Insee Analyses GuyaneDans les DOM, l’activité et l’emploi stagnent depuis dix ans

Pierre-Eric Treyens, Armelle Catherine, Insee

Au cours de la dernière décennie, les taux d’activité et d’emploi sont restés relativement stables dans les DOM. Le taux de chômage a été plus fluctuant, notamment en Guyane et à La Réunion. Les facteurs favorisant les transitions entre l’emploi, le chômage et l’inactivité ont évolué. Les 50 ans et plus ont été plus protégés de la perte d’emploi lors des mouvements sociaux de 2009 et l’âge n’est plus un facteur discriminant pour l’accession à l’emploi depuis 2006.

Insee Analyses Guyane
No 07
Paru le :Paru le24/04/2015
Pierre-Eric Treyens, Armelle Catherine, Insee
Insee Analyses Guyane No 07- Avril 2015

En 2013, dans les départements d’outre-mer (DOM), seulement une personne sur deux, âgée de 15 ans et plus, est en activité. En Guadeloupe, le taux d’activité est relativement stable depuis 2001 et oscille en permanence autour de la moyenne observée sur la période. En Martinique, après avoir été au plus bas de 2005 à 2010, il s’est redressé pour dépasser légèrement le niveau observé au début des années 2000. En Guyane, le taux d’activité a également baissé, mais au contraire de la Martinique, il n’a pas retrouvé son niveau de 2001 (56,4 %). Á La Réunion, le taux d’activité est supérieur à ceux observés les années précédentes.

Un taux d’activité féminin en hausse sauf en Guyane

Dans les DOM, comme en France métropolitaine, le taux d’activité des hommes est systématiquement plus fort que celui des femmes. Néanmoins, de 2001 à 2013, le taux d’activité des Réunionnaises a augmenté de 5,4 points ( 49,1 % en 2013) quand il augmentait de 3,3 points en Guadeloupe (49,6 % en 2013) et de 3,9 points en Martinique (52,6 % en 2013). En revanche, l’activité des femmes n’a quasiment pas évolué en Guyane (48,4 % en 2013). Toutefois, cette stagnation est à mettre en parallèle avec la très forte baisse de 65 % en 2001 à 58,8 % en 2013 du taux d’activité des hommes. Sur la même période, le taux d’activité baisse en Martinique (– 2,5 points). Il atteint 53,8 % en 2013 quand il est resté stable en Guadeloupe (56,5 %) et à La Réunion (61,3 %).

Le diplôme est le facteur le plus discriminant pour devenir actif. Ainsi en 2013 dans les DOM, les diplômés universitaires sont entre deux et trois fois plus souvent actifs que les personnes sans diplôme. Par ailleurs, plus le niveau de diplôme est élevé, plus le taux d’activité est important. Si les effets du diplôme ont peu évolué à La Réunion depuis 2005, y compris pour les non diplômés, la situation est très différente dans les départements français d’Amérique (DFA) où leur taux d’activité a fortement baissé (– 15 points en Guyane, – 18 points en Guadeloupe et en Martinique).

Figure 1Des taux d'activité relativment stables depuis dix ans

Taux d'activité dans les DOM entre 2001 et 2013 (en %)
Des taux d'activité relativment stables depuis dix ans (Taux d'activité dans les DOM entre 2001 et 2013 (en %))
Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion
2001 51,0 52,2 56,4 52,0
2002 53,2 52,0 55,5 52,3
2003 52,4 51,4 54,4 52,3
2004 51,8 51,3 53,4 52,4
2005 50,4 48,7 52,3 52,5
2006 51,2 50,4 53,7 52,3
2007 51,5 50,1 50,6 51,7
2008 51,5 50,4 50,9 53,2
2009 50,9 51,0 53,6 53,4
2010 52,3 50,9 53,9 54,8
2011 52,1 52,6 52,5 54,7
2012 51,6 52,5 54,7 54,4
2013 52,7 53,1 53,4 54,9
  • Source : enquête Emploi DOM.

Figure 1Des taux d'activité relativment stables depuis dix ans

  • Source : enquête Emploi DOM.

Un taux de chômage très élevé dans les DOM depuis plus de dix ans

En 2013, les taux de chômage à La Réunion et en Guadeloupe atteignent respectivement 29,0 % et 26,1 %. Bien que plus faibles, ceux de la Martinique (22,8 %) et de la Guyane (21,3 %) restent largement au-dessus de celui de Métropole (10 %). De 2001 à 2013, le taux de chômage est resté relativement stable à La Réunion et en Martinique. En Guyane, après avoir augmenté jusqu’en 2006, le taux de chômage a fortement baissé en 2007 (– 7 points) pour se stabiliser autour de 21 %. La Guadeloupe a vu, quant à elle, son taux légèrement augmenter (+ 2,3 points) au cours de la même période.

Les inégalités entre hommes et femmes face au chômage se réduisent

Au début des années 2000, les femmes se retrouvaient plus souvent au chômage que les hommes. En 2013, la situation s’est totalement équilibrée en Martinique et s’est fortement resserrée à La Réunion (1,4 point en 2013 contre 4,7 en 2001). En Guadeloupe, l’écart reste important en 2013 (4,5 points) par rapport à 2001 (6 points). Seule la Guyane a creusé l’écart depuis 10 ans pour atteindre 9,6 points en 2013.

Dans les DOM, les jeunes restent largement plus touchés par le chômage que leurs aînés. En 2013, près de 70 % des Martiniquais de moins 25 ans sont au chômage et près de 60 % à La Réunion et en Guadeloupe. La Guyane est ainsi le DOM où les jeunes accèdent relativement plus facilement à l’emploi avec un taux inférieur à 50 %. Inversement, les 50 ans et plus sont plus rarement au chômage. Cela s’explique par leur basculement plus fréquent vers l’inactivité par rapport aux plus jeunes qui continuent plus souvent à faire des démarches visant à trouver un emploi.

Figure 2Un taux de chômage très stable en Martinique depuis plus de dix ans

Taux de chômage dans les DOM entre 2001 et 2013 (en %)
Un taux de chômage très stable en Martinique depuis plus de dix ans (Taux de chômage dans les DOM entre 2001 et 2013 (en %))
Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion
2001 23,80 22,55 24,39 30,11
2002 24,28 21,73 22,65 28,29
2003 23,75 21,12 24,10 30,84
2004 21,92 21,37 26,54 31,67
2005 23,66 17,98 24,91 28,84
2006 24,30 21,98 27,98 27,10
2007 22,98 20,91 20,72 24,60
2008 22,43 21,62 21,43 24,81
2009 23,11 22,35 20,22 27,51
2010 25,01 21,65 19,78 29,05
2011 23,37 21,26 20,74 29,58
2012 23,80 21,48 21,89 28,75
2013 26,15 22,81 21,28 28,95
  • Source : enquête Emploi DOM.

Figure 2Un taux de chômage très stable en Martinique depuis plus de dix ans

  • Source : enquête Emploi DOM.

La Réunion, seul DOM dans lequel le taux d’emploi a légèrement progressé

En 2013, la Guyane est le DOM dont le taux d’emploi est le plus élevé (42 %) juste devant la Martinique quand la Guadeloupe et La Réunion restent légèrement en dessous des 40 %. Depuis 2001, le taux d’emploi n’a pas fortement varié dans les DFA. Seule La Réunion a connu une augmentation de 2,7 points sur cette période, le point haut du taux d’emploi a été atteint en 2008 (40 %) pour se stabiliser autour de 39 % les années suivant la crise de 2009. Les DFA n’ont pas enregistré de pic en 2008, le pic du taux d’emploi en Guyane a été atteint en 2010 (43,2 %).

La poursuite des études et les difficultés à obtenir un emploi, expliquent les taux très bas des moins de 25 ans entre 2001 et 2013 ; autour de 10 % dans chaque DFA et de 14 % à La Réunion. L’écart entre La Réunion et les DFA s’explique par des taux de scolarisation des moins de 25 ans supérieurs dans les DFA (autour de 70 %) à ceux de La Réunion (58,5 %). Pour les individus âgés de 50 à 65 ans, les taux d’emploi progressent dans chaque DOM pour atteindre, en 2013, 56,3 % en Guadeloupe, 55,5 % en Martinique et 56,9 % en Guyane. Même si la progression est encore plus forte à La Réunion, le taux d’emploi des 50-64 ans ne dépasse pas 45,3 %.

Au début des années 2000, l’écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes était de 9 points en Martinique, de 11 points en Guadeloupe, de 14 points à La Réunion et même de 17 points en Guyane. Si depuis 10 ans, les écarts se resserrent dans chaque DOM, seule la Martinique a réussi à combler cet écart. Elle a quasiment atteint la parité en 2013, résultat d’une baisse des taux d’emploi des hommes couplée à une hausse de celui des femmes. La Guadeloupe semble suivre la même tendance mais les écarts restent conséquents, 6,7 points en 2012 et 7,5 points en 2013. La Guyane, quant à elle, ne voit l’écart diminuer que faiblement avec une très faible baisse conjointe des taux d’emploi des hommes et des femmes. A La Réunion, le rétrécissement de cet écart est essentiellement dû à la hausse du taux d’emploi des femmes (+ 5,1 points) qui atteint 34,5 % en 2013 quand celui des hommes reste au même niveau en 2013 qu’au début des années 2000 (44 %).

Le taux de personnes désirant travailler relativement stable depuis 7 ans

Entre le chômage et l’inactivité se situe une zone plus floue appelée « halo autour du chômage ». Dans celle-ci se trouvent les inactifs, qui désirent un emploi mais qui, souvent découragés, ne font plus aucune démarche afin d’en obtenir un, ainsi que ceux qui ne sont pas disponibles dans un délai de deux semaines. En 2012, la Guyane se distingue des autres DOM avec près de la moitié des inactifs de 15 à 64 ans dans le halo autour du chômage, alors que cette part ne représente qu’un tiers des inactifs à La Réunion, à la Guadeloupe, et seulement un quart en Martinique.

Figure 3Nette opposition entre inactifs jeunes dans le "halo" et plus de 50 ans en dehors du "halo" - Catégorisation des habitants des DOM en 2013

  • Note : En 2013, les inactifs de plus de 50 ans se trouvent le plus souvent en dehors du halo, alors que les jeunes, sont généralement des inactifs dans le halo. Par ailleurs, il apparaît que les actifs occupés sont plus souvent titulaires d'un diplôme du supérieur et du permis de conduire. Inversement, ne pas avoir le permis ou de diplôme est plus souvent le cas des individus inactifs ou chômeurs.
  • Source : enquête Emploi DOM.

La frontière entre halo et chômage n’est pas aussi étanche que la définition du BIT peut sembler l’indiquer avec des chômeurs et des inactifs dans le halo qui partagent des caractéristiques sociodémographiques très proches. Ainsi, en regroupant l’information donnée par le taux de chômage et celle donnée par le halo autour du chômage, on peut introduire un « indicateur agrégé de chômage », englobant ces deux notions, comme le rapport entre la somme des chômeurs au sens du BIT et des individus appartenant au halo autour du chômage sur la somme des actifs et des individus appartenant au halo autour du chômage.

Contrairement au taux de chômage au sens du BIT et au taux de halo dans les différents DOM, plus conjoncturels, cet indicateur reflète les difficultés structurelles des domiens à intégrer le marché du travail. Au cours des sept dernières années, son évolution apparaît moins erratique que celle du taux de chômage et laisse apparaître, dans les DOM, une relative stabilité de cette population agrégée

Figure 4Un indicateur agrégé de chômage plus stable que le taux de chômage depuis dix ans

"Indicateur agrégé de chômage" intégrant chômage et "halo" autour du chômage
Un indicateur agrégé de chômage plus stable que le taux de chômage depuis dix ans ("Indicateur agrégé de chômage" intégrant chômage et "halo" autour du chômage)
Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion
2005 29,3 26,9 35,7 35,3
2006 30,3 29,9 38,5 32,9
2007 29,2 28,2 33,4 31,7
2008 29,1 28,4 33,7 31,4
2009 30,4 29,8 32,5 34,6
2010 31,8 29,2 31,9 35,3
2011 30,3 27,2 32,0 35,8
2012 30,8 27,3 33,2 36,9
2013 32,0 29,2 34,2 36,1
  • Source : enquête Emploi DOM.

Figure 4Un indicateur agrégé de chômage plus stable que le taux de chômage depuis dix ans

  • Source : enquête Emploi DOM.

Les 50 ans et plus, relativement protégés de la perte d’emploi après les mouvements sociaux

Avant la crise sociale de 2009, les 50 ans et plus avaient autant de risques de perdre leur emploi que les 25-49 ans. Après la crise, les 50 ans et plus apparaissent mieux protégés que les 25-49 ans. Les mesures de protection des seniors face aux licenciements semblent avoir joué leur rôle. En effet, en cas de plan social, les travailleurs de plus de 50 ans doivent être les premiers à bénéficier d’un reclassement interne. Les moins de 25 ans restent les plus touchés par la sortie de l’emploi depuis 2006.

Avant la crise, les domiens ayant un emploi avaient les mêmes risques de sortir de l’emploi. Après les mouvements sociaux et la crise mondiale, des différences sont apparues : le risque de perdre son emploi est le plus faible en Guadeloupe et le plus fort à La Réunion.

L’importance du diplôme et du type de contrat de travail deviennent également plus flagrants, en lien avec la disparition d’un nombre plus important d’entreprises dans des secteurs non qualifiés, en particulier les services.

En 2012, 15 % des non diplômés en emploi en 2011 se retrouvent sans emploi, contre seulement 6 % des titulaires d’un diplôme du deuxième cycle universitaire. La seconde période aura été particulièrement rude pour les Contrats à Durée Déterminée (CDD). En 2009, seulement 64 % des individus en emploi avec un CDD en 2008 l’étaient toujours l’année suivante, contre 75 % en 2007 et 74 % en 2012.

Depuis 2006, l’âge n’explique plus le retour vers l’emploi des chômeurs

Après un épisode de chômage, les chances de retour vers l’emploi sont les mêmes quel que soit l’âge. L’âge ne devient discriminant que pour la transition du chômage vers l’inactivité. Les 50 ans et plus sont alors les chômeurs qui ont le plus de risques de basculer vers l’inactivité après avoir été au chômage. Si les moins de 25 ans présentaient plus de risques de devenir inactifs que les 25-49 ans entre 2006 et 2007, la situation s’est équilibrée lors des transitions suivantes. Ainsi, ils ont les mêmes chances de rester actifs que les 25-49 ans après un épisode de chômage.

Par ailleurs, en deuxième et troisième périodes (cf Méthodes), multiplier les démarches hors pôle emploi permet d’augmenter significativement ses chances de basculer du chômage vers l’emploi. De même, garder un pied dans le monde du travail, même de façon informelle ou occasionnelle, permet d’augmenter ses chances d’accéder à l’emploi après un épisode de chômage.

Toutes les variables disponibles permettant d’évaluer la motivation des individus à retrouver un emploi se révèlent significatives. Le souhait de trouver un emploi est la variable la plus efficace pour devenir actif. De même, les individus inscrits à Pôle emploi ont plus de chances que ceux qui ne le sont pas, tout comme ceux qui sont prêts à quitter leur département afin de suivre une formation ou répondre à une offre d’emploi. Un individu présentant ces trois facteurs simultanément aurait presque deux fois plus de chances de devenir actif qu’une personne n’en présentant aucune.

Quelle que soit la transition considérée, les femmes ont un risque toujours supérieur à celui des hommes de rester inactives. De plus, sur toute la période, les individus ayant des niveaux de diplôme plus faibles ont toujours moins de chance de devenir ou redevenir actifs que ceux ayant des niveaux de diplôme plus élevés.

Sources

Enquêtes emploi annuelles dans les DOM de 2001 à 2013. INSEE

Les transitions entre les différents statuts au sens du BIT, une étude toutes choses égales par ailleurs

La prise en compte simultanée de toutes les variables disponibles nous permet d’isoler leurs effets propres sur les différentes transitions possibles, de l’emploi vers le non-emploi, du chômage vers l’emploi, l’inactivité ou le maintien au chômage et finalement de l’inactivité vers l’activité

Trois périodes ont été étudiées :

La première, entre 2006 et 2007, permet de se situer avant les événements sociaux de 2009.

La seconde, entre 2008 et 2009, étudie les perturbations éventuelles causées par ces événements.

La troisième, entre 2011 et 2012, restitue l’image la plus récente ayant suffisamment de données pour rendre l’analyse robuste.

Définitions

Taux d’activité : Rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs) et l’ensemble de la population correspondante. La population considérée est constituée des personnages en âge de travailler, c’est-à-dire âgés de 15 ans et plus.

Taux de chômage : D’après le Bureau International du Travail (BIT), un chômeur est une personne âgée de 15 ans et plus vérifiant les trois critères suivant :

- elle n’a pas travaillé au cours de la semaine de référence de l’enquête ;

- elle est disponible pour travailler dans les deux semaines suivant la semaine de référence ;

- Elle a entrepris des démarches effectives de recherche d’emploi ou a trouvé un emploi qui commence dans les trois mois suivant la semaine de référence.

Cette définition est utilisée et reconnue dans de nombreux pays. Elle permet ainsi une comparaison spatiale. Le taux de chômage au sens du BIT est donc la proportion de personnes à la recherche d’un emploi par rapport à celles qui sont dans la population active.

Taux d’emploi : Le taux d’emploi d’une classe d’individus est calculé en rapportant le nombre d’individus de la classe ayant un emploi au nombre total d’individus dans la classe. Il peut être calculé sur l’ensemble de la population d’un pays, mais on se limite le plus souvent à la population en âge de travailler (généralement définie, en comparaison internationale, comme les personnes âgées de 15 à 64 ans), ou à une sous-catégorie de la population en âge de travailler (femmes de 25 à 29 ans par exemple).

Indicateur agrégé de chômage : Indicateur permettant d’agréger les individus au chômage aux individus appartenant au halo autour du chômage. Il se calcule comme le rapport entre la somme des chômeurs et des individus dans le halo au numérateur et la somme entre les actifs (en emploi ou chômeurs) et les inactifs appartenant au halo au dénominateur.

Pour en savoir plus

Mekkaoui J., « L’enquête Emploi en Martinique : deuxième trimestre 2012 », Insee Premiers Résultats n°90, novembre 2012.

Note méthodologique « Chômage au sens du BIT et indicateurs sur le marché du travail ». Document Insee, mars 2014.

Leblanc D., Lollivier S., Marpsat D., « L’économétrie et l’étude des comportements ». Document de travail de l’Insee, janvier 2000, Département méthodologie statistique.

Anki-Zuccarello G. « Les politiques de l’emploi dans les départements d’Outre-mer : renforcer les leviers usuels, mars 2006, Premières synthèses, informations. (Dares).