Troisième trimestre 2014 : forte baisse de l’emploi

Alain Ribault, Insee

Au troisième trimestre 2014, l’emploi salarié marchand se dégrade en Bourgogne avec un recul de 0,9 %. Le repli est deux fois plus important qu’en France métropolitaine où il s’établit à 0,4 %. Les pertes d’emplois touchent tous les secteurs, y compris l’intérim. Elles concernent aussi tous les départements de la région. Le chômage augmente, notamment celui des jeunes. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C augmente de 0,8 %, une progression toutefois plus faible qu’au niveau national (+ 1,7 %). Les difficultés s’accentuent dans le secteur du logement avec une forte baisse du nombre de logements commencés. Par ailleurs, la création d’entreprises fléchit, notamment dans la construction et le commerce, tandis que les défaillances augmentent. Le seul bémol dans ce panorama plutôt morose du troisième trimestre 2014 concerne la fréquentation hôtelière, bien orientée dans la région du fait de la fréquentation étrangère. L’augmentation de 2,7 % des nuitées hisse ainsi la Bourgogne au deuxième rang des régions métropolitaines.

Insee Conjoncture Bourgogne
No 03
Paru le :Paru le22/01/2015
Alain Ribault, Insee
Insee Conjoncture Bourgogne No 03- Janvier 2015

La crise s’installe dans tous les secteurs d’activité

L’emploi salarié marchand non agricole recule en Bourgogne au troisième trimestre 2014 plus fortement encore que lors des deux trimestres précédents. Il diminue de 0,9 % soit 3 100 emplois de moins. Cette détérioration est aussi plus marquée qu’au niveau national où elle atteint 0,4 %. Sur un an, la région perd 4 700 emplois, une baisse de 1,3 %, très supérieure à celle de la France métropolitaine (- 0,4 %). (figure 1)

La construction s’enfonce dans la crise avec une perte de 500 emplois qui s’ajoutent aux baisses des trimestres précédents. Ce secteur compte ainsi 2  200 emplois de moins qu’en septembre 2013 ; en un an les effectifs baissent de 3,6 % dans la région et de 2,6 % au niveau national.

L’industrie continue aussi de perdre des emplois, 570 ce trimestre (- 0,6 %), après 720 le trimestre précédent. Sur une année, 1 900 emplois industriels ont été supprimés dans la région. Cette baisse de 2 % des effectifs est presque deux fois plus forte que celle observée au niveau national (- 1,2 %).

Le tertiaire marchand s’effondre lui aussi alors qu’il avait gagné des emplois au deuxième trimestre. Il perd 2 000 emplois ce trimestre soit une baisse de 0,9 % trois fois plus importante qu’au niveau national. En particulier la situation du commerce se dégrade à nouveau : 750 emplois sont supprimés, après la stabilité du trimestre précédent. Par ailleurs, 600 emplois intérimaires sont supprimés alors que l’intérim avait gagné 150 emplois le trimestre précédent.(figure 2)(figure 3)

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Bourgogne France métropolitaine
T1|2005 100 100
T2|2005 99,97 100,06
T3|2005 99,94 100,18
T4|2005 99,82 100,33
T1|2006 99,85 100,43
T2|2006 99,96 101
T3|2006 99,91 101,38
T4|2006 100,08 101,45
T1|2007 100,6 102,25
T2|2007 100,44 102,49
T3|2007 100,95 102,86
T4|2007 100,95 103,07
T1|2008 101,4 103,32
T2|2008 101,24 102,89
T3|2008 100,69 102,56
T4|2008 99,49 101,84
T1|2009 98,02 100,79
T2|2009 97,28 100,29
T3|2009 96,94 100,01
T4|2009 96,79 100,09
T1|2010 96,64 100,03
T2|2010 96,23 100,09
T3|2010 96,23 100,3
T4|2010 96,15 100,5
T1|2011 96,27 100,79
T2|2011 96,42 101,07
T3|2011 96,28 100,97
T4|2011 96,11 100,94
T1|2012 95,91 100,99
T2|2012 95,6 100,87
T3|2012 95,26 100,62
T4|2012 95,08 100,33
T1|2013 94,64 100,28
T2|2013 94,16 99,95
T3|2013 93,95 99,97
T4|2013 93,88 100,02
T1|2014 93,84 99,93
T2|2014 93,53 99,97
T3|2014 92,69 99,61
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1|2005 100 100 100 100
T2|2005 101,2 99,28 100,12 100,19
T3|2005 101,68 98,59 100,31 100,24
T4|2005 102,07 97,73 100,25 100,2
T1|2006 102,98 97,05 100,27 100,07
T2|2006 103,5 96,5 100,5 100,51
T3|2006 104,01 95,52 101 100,81
T4|2006 105,35 95,35 101,07 100,55
T1|2007 105,67 95,13 101,4 101,01
T2|2007 106,74 94,83 101,39 101,09
T3|2007 108,35 94,65 102,11 102,02
T4|2007 109,71 94,42 102,14 102,11
T1|2008 110,03 93,64 102,74 102,55
T2|2008 110,28 93,55 103,05 102,55
T3|2008 111,29 93,19 102,96 102,31
T4|2008 110,7 92,54 102,81 101,6
T1|2009 110,4 91,22 102,36 101,05
T2|2009 109,62 89,76 101,87 100,06
T3|2009 109,37 88,55 101,73 99,47
T4|2009 108,54 87,1 101,9 99,33
T1|2010 107,9 86,32 101,99 99,38
T2|2010 107,11 85,31 101,67 99,03
T3|2010 105,8 84,44 101,91 98,82
T4|2010 104,81 84,01 101,91 98,72
T1|2011 104,3 83,91 102,27 98,71
T2|2011 103,87 83,32 102,53 99,09
T3|2011 103,26 83,03 102,66 98,92
T4|2011 102,73 82,7 102,81 98,94
T1|2012 101,88 82,17 102,83 98,52
T2|2012 100,68 81,96 102,98 98,62
T3|2012 99,81 81,79 102,95 98,77
T4|2012 99,41 81,59 102,9 98,75
T1|2013 97,59 81,18 102,5 98,52
T2|2013 97,07 80,43 102,19 98,05
T3|2013 96,03 79,68 102,03 97,81
T4|2013 95,32 79,2 102,1 97,92
T1|2014 95,11 79,17 102,18 98,42
T2|2014 94,06 78,56 102,06 98,29
T3|2014 92,54 78,08 101,36 97,3
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Bourgogne

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Bourgogne France métropolitaine
T1|2005 100 100
T2|2005 100,34 99,88
T3|2005 101,48 101,92
T4|2005 104,84 102,65
T1|2006 108,12 101,71
T2|2006 110,77 107,4
T3|2006 109,36 107,33
T4|2006 110,81 105,39
T1|2007 119,37 114,94
T2|2007 115,7 112,54
T3|2007 116,35 110,89
T4|2007 114,71 109,84
T1|2008 122,56 114,37
T2|2008 115,08 106,36
T3|2008 104,14 99,98
T4|2008 84,72 87,02
T1|2009 66,86 74,42
T2|2009 68,33 75,74
T3|2009 71,56 79,46
T4|2009 78,16 84,02
T1|2010 80,63 88,94
T2|2010 84,26 92,99
T3|2010 90,34 97,13
T4|2010 93,68 100,61
T1|2011 93,75 101,15
T2|2011 99,11 101,8
T3|2011 97,73 100,98
T4|2011 95,45 96,95
T1|2012 96,23 95,66
T2|2012 91,46 92,32
T3|2012 87,02 88,43
T4|2012 85,74 86,53
T1|2013 87,5 88,43
T2|2013 86,98 87,55
T3|2013 91,74 89,04
T4|2013 94,26 92,13
T1|2014 93,13 89,58
T2|2014 94,06 91,65
T3|2014 90,34 87,96
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Baisse de l’emploi dans tous les départements

C’est dans l’Yonne que la dégradation de l’emploi est la plus marquée avec une baisse de 1,4 % des effectifs alors qu’ils progressaient depuis le début de l’année. Plus de 900 emplois sont détruits dont 340 dans les services marchands.

L’emploi se dégrade aussi en Côte-d’Or avec la perte de 1 000 postes ce trimestre (- 0,8 %). L’intérim connaît la baisse la plus brutale de la région avec une chute de 380 emplois (- 7,7 %). Dans l’industrie comme dans la construction, les effectifs continuent de baisser. Et le commerce est touché à son tour : il perd 200 emplois (- 0,9 %) alors qu’il en avait gagné 70 (+ 0,3 %) en juin.

La situation reste difficile en Saône-et-Loire où 1 000 emplois sont supprimés ce trimestre (- 0,9 %). Tous les secteurs sont concernés à l’exception des activités financières et d’assurance. L’industrie perd 370 emplois, l’intérim en perd plus de 200, le commerce et la construction une centaine chacun.

Dans la Nièvre, l’emploi faiblit légèrement avec 200 postes de moins (- 0,5 %). Fait remarquable, il reste stable dans l’industrie et augmente d’une centaine de postes dans l’intérim. À l’inverse, il diminue plus fortement que les autres départements dans la construction (100 emplois de moins soit une baisse de 3 %) et dans le commerce (150 emplois de moins soit une baisse de 1,8 %). Il diminue aussi d’une centaine de postes dans le tertiaire marchand malgré la création d’une cinquantaine de postes à Saint-Pierre-le-Moûtier par une société spécialisée dans le nettoyage.

Hausse contenue du nombre de demandeurs d’emploi

Fin septembre 2014, 120 100 demandeurs d’emploi de catégories A, B et C sont inscrits à Pôle emploi en Bourgogne, soit 1 000 de plus sur un trimestre. Cet accroissement de 0,8 %, est toutefois moins important qu’au deuxième trimestre et deux fois plus faible qu’en France métropolitaine (+ 1,7 %). Le nombre de seniors inscrits à Pôle emploi augmente moins vite avec 200 inscrits de plus (+ 0,8 %) contre 600 de plus au second trimestre 2014. Le chômage de longue durée reste stable. Mais le chômage des jeunes repart à la hausse, + 1,8 %, après avoir baissé en début d’année 2014 puis s’être stabilisé en milieu d’année.

Le taux de chômage s’établit à 9 % en Bourgogne contre 8,8 % en juin 2014. Il reste inférieur au taux de la métropole 9,9 %. (figure 4)

C’est dans l’Yonne qu’il est le plus élevé, 9,7 %, suivi de la Nièvre, 9,4 %, où il a peu progressé ce trimestre. Il reste plus faible en Côte-d’Or, 8,4 %, malgré une hausse de 0,3 point ce trimestre. La Saône-et-Loire est en position intermédiaire avec un taux de 9,2 %.

Ce trimestre, seulement 14 700 offres d’emploi ont été collectées par Pôle emploi, soit une diminution de 3,7 % par rapport au deuxième trimestre.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Bourgogne France métropolitaine
T1|2005 7,4 8,3
T2|2005 7,5 8,4
T3|2005 7,7 8,6
T4|2005 7,8 8,7
T1|2006 7,8 8,8
T2|2006 7,7 8,6
T3|2006 7,6 8,5
T4|2006 7,1 8,0
T1|2007 7,2 8,1
T2|2007 6,9 7,8
T3|2007 6,8 7,7
T4|2007 6,3 7,1
T1|2008 6,0 6,8
T2|2008 6,2 7,0
T3|2008 6,4 7,1
T4|2008 6,7 7,4
T1|2009 7,6 8,2
T2|2009 8,2 8,8
T3|2009 8,2 8,8
T4|2009 8,5 9,1
T1|2010 8,4 9,0
T2|2010 8,3 8,9
T3|2010 8,2 8,8
T4|2010 8,1 8,8
T1|2011 8,1 8,7
T2|2011 8,0 8,6
T3|2011 8,1 8,8
T4|2011 8,3 8,9
T1|2012 8,4 9,1
T2|2012 8,7 9,3
T3|2012 8,8 9,4
T4|2012 9,1 9,7
T1|2013 9,3 9,9
T2|2013 9,3 10,0
T3|2013 9,2 9,9
T4|2013 8,8 9,7
T1|2014 8,8 9,7
T2|2014 8,8 9,7
T3|2014 9,0 9,9
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Nouveau recul des mises en chantier

Les difficultés s’accentuent dans le secteur du logement. Le nombre de logements commencés chute de 6,3 % en glissement annuel sur un trimestre, une baisse plus forte que celle observée en France métropolitaine (- 1 %) et plus forte que celle du deuxième trimestre 2014. À terme cependant, les mises en chantier devraient reprendre. En effet, le nombre de permis de construire poursuit sa progression au troisième trimestre, + 7,7 %, après + 2,9 % en juin. Il n’augmente que de 0,8 % au troisième trimestre en France métropolitaine. (figure 5)(figure 6)

La construction de locaux reste stable en Bourgogne. Les surfaces commencées diminuent de 0,2 %, en glissement annuel sur un trimestre alors qu’elles chutent de 2 % en France métropolitaine. Les autorisations de construction progressent légèrement, de 0,1 % dans la région et baissent de 3,7 % en France métropolitaine.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 106,68 100,55
mars|2005 109,74 102,01
avr.|2005 110,02 102,7
mai|2005 112,01 103,46
juin|2005 110,72 104,57
juil.|2005 109,83 105,88
août|2005 114,8 106,45
sept.|2005 116,36 107,98
oct.|2005 120,96 108,35
nov.|2005 119,09 108,73
déc.|2005 124,52 110,4
janv.|2006 124,41 111,9
févr.|2006 123,39 113,45
mars|2006 126,74 114,86
avr.|2006 130,49 115,81
mai|2006 126,96 116,57
juin|2006 130,59 118,29
juil.|2006 135,53 119,38
août|2006 131,17 119,32
sept.|2006 132,9 119,06
oct.|2006 130,91 120,27
nov.|2006 134,43 121,14
déc.|2006 131,34 120,38
janv.|2007 130,78 120,07
févr.|2007 130,89 119,65
mars|2007 128,6 121,01
avr.|2007 125,72 120,32
mai|2007 125,49 120,59
juin|2007 120,03 119,59
juil.|2007 116,46 119,23
août|2007 113,3 120,44
sept.|2007 118,78 120,61
oct.|2007 117,01 119,75
nov.|2007 112,54 117,48
déc.|2007 109,93 115,31
janv.|2008 105,09 114,05
févr.|2008 101,64 113
mars|2008 95,8 110,21
avr.|2008 90,72 109,45
mai|2008 88,52 107,75
juin|2008 91,06 106,22
juil.|2008 90,03 104,65
août|2008 93,76 101,9
sept.|2008 85,15 99,38
oct.|2008 82,78 97,66
nov.|2008 86,89 97,53
déc.|2008 82,98 96,58
janv.|2009 94,99 95,81
févr.|2009 98,16 94,82
mars|2009 100,1 90,7
avr.|2009 101,62 88,6
mai|2009 102,74 86,79
juin|2009 97,61 83,94
juil.|2009 102,87 82,57
août|2009 96,94 80,96
sept.|2009 96,47 80,08
oct.|2009 97,47 79,81
nov.|2009 90,13 78,79
déc.|2009 91,78 78,03
janv.|2010 81,35 77,16
févr.|2010 77,73 76,74
mars|2010 77,59 80,27
avr.|2010 78,17 81,95
mai|2010 79,13 83,57
juin|2010 80,98 84,73
juil.|2010 76,22 87,37
août|2010 78,54 88,6
sept.|2010 77,68 89,61
oct.|2010 79,22 89,62
nov.|2010 82,41 89,45
déc.|2010 79,86 90,66
janv.|2011 82,61 92,21
févr.|2011 82,45 93,93
mars|2011 84,73 93,45
avr.|2011 90,07 93,46
mai|2011 90,96 94,11
juin|2011 91,8 94,87
juil.|2011 88,45 95,79
août|2011 92,89 96,77
sept.|2011 100,55 97,95
oct.|2011 99,54 101,11
nov.|2011 101,45 103,58
déc.|2011 104,42 106,38
janv.|2012 103,17 106,92
févr.|2012 110,2 106,7
mars|2012 107,29 106,79
avr.|2012 103,66 106,91
mai|2012 99,25 106,73
juin|2012 99,87 106,85
juil.|2012 101,09 106,66
août|2012 98,68 106,82
sept.|2012 91,21 107,42
oct.|2012 98,07 105,06
nov.|2012 98,35 103,72
déc.|2012 96,2 99,89
janv.|2013 96,01 99,85
févr.|2013 91,51 100,03
mars|2013 91,7 101,48
avr.|2013 89,38 100,93
mai|2013 88,22 99,04
juin|2013 84,39 97,84
juil.|2013 81,54 94,8
août|2013 77,32 91,91
sept.|2013 76,29 89,66
oct.|2013 70,64 88,59
nov.|2013 64,82 86,89
déc.|2013 62,97 86,75
janv.|2014 60,29 84,15
févr.|2014 56,29 81,48
mars|2014 54,68 79,99
avr.|2014 52,81 78,43
mai|2014 55,14 77,64
juin|2014 56,28 77,3
juil.|2014 61,55 78,15
août|2014 62,14 78,58
sept.|2014 60,63 77,95
oct.|2014 56,89 77,2
nov.|2014 57,6 76,02
  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 99,93 101,1
mars|2005 100,56 101,67
avr.|2005 101,24 102,12
mai|2005 99,2 103,03
juin|2005 97,56 103,78
juil.|2005 97,49 104,96
août|2005 95,24 105
sept.|2005 95,6 105,62
oct.|2005 98,51 106,6
nov.|2005 99,88 108,57
déc.|2005 97,93 110,73
janv.|2006 97,99 111,31
févr.|2006 100,98 111,48
mars|2006 106,74 113,61
avr.|2006 109,33 114,09
mai|2006 108,45 114,55
juin|2006 117,72 116,13
juil.|2006 116,02 115,38
août|2006 121,35 116,23
sept.|2006 122,72 117,05
oct.|2006 118,21 116,44
nov.|2006 120,55 116
déc.|2006 125,15 114,06
janv.|2007 122,81 112,66
févr.|2007 118,99 111,74
mars|2007 117,17 111,98
avr.|2007 113,21 110,38
mai|2007 109,44 111,63
juin|2007 105,19 112,11
juil.|2007 108,93 114,47
août|2007 106,71 115,44
sept.|2007 105,93 115,32
oct.|2007 105,57 116,37
nov.|2007 102,16 115,1
déc.|2007 100,97 115,65
janv.|2008 100,78 115,22
févr.|2008 99,94 114,63
mars|2008 89,7 112,5
avr.|2008 90,41 110,24
mai|2008 97,08 108,6
juin|2008 86,19 104,78
juil.|2008 83,89 106,72
août|2008 82,47 105,38
sept.|2008 77,12 102,76
oct.|2008 74,35 100,74
nov.|2008 73,91 101,35
déc.|2008 69,62 98,77
janv.|2009 66,19 96,53
févr.|2009 71,3 96,91
mars|2009 77,28 95,32
avr.|2009 76,8 95,58
mai|2009 72,04 93,46
juin|2009 75,72 92,83
juil.|2009 79,56 87,13
août|2009 83,05 85,75
sept.|2009 88,85 84,71
oct.|2009 90,83 84,83
nov.|2009 91,23 82,62
déc.|2009 90,92 82,66
janv.|2010 89,6 82,28
févr.|2010 83,87 79,72
mars|2010 85,65 81,59
avr.|2010 86,15 82,99
mai|2010 83,94 83,05
juin|2010 83,66 81,97
juil.|2010 80,69 82,99
août|2010 75,46 81,16
sept.|2010 72,55 81,23
oct.|2010 70,23 81,77
nov.|2010 69,54 83,1
déc.|2010 70,15 85,25
janv.|2011 73,64 87,4
févr.|2011 79,5 92,37
mars|2011 75,59 91,72
avr.|2011 76,67 92,75
mai|2011 78,4 93,75
juin|2011 77,77 93,34
juil.|2011 76,23 93,53
août|2011 79,28 94,52
sept.|2011 82,82 95,1
oct.|2011 81,94 95,83
nov.|2011 84,73 98,57
déc.|2011 87,77 102,47
janv.|2012 86,82 103,7
févr.|2012 82,5 100,36
mars|2012 81,28 100,14
avr.|2012 83,13 98,44
mai|2012 82,44 96,65
juin|2012 85,77 98,66
juil.|2012 86,79 97,44
août|2012 83,68 95,76
sept.|2012 79,57 95,45
oct.|2012 79,63 93,05
nov.|2012 73,45 89,53
déc.|2012 70,03 86,11
janv.|2013 73,06 84,19
févr.|2013 73,15 83,3
mars|2013 75,59 83,32
avr.|2013 74,37 83,89
mai|2013 73,63 84,61
juin|2013 71,88 84,86
juil.|2013 68,23 84,72
août|2013 67,95 84,71
sept.|2013 66,68 84,5
oct.|2013 65,59 84,09
nov.|2013 66,47 83,2
déc.|2013 65,99 81,62
janv.|2014 60,91 81,57
févr.|2014 58,59 81,11
mars|2014 57,26 79,45
avr.|2014 54,74 77,99
mai|2014 56,49 76,71
juin|2014 56,05 75,03
juil.|2014 55,91 74,9
août|2014 54,1 74,51
sept.|2014 52,52 74,28
oct.|2014 51,29 73,97
nov.|2014 49,59 73,65
  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Le tourisme toujours aussi dynamique

La fréquentation hôtelière progresse en Bourgogne au cours du troisième trimestre par rapport à l’an passé avec une hausse de 3,6 % des arrivées et de 2,7 % des nuitées. Cette augmentation des nuitées place la Bourgogne au deuxième rang des régions françaises avec l’Alsace, après le Nord-Pas-de-Calais (+ 4,8 %). Ces bons résultats bourguignons reposent sur la fréquentation de la clientèle étrangère dont les arrivées et les nuitées progressent respectivement de 10,5 % et de 9,9 % alors que la clientèle française diminue. Les Belges (144 000 nuitées) et les Hollandais (104 800 nuitées) constituent les clientèles étrangères les plus importantes ce trimestre. En lien avec la hausse de la fréquentation, le taux d’occupation des hôtels augmente de 1,5 points et s’établit à 65,6 %.(figure 7)

Dans l’Yonne et en Saône-et-Loire, les clientèles française et étrangère sont venues plus nombreuses. En Côte-d’Or, la hausse de la clientèle étrangère, clientèle majoritaire du département, compense la baisse de la clientèle française. Dans la Nièvre, l’augmentation des nuitées de la clientèle étrangère (+ 2,9 %) ne compense pas la baisse de la clientèle française (- 3,9 %).

Dans l’hôtellerie de plein air bourguignonne, la saison 2014 est décevante avec une baisse de 1,6 % des nuitées. Elle a pourtant démarré avec un excellent mois de juin de 200 000 nuitées contre 160 000 l’année précédente, soit une progression de 25 %. Mais avec les aléas climatiques de l’été, la fréquentation se replie en juillet et en août.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (En %)
Bourgogne France métropolitaine
janv.|2011 8,583371749234727 4,424022210273802
févr.|2011 0,6955510006563557 0,36091012993328525
mars|2011 1,4449358446475444 2,148985301975413
avr.|2011 1,2899423203342033 5,322672673662384
mai|2011 -9,021843450412144 -2,4671429083817293
juin|2011 7,67044336002332 6,6012477482590555
juil.|2011 1,7114770197918343 3,9576487624397405
août|2011 1,270811750575068 2,467085975978371
sept.|2011 -0,33510014034111035 2,613869566834377
oct.|2011 0,9275586918101372 5,675803492745392
nov.|2011 3,6540179276416436 4,577886630808415
déc.|2011 0,10937651898588709 3,365739522668058
janv.|2012 0,7801609253700836 1,5636939977574793
févr.|2012 -3,5383241551837905 3,3450201951589444
mars|2012 2,202644773960211 2,1838795881305013
avr.|2012 -6,798935936010702 -1,084546877146254
mai|2012 3,0388654349910484 2,0573943679133726
juin|2012 -5,283200227073093 -3,007905343150008
juil.|2012 -0,7039336412649788 -1,671820890955853
août|2012 -2,9233514957896016 -0,23460742978605778
sept.|2012 0,04809883219446299 -0,31433404339470566
oct.|2012 -5,481685036237818 -3,1209688860585985
nov.|2012 1,8740066432274212 4,789772228013501
déc.|2012 -4,306152671636865 0,5088531791278706
janv.|2013 -12,273160327235802 -2,909088596966503
févr.|2013 -3,925421599054036 -2,155312364527966
mars|2013 4,168119818790639 3,0065411225567704
avr.|2013 -5,676136884738554 -6,510588313604927
mai|2013 0,8374694064094169 4,007690326310902
juin|2013 -0,6524764031192628 -0,25763338349437864
juil.|2013 -5,598346514295339 -1,9135497229769636
août|2013 -0,3971272976323054 3,3033013912517335
sept.|2013 -4,514638499427885 -1,4378286834997962
oct.|2013 4,122924763835812 0,9297332903546807
nov.|2013 -5,046073140408255 -2,49287987054859
déc.|2013 2,149685596364962 -0,5303078028611303
janv.|2014 6,811990133064553 0,6666591866972581
févr.|2014 6,986071768239977 -0,9281630087031852
mars|2014 -8,411898413852734 -6,923801275494002
avr.|2014 8,71822447676472 4,640249513111804
mai|2014 -1,1748684140553538 -4,133265968420022
juin|2014 4,547297310203282 -1,8972051850332479
juil.|2014 1,2748400831764852 -3,0344954191828712
août|2014 5,977415181777652 -0,3448180806156475
sept.|2014 0,6007600674527339 -1,5430843102930833
oct.|2014 0,03983354560740508 0,4336815157430486
nov.|2014 1,578657599663851 -5,982433803805898
  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Nouveau recul des créations d’entreprise

La création d’entreprise continue de diminuer : - 3,6 % au troisième trimestre 2014 après un repli de 6,3 % au deuxième trimestre. Cette baisse est plus marquée en Bourgogne qu’au niveau national (- 1,3 %). Ce recul de la création d’entreprises concerne davantage les entreprises classiques (- 4,5 %) que les micro-entreprises.(figure 8)

Dans les secteurs de la construction et du commerce, deux secteurs qui pèsent lourd dans la création d’entreprises, la baisse, déjà observée au trimestre précédent, s'est fortement accélérée. La création d’entreprises chute aussi fortement dans l’hébergement et restauration ainsi que dans les activités immobilières, après avoir augmenté au trimestre précédent. La création d’entreprise reste stable dans l’information et communication et progresse uniquement dans les activités financières d’assurance avec 65 créations contre 38 au second trimestre.

La création de micro-entreprises progresse en Côte-d’Or de 3,7 % et chute fortement en Saône-et-Loire (- 14,7 %). La création de sociétés reste stable uniquement dans la Nièvre et décline dans les autres départements, le plus durement en Côte-d’Or (- 31,7 %).

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Bourgogne hors micro-entrepreneurs France métro. hors micro-entrepreneurs Bourgogne y/c micro-entrepreneurs France métro. y/c micro-entrepreneurs
T1|2009 100 100 100 100
T2|2009 93,25 95,24 114,03 117,71
T3|2009 82,97 93,55 98,15 108,08
T4|2009 99,04 99,43 109,79 119,9
T1|2010 95,26 96,21 120,75 134,23
T2|2010 98,55 99,71 101,42 118,82
T3|2010 98,8 98,29 95,27 108,73
T4|2010 93,01 97,15 98,68 114,33
T1|2011 91,97 96,14 94,7 108,66
T2|2011 84,98 94,38 91,6 105,3
T3|2011 86,59 96,14 86,19 99,96
T4|2011 90,12 96,48 93,06 105,69
T1|2012 82,17 91,8 94,7 112,62
T2|2012 82,97 88,6 90 105,36
T3|2012 88,19 89,58 86,93 100,28
T4|2012 80,24 90,35 84,91 102,42
T1|2013 81,12 97,08 92,42 107,52
T2|2013 80,32 98,1 86,76 103,14
T3|2013 78,8 98,91 81,1 98,76
T4|2013 82,09 101,48 84,19 104,73
T1|2014 82,81 100,06 95,51 109,49
T2|2014 80,56 100,95 88,75 105,13
T3|2014 76,47 99,81 84,94 103,33
T4|2014 74,62 100,47 83,55 106,66
  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Légère progression des défaillances d’entreprise

Les défaillances d’entreprises augmentent en Bourgogne de 1 % en glissement annuel après deux trimestres consécutifs de baisse alors qu’elles diminuent de 0,4 % en France sur la même période.

Ce trimestre, 318 entreprises ont cessé leur activité. Les secteurs les plus touchés sont le commerce et la réparation automobile devant la construction et l’hébergement et restauration. (figure 9)

Les défaillances progressent dans la Nièvre et dans l’Yonne. Elles diminuent en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire.

Figure 9Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Bourgogne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 100,6 100,52
mars|2005 101,81 100,57
avr.|2005 103,22 101,22
mai|2005 105,83 102,01
juin|2005 106,93 102,31
juil.|2005 106,83 102,08
août|2005 107,24 101,95
sept.|2005 110,55 102,18
oct.|2005 109,35 101,8
nov.|2005 107,74 101,61
déc.|2005 108,94 101,36
janv.|2006 107,54 100,49
févr.|2006 107,64 99,45
mars|2006 106,83 98,95
avr.|2006 105,33 97,81
mai|2006 103,12 97,16
juin|2006 104,22 96,75
juil.|2006 103,12 96,78
août|2006 103,32 97
sept.|2006 103,42 97,05
oct.|2006 108,44 97,57
nov.|2006 109,55 98,29
déc.|2006 110,45 98,95
janv.|2007 114,07 99,82
févr.|2007 117,69 101,14
mars|2007 118,19 102
avr.|2007 116,78 102,72
mai|2007 117,59 103,16
juin|2007 118,69 103,95
juil.|2007 119,4 105,07
août|2007 119,2 104,94
sept.|2007 119,1 104,96
oct.|2007 114,67 105,76
nov.|2007 117,89 105,6
déc.|2007 116,78 105,6
janv.|2008 114,77 105,64
févr.|2008 111,86 106,13
mars|2008 110,55 105,69
avr.|2008 114,27 107,12
mai|2008 114,07 106,87
juin|2008 114,47 106,86
juil.|2008 115,18 107,4
août|2008 115,78 107,64
sept.|2008 117,69 109,11
oct.|2008 119,8 110,52
nov.|2008 120,5 111,76
déc.|2008 124,72 114,05
janv.|2009 126,03 115,7
févr.|2009 128,64 117,52
mars|2009 134,47 121,05
avr.|2009 133,27 122,8
mai|2009 134,17 124,71
juin|2009 136,38 126,52
juil.|2009 139,4 128
août|2009 138,89 128,98
sept.|2009 139,1 130,67
oct.|2009 138,99 130,38
nov.|2009 138,99 130,96
déc.|2009 136,68 130,57
janv.|2010 135,78 130,72
févr.|2010 133,67 130,53
mars|2010 134,87 130,65
avr.|2010 134,77 129,35
mai|2010 133,57 129,3
juin|2010 134,47 129,4
juil.|2010 133,47 128,48
août|2010 134,87 128,63
sept.|2010 136,28 127,41
oct.|2010 134,67 126,45
nov.|2010 134,67 125,86
déc.|2010 132,86 124,77
janv.|2011 136,88 124,84
févr.|2011 137,29 124,8
mars|2011 135,08 123,95
avr.|2011 135,08 123,42
mai|2011 137,89 125,01
juin|2011 133,37 123,63
juil.|2011 132,56 122,91
août|2011 131,56 122,95
sept.|2011 129,35 122,44
oct.|2011 130,05 122,53
nov.|2011 128,14 122,76
déc.|2011 128,04 122,57
janv.|2012 126,23 123,52
févr.|2012 127,34 123,51
mars|2012 129,75 122,56
avr.|2012 131,96 122,9
mai|2012 130,65 121,24
juin|2012 133,77 121,36
juil.|2012 134,67 122,97
août|2012 136,78 122,83
sept.|2012 136,98 122,24
oct.|2012 138,89 124,24
nov.|2012 141,71 124,55
déc.|2012 143,92 125,96
janv.|2013 144,42 125,68
févr.|2013 144,52 125,53
mars|2013 145,53 125,36
avr.|2013 147,14 126,81
mai|2013 144,92 127,1
juin|2013 142,81 127,58
juil.|2013 144,02 128,61
août|2013 143,42 128,45
sept.|2013 143,62 129,49
oct.|2013 143,82 129,49
nov.|2013 142,71 129,2
déc.|2013 142,11 129,25
janv.|2014 140,4 129,4
févr.|2014 141,51 130,56
mars|2014 136,68 130,54
avr.|2014 133,57 130,78
mai|2014 135,68 130,13
juin|2014 135,48 130,33
juil.|2014 138,89 130,32
août|2014 138,19 130,33
sept.|2014 136,88 129,86
  • Note : données mensuelles brutes au 12 novembre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 12 novembre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Contexte national - Les freins se desserrent un peu

Au troisième trimestre 2014, l’activité en France s’est révélée un peu plus dynamique que prévu (+ 0,3 %), sous l’effet de facteurs ponctuels. L’économie française croîtrait légèrement au quatrième trimestre (+ 0,1 %) avant d’accélérer un peu au premier semestre 2015 (+ 0,3 % par trimestre). Plusieurs freins communs aux pays de la zone euro se sont en effet desserrés à l’automne : la dépréciation de l’euro soutient la compétitivité des entreprises ; la baisse du cours du pétrole renforce le pouvoir d’achat des ménages et la situation financière des entreprises ; le revenu des ménages serait également moins handicapé par les hausses d’impôts. Des freins plus spécifiques à l’économie française se desserreraient : le fort ajustement de l’investissement en logement toucherait à sa fin et la situation financière des entreprises s’améliorerait avec la montée en charge du CICE et l’instauration du Pacte de responsabilité. Le recul de l’emploi marchand s’atténuerait et, avec le soutien des contrats aidés, l’emploi total progresserait légèrement. La population active s’accroissant toutefois un peu plus vite, le taux de chômage augmenterait de nouveau pour atteindre 10,6 % mi-2015.

Contexte international - Légère embellie en zone euro

Au troisième trimestre 2014, l’activité a légèrement accéléré dans les pays avancés. Les économies américaine et britannique ont de nouveau fortement progressé, tandis que la croissance est restée modeste en zone euro. Dans les économies émergentes, l’activité a continué de tourner au ralenti. Dans les pays avancés, le découplage perdure entre les pays anglo-saxons où le climat des affaires est à un niveau élevé depuis le début de l’année, et la zone euro où le climat reste morose. Au premier semestre 2015, la croissance reprendrait un peu de vigueur dans la zone euro, notamment en Allemagne où l’instauration d’un salaire minimum génèrerait des effets de revenus positifs. En Espagne, la stabilisation de la construction desserrerait le principal frein restant à la croissance et l’activité y serait dynamique. En Italie en revanche, l’activité resterait atone. Au Japon, la hausse de la TVA en avril 2014 a pesé fortement sur la demande intérieure, de sorte que l’activité y est très dégradée, et ne se rétablirait que lentement. La croissance resterait modérée dans les économies émergentes.

Pour en savoir plus

Les freins se desserent un peu, note de conjoncture nationale de décembre 2014.

L'activité atone pèse sur l'emploi en Bourgogne, Insee Conjoncture Bourgogne n° 2, octobre 2014.