Créations et créateurs d'entreprises - Première interrogation 2006, profil du créateur Enquête SINE auprès des créateurs d'entreprises de 2006

Pôle Démographie des entreprises et des établissements, Insee

Insee Résultats
No 34
Paru le :Paru le12/04/2013
Pôle Démographie des entreprises et des établissements, Insee
Insee Résultats No 34- Avril 2013

Résumé

Les nouveaux entrepreneurs de 2006 sont plus nombreux qu'en 2002 à créer leur entreprise pour assurer leur propre emploi et plus de quatre nouvelles entreprises sur cinq n'ont pas de salarié. En 2006, 40 % des créateurs étaient au chômage avant de créer leur entreprise ; cette proportion n'était que de 34 % en 2002. Dans le même temps, la part des créateurs aidés a nettement augmenté, passant de 28 % à 45 %. Parmi les créateurs antérieurement salariés, 26 % étaient cadres ; ils n'étaient que 16 % en 2002. Les femmes représentent 30 % des créateurs d'entreprises : cette proportion augmente légèrement en quatre ans. De plus en plus de projets prennent la forme de sociétés plutôt que d'entreprises individuelles. Près d'un quart du financement des nouvelles entreprises repose sur l'emprunt bancaire. La clientèle des nouvelles entreprises est de plus en plus locale ou de proximité.

Cette synthèse porte sur les créateurs du . Les activités financières ont été exclues pour permettre la comparaison des résultats de l'enquête Sine 2006 avec ceux de l'enquête Sine 2002.

La synthèse présente, sur quelques chiffres, de légères variations par rapport aux données publiées dans l'Insee Première n°1167 « Créer son entreprise : assurer d'abord son propre emploi ». Cela est dû à une révision récente des chiffres de l'année 2006.

Des créations d'entreprises plus nombreuses

Après une relative stabilité pendant dix ans, le nombre annuel de créations d'entreprises a augmenté d'un tiers entre 2002 et 2006 passant de 215 000 à 286 000. Les conditions de la création ont été assouplies, notamment, par la loi pour l'initiative économique promulguée en août 2003, ce qui a pu susciter de nouvelles vocations. En effet, cette loi simplifie les formalités liées à la création d'entreprises, favorise le financement des entreprises nouvelles ou encore facilite la transition entre le statut de salarié et celui d'entrepreneur.

Plus de chômeurs parmi les créateurs

En 2006, 40 % des créateurs étaient au chômage avant de créer leur entreprise. Cette proportion, identique pour les hommes et les femmes, s'est accrue de 6 points par rapport à 2002 , pendant que, sur la même période, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail augmentait d'environ un point. L'accroissement de la part des chômeurs parmi les créateurs s'est fait au détriment de la part des créateurs sans activité avant cette création d'entreprise.

Figure 1 - Situation du créateur immédiatement avant la création de l'entreprise (en %)

Figure 1 - Situation du créateur immédiatement avant la création de l'entreprise (en %)
2002 2006
En activité (salarié, indépendant, chef d'entreprise,...) 52 51
Au chômage : 34 40
  - depuis moins d'un an 19 21
  - depuis un an ou plus 15 19
Sans activité professionnelle (étudiant, personne au foyer, retraité…) 14 9
Total 100 100
  • Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.
  • Source : Insee, enquêtes SINE 2002 et 2006.

Parmi les créateurs, les chômeurs depuis moins d'un an sont toujours un peu plus nombreux que les chômeurs depuis plus d'un an, mais l'écart se réduit entre 2002 et 2006. Une raison peut être le durcissement de l'indemnisation du chômage intervenu début 2004.

De plus en plus de créateurs d'entreprises bénéficient d'aides

Parmi les chômeurs créateurs, 70 % ont bénéficié de l'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprises (ACCRE) qui les exonère de charges sociales pendant un an. Quatre ans plus tôt, cette proportion était de 51 %. En revanche, les chômeurs créateurs bénéficient moins souvent de l'encouragement au développement d'entreprises nouvelles (EDEN) : 6 % en 2006 contre 10 % en 2002 ; la transformation, en septembre 2004, de l'EDEN de prime en prêt sans intérêt d'une durée maximale de 5 ans attribué après expertise du projet de création a sans doute intéressé moins de chômeurs créateurs. Par ailleurs, 9 % d'entre eux se sont vu accorder un prêt à la création d'entreprise (PCE) contre 4 % des autres créateurs ; en 2002, les proportions étaient respectivement de 10 % et 4 %. Au total, trois quarts des chômeurs créateurs indiquent avoir bénéficié d'une aide en 2006 contre un quart des autres créateurs. Ces aides concernent 45 % de l'ensemble des créateurs de 2006 contre 28 % en 2002.

Quatre entreprises sur cinq se créent sans salarié

Plus de quatre nouvelles entreprises sur cinq ne génèrent qu'un seul emploi, celui de l'entrepreneur. Cette proportion a augmenté au cours des quatre dernières années. De plus, le nombre de créations d'entreprises ayant au moins un salarié est stable depuis 2002, alors que celui des créations sans salarié a crû de 33 %. Mais certaines entreprises embauchent dès les premiers mois qui suivent la création : 5 % des entreprises démarrant sans salarié et 20 % de celles qui avaient déjà au moins un employé.

Chaque entreprise se crée, en moyenne, avec 1,6 emploi : 1,0 emploi non salarié et 0,6 emploi salarié. Quelques mois plus tard (au moment de l'enquête), on dénombre, en moyenne, 1,7 emploi : 1,0 emploi non salarié et 0,7 emploi salarié.

Figure 2 - Effectifs moyens des entreprises au moment de l'enquête

Figure 2 - Effectifs moyens des entreprises au moment de l'enquête
Secteurs d'activité Nombre moyen d'actifs Nombre moyen de salariés
Industrie agroalimentaire (IAA) 2,1 1,0
Industrie (hors IAA) 2,2 1,1
Construction 1,9 0,9
Commerce 1,6 0,5
Transports 2,8 1,8
Activités immobilières 1,4 0,3
Services aux entreprises 1,7 0,7
Services aux particuliers 1,9 0,8
Éducation, santé, action sociale 1,6 0,5
Ensemble 1,7 0,7
  • Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.
  • Source : Insee, enquête SINE 2006.

Les trois quarts des nouveaux entrepreneurs dirigent seuls leur affaire et un quart avec leur conjoint, un autre membre de leur famille ou un ou plusieurs autres associés. Ces proportions sont identiques en 2002 et en 2006, que le créateur soit un homme ou une femme ou encore quel que soit son âge. Les écarts sont liés au secteur d'activité de l'entreprise : 81 % des nouveaux entrepreneurs dirigent seuls dans les services aux entreprises mais 36 % dirigent en collaboration dans les activités agroalimentaires ; dans ce secteur, une grande partie des créations concernent des boulangers ou boulangers-pâtissiers qui sont des artisans travaillant très souvent en couple.

Près de 30 % des créateurs d'entreprises sont des femmes

Les femmes constituent 47 % de la population active mais seulement 29 % des créateurs d'entreprises de 2006. Toutefois, cette proportion augmente légèrement : en 2002, les femmes représentaient 27 % des créateurs. Les créatrices d'entreprises vivent un peu moins souvent en couple que les créateurs (68 % contre 73 %) et, pour les unes comme les autres, la proportion de nouveaux entrepreneurs vivant avec des enfants est de 56 %.

Les femmes entreprennent davantage dans les activités tertiaires que les hommes : commerces, services aux particuliers, domaines de l'éducation, de la santé ou de l'action sociale. En revanche, elles créent, traditionnellement, très peu souvent dans le secteur de la construction.

Figure 3 - Répartition des créations d'entreprises par secteur d'activité (en %)

Figure 3 - Répartition des créations d'entreprises par secteur d'activité (en %)
Secteurs d'activité Hommes Femmes Ensemble
Industrie agroalimentaire (IAA) 1,1 1,2 1,2
Industrie (hors IAA) 5,2 4,3 4,9
Construction 30,5 4,7 23,1
Commerce 23,3 29,1 25,0
Transports 2,7 1,3 2,3
Activités immobilières 4,8 4,4 4,7
Services aux entreprises 20,6 21,3 20,8
Services aux particuliers 8,1 20,8 11,7
Éducation, santé, action sociale 3,7 12,9 6,3
Total 100,0 100,0 100,0
  • Lecture : 30,5 % des hommes ont créé leur entreprise dans le secteur de la construction en 2006.
  • Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.
  • Source : Insee, enquête SINE 2006.

5 % des créateurs de 2006 exercent dans un secteur dit « innovant ». Mais un tiers des créateurs dans les autres secteurs considèrent que la technologie (électronique, chimie, informatique...) est à la base des produits et services qu'ils proposent ou est un support important de leur activité. Ces entrepreneurs ont créé, en général, leur entreprise dans les services aux entreprises (conseils pour les affaires et la gestion, ingénierie et études techniques, activités juridiques) ou dans le commerce (matériel de bureau, ordinateurs, logiciels non personnalisés, matériel de téléphonie).

L'entrepreneur a, en moyenne, 38 ans et demi au moment de la création de son entreprise

L'âge moyen des créateurs d'entreprise est de 38 ans et demi. Il est quasiment le même pour les hommes et pour les femmes, pour les créateurs de 2002 et ceux de 2006. 16 % des créateurs ont 50 ans ou plus contre 24 % de la population active ; 57 % ont moins de 40 ans contre 48 % des actifs.

Figure 4 - Âge des créateurs d'entreprises

Lecture : les personnes de 50 ans ou plus représentent 16 % des créateurs d'entreprises (en 2002 comme en 2006) alors qu'elles représentent 24 % de la population active.

Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.

Source : Insee, enquête emploi 2006 et enquêtes SINE 2002 et 2006.

Les créateurs de moins de 30 ans choisissent globalement les mêmes secteurs d'activité que ceux âgés de 30 à 49 ans : 24 % exercent dans le commerce, 24 % dans la construction et 20 % dans les services aux entreprises. En revanche, les créateurs de 50 ans ou plus se spécialisent davantage dans le commerce (28 %) et dans les services aux entreprises (28 %), leur dispensant des conseils pour les affaires et la gestion.

37 % des créateurs sont titulaires d'un diplôme supérieur au baccalauréat, 17 % du baccalauréat et 25 % d'un CAP, brevet de compagnon ou BEP.

13 % des créateurs n'ont aucun diplôme. L'absence de diplôme ne présage pas un avenir plus difficile pour ces nouveaux entrepreneurs. En effet, les créateurs sans diplôme sont âgés, en moyenne, de six mois de plus que les autres, sont un peu plus nombreux à avoir déjà créé au moins une entreprise auparavant et à entreprendre dans une activité identique au métier qu'ils exerçaient auparavant ; autant de facteurs favorables à la pérennité de l'entreprise.

Parmi les créateurs ayant eu un parcours antérieur de salarié, 26 % étaient cadres, 31 % employés, 16 % ouvriers. Si la proportion d'employés en 2006 reste identique à celle de 2002, en revanche, les ouvriers sont moins représentés (- 4 points) tandis que les cadres sont nettement plus nombreux (+ 10 points) soit à être passés par une période de chômage, soit à abandonner leur employeur pour se lancer dans leur propre aventure.

Être indépendant et créer son propre emploi

En 2006, 65 % des nouveaux entrepreneurs déclarent avoir créé leur affaire pour assurer leur propre emploi, soit 10 points de plus qu'en 2002. Cet objectif n'est pas propre aux chômeurs créateurs. En effet, si 70 % des chômeurs créateurs l'indiquent comme prioritaire, c'est le cas également de 61 % des autres créateurs. Les uns comme les autres motivent la création de leur entreprise d'abord largement par un souhait d'indépendance puis par le goût d'entreprendre. Ce n'est qu'à la troisième motivation mentionnée (le créateur pouvait indiquer jusqu'à trois raisons différentes) que les divergences apparaissent entre ces deux groupes de créateurs : les chômeurs créateurs indiquent que sans emploi, ils ont choisi de créer leur entreprise tandis que les autres créateurs espèrent, par cette création, une augmentation de leurs revenus.

La recherche d'indépendance, le goût d'entreprendre ou le désir d'affronter de nouveaux défis s'avèrent aussi importants pour les femmes que pour les hommes.

Figure 5 - Principales raisons ayant poussé à créer une entreprise

Lecture : parmi les principales raisons ayant poussé les entrepreneurs à créer leur entreprise en 2006, « être indépendant » est la plus souvent mentionnée. Les créateurs d'entreprises pouvaient indiquer jusqu'à trois raisons différentes. La somme des pourcentages, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, dépasse donc 100 %.

Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.

Source : Insee, enquête SINE 2006.

Quant à l'objectif de créer son propre emploi, il est encore plus présent pour les femmes que pour les hommes.

Figure 6 - Objectif principal de la création d'netreprise

Lecture : pour 72 % des femmes qui ont créé leur entreprise en 2006, l'objectif de cette création était essentiellement d'assurer leur propre emploi.

Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.

Source : Insee, enquête SINE 2006.

La moitié des projets sont accompagnés par des spécialistes

Pour de plus en plus d'entrepreneurs, la création observée dans l'enquête est leur première expérience de création d'entreprise : trois créateurs sur quatre en 2006, contre deux sur trois en 2002.

En revanche, ils ont un peu plus souvent un chef d'entreprise ou une personne à son compte dans leur proche entourage. De plus, 47 % indiquent avoir monté leur projet avec l'aide d'une structure dédiée à la création d'entreprise ou avec un spécialiste (avocat, conseil juridique, fiscal, expert-comptable...), 24 % avec l'aide de leur entourage personnel ou professionnel et 29 % seuls. Un tiers ont suivi une formation particulière pour réaliser leur projet.

L'emprunt bancaire : près d'un quart du financement des nouvelles entreprises

Les moyens financiers investis pour démarrer l'entreprise sont souvent très faibles. 36 % des créateurs ont utilisé moins de 4 000 euros pour l'installation dans les locaux, l'achat de matériel, la constitution des stocks...

Figure 7 - Montant des moyens investis au démarrage de l'entreprise

Champ : entreprises actives en septembre 2006 du secteur marchand non agricole, non compris le secteur financier.

Source : Insee, enquête SINE 2006.

Plus qu'une question d'âge ou de sexe, le montant investi dépend du secteur d'activité. En effet, la proportion de créateurs ayant investi au démarrage moins de 4 000 euros est supérieure à une création sur deux dans les services aux entreprises et dans l'éducation-santé-action sociale. A l'inverse, 30 % des créateurs de l'industrie agroalimentaire ont investi au moins 80 000 euros au démarrage ; c'est le cas de 18 % des créateurs dans les transports, l'immobilier ou les services aux particuliers.

Près d'un quart du financement des nouveaux projets repose sur des emprunts bancaires : cette moyenne est quasiment identique que le créateur soit un homme ou une femme ou, globalement, selon l'âge du créateur - la proportion est un peu plus faible toutefois si le nouvel entrepreneur a plus de 50 ans (16 %). Mais il est vrai que la moitié des entrepreneurs de 50 ans ou plus ont déjà créé au moins une entreprise auparavant : la vente de l'une a pu servir pour le financement de celle d'aujourd'hui. Le lien entre secteur d'activité et recours à l'emprunt est, en revanche, plus marqué : la part des emprunts bancaires est de 12 % pour les créations proposant des services aux entreprises mais atteint 42 % dans les activités agroalimentaires ; mais, comme on l'a vu, ce secteur nécessite, en général, des moyens financiers importants.

De plus en plus, une clientèle de proximité

59 % des nouvelles entreprises travaillent avec plus de 10 clients. Cette proportion atteint 91 % dans les activités agroalimentaires et est proche de 80 % dans le commerce et les services aux particuliers. A l'inverse, les deux tiers de celles fournissant des services aux entreprises ont moins de 10 clients. Si ces proportions n'évoluent pas dans le temps, en revanche la clientèle est de plus en plus locale ou de proximité : 54 % de la clientèle, soit 4 points de plus qu'en 2002.

Alors que, fin 2005, 54 % des ménages possèdent un micro-ordinateur, ce sont 79 % des créateurs de 2006 qui en utilisent un dans leur entreprise (11 points de plus qu'en 2002) : parmi eux, près de neuf sur dix ont un accès à l'internet ; 28 % ont un site présentant leur entreprise ; 6 % déclarent réaliser de la vente en ligne.

Plus d'un quart des nouvelles entreprises exécutent des travaux de sous-traitance : dans un cas sur deux cela représente la principale source du chiffre d'affaires et dans l'autre cas, une activité annexe. Cette pratique est majoritaire dans la construction et très fréquente dans les transports et l'industrie hors IAA. En conséquence, les hommes ont deux fois plus recours à ce type de fonctionnement, réaliser des travaux de sous-traitance, que les femmes (33 % contre 16 %).

Quelques mois après la création de leur entreprise, un quart des dirigeants indique tout faire en interne. En revanche, 67 % délèguent leur comptabilité à un expert-comptable ou à un centre de gestion. Une proportion plus forte que par le passé de nouveaux entrepreneurs font appel à un service extérieur payant pour leur publicité (22 % en 2006 contre 19 % en 2002).

La forme juridique de société gagne du terrain

En 2002, 45 % des entrepreneurs choisissaient de créer une société et 55 % une entreprise individuelle ; en 2006, 48 % sont en société. Les récents dispositifs pour favoriser la création de sociétés ont sans doute contribué à cette évolution. La création de société sous forme de société d'exercice libéral à responsabilité limitée (SELARL) ou de SARL unipersonnelle, le pendant de la création d'entreprise individuelle, offre des avantages en termes de fiscalité et de protection du patrimoine de l'entrepreneur. Parmi les hommes, les créations de sociétés sont devenues majoritaires entre ces deux années d'observation (48 % en 2002 contre 52 % en 2006) ; parmi les femmes, 36 % des entreprises créées en 2002 étaient des sociétés contre 40 % en 2006.

Les nouveaux entrepreneurs sont plutôt confiants sur l'avenir de leur entreprise à court terme puisque plus de la moitié envisage de la développer. Les hommes sont un peu plus optimistes que les femmes : 53 % contre 50 %. Ce développement devrait se faire dans la moitié des cas, notamment, par l'embauche d'un ou plusieurs salariés supplémentaires dans les douze prochains mois.

Définitions

Le secteur marchand non agricole :

C'est le champ économique utilisé pour la statistique courante de création d'entreprise.

Ce champ couvre les activités économiques marchandes des secteurs de l'industrie, de la construction, du commerce et des services, y compris le secteur financier. L'agriculture est exclue.

Le dispositif SINE reprend ce champ économique.

Par rapport à la cohorte 2002, le champ a été étendu aux unités appartenant aux activités financières.