Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'AzurLe marché du travail cherche son souffle

Eric Rubiloni, Philippe Winnicki, Insee Provence-Alpes-Côte d’Azur

Si l’activité des pays émergents a continué de ralentir au 4e trimestre 2014, celle des économies avancées a maintenu son dynamisme : la croissance a ralenti tout en restant vigoureuse dans les pays anglo-saxons et l’économie japonaise a progressé modérément après deux trimestres de récession. Dans la zone euro, le PIB a de nouveau légèrement accéléré, principalement du fait de l’Allemagne et de l’Espagne. En revanche, l’activité a peu progressé en France et est restée atone en Italie.

En France, le ralentissement du PIB s’explique en partie par le net repli de la production d’énergie, sous l’effet des températures douces de l’automne. La production a légèrement reculé dans l’industrie manufacturière et a à peine ralenti dans les services et le commerce. Dans la construction, l’activité s’est de nouveau fortement contractée. Sur le marché du travail, l’emploi salarié marchand est resté stable et le taux de chômage a légèrement augmenté.

En Paca, l’emploi salarié marchand est également resté stable, soutenu uniquement par l’intérim. Les secteurs d’activité liés au tourisme et à la construction ont de nouveau été particulièrement affectés. Dans le même temps, le taux de chômage régional a légèrement augmenté et la hausse du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi s’est accentuée.

Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur
No 4
Paru le :Paru le16/04/2015
Eric Rubiloni, Philippe Winnicki, Insee Provence-Alpes-Côte d’Azur
Insee Conjoncture Provence-Alpes-Côte d'Azur No 4- Avril 2015

L’emploi soutenu uniquement par l’intérim

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’emploi salarié dans les secteurs concurrentiels hors agriculture et particuliers employeurs (55 % de l’emploi total) est resté stable au 4e trimestre 2014 (figure 1). Au trimestre précédent, l’emploi salarié s’était vivement contracté (– 0,5 %). Il s’agissait alors du premier repli de l’emploi salarié enregistré depuis fin 2012. Sur un an, l’évolution de l’emploi régional s’établit à – 0,3 %, après – 0,2 % à la fin du trimestre précédent. Fin décembre 2014, Paca comptait 1 101 700 salariés dans les secteurs concurrentiels, soit 3 600 de moins qu’un an auparavant.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,13 100,06
T3 2005 100,75 100,19
T4 2005 101,28 100,33
T1 2006 101,42 100,43
T2 2006 101,9 101
T3 2006 102,74 101,39
T4 2006 102,52 101,45
T1 2007 103,44 102,24
T2 2007 103,97 102,49
T3 2007 104,23 102,86
T4 2007 104,25 103,07
T1 2008 104,59 103,31
T2 2008 104,08 102,89
T3 2008 103,7 102,56
T4 2008 103,57 101,85
T1 2009 102,76 100,78
T2 2009 102,29 100,29
T3 2009 102,24 100,01
T4 2009 102,79 100,09
T1 2010 102,85 100,03
T2 2010 102,62 100,08
T3 2010 102,9 100,29
T4 2010 102,8 100,49
T1 2011 103,04 100,78
T2 2011 103,38 101,06
T3 2011 102,96 100,95
T4 2011 103,12 100,94
T1 2012 103,11 100,98
T2 2012 103,07 100,85
T3 2012 102,98 100,59
T4 2012 102,76 100,33
T1 2013 102,93 100,28
T2 2013 102,94 99,92
T3 2013 102,99 99,94
T4 2013 103,13 100,03
T1 2014 103,08 99,91
T2 2014 103,29 99,95
T3 2014 102,81 99,56
T4 2014 102,8 99,55
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Au cours du 4e trimestre 2014, l’emploi salarié a baissé dans tous les secteurs d’activité (figure 2). Dans le tertiaire marchand hors intérim, les effectifs se sont de nouveau contractés (– 0,1 %, après – 0,3 % au trimestre précédent). Après avoir fortement progressé au 2trimestre 2014 (+ 0,7 %), les effectifs dans le commerce ont largement reculé au 3e (– 0,5 %) et au 4e trimestre (– 0,4 %, soit – 1 060 emplois). Dans le même temps, ceux des services marchands se sont stabilisés (0,0 %, après – 0,2 %). Le sous-secteur de l’« hébergement-restauration » a notamment perdu de nombreux emplois (– 0,6 %, soit 620 emplois détruits). La baisse a été plus modérée dans les sous-secteurs des « autres services » (– 0,2 %, soit 120 emplois en moins) et des « activités financières et d’assurance » (– 0,1 %, soit – 70 emplois). À l’inverse, l’emploi a vivement progressé dans le sous-secteur de l’« information-communication » (+ 1,3 %, soit 480 emplois en plus).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Provence-Alpes-Côte d'Azur

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101,3 99,48 100,3 100,58
T3 2005 102,32 99,29 100,92 100,79
T4 2005 103,59 99,16 101,46 101,2
T1 2006 105,61 98,84 101,37 100,97
T2 2006 106,72 99 101,78 100,86
T3 2006 107,87 98,71 102,74 101,19
T4 2006 108,92 98,45 102,47 100,78
T1 2007 110,19 98,94 103,23 101,74
T2 2007 111,27 98,63 103,87 101,66
T3 2007 112,2 98,74 104,29 102,08
T4 2007 113,01 98,32 104,31 102,02
T1 2008 112,66 98,45 104,58 101,87
T2 2008 113,36 98,06 104,16 101,73
T3 2008 113,93 98,04 103,57 101,62
T4 2008 112,8 97,13 104,06 101,55
T1 2009 111,76 96,1 103,71 101,02
T2 2009 110,43 95,26 103,24 100,8
T3 2009 109,44 94,18 103,51 100,58
T4 2009 108,95 93,83 104,38 100,92
T1 2010 108,25 92,62 104,57 101,13
T2 2010 107,56 91,9 104,31 100,86
T3 2010 107,27 91,71 104,69 100,72
T4 2010 106,84 91,74 104,5 100,74
T1 2011 106,49 92,21 104,79 101,2
T2 2011 106,73 92,57 105,36 101,45
T3 2011 105,22 92,16 104,96 101,08
T4 2011 105,32 92,63 105,15 101,28
T1 2012 104,84 92,57 105,33 101,2
T2 2012 103,83 92,7 105,43 101,26
T3 2012 102,77 92,74 105,52 101,13
T4 2012 102,48 92,56 105,37 100,87
T1 2013 101,51 92,8 105,61 100,9
T2 2013 101,49 92,52 105,65 100,52
T3 2013 101,41 92,53 105,85 100,75
T4 2013 101,03 92,49 105,96 101,26
T1 2014 101,01 92,31 105,98 101,11
T2 2014 100,07 92,3 106,38 101,77
T3 2014 99,23 91,91 106,11 101,3
T4 2014 98,08 91,83 106,01 100,85
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Provence-Alpes-Côte d'Azur

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

L’emploi a également nettement progressé dans les « services aux entreprises » (+ 0,3 %, soit + 480 emplois), plus modérément dans le « transport et entreposage » et les « activités immobilières » (respectivement 100 et 30 emplois en plus, soit + 0,1 % chacun). Enfin, dans l’intérim, classé dans les services marchands au niveau régional, les effectifs ont vivement rebondi (1 940 emplois de plus, soit + 6,1 %), effaçant en totalité les pertes enregistrées au trimestre précédent (figure 3).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 96 99,88
T3 2005 99,2 101,92
T4 2005 100,6 102,65
T1 2006 102,85 101,71
T2 2006 104,59 107,4
T3 2006 106,99 107,33
T4 2006 104,45 105,39
T1 2007 110,05 114,96
T2 2007 110,57 112,52
T3 2007 105,75 110,89
T4 2007 105,47 109,84
T1 2008 110,65 114,39
T2 2008 103,85 106,36
T3 2008 103,81 99,98
T4 2008 96,41 87,02
T1 2009 87,13 74,44
T2 2009 90,75 75,74
T3 2009 91,67 79,46
T4 2009 92,69 84,02
T1 2010 97,97 88,96
T2 2010 102,4 92,99
T3 2010 104,55 97,12
T4 2010 106,8 100,59
T1 2011 106,42 101,19
T2 2011 101,95 101,78
T3 2011 104,33 100,93
T4 2011 102,38 96,96
T1 2012 99,67 95,66
T2 2012 98,76 92,32
T3 2012 96,94 88,41
T4 2012 95,06 86,38
T1 2013 96,63 88,5
T2 2013 97,61 87,55
T3 2013 94,97 88,99
T4 2013 97,97 91,91
T1 2014 97,14 89,65
T2 2014 97,33 91,62
T3 2014 93 87,87
T4 2014 98,72 91,96
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Les effectifs salariés du secteur de la construction diminuent constamment depuis mi 2008. Au 4trimestre 2014, ce secteur a continué de perdre des emplois (– 1,2 %, soit 1 180 emplois en moins). Il s’agit de la plus forte baisse observée depuis mi 2009. Tous les indicateurs conjoncturels d’activité de ce secteur restent dégradés.

Enfin dans l’industrie, les effectifs ont de nouveau baissé (– 0,1 %, après – 0,4 % au trimestre précédent). Ce sont notamment des emplois du sous-secteur de la « fabrication d’autres produits industriels » (40 % des effectifs industriels) qui ont été perdus (– 0,3 %, soit 205 emplois en moins). Fait nouveau, les effectifs du sous-secteur de la « fabrication de matériels de transport », qui créait de l’emploi depuis 4 ans, ont diminué (– 0,6 %, soit – 90 emplois). Dans ce sous-secteur, les créations d’emplois ralentissaient depuis début 2014 (+ 0,2 % en moyenne par trimestre en 2014, contre + 1,1 % en 2013). Par ailleurs, dans les sous-secteurs de la « fabrication d'équipements électriques, électroniques, informatiques ; fabrication de machines » et de l’« agroalimentaire », les effectifs salariés se sont repliés à un rythme identique (– 0,1 %, soit – 20 emplois chacun). Au final, seul le sous-secteur des « industries extractives, énergie, eau, gestion des déchets, raffinage » a accru ses effectifs (+ 0,6 %, soit 200 emplois supplémentaires).

Comme au niveau régional, les effectifs salariés hors agriculture et particuliers employeurs en France métropolitaine sont restés stables au 4trimestre 2014 (0,0 %, après – 0,4 %, au trimestre précédent). Après la baisse enregistrée au 3trimestre (– 0,1 %), l’emploi tertiaire marchand hors intérim s’est maintenu. Les effectifs du secteur du commerce ont diminué de 0,2 % et ceux des services marchands ont légèrement augmenté (+ 0,1 %). Par ailleurs, l’emploi salarié des secteurs de la construction et de l’industrie se sont de nouveau contractés (respectivement – 1,3 % et – 0,3 %). Enfin, les effectifs intérimaires ont fortement rebondi (+ 4,7 %, soit + 24 100 postes), annulant ainsi la baisse observée au trimestre précédent. Selon les prévisions, d’ici mi-2015, la montée en charge du CICE et le Pacte de responsabilité et de solidarité enrichiraient la croissance en emplois, mais le redressement de l’activité serait insuffisant pour permettre une reprise de l’emploi marchand. Celui-ci reculerait de nouveau (– 13 000 sur l’ensemble du premier semestre 2015).

Le marché du travail toujours en difficulté

Le taux de chômage localisé en Provence-Alpes-Côte d’Azur a augmenté légèrement au 4e trimestre 2014 (+ 0,1 point). Il s’établit désormais à 11,6 % de la population active (figure 4). Sur un an, il a augmenté de 0,5 point.

Le taux de chômage a également augmenté de 0,1 point dans les Hautes-Alpes (9,3 %), les Alpes Maritimes (10,7 %) et le Var (11,4 %). Il est resté stable dans les Alpes-de-Haute-Provence (12 %), les Bouches-du-Rhône (12 %), ainsi que dans le Vaucluse (12,8 %).

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France métropolitaine
T1 2005 9,7 8,3
T2 2005 9,9 8,4
T3 2005 10,1 8,6
T4 2005 10,0 8,7
T1 2006 10,2 8,8
T2 2006 10,1 8,6
T3 2006 10,0 8,5
T4 2006 9,4 8,0
T1 2007 9,7 8,1
T2 2007 9,4 7,8
T3 2007 9,2 7,6
T4 2007 8,5 7,1
T1 2008 8,3 6,8
T2 2008 8,3 7,0
T3 2008 8,4 7,1
T4 2008 8,5 7,4
T1 2009 9,5 8,2
T2 2009 10,0 8,8
T3 2009 10,0 8,8
T4 2009 10,3 9,1
T1 2010 10,2 9,0
T2 2010 10,2 8,9
T3 2010 10,2 8,8
T4 2010 10,1 8,8
T1 2011 10,3 8,7
T2 2011 10,3 8,6
T3 2011 10,4 8,8
T4 2011 10,5 8,9
T1 2012 10,7 9,1
T2 2012 10,9 9,3
T3 2012 10,9 9,4
T4 2012 11,1 9,7
T1 2013 11,4 9,9
T2 2013 11,5 10,0
T3 2013 11,4 9,9
T4 2013 11,1 9,6
T1 2014 11,2 9,7
T2 2014 11,2 9,7
T3 2014 11,5 9,9
T4 2014 11,6 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Le nombre de demandeurs d’emploi (cat. A, B et C) inscrits à Pôle emploi a progressé de 6,7 % entre décembre 2013 et décembre 2014 (après + 6,1 % entre septembre 2013 et septembre 2014). Fin 2014, 446 600 personnes sont à la recherche d’un emploi, soit 28 000 de plus qu’un an auparavant. La hausse du chômage reste plus soutenue chez les hommes (+ 7,6 % sur un an), que chez les femmes (+ 5,8 %).

La demande d’emploi des seniors est toujours celle qui progresse le plus fortement. Elle a toutefois légèrement décéléré et s’établit à + 12,0 % sur un an au 4trimestre 2014, contre + 12,4 % fin septembre 2014. Selon les dernières données disponibles, la demande d’emploi des 50 ans ou plus a encore ralenti pour s’établir à + 11,6 % en février 2015.

La demande d’emploi des jeunes de moins de 25 ans continue à augmenter (+ 2,2 % sur un an en décembre 2014, après + 1,0 % en septembre dernier). La dernière observation disponible de février 2015 (+ 2,6 %) confirment cette tendance. Enfin, le chômage de longue durée a accéléré au 4e trimestre 2014 (+ 10,1 % sur un an après + 9,6 % au trimestre précédent).

En France métropolitaine, le taux de chômage au sens du BIT a de nouveau augmenté (+ 0,1 point par rapport au trimestre précédent). Il s’établit à 10,0 % de la population active au 4e trimestre 2014. Sur un an, il augmente de 0,4 point. Selon les prévisions, la légère hausse attendue de l’emploi total au cours des prochains trimestres ne suffirait pas à absorber la progression de la population active. Le taux de chômage continuerait d’augmenter de 0,1 point par trimestre d’ici mi-2015 pour atteindre 10,2 %.

Comme en Paca, la hausse annuelle du nombre de demandeurs d’emploi enregistrés par Pôle emploi s’est encore intensifiée au 4trimestre 2014 (+ 6,3 % fin décembre, contre + 5,7 % fin septembre et + 5,1 % fin juin 2014). Si le nombre de demandeurs d’emploi comptabilisés en février 2015 (dernière donnée disponible) se maintenait, cette progression resterait quasi identique à l’issue du 1trimestre 2015 (+ 6,2 %).

Le secteur du logement neuf toujours en berne

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de logements autorisés à la construction au cours des 12 derniers mois (permis de construire) s’établit à 33 600 fin décembre 2014. Il recule de 2,6 % par rapport au cumul atteint fin septembre 2014 (figure 5). Cette évolution est proche de celle observée en France métropolitaine (– 2,4 %). Sur un an, le repli du cumul des permis de construire atteint – 4,3 % en Paca (– 10,5 % au niveau national).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100 100,47
mars 2005 101,72 101,51
avril 2005 101,72 102,27
mai 2005 101,43 102,8
juin 2005 104,87 104,19
juil. 2005 110,03 105,05
août 2005 109,46 105,52
sept. 2005 110,32 106,38
oct. 2005 111,17 106,5
nov. 2005 111,17 106,97
déc. 2005 116,62 108,38
janv. 2006 117,48 109,42
févr. 2006 121,78 110,69
mars 2006 126,93 112,42
avril 2006 130,66 113,42
mai 2006 132,95 114,81
juin 2006 133,24 115,53
juil. 2006 131,23 116,39
août 2006 135,82 117,06
sept. 2006 137,25 116,57
oct. 2006 138,11 118
nov. 2006 140,11 118,96
déc. 2006 138,11 118,47
janv. 2007 138,4 117,9
févr. 2007 134,67 117,9
mars 2007 131,52 118,39
avril 2007 129,51 117,84
mai 2007 127,79 117,53
juin 2007 123,78 116,78
juil. 2007 123,21 116,98
août 2007 122,92 116,8
sept. 2007 122,06 116,51
oct. 2007 122,06 115,77
nov. 2007 120,06 113,69
déc. 2007 116,62 112,44
janv. 2008 115,47 112,22
févr. 2008 116,91 111,87
mars 2008 116,62 110,26
avril 2008 114,61 109,48
mai 2008 113,18 108,28
juin 2008 110,89 106,09
juil. 2008 107,16 103,6
août 2008 101,43 101,16
sept. 2008 100,57 99,61
oct. 2008 100,57 97,4
nov. 2008 98,57 95,55
déc. 2008 97,42 92,75
janv. 2009 94,27 89,97
févr. 2009 90,26 86,37
mars 2009 86,25 83,49
avril 2009 85,96 81,24
mai 2009 85,1 78,55
juin 2009 85,1 76,62
juil. 2009 86,82 75,5
août 2009 87,68 74,66
sept. 2009 87,39 74,01
oct. 2009 83,67 73,11
nov. 2009 83,67 73,27
déc. 2009 85,1 73,99
janv. 2010 85,1 74,64
févr. 2010 85,39 76,38
mars 2010 90,26 78,87
avril 2010 90,54 80,83
mai 2010 93,7 82,94
juin 2010 97,99 85,27
juil. 2010 100,29 87,49
août 2010 99,71 88,8
sept. 2010 101,72 90,36
oct. 2010 102,58 90,99
nov. 2010 104,58 91,52
déc. 2010 108,88 92,71
janv. 2011 112,32 94,01
févr. 2011 113,18 94,22
mars 2011 111,46 93,73
avril 2011 113,75 93,62
mai 2011 114,33 95,08
juin 2011 114,61 95,44
juil. 2011 112,32 95,97
août 2011 114,04 97,22
sept. 2011 116,62 98,96
oct. 2011 116,91 99,63
nov. 2011 117,77 100,74
déc. 2011 115,76 101,76
janv. 2012 116,05 101,78
févr. 2012 119,48 101,92
mars 2012 118,62 101,57
avril 2012 117,77 101,86
mai 2012 116,91 100,45
juin 2012 118,91 100,06
juil. 2012 124,36 99,2
août 2012 126,07 99,08
sept. 2012 120,63 97,04
oct. 2012 124,36 96,55
nov. 2012 122,35 95,48
déc. 2012 121,49 93,75
janv. 2013 119,2 93,91
févr. 2013 116,05 95,42
mars 2013 119,2 95,95
avril 2013 118,62 94,42
mai 2013 116,05 92,38
juin 2013 114,04 90,66
juil. 2013 108,31 88,56
août 2013 104,01 85,88
sept. 2013 102,01 84,27
oct. 2013 100,86 83,61
nov. 2013 101,43 82,75
déc. 2013 100,57 81,98
janv. 2014 100 79,89
févr. 2014 100,86 76,83
mars 2014 97,42 75,75
avril 2014 94,84 74,58
mai 2014 95,99 74,7
juin 2014 92,55 74,56
juil. 2014 94,27 74,79
août 2014 95,13 74,74
sept. 2014 97,99 74,99
oct. 2014 97,13 74,03
nov. 2014 94,84 73,23
déc. 2014 95,7 72,91
janv. 2015 95,42 72,48
févr. 2015 93,41 71,88
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Le nombre de logements mis en chantier au cours des 12 derniers mois en Provence-Alpes-Côte d’Azur s’établit à 32 600 fin décembre 2014, soit une baisse de 3,6 % en 3 mois. Cette évolution est légèrement plus prononcée qu’au niveau national (– 2,0 %). Sur un an, le nombre de logements commencés recule toutefois moins fortement en Paca (– 6,1 %) qu’en France métropolitaine (– 11,2 %).

Au cours du 4e trimestre 2014, 2 900 logements neufs ont été vendus en Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit une hausse de 8,2 % sur un an. Ce rebond des ventes intervient après un recul de 10,2 % au trimestre précédent. Le niveau des ventes reste cependant en dessous de sa moyenne calculée depuis 2005 (3 150 logements vendus par trimestre). Dans ce contexte persistant de faible niveau des ventes, seuls 2 330 logements neufs ont été mis en vente en Paca, soit 4,7 % de moins qu’un an auparavant (– 6,1 % au niveau national). Au final, le niveau de l’encours de logements proposés à la vente a baissé de 9,1 % sur un an. Il s’établit désormais autour de 10 900 logements en Paca.

La fréquentation hôtelière a de nouveau baissé, malgré le retour des touristes étrangers

Le nombre de nuitées dans les hôtels de Provence-Alpes-Côte d’Azur a de nouveau baissé au 4trimestre 2014 (– 3,0 % sur un an, soit – 107 650 nuitées) (figure 6). Parmi les régions touristiques de France métropolitaine, seule la Corse (– 9,2 %) a subi une baisse plus marquée. En Languedoc-Roussillon (– 2,8 %) et Rhône-Alpes (– 1,4 %), la baisse est en effet moins élevée. En Île-de-France (38 % de l’ensemble des nuitées), la fréquentation a légèrement reculé (– 0,8 %). À l’inverse, la fréquentation hôtelière des autres régions touristiques a augmenté en Midi-Pyrénées (+ 0,2 %), Bretagne (+ 1,1 %) et Aquitaine (+ 1,2 %). Au final, en France métropolitaine, le nombre de nuitées hôtelières a baissé au 4trimestre 2014 (– 0,7 % sur un an, après – 1,6 %).

En Paca, le recul de la fréquentation hôtelière est uniquement dû à la clientèle française (– 5,9 %, soit – 142 550 nuitées). Le retour de la clientèle étrangère (+ 2,8 %, soit + 34 900 nuitées, après – 5,5 % au trimestre précédent) est insuffisant pour compenser cette nouvelle baisse de la clientèle française.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ( En %)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France métropolitaine
janv. 2011 -4,493771423793997 4,424019382904125
févr. 2011 -4,063035347510602 0,36097644042834726
mars 2011 2,0424147487649207 2,148949283008103
avril 2011 1,9301688753032256 5,322684494053097
mai 2011 -2,236610340088653 -2,467137150972245
juin 2011 8,632554574121492 6,6012349846041145
juil. 2011 7,334677201147254 3,9576372170374206
août 2011 2,91737754370348 2,467101476159852
sept. 2011 7,120570142003645 2,6138625423175768
oct. 2011 13,782476424277231 5,67580433069595
nov. 2011 8,225493101517989 4,577863062227188
déc. 2011 7,548616199763265 3,365746075866981
janv. 2012 2,9281743773799613 1,5636851009601658
févr. 2012 3,898544356459693 3,344955813017788
mars 2012 7,0046348231682005 2,1839121345781316
avril 2012 2,6001760713372883 -1,0845563250879955
mai 2012 3,4920556353016856 2,0573673003937665
juin 2012 -1,7913846745998587 -3,007868593564784
juil. 2012 -0,3195210335591578 -1,6718177200844444
août 2012 2,697435004189408 -0,23462673405013118
sept. 2012 -1,4311484769998488 -0,3143203476575215
oct. 2012 -2,9370483360206068 -3,1209699282033494
nov. 2012 3,5608158132270478 4,789776819596585
déc. 2012 1,4874057923921191 0,5088372681696561
janv. 2013 -4,983840789249872 -2,9090953144510707
févr. 2013 -7,003320345891853 -2,155273662128322
mars 2013 -2,688516901515294 3,0064975317947984
avril 2013 -11,45519062460212 -6,510579624972343
mai 2013 5,961690221680183 4,007725525605806
juin 2013 1,3076244753988684 -0,25765285558572026
juil. 2013 -4,392481412169348 -1,9135801113465902
août 2013 -0,4950799058383253 3,3033361013060936
sept. 2013 0,834050412407912 -1,4378344163935313
oct. 2013 1,2733487099202856 0,9296933092553522
nov. 2013 -0,1517941084299548 -2,4928515626503365
déc. 2013 -5,136335467878539 -0,5302800643611637
janv. 2014 4,288623344074477 0,6666672608442707
févr. 2014 2,7798742138364796 -0,9281334159596047
mars 2014 -2,1036367115792203 -6,923791308168087
avril 2014 12,13504220068771 4,640253279404566
mai 2014 -0,13631234484314972 -4,133256257271774
juin 2014 -4,218399281082901 -1,8971796306940227
juil. 2014 -6,243862439285669 -3,03446898472041
août 2014 -2,0651126157897206 -0,34481950044367315
sept. 2014 -6,598479739574218 -1,5430920994801391
oct. 2014 -2,2414962976074584 0,4336814933895332
nov. 2014 -10,33572976843179 -5,235280977102994
déc. 2014 3,89016516598256 2,193225117764919
janv. 2015 2,9010074134471955 2,975531196241806
  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

La clientèle européenne (y compris la Turquie) a de nouveau soutenu la fréquentation hôtelière régionale au 4e trimestre 2014 (+ 3,7 %, soit 29 000 nuitées de plus). Les touristes en provenance des pays de la zone euro sont venus un peu plus nombreux (+ 1,4 %, soit 6 500 nuitées en plus). Cette évolution s’explique principalement par le retour de la clientèle hollandaise (+ 4 300 nuitées), mais aussi autrichienne (+ 3 600 nuitées), irlandaise (+ 3 100 nuitées) et dans une moindre mesure allemande (+ 1 900 nuitées). À l’inverse, les Belges sont venus bien moins nombreux (– 7,7 %). Enfin, les Italiens et les Espagnols ont été un peu moins présents (respectivement – 0,1 % et – 0,4 %). La hausse de fréquentation hôtelière des touristes originaires des pays européens hors zone euro a été marquée (+ 6,5 %). Ce sont les Anglais (+ 11,3 %, soit + 16 800 nuitées) et les Suisses (+ 16,1 %, soit + 11 200 nuitées) qui ont le plus fortement contribué à cette progression.

La clientèle lointaine (hors Europe) a également augmenté au 4trimestre 2014, mais plus modérément (+ 1,2 %, soit 4 900 nuitées de plus). Les touristes en provenance des pays du Proche et Moyen Orient (+ 37,5 %, soit 6 700 nuitées de plus) et les Chinois (+ 21,1 %, soit 6 230 nuitées de plus) sont venus plus nombreux. La fréquentation des touristes en provenance des pays du Maghreb est également en hausse (+ 40,2 %, soit 5 240 nuitées de plus). Parmi les clientèles les plus représentées dans la région, les Russes ont été moins présents (– 22,6 %, soit 12 500 nuitées en moins), ainsi que les Japonais (– 11,3 %, soit 4 200 nuitées en moins). Les Américains, qui représentent 32 % de la clientèle lointaine, ont quasiment maintenu leur présence (– 0,4 %, soit – 470 nuitées).

La création d’entreprises continuent de fléchir, les défaillances restent stables.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le nombre de créations d’entreprises a continué à baisser au 4e trimestre 2014 (– 2,7 % sur un an, après – 0,2 % au trimestre précédent) (figure 7). Au total, 13 930 nouvelles entreprises ont été créées dans la région, soit 380 de moins qu’un an auparavant. Au niveau national, le nombre de créations d’entreprises a ralenti (+ 1,8 %, après + 4,6 %).

En Paca, ce nouveau fléchissement est autant imputable au ralentissement des créations d’entreprises hors micro-entrepreneurs (– 2,3 %, soit 160 créations en moins sur un an), qu’à celui des nouveaux micro-entrepreneurs, anciennement nommé auto-entrepreneurs. La hausse du nombre d’entreprises créées sous ce régime au 3e trimestre 2014 (+ 3,2 %) ne s’est pas confirmée fin 2014 (– 3,0 % sur un an, soit – 220 créations).

Figure 7Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Provence-Alpes-Côte d'Azur hors auto-entrepreneurs France métro. hors auto-entrepreneurs Provence-Alpes-Côte d'Azur y/c auto-entrepreneurs France métro. y/c auto-entrepreneurs
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 95,13 95,24 114,47 117,71
T3 2009 93,02 93,55 109,74 108,08
T4 2009 95,22 99,43 117,28 119,9
T1 2010 92,38 96,21 128,91 134,23
T2 2010 94 99,71 114,13 118,82
T3 2010 92,52 98,29 103,67 108,73
T4 2010 89,31 97,15 104,5 114,33
T1 2011 89,14 96,14 102,58 108,66
T2 2011 86,72 94,38 101,77 105,3
T3 2011 87,15 96,14 93,03 99,96
T4 2011 88,78 96,48 99,64 105,69
T1 2012 84,18 91,8 105,69 112,62
T2 2012 80,48 88,6 101,78 105,36
T3 2012 81,79 89,58 96,63 100,28
T4 2012 82,42 90,35 93,53 102,42
T1 2013 90,05 97,08 100,93 107,52
T2 2013 90,54 98,1 95,76 103,14
T3 2013 89,85 98,91 89,96 98,76
T4 2013 90,29 101,48 92,6 104,73
T1 2014 87,27 100,06 98,7 109,49
T2 2014 91,38 100,95 96,05 105,13
T3 2014 86,67 99,81 89,8 103,33
T4 2014 88,22 100,47 90,13 106,66
  • Note : les créations d'entreprises hors auto-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de auto-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors auto-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de auto-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

À l’issue du 4e trimestre 2014, 6 320 défaillances ont été enregistrées depuis un an dans la région (figure 8). Le nombre de défaillances est ainsi resté quasi stable (– 0,1 % sur un an, contre + 3,1 % au trimestre précédent). Au niveau national, un ralentissement est également observé (– 0,8 % sur un an, après + 1,1 % au 3e trimestre 2014).

En Paca, des différences marquées sont observées selon le secteur d’activité. Le nombre de défaillances a diminué principalement dans les services aux particuliers (– 6,7 %, soit – 43 entreprises) et la construction (– 2,1 %, soit – 35 entreprises). À l’opposé, c’est dans les secteurs de l’hébergement-restauration (+ 6,4 %, soit + 52 entreprises) et du soutien aux entreprises (+ 5,4 %, soit + 36 entreprises) qu’il a le plus fortement augmenté.

Figure 8Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Provence-Alpes-Côte d'Azur France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,21 100,52
mars 2005 102,36 100,57
avril 2005 102,67 101,22
mai 2005 102,58 102,01
juin 2005 102,41 102,31
juil. 2005 102,21 102,08
août 2005 101,59 101,95
sept. 2005 102,94 102,18
oct. 2005 101,68 101,8
nov. 2005 101,37 101,61
déc. 2005 99,41 101,36
janv. 2006 96,98 100,49
févr. 2006 95,01 99,45
mars 2006 94,48 98,95
avril 2006 93,36 97,81
mai 2006 92,3 97,16
juin 2006 93,02 96,75
juil. 2006 93,4 96,78
août 2006 93,55 97
sept. 2006 92,25 97,05
oct. 2006 91,75 97,57
nov. 2006 92,76 98,29
déc. 2006 94,84 98,95
janv. 2007 96,76 99,82
févr. 2007 97,82 101,14
mars 2007 97,68 102
avril 2007 99,01 102,72
mai 2007 100,51 103,16
juin 2007 100,91 103,95
juil. 2007 101,17 105,07
août 2007 101,24 104,94
sept. 2007 101,63 104,96
oct. 2007 101,44 105,76
nov. 2007 101,41 105,6
déc. 2007 100,26 105,6
janv. 2008 100,44 105,64
févr. 2008 102,05 106,13
mars 2008 101,99 105,69
avril 2008 102,89 107,12
mai 2008 102,34 106,87
juin 2008 102,01 106,86
juil. 2008 101,66 107,4
août 2008 101,81 107,64
sept. 2008 103,11 109,11
oct. 2008 105,36 110,52
nov. 2008 105,49 111,76
déc. 2008 106,89 114,05
janv. 2009 107,79 115,7
févr. 2009 108,08 117,52
mars 2009 110,81 121,05
avril 2009 110,18 122,8
mai 2009 113 124,71
juin 2009 114,99 126,52
juil. 2009 118,41 128
août 2009 118,47 128,98
sept. 2009 119,93 130,67
oct. 2009 119,2 130,38
nov. 2009 121,21 130,96
déc. 2009 122,29 130,57
janv. 2010 123,22 130,72
févr. 2010 122,73 130,53
mars 2010 123,62 130,65
avril 2010 124,34 129,35
mai 2010 122,38 129,3
juin 2010 120,77 129,4
juil. 2010 119,42 128,48
août 2010 120,33 128,63
sept. 2010 118,58 127,41
oct. 2010 118,49 126,45
nov. 2010 116,44 125,86
déc. 2010 114,23 124,77
janv. 2011 114,34 124,84
févr. 2011 114,68 124,8
mars 2011 113,15 123,95
avril 2011 112,21 123,42
mai 2011 114,08 125,01
juin 2011 114,48 123,63
juil. 2011 113,2 122,91
août 2011 112,76 122,95
sept. 2011 112,73 122,44
oct. 2011 112,89 122,53
nov. 2011 113,88 122,76
déc. 2011 113,02 122,57
janv. 2012 113,55 123,52
févr. 2012 114,21 123,51
mars 2012 114,59 122,56
avril 2012 114,94 122,9
mai 2012 113,59 121,24
juin 2012 111,9 121,36
juil. 2012 114,23 122,97
août 2012 114,17 122,83
sept. 2012 113,53 122,24
oct. 2012 114,94 124,24
nov. 2012 113,71 124,54
déc. 2012 114,55 125,94
janv. 2013 113,64 125,65
févr. 2013 112,14 125,5
mars 2013 110,48 125,32
avril 2013 111,3 126,76
mai 2013 111,9 127,04
juin 2013 113,91 127,51
juil. 2013 113,75 128,53
août 2013 114,13 128,36
sept. 2013 114,45 129,4
oct. 2013 114,37 129,41
nov. 2013 114,04 129,11
déc. 2013 115,6 129,19
janv. 2014 115,76 129,34
févr. 2014 117,41 130,52
mars 2014 118,25 130,5
avril 2014 118,61 130,78
mai 2014 117,15 130,15
juin 2014 117,11 130,38
juil. 2014 117,33 130,43
août 2014 116,77 130,47
sept. 2014 118,07 130,88
oct. 2014 117,72 130,72
nov. 2014 118,38 130,81
déc. 2014 115,52 128,27
  • Note : données mensuelles brutes au 09 février 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 09 février 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Contexte national - Un peu de carburant pour la consommation et pour les marges

Comme attendu, l’activité a peu progressé en France au quatrième trimestre 2014 (+ 0,1 %). Au premier semestre 2015, la consommation des ménages serait dynamique, soutenue par le regain de pouvoir d’achat offert notamment par la forte baisse des prix du pétrole. En revanche, le climat des affaires, qui n’a que légèrement progressé depuis novembre et reste inférieur à sa moyenne de long terme, fait état d’un attentisme persistant des entreprises. Leur investissement stagnerait donc, malgré les conditions de financement favorables et la nette remontée de leur taux de marge, qui atteindrait son plus haut depuis début 2011. Par ailleurs, l’investissement des ménages continuerait de reculer. Au total, le PIB accélérerait à + 0,4 % au premier trimestre 2015, du fait d’un rebond ponctuel de la production d’énergie après un automne doux, puis progresserait de 0,3 % au deuxième trimestre. Mi-2015, la hausse de l’activité atteindrait + 1,1 % sur un an, le rythme le plus haut depuis fin 2011. Le regain d’activité et les politiques d’enrichissement de la croissance en emplois ne suffiraient pas à enrayer la baisse de l’emploi marchand sur le semestre et, malgré le soutien des emplois aidés, le chômage continuerait d’augmenter, à 10,6 % mi-2015.

Contexte international - Accélération progressive en zone euro, croissance robuste dans les pays anglo-saxons

Au quatrième trimestre 2014, l’activité est restée solide dans les pays avancés. Le dynamisme de la consommation a permis une croissance robuste aux États-Unis et au Royaume-Uni, tandis que l’activité a légèrement accéléré dans la zone euro. Dans les pays émergents, en revanche, l’activité a tourné au ralenti, notamment en Chine. Au premier semestre 2015, le décalage conjoncturel entre les pays anglo-saxons et la zone euro tendrait à s’amenuiser. Dans cette dernière, sous l’effet des baisses récentes du prix du pétrole et du cours de l’euro, la consommation et le commerce extérieur seraient dynamiques. L’activité resterait soutenue en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement, et en Allemagne, qui bénéficierait de l’instauration du salaire minimum, mais elle redémarrerait très lentement en Italie. Aux États-Unis comme au Royaume-Uni, la vigueur de la consommation des ménages continuerait de générer une croissance soutenue, mais l’appréciation de leurs monnaies pèserait sur le commerce extérieur. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations seraient peu dynamiques.

Pour en savoir plus

Note de conjoncture nationale de mars 2015 « Un peu de carburant pour la consommation et pour les marges »