Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-AlpesLe climat conjoncturel reste favorable

Pierre-Jean Chambard et Michel Poinsard

L'emploi salarié marchand continue d'augmenter au quatrième trimestre 2016. Il est porté par une forte hausse de l'emploi intérimaire, qui compense quelque peu le fléchissement dans l'industrie et la construction. Le taux de chômage s'oriente à la baisse, et reste inférieur à celui mesuré au niveau national. Les exportations régionales ralentissent légèrement fin 2016. En revanche, le dynamisme de l’activité hôtelière se confirme.

Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes
No 7
Paru le :Paru le06/04/2017
Pierre-Jean Chambard et Michel Poinsard
Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes No 7- Avril 2017

L'emploi salarié marchand continue d'augmenter au quatrième trimestre

L'emploi salarié marchand non agricole d'Auvergne-Rhône-Alpes évolue à la hausse depuis presque deux ans. Au quatrième trimestre 2016, 7 100 emplois sont gagnés, soit une augmentation de + 0,4 % (figure 1), d'ampleur comparable au trimestre précédent, et d'intensité identique à celle enregistrée en France métropolitaine. Comme au niveau national, la progression régionale est due essentiellement à la forte hausse de l'emploi intérimaire. Les services marchands hors intérim gagnent également des salariés. En revanche, la construction, et dans une moindre mesure, l'industrie et le commerce, renouent avec les pertes d'emploi. Sur l'année, la région gagne 23 300 emplois, soit un accroissement de + 1,2 %, là encore identique à celui enregistré au niveau national.

L'emploi progresse nettement en Savoie, ainsi que dans l'Ain et le Rhône ce trimestre

La Savoie enregistre la plus forte hausse trimestrielle de l'emploi (+ 1,1 %, soit 1 200 emplois gagnés). Les gains sont importants également dans le Rhône et l'Ain (+ 0,6 %). La Drôme, l'Isère et la Loire sont dans la tendance régionale. Le niveau de l'emploi varie peu dans les autres départements, si ce n'est en Haute-Savoie où il fléchit légèrement.

Sur l'année 2016, le Rhône compte 12 700 emplois supplémentaires (+ 2,1 %), soit plus de la moitié des gains d'emploi régionaux. La hausse est importante également, proche de celle relevée au niveau régional, dans la Haute-Savoie, la Drôme, l'Isère et la Haute-Loire. L'accroissement de l'emploi est compris entre + 0,5 et + 0,8 % dans l'Ain, la Savoie, la Loire et le Puy-de-Dôme. Le niveau de l'emploi varie peu dans le Cantal et l'Allier, et l'Ardèche est le seul département de la région où le nombre de salariés est légèrement plus faible qu'il y a un an.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,2 100,07
T3 2005 100,34 100,18
T4 2005 100,3 100,34
T1 2006 100,44 100,45
T2 2006 101,08 101
T3 2006 101,33 101,36
T4 2006 101,47 101,46
T1 2007 102,14 102,26
T2 2007 102,44 102,49
T3 2007 102,84 102,82
T4 2007 102,68 103,03
T1 2008 103,23 103,35
T2 2008 102,51 102,9
T3 2008 102,16 102,63
T4 2008 101,11 101,82
T1 2009 99,82 100,78
T2 2009 99,17 100,3
T3 2009 98,74 100,05
T4 2009 99,01 100,12
T1 2010 98,74 100,01
T2 2010 99,06 100,05
T3 2010 99,55 100,31
T4 2010 99,99 100,52
T1 2011 100,23 100,8
T2 2011 100,47 101,05
T3 2011 100,34 100,99
T4 2011 100,37 100,95
T1 2012 100,49 100,98
T2 2012 100,41 100,83
T3 2012 100,48 100,62
T4 2012 100,08 100,34
T1 2013 100,16 100,34
T2 2013 100,08 100,02
T3 2013 100,38 100,21
T4 2013 100,67 100,33
T1 2014 100,61 100,21
T2 2014 100,54 100,26
T3 2014 100,22 99,97
T4 2014 100,57 100,09
T1 2015 100,43 100,03
T2 2015 100,78 100,25
T3 2015 100,98 100,4
T4 2015 101,52 100,76
T1 2016 101,81 101,04
T2 2016 101,99 101,23
T3 2016 102,37 101,56
T4 2016 102,74 101,98
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

L'emploi intérimaire augmente fortement

Comme dans la quasi-totalité des régions métropolitaines, l'intérim gagne de nombreux emplois : 6 900 au total en Auvergne-Rhône-Alpes, soit + 8,1 %, une hausse plus importante encore qu'en France métropolitaine (+ 6,1 %) (figure 2). Ce fort accroissement de l'emploi intérimaire, recensé dans le tertiaire marchand, mais dont les missions s'exercent pour moitié dans l'industrie, pour un peu moins d'une sur cinq dans la construction, et pour le reste dans les services surtout, viennent nettement contrebalancer les évolutions défavorables de ces secteurs. On peut en particulier supposer que le solde d'emplois est en réalité positif dans la construction et l'industrie si l'on intégre les salariés intérimaires.

Du fait du dynamisme du secteur depuis l'été, le niveau de l'emploi intérimaire progresse nettement dans la région en glissement annuel (+ 14,4 %), plus encore qu'en France métropolitaine (+ 12,0 %).

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,8 99,86
T3 2005 99,94 101,93
T4 2005 100,66 102,6
T1 2006 101,65 101,7
T2 2006 105,31 107,36
T3 2006 105,95 107,31
T4 2006 105,13 105,31
T1 2007 114,74 114,94
T2 2007 114,5 112,47
T3 2007 112,33 110,87
T4 2007 106,37 109,72
T1 2008 113,23 114,35
T2 2008 104,77 106,28
T3 2008 98,16 99,93
T4 2008 83,19 86,9
T1 2009 67,41 73,86
T2 2009 67,02 75,59
T3 2009 71,71 79,59
T4 2009 80,52 84,27
T1 2010 83,88 88,79
T2 2010 90,61 93,35
T3 2010 94,97 97,12
T4 2010 102,18 100,8
T1 2011 103 101,31
T2 2011 101,52 101,54
T3 2011 100,06 100,51
T4 2011 94,63 96,35
T1 2012 93,31 95,18
T2 2012 90,17 91,89
T3 2012 87,1 88,11
T4 2012 83,59 85,61
T1 2013 87,29 88,45
T2 2013 89,14 87,36
T3 2013 90,14 89,01
T4 2013 91,74 90,87
T1 2014 90,6 89,18
T2 2014 92,54 91,59
T3 2014 87,69 87,72
T4 2014 90,91 90,52
T1 2015 89,77 89,92
T2 2015 93,73 93,5
T3 2015 97,29 96,03
T4 2015 97,66 98,9
T1 2016 98,57 99,39
T2 2016 98,87 99,58
T3 2016 103,35 104,44
T4 2016 111,74 110,81
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Le tertiaire marchand s'essouffle quelque peu ce trimestre, mais progresse sur l'année

Après un trimestre bien orienté, le premier en six ans, l'industrie connaît un nouveau fléchissement, d'ampleur modérée cependant : la région perd 400 salariés du secteur, soit – 0,1 %, contre – 0,2 % dans l'ensemble du pays (figure 3 ; données provisoires cf avertissement). Les pertes affectent pour moitié la fabrication de matériel de transports, les effectifs des autres secteurs industriels varient peu. Le Rhône, l'Isère et la Savoie concentrent l'essentiel des destructions d'emploi. En revanche, le solde d'emplois industriels est positif ce trimestre dans le Cantal, la Loire, le Puy-de-Dôme et l'Allier.

Sur l'année 2016, l’emploi salarié industriel perd 2 500 salariés en Auvergne-Rhône-Alpes, principalement au cours des six premiers mois, soit un recul de – 0,5 %, de moindre ampleur qu'en France métropolitaine (– 0,8 %).

Le secteur de la construction, qui avait quasiment maintenu ses effectifs jusqu'ici en 2016, perd 900 emplois au quatrième trimestre, soit une diminution de – 0,5 %, plus marquée qu'au niveau national (– 0,2 %). Au niveau départemental, la baisse atteint – 1,3 % dans l'Isère, la Haute-Loire et l'Allier. Elle est de l'ordre de – 0,8 % dans la Loire, la Drôme, la Savoie et l'Ardèche. Les fluctuations d'effectifs sont plus limitées ailleurs. Sur l'année 2016, les pertes régionales s'élèvent à 1 600 salariés, soit une régression de – 0,9 %, proche de la variation nationale.

Après deux ans de progression parfois importante et continue de ses effectifs, le secteur du commerce marque le pas ce trimestre : 400 emplois sont perdus (– 0,1 %). Il est mieux orienté au niveau national (+ 0,2 %). La baisse régionale affecte en premier lieu la Savoie et l'Allier, mais aussi la Drôme et l'Isère.

En 2016, le commerce compte 1 800 salariés supplémentaires dans la région, soit une augmentation de + 0,5 %, moins soutenue qu'au niveau national (+ 0,7 %).

Figure 3Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture)

Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture) ( ) -
Effectif au 4e trimestre 2016 Evolution sur un an (%) Évolution par rapport au 3e trimestre 2016
En effectif En % France métropolitaine (en %)
Industrie 480 800 - 0,5 - 400 - 0,1 - 0,2
Construction 172 300 - 0,9 - 900 - 0,5 - 0,2
tertiaire marchand (1) + (2)+ (3) 1 310 300 + 2,1 + 8400 + 0,6 + 0,6
(1) commerce 371 400 + 0,5 - 400 - 0,1 + 0,2
(2) services hors intérim 847 600 + 1,7 + 1 900 + 0,2 + 0,4
(3) intérim 91 300 + 14,4 + 6 900 + 8,1 + 6,1
Ensemble 1 963 400 + 1,2 + 7 100 + 0,4 + 0,4
  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 4e trimestre 2016
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs) ; données corrigées des variations saisonnières
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Après une année ininterrompue de forte augmentation, l'emploi des services marchands hors intérim ralentit ce trimestre : le secteur compte 1 900 salariés supplémentaires, soit + 0,2 %, contre + 0,4 % dans l’ensemble du pays. Les gains d’emploi sont importants en Savoie, ainsi que dans le Rhône et l'Isère. En revanche, la Haute-Savoie perd des salariés.

En glissement annuel, la région compte 14 100 salariés de plus dans les services, soit une progression de + 1,7 %, comme au niveau national. Les gains sont nets, supérieurs à + 2 %, pour l'hébergement-restauration, l'information et communication, l'immobilier, ainsi que pour les services aux entreprises et les activités scientifiques et techniques. Ils sont plus limités, de + 0,6 à + 0,9 %, pour les transports, les activités financières et d'assurance, et les autres activités de service.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101 99,56 100,37 100,45
T3 2005 102,1 99,17 100,71 100,75
T4 2005 103,11 98,57 100,74 100,73
T1 2006 104,25 98,28 100,89 101,24
T2 2006 105,65 98,01 101,66 101,6
T3 2006 106,73 97,62 102,08 102,01
T4 2006 108,05 97,22 102,39 101,93
T1 2007 108,92 97,06 102,8 102,31
T2 2007 109,96 97,08 103,17 102,78
T3 2007 111,48 96,66 104,03 103,32
T4 2007 112,64 96,32 104,19 103,34
T1 2008 112,61 96,07 104,78 102,88
T2 2008 112,55 95,37 104,52 102,8
T3 2008 113,01 95,15 104,45 102,63
T4 2008 112,61 94,2 104,29 102,43
T1 2009 111,76 92,82 104,07 102,06
T2 2009 111,55 91,13 103,88 101,58
T3 2009 110,25 89,77 103,68 100,99
T4 2009 109,52 88,91 104,07 100,94
T1 2010 109,38 87,9 103,89 101,36
T2 2010 109,16 87,49 104,2 101,68
T3 2010 109,01 87,2 104,92 102,13
T4 2010 109,01 86,92 105,3 102,24
T1 2011 108,87 87,06 105,61 102,45
T2 2011 108,78 87,01 106,17 102,89
T3 2011 108,54 86,95 106,13 102,82
T4 2011 108,38 86,84 106,68 103,3
T1 2012 108,87 86,62 107,03 103,46
T2 2012 108,48 86,5 107,24 103,7
T3 2012 108,57 86,43 107,63 103,98
T4 2012 108,27 86,18 107,36 103,3
T1 2013 107,77 86,06 107,36 103,1
T2 2013 107,7 85,77 107,25 102,5
T3 2013 107,56 85,75 107,73 102,65
T4 2013 107,42 85,62 108,21 103,25
T1 2014 107,24 85,59 108,24 103,12
T2 2014 106,5 85,47 108,14 103,06
T3 2014 105,6 85,13 108,27 103,03
T4 2014 104,51 85,14 108,81 103,25
T1 2015 103,32 85,02 108,9 103,55
T2 2015 102,46 84,97 109,38 103,86
T3 2015 101,57 84,63 109,79 104,42
T4 2015 101,71 84,44 110,79 105,25
T1 2016 101,62 84,29 111,32 105,53
T2 2016 101,43 83,95 111,82 105,78
T3 2016 101,31 84,06 112,12 105,86
T4 2016 100,79 83,99 112,26 105,75
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Avertissement : L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Le taux de chômage s'oriente à la baisse

Après une légère dégradation au trimestre précédent, le taux de chômage d’Auvergne-Rhône-Alpes fléchit de nouveau ( – 0,1 point) au quatrième trimestre 2016. Il atteint désormais 8,6 % de la population active (figure 5 ). L’écart entre la région et le niveau national reste de 1,1 point. Sur l'année 2016, le taux de chômage régional a diminué de – 0,3 point, un peu plus qu'en France métropolitaine (– 0,2 point). Seules deux régions, Bretagne et Pays-de-la-Loire, affichent un taux de chômage inférieur à celui d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Figure 5Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 7,2 8,3
T2 2005 7,4 8,4
T3 2005 7,5 8,6
T4 2005 7,5 8,7
T1 2006 7,6 8,7
T2 2006 7,4 8,6
T3 2006 7,3 8,5
T4 2006 6,9 8,0
T1 2007 7,0 8,1
T2 2007 6,8 7,8
T3 2007 6,7 7,6
T4 2007 6,1 7,1
T1 2008 5,9 6,8
T2 2008 6,1 7,0
T3 2008 6,3 7,1
T4 2008 6,6 7,4
T1 2009 7,5 8,2
T2 2009 8,2 8,8
T3 2009 8,1 8,8
T4 2009 8,4 9,1
T1 2010 8,3 9,0
T2 2010 8,1 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,8
T2 2011 7,8 8,7
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8,0 9,0
T1 2012 8,1 9,1
T2 2012 8,4 9,3
T3 2012 8,4 9,4
T4 2012 8,7 9,7
T1 2013 8,9 9,9
T2 2013 8,9 10,0
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,6 9,8
T1 2014 8,6 9,8
T2 2014 8,7 9,8
T3 2014 8,8 10,0
T4 2014 9,0 10,1
T1 2015 8,9 10,0
T2 2015 9,0 10,1
T3 2015 9,1 10,2
T4 2015 8,9 9,9
T1 2016 8,8 9,9
T2 2016 8,6 9,6
T3 2016 8,7 9,8
T4 2016 8,6 9,7
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Ce trimestre, le taux de chômage diminue de – 0,3 point dans la Haute-Loire et la Drôme, de – 0,2 point en Ardèche et dans l'Allier, et de – 0,1 point ailleurs, à l'exception du Puy-de-Dôme où il est stable. Les taux de chômage départementaux s'étagent désormais entre 6,2 % (dans le Cantal) et 10,9 % (dans la Drôme) de la population active.

Sur l'année 2016, le taux de chômage est une nouvelle fois en baisse dans tous les départements, à l'exception de l'Ain où il ne varie pas. Le recul est fort en Haute-Loire (– 0,4 point), mais aussi dans le Rhône, la Drôme, la Haute-Savoie et l'Allier (– 0,3 point) (figure 5).

Figure 6Taux de chômage dans les départements d'Auvergne-Rhône-Alpes

  • Note de lecture : l'évolution du taux de chômage sur un an dans le Rhône est de - 0,3 point.
  • Note : données provisoires pour le 4e trimestre 2016
  • Source : Insee, taux de chômage localisés

La construction de logements redémarre nettement en fin d'année

En Auvergne-Rhône-Alpes, 58 000 logements ont été autorisés à la construction sur l'ensemble de l'année 2016, soit une hausse de 12,9 % par rapport à l'année 2015, contre + 14,8 % au niveau national (figure 7).

Comparé au cumul annuel mesuré trois mois plus tôt, le nombre de logements autorisés augmente de + 4,6 %, plus qu'au niveau national (+ 3,3 %). Les disparités départementales sont fortes : le nombre de logements autorisés progresse fortement en Haute-Savoie, en Haute-Loire, en Isère, dans l’Allier et en Ardèche mais baisse modérément dans le Rhône et dans l’Ain, plus fortement dans la Loire et le Cantal.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,99 100,47
mars 2005 100,99 101,53
avril 2005 100,85 102,29
mai 2005 100,99 102,8
juin 2005 101,69 104,19
juil. 2005 103,39 105,05
août 2005 102,82 105,52
sept. 2005 102,82 106,38
oct. 2005 103,95 106,52
nov. 2005 104,24 106,99
déc. 2005 104,66 108,4
janv. 2006 106,36 109,44
févr. 2006 108,19 110,71
mars 2006 110,59 112,47
avril 2006 113,14 113,45
mai 2006 113,7 114,84
juin 2006 114,55 115,57
juil. 2006 115,25 116,43
août 2006 115,25 117,11
sept. 2006 116,81 116,62
oct. 2006 116,67 118,03
nov. 2006 118,22 118,99
déc. 2006 119,21 118,48
janv. 2007 118,08 117,88
févr. 2007 116,67 117,88
mars 2007 118,5 118,37
avril 2007 116,81 117,84
mai 2007 115,68 117,54
juin 2007 117,37 116,78
juil. 2007 120,2 116,98
août 2007 121,47 116,8
sept. 2007 122,46 116,51
oct. 2007 122,46 115,78
nov. 2007 120,76 113,67
déc. 2007 120,34 112,47
janv. 2008 120,76 112,24
févr. 2008 123,02 111,91
mars 2008 119,07 110,3
avril 2008 117,66 109,52
mai 2008 116,81 108,34
juin 2008 111,16 106,15
juil. 2008 107,49 103,7
août 2008 105,08 101,27
sept. 2008 102,26 99,71
oct. 2008 99,29 97,51
nov. 2008 96,89 95,65
déc. 2008 91,67 92,85
janv. 2009 88,56 90,09
févr. 2009 83,62 86,45
mars 2009 80,65 83,57
avril 2009 78,81 81,32
mai 2009 75,99 78,64
juin 2009 76,13 76,74
juil. 2009 74,58 75,6
août 2009 72,88 74,76
sept. 2009 71,75 74,11
oct. 2009 69,63 73,21
nov. 2009 70,48 73,37
déc. 2009 70,9 74,09
janv. 2010 71,75 74,76
févr. 2010 72,6 76,5
mars 2010 76,41 79,01
avril 2010 80,37 80,97
mai 2010 81,5 83,04
juin 2010 83,62 85,39
juil. 2010 86,58 87,57
août 2010 87,85 88,92
sept. 2010 89,12 90,48
oct. 2010 90,54 91,11
nov. 2010 90,25 91,64
déc. 2010 91,95 92,83
janv. 2011 92,37 94,36
févr. 2011 94,21 94,56
mars 2011 92,51 94,05
avril 2011 90,11 93,97
mai 2011 92,09 95,46
juin 2011 91,81 95,81
juil. 2011 92,23 96,38
août 2011 95,62 97,63
sept. 2011 96,47 99,39
oct. 2011 98,73 100,04
nov. 2011 98,73 101,12
déc. 2011 100,28 102,21
janv. 2012 101,84 101,96
févr. 2012 100,14 102,15
mars 2012 100,42 101,82
avril 2012 102,26 102,15
mai 2012 102,12 100,72
juin 2012 103,11 100,31
juil. 2012 100,56 99,47
août 2012 99,29 99,59
sept. 2012 97,74 97,57
oct. 2012 96,89 97,04
nov. 2012 98,31 95,99
déc. 2012 95,62 94,28
janv. 2013 95,06 94,44
févr. 2013 97,46 95,95
mars 2013 98,45 96,57
avril 2013 95,9 95,01
mai 2013 94,07 93,07
juin 2013 91,67 91,35
juil. 2013 91,1 89,33
août 2013 88,28 86,45
sept. 2013 86,72 84,86
oct. 2013 87,99 84,41
nov. 2013 87,43 83,61
déc. 2013 88,14 82,91
janv. 2014 87,29 80,85
févr. 2014 85,17 77,78
mars 2014 84,18 76,7
avril 2014 82,77 75,56
mai 2014 81,07 75,64
juin 2014 82,2 75,6
juil. 2014 82,63 75,92
août 2014 81,92 75,68
sept. 2014 82,2 75,84
oct. 2014 77,82 74,9
nov. 2014 76,13 74,11
déc. 2014 75,42 73,94
janv. 2015 74,44 73,62
févr. 2015 73,87 73,12
mars 2015 72,46 72,33
avril 2015 72,88 72,96
mai 2015 72,88 72,53
juin 2015 72,32 73,41
juil. 2015 71,19 73,31
août 2015 71,19 74,06
sept. 2015 71,05 74,76
oct. 2015 73,59 75,27
nov. 2015 74,15 76,97
déc. 2015 72,46 77,91
janv. 2016 72,74 78,34
févr. 2016 73,73 79,62
mars 2016 74,44 79,85
avril 2016 74,01 80,69
mai 2016 75 82,4
juin 2016 73,16 82,61
juil. 2016 74,58 83,34
août 2016 76,41 84,55
sept. 2016 78,25 86,61
oct. 2016 78,53 87,33
nov. 2016 79,8 88,23
déc. 2016 81,92 89,47
janv. 2017 82,49 90,48
févr. 2017 82,77 91,35
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

50 000 logements ont été commencés dans la région en 2016. Les mises en chantier sont en hausse par rapport à l'année 2015 (+ 9,7 %). En France métropolitaine, l'augmentation est plus importante (+ 12,3 %).

Sur la période récente, par rapport au cumul annuel mesuré à la fin du troisième trimestre, les mises en chantier augmentent de + 3,5 % dans la région et + 3,7 % au niveau national (figure 8). Les plus fortes hausses sont recensées en Savoie et en Isère (+ 13,4 % et + 10,7 %), mais le nombre de logements commencés baisse en Ardèche et dans l’Allier (– 6,8 % et  – 5,1 %).

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,88 100,44
mars 2005 101,58 101,6
avril 2005 101,93 102,22
mai 2005 104,75 104,47
juin 2005 105,62 105,5
juil. 2005 105,45 105,85
août 2005 106,15 106,49
sept. 2005 108,44 108,07
oct. 2005 110,02 109,18
nov. 2005 110,54 109,3
déc. 2005 110,37 110,64
janv. 2006 111,07 110,86
févr. 2006 112,3 111,53
mars 2006 112,3 112,31
avril 2006 113,71 113,4
mai 2006 112,65 113,75
juin 2006 112,83 114,93
juil. 2006 113,01 115,33
août 2006 112,83 115,89
sept. 2006 111,95 115,7
oct. 2006 113,18 116,41
nov. 2006 114,24 117,4
déc. 2006 116,87 117,05
janv. 2007 116,17 117,05
févr. 2007 115,47 117,05
mars 2007 116,7 116,78
avril 2007 116,87 116,51
mai 2007 116,52 116,04
juin 2007 117,93 115,75
juil. 2007 120,74 117,25
août 2007 120,21 116,51
sept. 2007 121,44 116,44
oct. 2007 121,27 116,95
nov. 2007 120,74 116,31
déc. 2007 118,1 116,09
janv. 2008 118,98 115,84
févr. 2008 120,04 115,79
mars 2008 119,86 114,39
avril 2008 116,7 113,1
mai 2008 115,82 111,3
juin 2008 114,76 109,18
juil. 2008 110,37 106,32
août 2008 110,02 105,4
sept. 2008 107,21 103,36
oct. 2008 105,45 100,22
nov. 2008 101,41 96,99
déc. 2008 100,7 94,6
janv. 2009 97,19 91,31
févr. 2009 92,09 88,01
mars 2009 88,75 85,81
avril 2009 86,99 83,96
mai 2009 84,53 81,96
juin 2009 82,95 80,48
juil. 2009 84,01 80,5
août 2009 83,3 80,6
sept. 2009 82,95 79,34
oct. 2009 80,67 78,73
nov. 2009 83,66 80,11
déc. 2009 84,36 82,33
janv. 2010 83,3 82,4
févr. 2010 84,18 82,9
mars 2010 85,94 84,16
avril 2010 88,05 84,82
mai 2010 89,46 86,25
juin 2010 89,63 87,46
juil. 2010 90,86 88,13
août 2010 93,15 88,97
sept. 2010 94,55 91,34
oct. 2010 97,72 94,2
nov. 2010 101,41 96,72
déc. 2010 105,62 98,3
janv. 2011 107,91 99,65
févr. 2011 108,96 100,59
mars 2011 108,96 101,55
avril 2011 107,38 101,78
mai 2011 107,91 102,81
juin 2011 106,15 101,55
juil. 2011 104,57 101,11
août 2011 103,34 100,57
sept. 2011 103,69 100,02
oct. 2011 102,64 98,99
nov. 2011 102,99 100,81
déc. 2011 102,46 102,17
janv. 2012 102,28 101,68
févr. 2012 102,11 101,51
mars 2012 102,99 101,92
avril 2012 102,11 100,52
mai 2012 100,18 98,25
juin 2012 100,53 98,45
juil. 2012 99,65 98
août 2012 98,95 97,26
sept. 2012 96,84 95,36
oct. 2012 97,01 94,67
nov. 2012 94,2 91,16
déc. 2012 93,32 91,04
janv. 2013 92,79 90,92
févr. 2013 93,5 91,54
mars 2013 92,97 91,04
avril 2013 94,38 92,35
mai 2013 95,61 93,07
juin 2013 96,66 93,34
juil. 2013 97,89 93,19
août 2013 97,72 92,87
sept. 2013 97,72 93,04
oct. 2013 95,78 91,56
nov. 2013 93,15 90,3
déc. 2013 89,46 87,14
janv. 2014 89,1 86,75
févr. 2014 87,87 85,12
mars 2014 85,59 83,42
avril 2014 85,06 82,8
mai 2014 84,89 81,98
juin 2014 82,95 81,02
juil. 2014 82,78 80,7
août 2014 82,43 80,58
sept. 2014 81,9 79,99
oct. 2014 82,07 79,86
nov. 2014 83,83 79,91
déc. 2014 85,76 80,13
janv. 2015 85,76 79,62
févr. 2015 85,06 79,64
mars 2015 84,89 79,37
avril 2015 84,36 78,63
mai 2015 83,83 78,21
juin 2015 85,41 78,53
juil. 2015 84,01 78,13
août 2015 84,18 78,41
sept. 2015 84,36 79,02
oct. 2015 83,48 79
nov. 2015 82,25 79,39
déc. 2015 79,96 80,11
janv. 2016 79,79 80,31
févr. 2016 81,37 81,05
mars 2016 82,25 81,05
avril 2016 83,66 82,23
mai 2016 84,53 83,96
juin 2016 84,53 84,55
juil. 2016 85,06 85,71
août 2016 85,41 85,98
sept. 2016 84,89 86,8
oct. 2016 85,76 88,55
nov. 2016 86,82 89,98
déc. 2016 87,87 89,98
janv. 2017 88,58 91,41
févr. 2017 88,4 92,03
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Le dynamisme de l’activité hôtelière se confirme

Au quatrième trimestre 2016, l'activité hôtelière augmente nettement (+ 5,8 % par rapport au quatrième trimestre 2015), dans la tendance nationale, ce qui porte le nombre de nuitées dans la région à 4,5 millions. Le département du Rhône, porté par la clientèle d'affaires ainsi que par le contrecoup de l'annulation de la Fête des Lumières en 2015, concentre l'essentiel de cette progression, soit + 17,7 %. La clientèle d'affaires augmente dans les départements où elle représente déjà une part déterminante (l'Ain, l'Isère et la Loire). La hausse des nuitées en Haute-Savoie est modeste ce trimestre (+ 0,3 %), mais ininterrompue depuis deux années pleines. Le taux d'occupation (51,2 %) gagne 2,5 points par rapport au quatrième trimestre 2015, principalement dans le Rhône, dans un contexte de sensible hausse de l'offre de chambres. La part des nuitées étrangères au quatrième trimestre est sensiblement la même, de l'ordre de 20 %, depuis plusieurs années au niveau régional.

Figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

Nombre de nuités en milliers
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (Nombre de nuités en milliers) -
2015 2016 Moyenne des années 2012 à 2015
Janvier 1 887 1 910 1 837
Février 2 265 2 420 2 158
Mars 2 216 2 459 2 263
Avril 1 675 1 718 1 613
Mai 1 653 1 732 1 587
Juin 1 908 2 007 1 880
Juillet 2 401 2 533 2 343
Août 2 560 2 532 2 510
Septembre 1 827 1 833 1 789
Octobre 1 507 1 615 1 490
Novembre 1 150 1 246 1 187
Décembre 1 632 1 675 1 669
  • Note : données mensuelles brutes.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2012 ont été rétropolées
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Note : données mensuelles brutes.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2012 ont été rétropolées
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Les exportations régionales ralentissent fin 2016

En moyenne glissante sur l'année 2016, les exportations d'Auvergne-Rhône-Alpes restent quasiment stables (+ 0,1 % après + 0,5 %, révisé au troisième trimestre). Pour la France métropolitaine, on enregistre une légère progression (après la baisse de – 0,5 % au trimestre précédent) (figure 10).

Ce sont surtout les matériels de transport qui contribuent le plus à la hausse (+ 2,0 % après + 3,6 %) tandis que les exportations d'équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique poursuivent leur baisse (– 1,1 % après – 0,3 %), comme les produits chimiques, parfums et cosmétiques (– 0,9 % après – 1,0 %).

Les exportations vers l'Afrique progressent de + 2,3 % (après + 0,8 %) et celles vers l'Union européenne ralentissent (+ 0,2 % après + 1,1 %). La baisse à destination de l'Amérique s'accentue, à – 1,4 % (après – 0,1 %) pendant que la dégradation des exportations vers l'Asie ralentit (– 1,2 % après – 2,9 %).

Figure10Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres)

En milliards d'euros
Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres) (En milliards d'euros) -
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2006 11,4 92,2
T2 2006 11,7 94,7
T3 2006 11,9 96,1
T4 2006 12,1 97,7
T1 2007 12,3 98,3
T2 2007 12,4 98,5
T3 2007 12,6 99,7
T4 2007 12,7 100,4
T1 2008 13,0 101,9
T2 2008 13,3 103,3
T3 2008 13,5 104,5
T4 2008 13,2 103,2
T1 2009 12,4 97,8
T2 2009 11,6 92,1
T3 2009 10,9 87,9
T4 2009 10,5 85,4
T1 2010 10,7 87,3
T2 2010 11,2 91,0
T3 2010 11,8 94,1
T4 2010 12,2 97,5
T1 2011 12,8 100,8
T2 2011 13,2 102,7
T3 2011 13,5 103,9
T4 2011 13,7 105,2
T1 2012 13,9 106,5
T2 2012 13,9 107,0
T3 2012 13,8 108,0
T4 2012 13,8 108,6
T1 2013 13,5 107,7
T2 2013 13,4 107,9
T3 2013 13,2 107,3
T4 2013 13,1 107,0
T1 2014 13,2 106,8
T2 2014 13,1 106,2
T3 2014 13,2 106,3
T4 2014 13,3 107,0
T1 2015 13,4 107,9
T2 2015 13,7 109,8
T3 2015 13,9 110,7
T4 2015 14,1 111,4
T1 2016 14,0 111,1
T2 2016 14,1 110,8
T3 2016 14,1 110,2
T4 2016 14,2 110,4
  • Note : données trimestrielles brutes en glissement sur quatre trimestres
  • Source : douanes

Figure10Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres)

  • Note : données trimestrielles brutes en glissement sur quatre trimestres
  • Source : douanes

Contexte international : Un vent d'optimisme souffle sur l'économie mondiale

L'activité dans les économies avancées est restée solide au quatrième trimestre 2016 (+ 0,5 %), en particulier au Royaume-Uni (+ 0,7 %). Dans la zone euro, la croissance s’est légèrement élevée (+ 0,4 % après + 0,3 %), en particulier en Allemagne (+ 0,4 % après + 0,1 %). Avec un climat des affaires nettement au-dessus de sa moyenne de longue période, la croissance resterait solide dans les économies avancées au premier semestre 2017. Ce serait notamment le cas aux États-Unis où souffle une bouffée d'optimisme postélectorale. La hausse récente du cours du pétrole et celle des prix alimentaires stimulent un regain d'inflation qui érode les gains de pouvoir d'achat des ménages. Néanmoins, les ménages européens lisseraient l'effet de cette érosion sur leurs dépenses et épargneraient un peu moins. En outre, les salaires gagneraient en dynamisme, notamment en Allemagne et en Espagne où les salaires minima ont été nettement revalorisés. L'activité économique accélérerait même légèrement dans la zone euro, grâce aux exportations. Le chômage continuerait de baisser doucement.

Contexte international : L’économie française a accélèré fin 2016

En France, l’activité a accéléré fin 2016 (+ 0,4 % au quatrième trimestre après + 0,2 % au troisième). La production manufacturière est restée solide, surtout du fait d’une forte hausse dans les matériels de transports. Côté demande, les exportations ont accéléré, en particulier grâce à des livraisons aéronautiques exceptionnelles en décembre. Après deux trimestres atones, la demande intérieure s’est nettement raffermie, à la fois la consommation des ménages et l’investissement des entreprises, alors que l’investissement des ménages est resté vigoureux. Dans le même temps, l’emploi salarié marchand a encore progressé (+ 64 000 après + 50 000) et le chômage a légèrement diminué (– 0,1 point à 10,0 %). En février, le climat des affaires demeure au-dessus de sa moyenne de longue période dans les services et surtout dans l’industrie, où il est au plus haut depuis l’été 2011. Au total, le PIB progresserait de nouveau solidement au premier semestre 2017 (+ 0,3 % au premier trimestre puis + 0,5 % au deuxième). L’emploi conserverait sa vigueur et le chômage baisserait à nouveau, à 9,8 % mi-2017.

Pour en savoir plus

« Le pouvoir d’achat ralentit, le climat conjoncturel reste favorable  » Note de conjoncture nationale, mars 2017