Populations légales au 1er janvier 2013 : 381 927 Tarnais

Christian Bourniquel

Insee Flash Midi-Pyrénées
No 84
Paru le :Paru le30/12/2015
Christian Bourniquel
Insee Flash Midi-Pyrénées No 84- Décembre 2015

Au 1er janvier 2013, le Tarn compte 381 927 habitants. Entre 2008 et 2013, la population y augmente au même rythme qu’en France métropolitaine (+ 0,5 % par an) mais deux fois moins que dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP). En cinq ans, le Tarn gagne en moyenne plus de 2 000 habitants chaque année. La croissance se concentre d’abord dans la partie ouest du département, essentiellement dans les nombreuses communes de l’aire urbaine de Toulouse ou proches d’elle. Elle se prolonge le long de l’autoroute A68 reliant Toulouse à Albi. Cette croissance reste forte également tout autour d’Albi, entre Lavaur et Castres et au sud de Castres en direction de Revel et Toulouse.

Figure 1Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne

Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne
Population en 2013 Population en 2008 Évolution annuelle moyenne entre 2008 et 2013 (%)
Tarn 381 927 371 738 0,5
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées 5 683 878 5 419 946 1,0
France métropolitaine 63 697 865 62 134 866 0,5
Grandes aires urbaines
Albi 98 240 95 424 0,6
Castres 67 593 67 381 0,1
Principales unités urbaines
Albi 73 794 72 453 0,4
Castres 56 311 56 861 -0,2
Mazamet 25 153 25 379 -0,2
Gaillac 17 674 16 289 1,6
Carmaux 16 940 17 228 -0,3
  • Source : Insee, recensements de la population exploitation principale.

L’aire urbaine d’Albi fait partie des dix plus grandes aires urbaines de LRMP. Au 1er janvier 2013, elle compte 98 240 habitants. En termes de population, elle est comparable à l’aire urbaine de Carcassonne, tant par le nombre d’habitants que par son évolution (+ 0,6 % par an entre 2008 et 2013). Sa couronne périurbaine bénéficie d’une croissance plus soutenue (+ 1,3 % par an) que l’unité urbaine elle-même (+ 0,4 %). La commune d’Albi gagne 100 habitants par an et affiche un taux d’évolution modéré (+ 0,2 %). Castres, l’autre grande aire urbaine du Tarn, n’est pas dans la même dynamique, avec une croissance relativement faible (+ 0,1 %). La commune de Castres, 41 636 habitants en 2013, continue de perdre de la population (- 275 habitants par an). À l’inverse, sa banlieue et sa couronne périurbaine ont des taux d’évolution annuels élevés, respectivement + 1,2 % et + 1,4 %. L’unité urbaine d’Albi compte 73 794 habitants, celle de Castres 56 311 au 1er janvier 2013.

Les communes de l’ouest tarnais bénéficient d’un essor démographique exceptionnel. Ainsi, l’ensemble des 27 communes du département appartenant à l’aire urbaine de Toulouse compte 25 526 habitants et affiche un rythme de croissance annuel de 2,0 % entre 2008 et 2013. En cinq ans, les trois communes de Saint-Sulpice, Rabastens et Couffouleux, qui appartiennent à cette couronne périurbaine, gagnent ensemble 300 habitants supplémentaires par an. En remontant l'A68 vers Albi ces tendances se retrouvent dans les communes de Lisle-sur-Tarn (+ 1,2 % par an), Gaillac (+ 1,8 %) et Marssac (+ 0,9 %). Gaillac, devenue la troisième commune du département (14 334 habitants), continue d’afficher un dynamisme et gagne 240 habitants supplémentaires par an. Les anciens sites industriels que sont Carmaux et Graulhet perdent de la population. L’agglomération mazamétaine, qui demeure la troisième du Tarn, perd également de la population malgré la légère hausse de population de la ville-centre (+ 0,3 %).

Figure 2Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne

Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne
Population en 2013 Population en 2008 Évolution annuelle moyenne entre 2008 et 2013 (%)
Albi 49 342 48 847 0,2
Castres 41 636 43 010 -0,6
Gaillac 14 334 13 127 1,8
Graulhet 11 807 12 229 -0,7
Lavaur 10 691 10 364 0,6
Mazamet 10 118 9 963 0,3
Carmaux 9 688 10 152 -0,9
Saint-Sulpice 8 484 7 766 1,8
Saint-Juery 6 749 6 967 -0,6
Labruguière 6 442 6 014 1,4
  • Source : Insee, recensements de la population exploitation principale.

Dans le nord et l’est du département, beaucoup de petites communes éloignées des grands pôles urbains sont en déprise démographique, comme la ville de Lacaune (2 536 habitants) : - 1,2 % par an.

Figure_3Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle entre 2008 et 2013

  • Source : Insee, recensements de la population

Définitions

Unité urbaine : La définition de l’unité urbaine correspond à celle, communément admise, d’agglomération. C’est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu d’au moins 2 000 habitants (pas plus de 200 m entre deux constructions). Les communes appartenant à une unité urbaine sont dites urbaines, les autres sont considérées comme rurales.

Aire urbaine : L’aire urbaine est la zone d’influence, en termes d’emploi, d’une unité urbaine d’au moins 1 500 emplois (pôle). C’est un ensemble de communes comprenant un pôle et sa couronne constituée par les communes (rurales ou urbaines) dont au moins 40 % des actifs en emploi travaillent dans le pôle ou dans une commune attirée par celui-ci. Si le pôle compte au moins 10 000 emplois, l’aire est considérée comme une grande aire urbaine et sa couronne est dite périurbaine.

Pour en savoir plus

En données complémentaires :

Population communale des communes du département

Population communale des aires et unités urbaines de Midi-Pyrénéesl

Répartition de la population selon les espaces du zonage en aires urbaines 2010