Une nette dégradation du marché du travail

Alain Batifoulier, Insee

En Auvergne, la conjoncture reste mal orientée au 3e trimestre 2014. La baisse de l’emploi salarié marchand s’accentue (– 0,2 % par rapport au 2e trimestre). À l’échelon national, l’emploi recule brusquement (– 0,4 %) après trois trimestres de stabilité. Les effectifs de l’industrie et de la construction sont plus nettement touchés qu’en moyenne nationale. En contrepartie, le recul de l’emploi intérimaire est moins prononcé en Auvergne (– 2,7 % contre – 4,0 %). Le taux de chômage régional augmente fortement (+ 0,3 point). Malgré tout, il demeure inférieur à la moyenne nationale, en hausse de 0,2 point. Les difficultés du secteur de la construction persistent au-delà de l’emploi. Le nombre de logements neufs en chantier et d’autorisations de futurs logements ne cesse de décroître. La fréquentation hôtelière du 3e trimestre 2014 se situe comme la plus basse des quatre dernières années. Toutefois, la fréquentation touristique dans les campings s’avère plus favorable. Le nombre de nuitées augmente de 1,3 % par rapport à la saison précédente. D’autres points positifs sont à noter pour la région Auvergne. Dans le contexte de baisse globale de l’emploi salarié marchand, les effectifs des services marchands augmentent de 0,5 % contre – 0,2 % en moyenne nationale. Parallèlement, le nombre d’entreprises créées par des micro-entrepreneurs progresse de 10,1 % par rapport au 3e trimestre de l’année précédente (+ 8,0 % en moyenne nationale).

Insee Conjoncture Auvergne
No 3
Paru le :Paru le09/02/2015
Alain Batifoulier, Insee
Insee Conjoncture Auvergne No 3- Février 2015

Le recul de l’emploi salarié marchand régional se confirme

En Auvergne, les effectifs salariés des secteurs marchands non agricoles, déjà en baisse au trimestre précédent, continuent de décliner au 3e trimestre 2014 (– 0,2 % en données CVS par rapport au 2e trimestre). Au niveau national, les effectifs, relativement stables depuis le début de l’année, subissent un brusque recul (– 0,4 % par rapport au 2e trimestre).

Au 3e trimestre 2014, l’emploi industriel diminue plus rapidement qu’à l’échelon national (respectivement – 0,5 % contre – 0,4 %). Le rythme de décroissance s’accélère ainsi nettement par rapport aux quatre trimestres précédents.

Dans un contexte toujours défavorable au secteur, les effectifs de la construction continuent de fléchir tant en Auvergne qu’au niveau national (respectivement – 1,4 % et – 1,1 % par rapport au 2e trimestre).

Comme en France métropolitaine, après trois trimestres de hausse, le nombre de salariés du commerce se réduit (– 0,4 %).

À l’opposé, l’emploi dans les services marchands se renforce (+ 0,5 % par rapport au 2e trimestre), à contre-courant de la moyenne nationale (– 0,2 %). Cette différence s’explique par une hausse plus prononcée des effectifs hors intérim et une baisse moins accentuée du nombre d’intérimaires en Auvergne.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,96 100,06
T3 2005 100,06 100,18
T4 2005 99,64 100,33
T1 2006 99,84 100,43
T2 2006 100 101
T3 2006 100,16 101,38
T4 2006 100,12 101,45
T1 2007 100,52 102,25
T2 2007 100,63 102,49
T3 2007 100,9 102,86
T4 2007 100,61 103,07
T1 2008 100,73 103,32
T2 2008 100,14 102,89
T3 2008 99,42 102,56
T4 2008 98,48 101,84
T1 2009 97,21 100,79
T2 2009 96,89 100,29
T3 2009 96,48 100,01
T4 2009 96,17 100,09
T1 2010 96,24 100,03
T2 2010 95,94 100,09
T3 2010 96,08 100,3
T4 2010 96,32 100,5
T1 2011 96,19 100,79
T2 2011 96,31 101,07
T3 2011 96,16 100,97
T4 2011 96,25 100,94
T1 2012 95,93 100,99
T2 2012 96,08 100,87
T3 2012 96 100,62
T4 2012 95,52 100,33
T1 2013 95,71 100,28
T2 2013 95,28 99,95
T3 2013 95,58 99,97
T4 2013 95,63 100,02
T1 2014 95,73 99,93
T2 2014 95,42 99,97
T3 2014 95,22 99,61
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Hormis dans le Puy-de-Dôme, l’emploi salarié marchand se replie dans tous les départements.

En Haute-Loire et dans l’Allier, l’ marchand perd respectivement 0,7 % et 0,6 % de ses effectifs. Dans le secteur de la construction, le nombre de salariés de ces deux départements diminue de plus de 2 %. Par ailleurs, leurs effectifs intérimaires reculent fortement : – 8,2 % en Haute-Loire et – 4,5 % dans l’Allier. Dans le Cantal, le 3e trimestre 2014 marque une réduction des effectifs salariés marchands de 0,4 %. Seule la légère croissance observée dans le Puy-de-Dôme permet d’infléchir la tendance régionale.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,9 99,23 100,03 100,23
T3 2005 101,5 98,81 100,37 100,44
T4 2005 102,31 98,21 100,04 100,81
T1 2006 102,91 97,86 100,61 101,44
T2 2006 103,99 97,3 100,74 101,46
T3 2006 105,5 96,89 101,08 101,84
T4 2006 106,4 96,68 101 101,24
T1 2007 107,2 96,19 101,24 101,76
T2 2007 108,32 95,5 101,62 102,08
T3 2007 109,66 95,08 102,25 102,23
T4 2007 110,71 94,58 101,92 102,23
T1 2008 111,74 93,66 102,32 101,4
T2 2008 111,66 93,25 102,44 102,06
T3 2008 111,92 92,77 101,98 102,44
T4 2008 111,83 91,23 102,11 101,97
T1 2009 109,59 90,31 101,45 101,74
T2 2009 110,97 89,2 101,47 101,58
T3 2009 109,52 88,09 101,36 100,67
T4 2009 108,71 87 101,53 100,93
T1 2010 108,92 86,24 101,73 101,13
T2 2010 107,88 85,74 101,27 100,35
T3 2010 107,35 85,13 101,67 100,11
T4 2010 107,56 85 101,73 99,98
T1 2011 106,66 84,85 101,89 99,89
T2 2011 106,09 85,22 101,88 99,92
T3 2011 105,33 85,34 101,91 99,92
T4 2011 105,22 85,47 102,22 99,76
T1 2012 104,36 85,53 101,99 99,22
T2 2012 104,35 85,48 102,5 99,77
T3 2012 103,7 85,49 102,79 100,34
T4 2012 102,39 85,1 102,46 99,25
T1 2013 102,39 85,08 102,57 99,45
T2 2013 101,87 84,49 102,18 98,85
T3 2013 101,89 84,37 102,52 98,45
T4 2013 101,08 84,29 102,73 99,2
T1 2014 100,61 84,26 102,95 99,31
T2 2014 99,71 84,06 102,56 99,41
T3 2014 98,27 83,6 102,9 98,97
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 102,69 99,88
T3 2005 102,83 101,92
T4 2005 99,42 102,65
T1 2006 98,14 101,71
T2 2006 102,6 107,4
T3 2006 101,72 107,33
T4 2006 101,35 105,39
T1 2007 110,32 114,94
T2 2007 111,08 112,54
T3 2007 109,61 110,89
T4 2007 108,01 109,84
T1 2008 110,92 114,37
T2 2008 97,77 106,36
T3 2008 88,78 99,98
T4 2008 76,16 87,02
T1 2009 66,12 74,42
T2 2009 63,4 75,74
T3 2009 67,49 79,46
T4 2009 68,6 84,02
T1 2010 73,45 88,94
T2 2010 79,08 92,99
T3 2010 83,7 97,13
T4 2010 89,6 100,61
T1 2011 87,5 101,15
T2 2011 89,14 101,8
T3 2011 85,8 100,98
T4 2011 83,05 96,95
T1 2012 79,62 95,66
T2 2012 76,85 92,32
T3 2012 72,47 88,43
T4 2012 71,29 86,53
T1 2013 74,8 88,43
T2 2013 75,37 87,55
T3 2013 79,41 89,04
T4 2013 80,66 92,13
T1 2014 81,45 89,58
T2 2014 83,04 91,65
T3 2014 80,84 87,96
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Brusque accélération du taux de chômage auvergnat

Au 3e trimestre 2014, le chômage accélère nettement en Auvergne. Il touche désormais 8,9 % des actifs (données corrigées des variations saisonnières). Ce taux s’établissait à 8,6 % lors des deux trimestres précédents. Sur l’ensemble du territoire métropolitain, le taux de chômage stagnait à 9,7 % depuis trois trimestres. La hausse de 0,2 point enregistrée au 3e trimestre 2014 a pour conséquence de le ramener à son niveau d’un an auparavant.

Le croît dans les quatre départements auvergnats. Il progresse de 0,3 point dans l’Allier et le Puy-de-Dôme pour atteindre respectivement 10,6 % et 8,7 % de la population active. En Haute-Loire, il passe de 8,3 % à 8,5 %. Il augmente moins dans le Cantal, où il s’élève à 6,5 % en hausse de 0,1 point.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 7,1 8,3
T2 2005 7,3 8,4
T3 2005 7,5 8,6
T4 2005 7,6 8,7
T1 2006 7,7 8,8
T2 2006 7,6 8,6
T3 2006 7,6 8,5
T4 2006 7,1 8,0
T1 2007 7,3 8,1
T2 2007 7,0 7,8
T3 2007 6,9 7,7
T4 2007 6,4 7,1
T1 2008 6,1 6,8
T2 2008 6,4 7,0
T3 2008 6,5 7,1
T4 2008 6,9 7,4
T1 2009 7,6 8,2
T2 2009 8,1 8,8
T3 2009 8,0 8,8
T4 2009 8,3 9,1
T1 2010 8,1 9,0
T2 2010 8,0 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,8 8,8
T1 2011 7,8 8,7
T2 2011 7,8 8,6
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8,0 8,9
T1 2012 8,2 9,1
T2 2012 8,4 9,3
T3 2012 8,5 9,4
T4 2012 8,8 9,7
T1 2013 8,9 9,9
T2 2013 8,9 10,0
T3 2013 8,8 9,9
T4 2013 8,5 9,7
T1 2014 8,6 9,7
T2 2014 8,6 9,7
T3 2014 8,9 9,9
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Les inscriptions s’intensifient

Le 3e trimestre 2014 est marqué par nouvelle accélération du nombre de demandeurs d’emploi. En Auvergne, 99 030 personnes sont à la recherche d’un emploi (catégories A, B et C confondues corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables), soit un écart de + 1,1 % par rapport au trimestre précédent. Au niveau national, la hausse est plus marquée : + 1,7 %. En un an, les rangs des demandeurs d’emploi des catégories A, B et C ont grossi de presque 6 % tant en Auvergne qu’en France.

Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans augmente moins rapidement qu’à l’échelon national (+ 0,9 % contre + 1,3 % par rapport au 2e trimestre). En revanche, sur un an, le rythme enregistré en Auvergne s’aligne sur la moyenne nationale (+ 1,1 % par rapport au 3e trimestre 2013).

L’évolution trimestrielle du nombre des demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus est proche de celle observée en moyenne métropolitaine (respectivement de + 2,4 % et + 2,2 %). Mais sur un an, l’aggravation est plus forte dans la région (+ 11,4 % contre + 10,2 %).

Les demandeurs en recherche d’emploi depuis plus d’un an sont de plus en plus nombreux en Auvergne et en France métropolitaine. La hausse s’avère toutefois moins marquée dans la région tant sur le trimestre (+ 1,6 % contre + 2,8 %) que sur l’année (+ 8,6 % contre + 10,0 %).

Les difficultés persistent dans la construction

En Auvergne, 4 432 logements ont été entre octobre 2013 et septembre 2014. Ce nombre se révèle inférieur de 7,4 % à celui de la période précédente (de juillet 2013 à juin 2014). Le recul touche aussi bien le secteur du logement collectif que celui du logement individuel. Au niveau national, la situation se limite à une baisse moyenne de 1,0 % pour l’ensemble des logements mis en chantier.

Dans le même temps, les de nouveaux logements, soit 5 469 unités, demeurent orientées à la baisse en Auvergne. Au regard des évolutions précédentes, le ralentissement apparaît toutefois modéré (– 1,7 % par rapport à la période de juillet 2013 à juin 2014). À l’échelon national, les perspectives se présentent sous un meilleur jour avec une hausse de 0,8 % pour l’ensemble des logements, interrompant ainsi une tendance soutenue à la baisse.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 102,38 100,55
mars 2005 105,63 102,01
avr.|2005 105,43 102,7
mai 2005 107,81 103,46
juin 2005 106,63 104,57
juil.|2005 112,03 105,88
août 2005 107,53 106,45
sept.|2005 109,01 107,98
oct.|2005 109,46 108,35
nov.|2005 110,47 108,73
déc.|2005 109,37 110,4
janv.|2006 110,67 111,9
févr.|2006 114,55 113,45
mars 2006 112,21 114,86
avr.|2006 115,44 115,81
mai 2006 113,62 116,57
juin 2006 117,92 118,29
juil.|2006 116,37 119,38
août 2006 119,18 119,32
sept.|2006 119,85 119,06
oct.|2006 123,19 120,27
nov.|2006 121,49 121,14
déc.|2006 120,47 120,38
janv.|2007 121,1 120,07
févr.|2007 117,01 119,65
mars 2007 120,35 121,01
avr.|2007 116,74 120,32
mai 2007 118,24 120,59
juin 2007 115,43 119,59
juil.|2007 120,17 119,23
août 2007 117,34 120,44
sept.|2007 118,52 120,61
oct.|2007 117,38 119,75
nov.|2007 115,6 117,48
déc.|2007 114,1 115,31
janv.|2008 110,93 114,05
févr.|2008 111,51 113
mars 2008 106,73 110,21
avr.|2008 105,35 109,45
mai 2008 101,43 107,75
juin 2008 100,92 106,22
juil.|2008 93,16 104,65
août 2008 94,37 101,9
sept.|2008 89,46 99,38
oct.|2008 83,41 97,66
nov.|2008 80,92 97,53
déc.|2008 82,99 96,58
janv.|2009 81,74 95,81
févr.|2009 81,78 94,82
mars 2009 79,73 90,7
avr.|2009 78,03 88,6
mai 2009 77,08 86,79
juin 2009 74,77 83,94
juil.|2009 73,29 82,57
août 2009 69,83 80,96
sept.|2009 68,96 80,08
oct.|2009 69,54 79,81
nov.|2009 70,38 78,79
déc.|2009 66,72 78,03
janv.|2010 66,1 77,16
févr.|2010 63,47 76,74
mars 2010 62,67 80,27
avr.|2010 64,65 81,95
mai 2010 67,46 83,57
juin 2010 65,98 84,73
juil.|2010 69,81 87,37
août 2010 71,61 88,6
sept.|2010 71,76 89,61
oct.|2010 70,98 89,62
nov.|2010 72,49 89,45
déc.|2010 75,82 90,66
janv.|2011 76,32 92,21
févr.|2011 75,01 93,93
mars 2011 75,93 93,45
avr.|2011 75,05 93,46
mai 2011 73,82 94,11
juin 2011 74,56 94,87
juil.|2011 73,28 95,79
août 2011 74,12 96,77
sept.|2011 74,9 97,95
oct.|2011 74,61 101,11
nov.|2011 73,97 103,58
déc.|2011 72,72 106,38
janv.|2012 74,75 106,92
févr.|2012 76,66 106,7
mars 2012 76,21 106,79
avr.|2012 75,01 106,91
mai 2012 72,24 106,73
juin 2012 73,73 106,85
juil.|2012 70,71 106,66
août 2012 68,71 106,82
sept.|2012 67,64 107,42
oct.|2012 71,27 105,06
nov.|2012 73,03 103,72
déc.|2012 70,1 99,89
janv.|2013 70,31 99,85
févr.|2013 70,72 100,03
mars 2013 72,32 101,48
avr.|2013 72,02 100,93
mai 2013 70,53 99,04
juin 2013 67,62 97,84
juil.|2013 66,81 94,8
août 2013 65,17 91,91
sept.|2013 64,2 89,66
oct.|2013 63,05 88,59
nov.|2013 59,29 86,89
déc.|2013 60,05 86,75
janv.|2014 57,08 84,15
févr.|2014 55,17 81,48
mars 2014 53,63 79,99
avr.|2014 53,29 78,43
mai 2014 53,39 77,64
juin 2014 52,47 77,3
juil.|2014 51,42 78,15
août 2014 51,41 78,58
sept.|2014 51,57 77,95
oct.|2014 47,93 77,2
nov.|2014 47,36 76,02
  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 98,03 101,1
mars 2005 98,3 101,67
avr.|2005 97,97 102,12
mai 2005 95,02 103,03
juin 2005 97,63 103,78
juil.|2005 99,32 104,96
août 2005 98,22 105
sept.|2005 101,07 105,62
oct.|2005 101,46 106,6
nov.|2005 104,29 108,57
déc.|2005 105,97 110,73
janv.|2006 108,39 111,31
févr.|2006 110,06 111,48
mars 2006 112,13 113,61
avr.|2006 115,54 114,09
mai 2006 119,03 114,55
juin 2006 116,47 116,13
juil.|2006 116,49 115,38
août 2006 116,96 116,23
sept.|2006 117,79 117,05
oct.|2006 116,67 116,44
nov.|2006 118,18 116
déc.|2006 115,4 114,06
janv.|2007 110,58 112,66
févr.|2007 112,47 111,74
mars 2007 112,86 111,98
avr.|2007 112,52 110,38
mai 2007 112,07 111,63
juin 2007 110,41 112,11
juil.|2007 118,28 114,47
août 2007 120,83 115,44
sept.|2007 120,33 115,32
oct.|2007 121,87 116,37
nov.|2007 121,51 115,1
déc.|2007 119,52 115,65
janv.|2008 122,03 115,22
févr.|2008 115,89 114,63
mars 2008 115,55 112,5
avr.|2008 113 110,24
mai 2008 109,44 108,6
juin 2008 106,23 104,78
juil.|2008 103,61 106,72
août 2008 108,84 105,38
sept.|2008 102,64 102,76
oct.|2008 101,27 100,74
nov.|2008 101,34 101,35
déc.|2008 101 98,77
janv.|2009 96,61 96,53
févr.|2009 98 96,91
mars 2009 95,68 95,32
avr.|2009 94,73 95,58
mai 2009 92,36 93,46
juin 2009 91,71 92,83
juil.|2009 83,24 87,13
août 2009 73,64 85,75
sept.|2009 73 84,71
oct.|2009 73,66 84,83
nov.|2009 71,03 82,62
déc.|2009 69,59 82,66
janv.|2010 67,68 82,28
févr.|2010 65,73 79,72
mars 2010 66,17 81,59
avr.|2010 66,88 82,99
mai 2010 70,13 83,05
juin 2010 70,05 81,97
juil.|2010 71,94 82,99
août 2010 71,24 81,16
sept.|2010 71,97 81,23
oct.|2010 69,3 81,77
nov.|2010 67,95 83,1
déc.|2010 70,71 85,25
janv.|2011 71,74 87,4
févr.|2011 73,26 92,37
mars 2011 71,93 91,72
avr.|2011 72,2 92,75
mai 2011 70,15 93,75
juin 2011 69,16 93,34
juil.|2011 74,73 93,53
août 2011 74,13 94,52
sept.|2011 73,06 95,1
oct.|2011 72,82 95,83
nov.|2011 73,09 98,57
déc.|2011 75,86 102,47
janv.|2012 77,66 103,7
févr.|2012 75,36 100,36
mars 2012 75,36 100,14
avr.|2012 72,03 98,44
mai 2012 71,58 96,65
juin 2012 78,56 98,66
juil.|2012 71,79 97,44
août 2012 70,83 95,76
sept.|2012 72,37 95,45
oct.|2012 70,8 93,05
nov.|2012 68,44 89,53
déc.|2012 64,01 86,11
janv.|2013 62,86 84,19
févr.|2013 63,92 83,3
mars 2013 64,13 83,32
avr.|2013 66,89 83,89
mai 2013 70,15 84,61
juin 2013 64,38 84,86
juil.|2013 65,04 84,72
août 2013 65,28 84,71
sept.|2013 63,95 84,5
oct.|2013 64,59 84,09
nov.|2013 63,82 83,2
déc.|2013 61,27 81,62
janv.|2014 60,58 81,57
févr.|2014 62,42 81,11
mars 2014 61,43 79,45
avr.|2014 57,93 77,99
mai 2014 52,84 76,71
juin 2014 53,85 75,03
juil.|2014 51,18 74,9
août 2014 51,28 74,51
sept.|2014 49,86 74,28
oct.|2014 50,97 73,97
nov.|2014 50,34 73,65
  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date de prise en compte. Chaque point représente la moyenne des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Mauvais été dans l’hôtellerie

En Auvergne, la fréquentation hôtelière du 3e trimestre 2014 confirme la tendance négative du début de l’année. Le nombre de nuitées s’élève à 1 268 800, soit une baisse de 3,4 % par rapport au 3e trimestre 2013. Il représente surtout le chiffre le plus bas des quatre dernières années pour la même période. Le déficit de nuitées par rapport à la moyenne des quatre étés précédents s’établit à – 5,7 %. Les faibles fréquentations en juillet et septembre (respectivement – 7,7 % et – 3,2 % par rapport aux mêmes mois en 2013) expliquent ce recul.

Une hausse modeste des nuitées de plein-air

La saison 2014 s’avère un peu plus favorable pour les campings de la région. Les 1 759 000 nuitées enregistrées de mai à septembre sont en augmentation de 1,3 % par rapport à la saison 2013 (+ 0,3 % au niveau national). Elles dépassent la moyenne des quatre saisons précédentes de 1,3 %. La fréquentation plutôt inhabituelle du mois de juin et la hausse enregistrée en septembre permettent de compenser les baisses du cœur de l’été.

Figure 7Nombre de nuitées par mois et par trimestre dans les hôtels de la région Auvergne

Nombre en milliers
Nombre de nuitées par mois et par trimestre dans les hôtels de la région Auvergne (Nombre en milliers)
2013 2014 Moyenne des années 2010 à 2013
Janvier 163,4 152,8 158,447
Février 215,8 195,8 218,066
Mars 249,0 234,7 228,866
Avril 238,2 240,3 247,275
Mai 328,5 306,8 316,285
Juin 356,1 340,3 360,641
Juillet 452,8 417,8 462,96
Août 526,6 527,2 536,344
Septembre 334,6 323,8 346,13
  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Figure 7Nombre de nuitées par mois et par trimestre dans les hôtels de la région Auvergne

  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Recul limité des créations d’entreprises hors micro-entrepreneurs

En Auvergne, 1 039 entreprises hors micro-entrepreneurs sont créées au 3e trimestre 2014. Ce nombre, inférieur à celui du trimestre précédent (– 1,4 % en données corrigées des variations saisonnières et jours ouvrables), se situe également en retrait du volume de créations enregistré au 3e trimestre 2013 (– 1,4 %). À l’échelon national, le recul est plus prononcé : – 2,0 % par rapport au 2e trimestre 2014. Il a pour effet d’inverser la tendance à la hausse qui prévalait depuis la fin de l’année 2012.

En Auvergne, la baisse des créations hors micro-entrepreneurs est surtout due au secteur du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration où les créations chutent de 7,8 % par rapport au 2e trimestre. L’industrie joue également un rôle déterminant avec un recul des créations hors micro-entrepreneurs de 9,4 %, supérieur de presque 3 points à la moyenne nationale. En revanche, dans un contexte au demeurant peu favorable pour ce secteur, les créations augmentent fortement dans la construction auvergnate (+ 12,9 % par rapport au 2e trimestre), à contre-courant de la moyenne nationale (– 3,4 %).

La présence des micro-entrepreneurs se maintient à un niveau élevé

Sur un an, les créations par les micro-entrepreneurs augmentent plus nettement en Auvergne qu’en France métropolitaine (respectivement + 10,1 % et + 8,0 %).

En Auvergne, elles progressent nettement dans le secteur des services (+ 14,0 % par rapport au 3e trimestre 2013) et dans celui du commerce, des transports et de l’hébergement-restauration (+ 13,2 %). Les créations industrielles évoluent également à un rythme soutenu (+ 11,5 %). En revanche, les créations par les micro-entrepreneurs baissent nettement dans le secteur de la construction (– 11,2 % par rapport au 3e trimestre 2013).

La hausse des par les micro-entrepreneurs s’observe dans les quatre départements auvergnats. Elle est la plus élevée dans le Cantal (+ 29 % par rapport au 3e trimestre 2013), où elle accompagne une hausse des autres formes de création (+ 20 %). En Haute-Loire, les créations d’entreprises sont également soutenues (+ 17,8 % pour les micro-entrepreneurs et + 5,7 % pour les autres formes de création). Dans l’Allier, les créations par micro-entrepreneur sont moins dynamiques que les autres formes de création (+ 8,0 % contre + 12,9 %). Enfin, la hausse des créations par micro-entrepreneur se limite à 6,4 % dans le Puy-de-Dôme tandis que les autres formes de création diminuent de 12,6 % sur un an.

Avertissement : Depuis le 19 décembre 2014, de nouvelles dispositions définies par la loi Pinel du 18 juin 2014 s’appliquent au régime de l’auto-entreprise. En particulier le terme de micro-entreprise (resp. micro-entrepreneurs) se substitue à celui d’auto-entreprise (resp. auto-entrepreneurs). Pour les données de créations d’entreprises cette nouvelle dénomination est employée à partir de décembre 2014. Ce régime de la micro-entreprise doit être distingué de la catégorie des microentreprises définie par l’article 51 de la loi de modernisation de l’économie (LME) et précisée par le décret n° 2008-1354.

Figure 8Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 99,15 100,52
mars 2005 99,76 100,57
avr.|2005 102,17 101,22
mai 2005 103,02 102,01
juin 2005 103,99 102,31
juil.|2005 101,69 102,08
août 2005 101,81 101,95
sept.|2005 100,6 102,18
oct.|2005 98,79 101,8
nov.|2005 99,52 101,61
déc.|2005 98,31 101,36
janv.|2006 95,29 100,49
févr.|2006 96,86 99,45
mars 2006 97,34 98,95
avr.|2006 95,17 97,81
mai 2006 92,51 97,16
juin 2006 92,51 96,75
juil.|2006 91,06 96,78
août 2006 91,67 97
sept.|2006 89,37 97,05
oct.|2006 87,56 97,57
nov.|2006 84,9 98,29
déc.|2006 85,51 98,95
janv.|2007 87,44 99,82
févr.|2007 85,14 101,14
mars 2007 84,54 102
avr.|2007 85,27 102,72
mai 2007 85,99 103,16
juin 2007 86,35 103,95
juil.|2007 88,29 105,07
août 2007 88,04 104,94
sept.|2007 89,49 104,96
oct.|2007 89,98 105,76
nov.|2007 92,51 105,6
déc.|2007 90,7 105,6
janv.|2008 90,46 105,64
févr.|2008 92,03 106,13
mars 2008 94,57 105,69
avr.|2008 95,17 107,12
mai 2008 95,65 106,87
juin 2008 95,41 106,86
juil.|2008 98,67 107,4
août 2008 99,4 107,64
sept.|2008 98,43 109,11
oct.|2008 100 110,52
nov.|2008 101,09 111,76
déc.|2008 102,78 114,05
janv.|2009 104,47 115,7
févr.|2009 108,33 117,52
mars 2009 110,39 121,05
avr.|2009 112,92 122,8
mai 2009 112,92 124,71
juin 2009 112,44 126,52
juil.|2009 111,23 128
août 2009 112,56 128,98
sept.|2009 115,7 130,67
oct.|2009 114,61 130,38
nov.|2009 114,61 130,96
déc.|2009 116,18 130,57
janv.|2010 116,3 130,72
févr.|2010 113,41 130,53
mars 2010 113,53 130,65
avr.|2010 112,92 129,35
mai 2010 113,41 129,3
juin 2010 116,55 129,4
juil.|2010 113,16 128,48
août 2010 111,23 128,63
sept.|2010 108,7 127,41
oct.|2010 107,49 126,45
nov.|2010 107 125,86
déc.|2010 105,19 124,77
janv.|2011 107,85 124,84
févr.|2011 108,94 124,8
mars 2011 107 123,95
avr.|2011 103,38 123,42
mai 2011 107,73 125,01
juin 2011 103,38 123,63
juil.|2011 103,5 122,91
août 2011 102,17 122,95
sept.|2011 104,11 122,44
oct.|2011 104,59 122,53
nov.|2011 100,12 122,76
déc.|2011 102,42 122,57
janv.|2012 99,52 123,52
févr.|2012 96,38 123,51
mars 2012 97,83 122,56
avr.|2012 100,97 122,9
mai 2012 97,95 121,24
juin 2012 101,57 121,36
juil.|2012 105,31 122,97
août 2012 107,25 122,83
sept.|2012 108,7 122,24
oct.|2012 110,02 124,24
nov.|2012 116,18 124,55
déc.|2012 116,55 125,96
janv.|2013 114,61 125,68
févr.|2013 119,08 125,53
mars 2013 119,57 125,36
avr.|2013 121,14 126,81
mai 2013 122,46 127,1
juin 2013 124,03 127,58
juil.|2013 123,19 128,61
août 2013 124,28 128,45
sept.|2013 122,1 129,49
oct.|2013 128,38 129,49
nov.|2013 126,09 129,2
déc.|2013 125,12 129,25
janv.|2014 126,93 129,4
févr.|2014 127,42 130,56
mars 2014 124,03 130,54
avr.|2014 125 130,78
mai 2014 122,1 130,13
juin 2014 120,17 130,33
juil.|2014 121,38 130,32
août 2014 120,53 130,33
sept.|2014 120,29 129,86
  • Note : données mensuelles brutes au 12 novembre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 12 novembre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Stabilité du nombre de défaillances d’entreprises

Entre octobre 2013 et septembre 2014, le nombre de défaillances d’entreprises prononcées en Auvergne est équivalent à celui de la période de juillet 2013 à juin 2014. Pour l’ensemble des régions métropolitaines, il recule légèrement de 0,4 %.

Contexte national : Les freins se desserrent un peu

Au 3e trimestre 2014, l’activité en France se révèle un peu plus dynamique que prévu (+ 0,3 %), sous l’effet de facteurs ponctuels. L’économie française croîtrait légèrement au 4e trimestre (+ 0,1 %) avant d’accélérer un peu au 1er semestre 2015 (+ 0,3 % par trimestre). Plusieurs freins communs aux pays de la zone euro se sont en effet desserrés à l’automne : la dépréciation de l’euro soutient la compétitivité des entreprises ; la baisse du cours du pétrole renforce le pouvoir d’achat des ménages et la situation financière des entreprises ; le revenu des ménages serait également moins handicapé par les hausses d’impôts. Des freins plus spécifiques à l’économie française se desserreraient : le fort ajustement de l’investissement en logement toucherait à sa fin et la situation financière des entreprises s’améliorerait avec la montée en charge du CICE et l’instauration du Pacte de responsabilité. Le recul de l’emploi marchand s’atténuerait et, avec le soutien des contrats aidés, l’emploi total progresserait légèrement. La population active s’accroissant toutefois un peu plus vite, le taux de chômage augmenterait de nouveau pour atteindre 10,2 % mi-2015 (10,6 % France entière).

Contexte international : Légère embellie en zone euro

Au 3e trimestre 2014, l’activité accélère légèrement dans les pays avancés. Les économies américaine et britannique progressent de nouveau fortement, tandis que la croissance reste modeste en zone euro. Dans les économies émergentes, l’activité continue de tourner au ralenti. Dans les pays avancés, le découplage perdure entre les pays anglo-saxons, où le climat des affaires est à un niveau élevé depuis le début de l’année, et la zone euro où le climat reste morose. Au premier semestre 2015, la croissance reprendrait un peu de vigueur dans la zone euro, notamment en Allemagne où l’instauration d’un salaire minimum génèrerait des effets de revenus positifs. En Espagne, la stabilisation de la construction desserrerait le principal frein restant à la croissance et l’activité y serait dynamique. En Italie en revanche, l’activité resterait atone. Au Japon, la hausse de la TVA en avril 2014 pèse fortement sur la demande intérieure, de sorte que l’activité y est très dégradée, et ne se rétablirait que lentement. La croissance resterait modérée dans les économies émergentes.

Sources

Taux de chômage localisés

Ils sont définis par zone d’emploi, département et région en métropole. La méthode d'estimation repose sur l'estimation du chômage et de la population active (chômage + emploi). Le nombre de chômeurs localisé est obtenu, chaque trimestre, par ventilation du nombre de chômeurs national à l'aide de la structure géographique des DEFM. Chaque série est corrigée des variations saisonnières. L’emploi s'appuie sur les estimations d'emploi au lieu de résidence du dispositif Estel (Estimations d'emploi localisées) et sur des matrices de passage du lieu de travail au lieu de résidence.Les séries de taux de chômage localisés sont révisées à partir des résultats du 4e trimestre 2013. Le taux de chômage est revu à la baisse au niveau national après rénovation du questionnaire de l’enquête Emploi. Ce calcul situe le taux de chômage national à un niveau inférieur de 0,5 point aux anciennes données. La méthode d’estimation des taux de chômage localisés est améliorée sur différents points dont l’emploi au dénominateur des taux de chômage localisés (amélioration du passage de l’emploi au lieu de travail à l’emploi au lieu de résidence, information sur les travailleurs frontaliers…). Les nouvelles séries de taux de chômage régionaux et départementaux sont rétropolées de ces deux effets.

Emploi salarié marchand hors agriculture

Les estimations trimestrielles d'emploi salarié sont établies par l'Insee à partir des informations Urssaf (Union pour le recouvrement de sécurité sociale et allocations familiales). Elles sont complétées par l’estimation de l'emploi intérimaire. Elles portent sur les secteurs dits « principalement marchands » : industrie, construction, commerce-transports-hébergement-restauration et services principalement marchands (information et télécommunication ; activités financières et immobilières ; soutien aux entreprises ; services aux ménages). Ce champ couvre les deux tiers de l'emploi salarié total d’Auvergne et de France métropolitaine. Agriculture, administration publique, enseignement, santé et action sociale et salariés des particuliers employeurs sont exclus. L’emploi intérimaire est compris dans les services marchands et représente moins de 10 % de l’emploi de ce secteur en Auvergne et au niveau métropolitain. Les séries sont corrigées des variations saisonnières (CVS).

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Pour en savoir plus

Note de conjoncture nationale, décembre 2014, « Les freins se desserrent un peu »