Les Aquitaines ont mis au monde 34 245 bébés en 2013

En 2013, 34 245 bébés dont la mère réside en Aquitaine ont vu le jour, soit une très légère baisse par rapport à l’année précédente (- 0,3 %), inférieure à celle observée pour la France métropolitaine (- 1,1 %). Ce nombre diminue pour la troisième année consécutive après avoir atteint près de 35 000 naissances en 2010 (figure 1). Il reste cependant supérieur au pic symbolique du passage à l’an 2000, année où les naissances avaient augmenté de 5,2 % par rapport à 1999. La baisse du nombre de naissances épargne la Gironde et le Lot-et-Garonne qui enregistrent une hausse annuelle de 1 % (figure 2).

Au cours des deux dernières décennies, la part de l’Aquitaine dans les naissances métropolitaines s’est renforcée passant de 4,1 % en 1990 à 4,4 % en 2013. Au sein de la région, un bébé sur deux est né d’une mère domiciliée en Gironde, c’est plus que vingt ans auparavant. La part de la Gironde s’est accrue de plus de 3 points au détriment de celles des départements de la Dordogne et des Pyrénées-Atlantiques (- 1,7 point chacun).

Diminution des mariages, succès du pacs, augmentation des divorces et recomposition des familles ont contribué à la banalisation des naissances hors mariage. Plus de six bébés sur dix sont nés hors mariage en 2013. En Dordogne, département aquitain où cette proportion est la plus forte, près de sept bébés sur dix ont vu le jour sans que leurs parents soient passés devant le maire. En France métropolitaine, 56 % sont dans ce cas.

La proportion d’enfants nés hors mariage ne cesse d’augmenter. En une quinzaine d’années, elle s’accroît de 19 points dans la région, passant de 44 % à 63 % (figure 3). Dans les Landes, la hausse est de 25 points, c’est la plus élevée de la région.

En Aquitaine, en 2013, près de six nouveau-nés sur dix (58 %) ont une maman âgée d’au moins 30 ans (figure 4). À la fin des années 1990, c’était juste un sur deux. Comme dans l’ensemble de la métropole, les bébés ayant une maman âgée de moins de 20 ans sont les moins nombreux. Ils représentent 1,6 % des nouveau-nés en 2013 contre 1,8 % quinze ans auparavant. Si cette proportion a légèrement diminué sur cette période, celle des enfants venus au monde d’une maman âgée d’au moins 40 ans a sensiblement augmenté, passant de 2,8 % à 4,7 %. Avoir privilégié sa carrière professionnelle, rencontré tardivement son conjoint ou compagnon ou se remettre en couple après une rupture d’union, sont quelques-uns des facteurs qui peuvent favoriser les maternités tardives qu’elles soient une première ou non.

En 2013, 94 bébés aquitains sont nés en moyenne chaque jour. Les six derniers mois de l’année, avec une moyenne de 98 naissances par jour, sont plus féconds que les six premiers (89). Les naissances sont plus nombreuses au mois de juillet avec une moyenne de 100 nouveau-nés par jour. À l’opposé, le mois d’avril fait moins travailler les maternités avec 86 naissances quotidiennes. Cette saisonnalité régionale n’est en fait que le reflet de celle de la Gironde, département qui concentre la moitié des naissances. Dans les autres départements, les pics de naissance et les creux sont décalés. Par exemple, ils se situent respectivement en septembre et février en Dordogne ou en octobre et janvier dans les Pyrénées-Atlantiques.

La saisonnalité est cependant beaucoup moins marquée qu’il y a une trentaine d’années, les naissances sont plus étalées sur l’année.