30 juin 2011
2011- n° 164À la fin du premier trimestre 2011, la dette publique s’établit à 1 646,1 milliards
d’euros Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - 1er trimestre
2011
À la fin du premier trimestre 2011, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 646,1 Md€, en augmentation de 54,9 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 84,5 %, en augmentation de 2,2 points par rapport au trimestre précédent. La dette publique nette progresse plus modérément (+26,2 Md€).
- La dette publique augmente de 54,9 milliards d’euros entre le 4e trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011…
- …sous l’effet d’une hausse de l’endettement de l’État et des administrations de sécurité sociale…
- …alors que les dettes des organismes divers d’administration centrale et administrations publiques locales diminuent
- La dette publique nette en moindre hausse que la dette de Maastricht
- La valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM se stabilise
La dette publique augmente de 54,9 milliards d’euros entre le 4e trimestre 2010 et le 1er trimestre 2011…
À la fin du premier trimestre 2011, la dette publique de Maastricht, qui est une dette brute, s’établit à 1 646,1 Md€, en augmentation de 54,9 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 84,5 %, en augmentation de 2,2 points par rapport au trimestre précédent. La dette publique nette progresse plus modérément (+26,2 Md€).
…sous l’effet d’une hausse de l’endettement de l’État et des administrations de sécurité sociale…
La contribution de l’État à la dette augmente de 41,5 Md€ au premier trimestre ; il s’agit pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (+39,8 Md€).
La contribution des administrations de sécurité sociale progresse de +20,6 Md€ sous l’effet de la progression de l’endettement de la CADES (+24,1 Md€) et de l’Unedic (+2,9 Md€). L’ACOSS se désendette de 18,7 Md€, dont 6,0 Md€ contractés auprès d’agents privés.
…alors que les dettes des organismes divers d’administration centrale et administrations publiques locales diminuent
La contribution des organismes divers d’administration centrale à la dette diminue ce trimestre (-3,1 Md€) en raison du désendettement de la Société de Prise de Participation de l’État (SPPE) pour 3,2 Md€ .
Les administrations publiques locales se désendettent (-4,1 Md€) à un rythme comparable aux premiers trimestres des années précédentes.
graphiqueGraphIR – Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

tableauTableauA – La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument
2010T1 | 2010T2 | 2010T3 | 2010T4 | 2011T1 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1537,9 | 1591,9 | 1575,0 | 1591,2 | 1646,1 |
en point de PIB (*) | 81,2% | 83,5% | 82,1% | 82,3% | 84,5% |
dont, par sous-secteur, consolidée (*) : | |||||
État | 1211,0 | 1252,2 | 1238,1 | 1245,0 | 1286,5 |
Organismes divers d'adm. Centrale | 18,5 | 18,5 | 16,4 | 15,0 | 11,9 |
Administrations publiques locales | 152,3 | 149,6 | 149,5 | 160,6 | 156,5 |
Administrations de sécurité sociale | 156,1 | 171,6 | 171,0 | 170,6 | 191,2 |
dont, par instrument : | |||||
Dépôts | 22,3 | 22,0 | 22,3 | 23,0 | 26,4 |
Titres négociables | 1301,7 | 1348,4 | 1341,9 | 1346,6 | 1406,7 |
court terme | 255,6 | 259,1 | 258,4 | 238,7 | 243,8 |
long terme | 1046,1 | 1089,3 | 1083,5 | 1107,9 | 1162,9 |
Crédits | 213,9 | 221,5 | 210,7 | 221,6 | 213,0 |
court terme | 34,2 | 42,5 | 31,8 | 27,9 | 26,9 |
long terme | 179,7 | 179,0 | 179,0 | 193,7 | 186,1 |
- (*) voir la note méthodologique simplifiée
- Source : Comptes nationaux base 2005 - Insee, DGFiP, Banque de France
La dette publique nette en moindre hausse que la dette de Maastricht
Au premier trimestre 2011, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1 504,8 Md€ (soit approximativement 77,3 % du PIB contre 76,5 % au trimestre précédent), en progression de 26,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. L’écart de 28,7 Md€ entre cette hausse de la dette nette et l’augmentation de 54,9 Md€ de la dette brute traduit notamment la forte augmentation de la trésorerie de l’État (+22,0 Md€) et de celle des organismes de sécurité sociale (+4,2 Md€). Par ailleurs, les encours de prêts et de titres détenus par les administrations publiques augmentent : la nouvelle tranche de prêts à la Grèce consentie par l’État (4,5 Md€) ainsi que le prêt de 0,9 Md€ à l’Irlande via le FESF (voir encadré) sont compensés en partie par le remboursement d’une partie des prêts que l’État avait accordés au secteur automobile (2,0 Md€) et les remboursements par les banques française de titres détenus par la SPPE (1,0 Md€).
tableauTableauB – La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur
2010T1 | 2010T2 | 2010T3 | 2010T4 | 2011T1 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1391,3 | 1425,8 | 1452,1 | 1478,6 | 1504,8 |
dont : | |||||
État | 1124,7 | 1147,8 | 1168,9 | 1191,6 | 1207,8 |
Org. divers d’adm. centrale | 11,7 | 11,5 | 11,4 | 6,5 | 4,4 |
Adm. publiques locales | 143,3 | 140,6 | 140,5 | 151,4 | 147,3 |
Adm. de sécurité sociale | 111,6 | 126,0 | 131,3 | 129,1 | 145,3 |
graphiqueGraph_dette_nette – Dette au sens de Maastricht et dette nette

La valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM se stabilise
Au premier trimestre 2011, la valeur des actions cotées et des titres d’OPCVM détenus par les administrations publiques s’élève à 194,5 Md€, un niveau proche de celui du trimestre précédent. La diminution de 3,0 Md€ des détentions en actions et OPCVM du Fonds de Réserve des Retraites (FRR) est plus que compensée par l’augmentation de la valeur des actifs liée à l’amélioration des marchés boursiers sur le trimestre, ainsi que les prises de participations du Fonds Stratégique d’Investissement (FSI ; 1,0 Md€) .
tableauTableauC – Les actions cotées et les OPCVM détenues par les administrations publiques
2010T1 | 2010T2 | 2010T3 | 2010T4 | 2011T1 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 219,7 | 194,7 | 198,0 | 194,3 | 194,5 |
dont : | |||||
État | 99,4 | 79,7 | 83,6 | 83,7 | 83,5 |
Org. divers d’adm. centrale | 23,0 | 20,6 | 21,6 | 20,8 | 23,3 |
Adm. publiques locales | 0,8 | 0,8 | 0,8 | 0,8 | 0,8 |
Adm.de sécurité sociale | 96,6 | 93,7 | 92,0 | 89,0 | 86,9 |
graphiqueGraph_F5 – Actions cotées et titres d'OPCVM détenus par les APU

Remarque : à la suite de la décision d'Eurostat du 27 janvier 2011, les émissions du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) destinées à financer des prêts aux pays européens sont réintégrés dans les dettes des pays contributeurs à cet organisme. Au premier trimestre, cela représente pour la France 0,9 milliard d'euros, représentant la part française du prêt à l'Irlande.