Appui technique international Lettre d’information n° 17, décembre 2021
- Éditorial
- Le PAS 2 : initialisation d’un nouveau type de projets européens d’assistance technique internationale
- Une évaluation des ateliers régionaux virtuels
- Les trois quarts des répondants sont satisfaits de l’efficacité du distanciel
- Une interactivité plutôt préservée
- Élargir l’audience tout en conservant la pertinence
- Identifier de nouveaux projets de coopération bilatérale
- Participation au 1er comité de pilotage du projet Hakama 2
- Redémarrage du projet de la Banque mondiale au bénéfice de la Russie
- Le numéro 115 de la revue Statéco vient de paraître
- L’atelier sur les spécifications de la future version d’Eretes
- En bref – les activités de coopération au 2nd semestre 2021
- Activités régionales
- Afrique sub-saharienne
- Maghreb et bassin méditerranéen
- Europe et Asie
- Appui technique international apporté par l’Insee : bilan des actions réalisées en 2021
Éditorial
Comme cela a été le cas l’année précédente depuis le début de la crise sanitaire, la quasi-totalité des activités d’assistance technique internationale menées par l’Insee durant l’année écoulée l’ont été à distance.
Dans ce contexte difficile, le lancement prévu du PAS 2 (Pan African Statistics Programme) au début de 2022, présenté dans le premier article de ce numéro, va renforcer l’activité d’assistance technique internationale de l’Insee vers l’Afrique. L’Insee va ainsi coordonner un premier projet de subvention européenne sur les statistiques économiques et les répertoires d’entreprises en coordination avec d’autres INS européens, et participer à un deuxième projet de subvention coordonné par Statistiques Danemark sur les statistiques sociales, ainsi qu’à un important projet conduit par Expertise France (contrat de services) dans le cadre d’un consortium auquel participent Afristat et d’autres partenaires.
On trouvera aussi dans ce numéro un premier retour d’expérience sur six ateliers régionaux virtuels thématiques qui ont été organisés par l’Insee depuis novembre 2020 : pour ce type d’activités, l’interactivité semble préservée, les objectifs atteints. Ensuite, le 1er comité de pilotage du projet Hakama 2 avec le Maroc est l’occasion de faire un point sur l’avancée des travaux menés par l’Insee dans le cadre de ce programme triennal. Sont enfin présentés la participation de l’Insee au projet de renforcement de l’expertise statistique de la Fédération de Russie, le nouveau numéro de la revue Statéco et l’atelier qui s’est tenu au Sénégal sur les spécifications de la future version de l’outil de comptabilité nationale Eretes. Un recensement des activités menées au second semestre 2021 et un bilan des actions de l’année closent ce numéro.
Nous vous souhaitons une excellente lecture.
Le PAS 2 : initialisation d’un nouveau type de projets européens d’assistance technique internationale
Le Programme statistique pan-africain (Pan African Statistics Programme, PAS), financé par l’Union européenne, vise à renforcer les capacités statistiques des INS africains. Le PAS 2 s’inscrit dans la continuité du premier programme PAS auquel l’Insee a contribué dans le cadre d’un consortium mené par Expertise France (2016-2021).
Pour la première fois dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme d’assistance technique internationale, Eurostat a lancé deux appels à proposition sur le modèle des grants (subventions) en complément d’un appel d’offres classique remporté par le consortium mené par Expertise France et auquel l’Insee contribue (ainsi qu’Afristat, l’Observatoire économique et statistique d’Afrique sub-saharienne, la GIZ, l’agence de coopération allemande, DEVSTAT, société de service espagnole spécialisée dans les statistiques, et le réseau Afrobaromètre).
Cet instrument de financement qui est bien connu des statisticiens européens et appuie de nombreux projets du système statistique européen, n’avait jamais été utilisé dans les projets de ce type, généralement financés sous la forme d’un appel d’offres ouvert aux entreprises privées. Cette innovation répond à une demande faite par les INS européens de pouvoir bénéficier en direct des financements européens pour les grands projets d’assistance technique internationale.
L’Insee participe aux deux grands projets de subventions, dont un qu’il coordonne
L’Insee va coordonner avec quatre autres INS européens le premier projet, qui portera sur les statistiques économiques et les répertoires d’entreprises ; Statistiques Danemark va coordonner également avec quatre autres INS (dont l’Insee) le second projet qui portera sur les statistiques sociales (schéma ci-dessous).
Les deux projets de subventions démarreront en mars 2022 par une phase d’évaluation et le contrat de service géré par Expertise France en début d’année 2022, pour tous s’achever en 2025. Les subventions versées aux INS financeront des appuis aux pays, alors que les activités organisées dans le projet coordonné par Expertise France auront une portée régionale.
Un instrument plus partenarial, des échanges renforcés
Ce type de fonctionnement donnera aux INS européens y participant plus de responsabilités dans la gestion du projet. Il s’agira de travailler directement avec les INS des pays bénéficiaires dans un cadre de partenariat.
Il permettra en outre d’échanger avec les directions-métier d’Eurostat et de les sensibiliser aux problématiques des statisticiens des pays en développement. Des relations plus étroites pourront également être nouées entre les services de coopération internationale des INS européens, suscitant des synergies dans les actions menées avec nos partenaires traditionnels.
L’Insee, qui participe également au consortium choisi pour mettre en œuvre le contrat de service, sera bien placé pour établir des synergies entre celui-ci et la subvention qu’il coordonne, ainsi qu’entre les deux projets de subventions auxquels il participe.
Enfin, le champ géographique traditionnel d’intervention de l’Insee pourra être élargi, tout en organisant des échanges entre les partenaires africains des membres du consortium (notamment entre les communautés linguistiques).
Organisation des deux projets de subvention :
Les modes d’intervention :
Une évaluation des ateliers régionaux virtuels
La crise sanitaire a bouleversé notre manière de travailler, comme dans la plupart des secteurs. Si des outils de travail à distance existaient déjà, leur usage était très ponctuel et mal maîtrisé. Le passage intégral au distanciel – certes riche en opportunités – a accéléré l’utilisation de ces outils, a suscité leur amélioration et l’apparition de nouvelles applications, de nouveaux formats et de nouvelles méthodes. Les outils de visioconférence ont ainsi permis la poursuite des activités bilatérales et multilatérales d’appui technique de l’Insee, en particulier l’organisation des ateliers régionaux thématiques.
L’Insee a organisé six ateliers régionaux en visio-conférence de novembre 2020 à juillet 2021. Il s’agissait de séances qui ont traditionnellement lieu sur site, soit dans les locaux de l’Insee, soit dans ceux d’un INS partenaire. Leur réalisation à distance du fait de la crise sanitaire a permis une plus large participation des personnels des INS ainsi que la diversification des publics. En effet, davantage de pays ont pu se joindre aux ateliers, là où les conditions financières et logistiques ne permettaient, sur site, qu’un nombre restreint de participants (généralement deux représentants par pays). Ces ateliers montés en coordination avec les trois INS du Maghreb (Algérie, Maroc et Tunisie), ont également été ouverts à des participants d’autres pays. Les INS du Liban et de Serbie, ainsi qu’Afristat, le Centre de formation et de perfectionnement en statistique du Mali, la Banque du Liban et la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest ont ainsi participé à un ou plusieurs de ces ateliers. Les sujets abordés sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Atelier | Thématiques | Nombre de participants | Pays ou institutions représentés |
---|---|---|---|
Les modèles macroéconomiques de prévision | Les modèles : - Mésange et Avionic (Insee) - ThoR (Direction générale du Trésor) - ThreeME (Observatoire français des conjonctures économiques) - FRBDF (Banque de France) échanges sur la construction d’un modèle |
15 | Banque du Liban HCP Maroc INS Tunisie SORS Serbie |
Les statistiques de l’emploi | - Méthode de construction des zones d’emploi - Mesure des discriminations (Dares) - Module B de l’enquête emploi en continu - Système statistique sur les salaires |
10 | HCP Maroc INS Tunisie ONS Algérie |
Le multimode et les enquêtes par téléphone | - Stratégie de développement du multimode et métadonnées actives - Enquête sur l’impact du Covid 19 sur les ménages tunisiens (Statistiques Tunisie) - Enquête de conjoncture sur les effets de la Covid-19 sur l’activité des entreprises marocaines (HCP) - Enquête emploi en continu - Enquête Acemo-Covid (Dares/Insee) - Effets de mode - échanges sur les perspectives pour les INS |
22 | ONS Algérie HCP Maroc INS Tunisie |
Les déplacements domicile-travail | - Données du recensement - Expériences au Maroc (HCP) - Zonages en aires d’attraction des villes - Modes de transport utilisés - Enquête Mobilité des personnes |
35 | CAS Liban HCP Maroc INS Tunisie SORS Serbie |
Les objectifs de développement durable | - Tableau de bord des indicateurs pour le suivi des ODD en France - échanges d’expériences des INS - Problématiques au niveau international |
17 | ONS Algérie HCP Maroc INS Tunisie |
Les big data, démarches et expérimentations | - Le SSP Lab et les modes de collaboration - Démarches plateforme pour expérimenter en science des données - Sentiment médiatique et analyse textuelle - éléments de machine learning pour comprendre le territoire |
28 | Afristat BCEAO CFP-Stat Mali HCP Maroc INS Tunisie |
L’évaluation de ces ateliers offre un premier retour d’expérience avec près de 60 répondants au total.
Les trois quarts des répondants sont satisfaits de l’efficacité du distanciel
Les ateliers ont eu lieu sur Zoom, logiciel que 96 % des répondants déclarent utiliser avec facilité. Près de la moitié (46 %) déclarent qu’un système de visioconférence est aussi efficace qu’une activité sur site pour ce type d’activité, tandis qu’un cinquième le dit moins efficace. Un répondant sur cinq considère que ces moyens sont complémentaires.
Une interactivité plutôt préservée
Un des défis des activités à distance est de préserver la richesse des interactions alors qu’elles pourraient être moins spontanées que lors d’une rencontre sur site. Les animateurs ont un rôle important à jouer. Des conditions techniques sous-optimales peuvent parfois nuire à l’interactivité entre les participants. Au final, l’interactivité a été plutôt préservée puisqu’elle est déclarée bonne dans 72 % des cas et moyenne dans les 28 % restants.
Élargir l’audience tout en conservant la pertinence
L’utilité des ateliers et leur applicabilité dans le travail des participants est un indicateur de première importance. La moyenne de cet indicateur pour l’ensemble des ateliers s’établit à 3,8 sur 5 (atelier par atelier, les moyennes vont de 2,75 à 4,2). Il convient de garder à l’esprit qu’ouvrir les ateliers à un public plus large comporte le risque que le contenu ne soit pas forcément pertinent pour l’ensemble des participants. L’utilisation de Zoom a permis de mutualiser certaines activités entre les différents partenaires, en utilisant les fonctionnalités d’interprétation lorsque cela est nécessaire. Près des deux tiers (63 %) des répondants anglophones ont déclaré qu’il avait été très aisé de suivre les présentations, pourtant de nature assez technique, grâce à l’interprétation simultanée. Le tiers restant a déclaré que cela était plutôt aisé. Ces résultats sont encourageants sur la possibilité d’ouvrir nos ateliers à un public multi-langue.
Identifier de nouveaux projets de coopération bilatérale
Le cadre général présenté dans les ateliers régionaux peut aboutir à de nouvelles demandes de coopération, afin d’appuyer techniquement la réalisation d’actions concrètes. L’évaluation des activités a ainsi permis de mettre à jour des besoins spécifiques, comme la mise en place du multimode dans une enquête de conjoncture auprès des ménages, la création d’un modèle de prévision macro-économétrique à moyen terme ou l’exploration des méthodes d'appariement probabiliste pour la géolocalisation.
Participation au 1er comité de pilotage du projet Hakama 2
L’Insee a participé au premier comité de pilotage du projet Hakama 2 avec le Maroc (projet présenté dans notre Lettre d’information précédente), qui a eu lieu à Rabat le 12 novembre 2021. Il a été l’occasion de faire le point sur l’avancée des travaux des différentes composantes du projet, d’esquisser les éléments du plan d’action 2022 et d’identifier les adhérences possibles entre les différentes composantes. Ainsi, un échange d’expériences pourra être organisé entre le Haut-Commissariat au Plan et les experts en charge de la composante 2 autour du thème de la digitalisation (composante pour laquelle le projet travaille plutôt avec d’autres administrations marocaines), sur lequel le HCP mène actuellement un projet d’envergure.
Les travaux n’ont pas avancé au même rythme dans toutes les composantes. L’activité de développement des capacités du HCP mise en œuvre par l’Insee a été menée à un rythme soutenu et fait partie de celles qui ont le plus progressé.
Ainsi, 27 réunions techniques ont été organisées (toutes à distance) sur l’ensemble des trois thèmes coordonnés par l’Insee au cours de l’année écoulée, ainsi que quatre réunions de coordination avec le HCP et l’équipe projet d’Expertise France à Rabat. Ces activités ont donné lieu à 96 journées d’expertise, soit 83 % des jours planifiés pour l’année en cours.
2021 peut être considérée comme une année de cadrage et de préparation. L’Insee a présenté son expérience dans les différents domaines du projet (voir description détaillée dans la Lettre d’information n°16) et a organisé des formations. Le HCP a rédigé des notes d’analyse de la situation et de définition de ses projets dans les trois thématiques, etc.
2022 sera une année d’opérationnalisation. L’Insee apportera son soutien au déploiement de projets pilotes dans les différentes composantes : organisation d’une enquête pilote dans la direction régionale de l’Oriental (Oujda), test d’une enquête de satisfaction auprès des utilisateurs, mise en place d’un pilote de l’enquête structurelle d’entreprises rénovée, expérimentation de la mise en place du multimode sur une enquête auprès des ménages. Ces exercices, qui nécessiteront des échanges en face à face, feront l’objet d’un bilan préalable à leur déploiement en grandeur nature (prévu pour 2023).
COPIL du projet Hakama 2 du 12 novembre : en haut à gauche, M. Mohammed Bircharef,
directeur général de la statistique et de la comptabilité nationale au HCP et
M. Francis Lemoine de la Délégation de l’Union européenne
En haut à droite, ensemble des participants à la réunion du COPIL
En bas : intervention de M. Mohammed Bircharef pendant le COPIL
Redémarrage du projet de la Banque mondiale au bénéfice de la Russie
Le projet de « renforcement de l’expertise statistique dans la Fédération de Russie » a été initié en 2016. Il s’agit d’un projet financé par la Banque mondiale et piloté par Statistics Denmark. L’Insee appartient au consortium chargé de sa mise en œuvre aux côtés des INS allemand, finlandais, italien et hollandais.
L’objectif du projet est d’aider le Service fédéral russe des statistiques d’État (Rostat) à devenir un « centre d’excellence » pour lui permettre de fournir une assistance technique aux services statistiques gouvernementaux des autres membres de la Communauté des États indépendants (Azerbaïdjan, Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Moldavie, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan).
En raison de la pandémie de Covid-19, aucune action n’avait pu être réalisée en 2020. Le projet qui devait prendre fin en juin 2021 a donc été prolongé jusque juin 2023. Il a repris en 2021 avec la mise en place d’activités virtuelles en lieu et place des missions initialement prévues. La première action portait sur les tableaux d’entrées-sorties (TES) ; la deuxième, sur le profilage des groupes d’entreprises et la manière de le traiter dans les comptes nationaux, et la troisième sur le développement des comptes de l’environnement. Chacune a été assurée par un binôme d’expert des INS membres du consortium. L’Insee a participé aux deux premières missions, en binôme avec un expert finlandais pour celle sur les TES (3 jours d’activités) et avec un expert danois pour celle sur le profilage (4 demi-journées d’activités).
Le numéro 115 de la revue Statéco vient de paraître
Le nouveau numéro de la revue méthodologique Statéco comprend sept articles de méthodologie statistique et d’analyse économique portant sur des pays en développement, rédigés par des auteurs français, africains et maghrébins : méthodes de traitement statistique appliquées à l’Afrique sub-saharienne (articles sur les modèles VAR et l’ajustement saisonnier) ; analyse de l’économie marocaine sur longue période ; étude de socio-anthropologie quantitative sur l’auto-déclaration indigène dans le recensement de population au Mexique ; enquête Insee sur le secteur informel à Mayotte ; appui de l’Insee à la mise en place d’un répertoire d’entreprises en Palestine ; enfin, transformations de l’assistance technique internationale conduite par l’Insee sur les dix dernières années.
Le numéro est disponible en ligne ici.
L’atelier sur les spécifications de la future version d’Eretes
Eretes, système d’aide à l’élaboration des comptes nationaux conçu et développé au
début des années 90, a été déployé principalement sur le continent africain dans des
pays francophones.
Ces dernières années, la division Appui technique international, en charge du suivi
et de l’évolution de l’outil s’est lancée dans un processus de rénovation du système
(innovations technologiques, ajout de fonctionnalités).
Une première phase du projet, dans le cadre du Pan African Statistics Programme 1 (PAS 1, 2016-2021, précédant le PAS 2 présenté en 1er article de cette Lettre), a consisté à réaliser une large consultation des utilisateurs afin d’identifier leurs besoins et les chantiers d’amélioration. Cette phase s’est notamment concrétisée par l’organisation de deux ateliers dédiés en mars 2017 à Abidjan et décembre 2018 à Bamako, réunissant chacun une dizaine d’utilisateurs experts de l’outil.
Fort des préconisations recueillies, l’équipe technique Eretes a rédigé des spécifications détaillées des améliorations en intégrant les nouveaux chantiers méthodologiques identifiés par les experts : module de rétropolation, comptes de patrimoine et équilibrage automatique des équilibres ressources-emplois (ERE).
Un atelier a été organisé à l’Ensae de Dakar du 6 au 9 décembre 2021, afin de valider ces spécifications avec ces mêmes utilisateurs experts de l’outil issus de 6 pays et une participation élargie des comptables nationaux de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie du Sénégal (ANSD) . La réalisation des développements informatiques débutera en 2022 dans le cadre de la subvention du PAS 2 accordée à l’Insee par Eurostat, pour la réalisation d’activités dans le domaine de la comptabilité nationale.
Les participants à l’atelier technique - Dakar 6-10 décembre 2021
En bref – les activités de coopération au 2nd semestre 2021
Activités régionales
-
INS d’ALGERIE, DU MAROC ET DE LA TUNISIE, AFRISTAT, BANQUE CENTRALE DES ÉTATS D’AFRIQUE
DE L’OUEST
Les big data – démarche et expérimentations
Organisation d’un atelier d’échanges
Visioconférence
Juillet
-
STATAFRIC, BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT, UNECA
PARTICIPATION AUX WEBINAIRES Régionaux de comptabilité nationale
- Présentation du logiciel Nadabas, webinaire de Statafric
- Le round 2021 du PCI-Afrique, webinaire de la Banque africaine de développement
- La préparation du SCN 2025, webinaire de l’Uneca
Webinaires
Septembre / novembre
-
AFRIQUE SUB-SAHARIENNE ET MAGHREB
Validation des fonctionnalités futures d’Eretes
Atelier technique, Dakar (Sénégal)
Décembre
Afrique sub-saharienne
-
INSEE - AFRISTAT
Résilience, enjeux et opportunités pour la statistique publique dans le contexte de la crise sanitaire
Visioconférence en direction des directeurs généraux et cadres de haut niveau des INS des pays francophones d’Afrique sub-saharienne et des pays du Maghreb
Panel avec le Secrétaire général du Haut-Commissariat au Plan du Maroc et les directeurs généraux de l’INS du Cameroun, d’Afristat et de l’Insee
Juillet
De haut en bas et de gauche à droite : Youcef Bazizi (DG de l’ONS Algérie), Lamine
Diop (CESD),
Olivier Gourdon (Insee), Paul-Henri Nguema Meye (DG d’Afristat), Mouna Zgoulli
(modératrice, Statafric), Jean-Luc Tavernier (DG de l’Insee), Constance Torelli (Insee),
Joseph Tedou
(DG de l’INS du Cameroun), Ayache Khellaf (SG du HCP du Maroc), Adnen Lassoued
(DG de l’INS de Tunisie)
-
PROJET DATAFID
Participation au lancement du projet régional d’appui au renforcement des statistiques de l’économie numérique et d’accompagnement à l’utilisation de la science des données par les administrations fiscales et douanières
Financement par la Direction générale du Trésor en direction des pays d’Afrique sub-saharienne et d’Afristat
Visite, Paris
Octobre
Les participants au lancement du projet Datafid, Cindy Duc et Alexandre Bourgeois (Insee)
-
CÔTE D’IVOIRE
Présentation du répertoire national d'identification des personnes physiques (RNIPP)
Avec Civipol
Visite, Paris
Octobre
De gauche à droite : Clara Pinaud, (Civipol), Lionel Espinasse (Insee), Eric Dogbo,
Jean-Charles Akie,
Ibrahim Coulibaly (Office national de l’état civil et de l’identification de Côte
d’Ivoire),
Arnaud Blanchard (Civipol)
-
AFRISTAT
Participation au colloque de l'Association de comptabilité nationale (ACN)
Visite, Paris
Novembre
-
MALI
Formation au traitement de l’anonymisation des données individuelles
Visite / formation, Paris
Novembre
De gauche à droite : Julien Jamme (Insee), Aminata Keita, Seydou Konare, Gaston Sodio
(Instat),
Clément Guillo (Insee), Dominique Blum (consultant), Modibo Ba, Oumar Sidibe,
Abdoulay Boundy (Instat) ; devant, Amadou Tall (Instat, chef de la délégation)
Maghreb et bassin méditerranéen
-
MAGHREB
Le tableau de bord des indicateurs de suivi des objectifs de développement durable en France, les problématiques au niveau international
INS de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie
Visioconférence
Juillet
-
ALGÉRIE
Mise en place d’une base de données sur les statistiques agricoles
Modernisation et développement de la base de données transmise par le ministère de l’agriculture
Visioconférence et échanges à distance
Juillet - septembre
-
MAROC
Projet Hakama II
Projet triennal sur le renforcement des capacités du Haut-Commissariat au Plan : renforcement des capacités techniques des services extérieurs, mise en place d’enquêtes multimode, refonte du système de production des statistiques d’entreprises
Visioconférences, échanges à distance, missions
Juillet-décembre
Modèle macro-économétrique de l’Institut National d’Analyse de la Conjoncture
Validation du modèle
échanges à distance
Octobre-décembre
-
TUNISIE
Projet « Nouvelle base »
Changement de base des comptes nationaux et alignement au SCN 2008 : expertise du passage à la base 2015, procédure d’élaboration des comptes financiers, évaluation du dispositif de communication, perspectives
Missions
Novembre
Europe et Asie
-
RUSSIE
Comptabilité nationale
Présentations en binôme avec un expert finlandais sur la production des tableaux entrées-sorties symétriques – projet Banque mondiale
Visioconférences
Septembre
Statistiques d’entreprises
Présentations en binôme avec un expert danois sur le profilage des groupes
d’entreprises
Visioconférences
Septembre
- Statistiques pour le partenariat oriental (STEP)
Coordination du Système Statistique Public
Atelier de partage des bonnes pratiques et des expériences pour l’organisation
et la planification des activités des systèmes statistiques
Visioconférence
Septembre
-
UKRAINE
Indices des prix
Présentations sur le calcul des Indices des Prix de Production des Services (IPPS)
Visioconférences
Octobre
Entretien de Mykhailo Fedorov, Vice-Premier Ministre et Ministre de la Transformation
digitale d’Ukraine, avec le Directeur Général de l’Insee
Visite, Paris
Octobre
Appui technique international apporté par l’Insee : bilan des actions réalisées en 2021
tableauTableau 1 – Nombre d'actions de coopération
Type de financement | Nombre |
---|---|
Bilatéral | 46 |
Multilatéral | 51 |
Total | 97 |
tableauTableau 2 – Nombre de jours d'expertise correspondant
Type d'action | Présentiel | Distanciel | Total |
---|---|---|---|
Missions (dont visio-missions) | 18 | 171 | 189 |
Visites (dont visio-visites) | 6 | 9 | 15 |
Ateliers, webinaires et formations | 0 | 48,5 | 48,5 |
Échanges à distance | 0 | 14,5 | 14,5 |
Total | 24 | 243 | 267 |
tableauTableau 3 – Nombre d'experts mobilisés
Origine des experts | Missions (y compris en visio) | Visites (y compris en visio) | Ateliers, webinaires et formations | Échanges à distance |
---|---|---|---|---|
En activité à l'Insee | 25 | 11 | 33 | 4 |
En activité hors de l'Insee | 3 | 1 | 2 | 0 |
Retraités de l'Insee | 2 | 0 | 3 | 1 |
Total | 30 | 12 | 38 | 5 |
Visio-mission : visioconférence remplaçant des échanges tenus lors d’une mission d’expertise dans les locaux de l’institution partenaire (un seul partenaire)
Visio-visite : visioconférence remplaçant une visite des partenaires dans les locaux de l’Insee (un ou plusieurs partenaires)
Echanges à distance : échanges de courriels et de documents