Populations légales au 1er janvier 2012 : 174 346 Lotois

Au 1er janvier 2012, le Lot compte 174 346 habitants. Entre 2007 et 2012, la population y augmente de 0,4 %, à un rythme un peu plus faible que celui de la métropole et inférieur de moitié à celui de Midi-Pyrénées. En cinq ans, le Lot gagne plus de 600 habitants en moyenne chaque année. Le département reste l’un des moins peuplés de métropole, à la 87^e place. La croissance se concentre au sud, autour de Cahors et le long de l’autoroute reliant Toulouse à Paris, ainsi qu’au nord sur l’axe Figeac-Brive.

L’aire urbaine de Cahors compte 44 558 habitants au 1er janvier 2012. Sa croissance démographique est forte, de l’ordre de 0,9 % par an en moyenne entre 2007 et 2012. Sa couronne périurbaine (42 communes) bénéficie d’une croissance beaucoup plus soutenue que celle de l’unité urbaine elle-même. Certaines communes affichent des taux de croissance élevés, comme Lalbenque. L’agglomération de Cahors, qui ne comprend qu’une commune en dehors de la ville-centre (Pradines), progresse peu depuis 2007, pour atteindre 23 500 habitants en 2012. La commune de Cahors perd une centaine d’habitants depuis 2007.

Deuxième grande aire urbaine du Lot avec 25 414 habitants, dont 5 400 en Aveyron, Figeac bénéficie d’une croissance très limitée et nettement inférieure à celle du département. La ville-centre perd plus de 40 habitants par an en moyenne entre 2007 et 2012, s’éloignant ainsi de la barre des 10 000 habitants. En dehors de ces deux grandes aires urbaines, les espaces les plus dynamiques sont situées au sud, dans la vallée du Lot et au nord-ouest de Cahors, et surtout au nord du département, dans un triangle Gramat - Saint-Céré – Martel. À l’inverse, des communes importantes, y compris dans ces espaces, perdent des habitants : c’est le cas de Gourdon, de Souillac, mais aussi de Puy-l’Évêque, de Luzech. Enfin, la déprise démographique continue dans la partie limitrophe du Cantal, au nord-est du département.