre, le trafic de passagers progresse de 5 % par rapport au 4e trimestre 2016. Il augmente de 5,9 % dans l’aérien contre 3,8 % dans le maritime. Le mois de novembre enregistre la plus forte hausse (+ 12,6 %) par rapport à la même période un an auparavant, en raison notamment du plus grand étalement des vacances de la Toussaint sur le mois en 2017 (figure 8).

Les passagers aériens sont plus nombreux en octobre (+ 5,5 %), en novembre (+ 9,3 %) et en décembre (+ 3,6 %). Le trafic maritime s’intensifie également en octobre (+ 1,3 %). En effet, le congrès national des sapeurs pompiers a attiré de nombreux visiteurs. Après un pic historique en novembre (+ 17,7 %), le maritime perd en revanche des voyageurs en décembre (- 1,6 %).

Au 4e trimestre 2017, 166 700 croisiéristes ont débarqué sur l’île. Sur l’année, la Corse a accueilli 926 000 de ces voyageurs. Leur nombre baisse de 19,6 % par rapport à 2016. Sur 100 croisiéristes, 85 font escale dans la ville d’Ajaccio.

Figure 8Évolution du trafic de passagers

Évolution du trafic de passagers
Air 2016 Mer 2016 Air 2017 Mer 2017
Janvier 120 449 81 377 129 103 77 169
Février 114 250 84 393 121 391 83 040
Mars 135 165 97 850 138 983 89 455
Avril 265 742 219 115 320 328 267 407
Mai 352 311 306 717 375 224 291 303
Juin 407 074 413 602 457 695 459 785
Juillet 621 530 853 510 671 464 829 032
Août 621 698 1 089 037 677 225 1 080 073
Septembre 439 726 475 739 507 032 511 911
Octobre 299 170 237 608 315 601 240 686
Novembre 138 453 86 962 151 368 102 353
Décembre 154 769 112 630 160 313 110 785
  • Note : nombre de passagers transportés au départ et à l'arrivée.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Figure 8Évolution du trafic de passagers

  • Note : nombre de passagers transportés au départ et à l'arrivée.
  • Source : Observatoire régional des transports de la Corse

Fréquentation des hôtels toujours dynamique

Dans l'hôtellerie, par rapport au 4e trimestre 2016, le nombre de nuitées progresse plus lentement en Corse qu’au niveau national (+ 4,1 % contre + 5,2 %).

La clientèle française, en augmentation de 5,4 %, soutient la croissance régionale. En effet, la clientèle étrangère recule de 2,0 % par rapport à la même période un an auparavant. Sur la période, les nuitées françaises représentent cinq nuitées hôtelières sur six.

La hausse de la fréquentation dans les hôtels de Corse est particulièrement marquée en novembre (+ 11,7 % par rapport à novembre 2016) et est plus modérée en octobre (+ 3,3 %). Le niveau de décembre reste proche de celui de 2016 (+0,6 %) (figure 9).

Sur l'ensemble de l’année 2017, la fréquentation hôtelière croît de 4,3 % par rapport à 2016. Les saisons du printemps et d’automne prennent de l’ampleur.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées dans les hôtels de Corse

milliers
Évolution du nombre de nuitées dans les hôtels de Corse (milliers)
Hôtels 2016 Hôtels 2017
Janvier 25 29
Février 32 34
Mars 47 51
Avril 156 196
Mai 369 376
Juin 473 490
Juillet 549 554
Aout 655 682
Septembre 532 551
Octobre 220 227
Novembre 41 46
Décembre 35 35
  • Source : Insee, DGE, partenaires régionaux.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées dans les hôtels de Corse

  • Source : Insee, DGE, partenaires régionaux.

Contexte national : Investissement tonique, consommation en demi-teinte

En France, l’activité économique est restée dynamique au quatrième trimestre 2017 (+ 0,7 % après + 0,5 %), portée notamment par la vivacité de l’investissement privé et de fortes exportations. Dans un contexte de niveau élevé et toujours croissant d’utilisation des capacités de production, l’investissement des entreprises a en particulier progressé de + 1,6 % au dernier trimestre. Sur l’ensemble de l’année 2017, l’activité a crû de + 2,0 %, rythme le plus dynamique depuis 2011.

Début 2018, le climat des affaires reste à un niveau élevé, malgré un léger repli. Le PIB croîtrait à un rythme soutenu, mais un peu moins rapide (+ 0,4 % pour chacun des deux premiers trimestres), la production manufacturière freinant notamment au premier trimestre. L’emploi marchand progresserait solidement ; le taux de chômage, après sa très forte baisse au quatrième trimestre, resterait inchangé mi-2018. La consommation des ménages continuerait de progresser modérément alors que l’investissement en logement ralentirait franchement dans le sillage des permis de construire. À l’inverse, l’investissement des entreprises resterait tonique en réponse aux tensions sur l’appareil productif.

Contexte international : d'ici mi-2018, l'activité resterait dynamique en zone euro et accélérerait aux États-Unis

Fin 2017, l'activité a continué d'augmenter vivement dans la zone euro, a résisté au Japon et au Royaume-Uni mais à l'inverse, a été moins dynamique qu’au troisième trimestre aux États-Unis. Le commerce mondial a rebondi en 2017, retrouvant un rythme inédit depuis le début des années 2000. Porté entre autres par les importations américaines, il serait encore solide en 2018.

Le chômage a retrouvé son niveau d'avant crise en zone euro et s'établit au plus bas depuis 2000 dans les économies anglo-saxonnes. D’ici la mi-2018, l'inflation augmenterait modérément en zone euro et s’élèverait plus franchement aux États-Unis. L'activité américaine rebondirait d'ici le printemps, sous l'effet notamment des allègements d'impôts sur les ménages et les entreprises et de la relance budgétaire. En zone euro, l’activité garderait une cadence soutenue mais à un rythme un peu moins rapide que fin 2017, notamment en France et en Allemagne.