Un début 2015 encore maussade malgré quelques signes positifs

Jean-Marc Mierlot, Sophie Mille, Cédric Tassart, Insee Picardie

L’économie française a rebondi au premier trimestre 2015 (+0,6 %) et resterait orientée positivement au deuxième trimestre. En Picardie, l’économie régionale montre quelques signes positifs mais affiche toujours des difficultés. La région a enregistré davantage de créations d’entreprises et moins de défaillances et la fréquentation hôtelière a été meilleure que début 2014. Cependant, le marché du travail reste en difficulté, avec une hausse du nombre de demandeurs d’emploi, et une baisse de l’emploi salarié de -0,4 %, freiné par l’industrie et le bas niveau d’activité dans la construction.

Insee Conjoncture Picardie
No 6
Paru le :Paru le20/07/2015
Jean-Marc Mierlot, Sophie Mille, Cédric Tassart, Insee Picardie
Insee Conjoncture Picardie No 6- Juillet 2015

Pas d’amélioration pour l’emploi salarié marchand picard

Au 1er trimestre 2015 l’emploi salarié marchand picard se dégrade de nouveau, alors qu’il est quasi-stable au niveau national. Le nombre de postes supprimés dans la région s’élève à 1 600, soit deux fois plus qu’au 4ème trimestre 2014. Cette diminution correspond à un recul de -0,4 % du nombre de salariés.

Sur un an, les pertes d’effectifs s’établissent à -4 600 postes en Picardie, soit un repli de -1,3 %. Au plan national la situation de l’emploi est, là encore, moins défavorable avec une quasi-stabilité (-0,1 %) (figure 1).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Picardie France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,78 100,06
T3 2005 99,73 100,19
T4 2005 99,48 100,33
T1 2006 99,46 100,43
T2 2006 99,59 101
T3 2006 99,75 101,39
T4 2006 99,46 101,45
T1 2007 100,3 102,24
T2 2007 100,68 102,49
T3 2007 100,74 102,86
T4 2007 100,91 103,07
T1 2008 101,49 103,31
T2 2008 101,15 102,89
T3 2008 100,62 102,56
T4 2008 99,62 101,85
T1 2009 97,61 100,76
T2 2009 96,42 100,29
T3 2009 96,35 100,01
T4 2009 95,7 100,11
T1 2010 95,21 100,02
T2 2010 95,49 100,1
T3 2010 95,82 100,3
T4 2010 95,9 100,51
T1 2011 96,13 100,77
T2 2011 96,12 101,05
T3 2011 95,18 100,95
T4 2011 95,07 100,92
T1 2012 94,77 100,94
T2 2012 94,33 100,83
T3 2012 94,01 100,59
T4 2012 93,47 100,32
T1 2013 93,33 100,24
T2 2013 92,5 99,91
T3 2013 92,35 99,97
T4 2013 92,24 100,03
T1 2014 91,82 99,85
T2 2014 91,64 99,93
T3 2014 91,27 99,61
T4 2014 91,06 99,73
T1 2015 90,65 99,73
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Comme observé fin 2014, l’industrie et la construction sont les deux secteurs d’activité qui contribuent le plus à la contraction de l’emploi picard (figure 2).

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Picardie

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Picardie (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,69 99,45 100,04 100,3
T3 2005 101,48 98,45 100,14 100,5
T4 2005 102,64 97,5 100,2 100,54
T1 2006 103,74 96,81 100,51 100,48
T2 2006 104,86 95,98 100,64 100,27
T3 2006 106,1 94,93 101,08 100,47
T4 2006 107,08 94,29 100,73 100,07
T1 2007 108,03 93,72 101,51 100,74
T2 2007 109,71 93,09 102,28 100,57
T3 2007 111,51 92,58 102,94 101,07
T4 2007 112,8 92,72 103,55 101,54
T1 2008 114,1 92,52 104,03 101,89
T2 2008 114,38 92,08 104,55 101,73
T3 2008 114,21 91,49 105,01 101,66
T4 2008 113,65 90,39 105,15 101,43
T1 2009 113,06 88,46 104,64 100,92
T2 2009 111,73 86,65 104,03 100,06
T3 2009 111,34 84,87 104,29 100,02
T4 2009 110,78 83,65 103,57 99,26
T1 2010 109,82 82,38 103 99,12
T2 2010 110,54 81,74 103,34 99,69
T3 2010 110,5 81,27 103,7 99,58
T4 2010 110,01 80,85 103,7 100,07
T1 2011 109,99 80,96 103,92 100,07
T2 2011 109,69 80,81 104,11 100,9
T3 2011 108,71 79,93 103,47 100,87
T4 2011 108,9 79,5 103,92 100,83
T1 2012 108,13 78,79 103,96 100,72
T2 2012 107,4 78,73 103,63 100,02
T3 2012 106,5 78,66 103,67 100,14
T4 2012 106,02 78,36 103,34 99,54
T1 2013 104,53 77,83 102,91 99,28
T2 2013 103,65 76,93 102,45 98,8
T3 2013 102,56 76,44 102,6 98,63
T4 2013 101,79 76,14 102,52 98,7
T1 2014 101,09 75,86 102,09 98,31
T2 2014 99,73 75,5 102,17 98,34
T3 2014 98,66 75,05 102,28 98,13
T4 2014 97,06 74,65 102,15 98,14
T1 2015 95,39 74,07 102,05 98,34
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Picardie

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

L’industrie régionale perd 800 postes au cours du 1er trimestre 2015, soit un rythme légèrement supérieur à celui du trimestre précédent (-0,8 % contre -0,5 % fin 2014). Sur une année, ce secteur d’activité subit une baisse plus marquée qu’au niveau national : l’industrie picarde recule de -2,4 % contre -1,1 % en métropole.

En ce début d’année 2015, l’emploi dans la construction reste très impacté par la faible activité du secteur. La région enregistre une baisse d’effectifs de -1,7 %, comparable à celle du trimestre précédent (-1,6 %), et deux fois plus marquée qu’en France métropolitaine (-0,8 %). En un an l’emploi dans la construction picarde s’est dégradé de -5,6 % (-3,5 % en France métropolitaine) soit l’équivalent de près de 2 000 postes salariés.

À un degré moindre, l’emploi dans les services hors intérim est aussi orienté à la baisse. Il se réduit de -0,3 % après -0.2 % au 4ème trimestre 2014. Cela concerne principalement les secteurs du transport et entreposage, de l’information et communication ainsi que les activités financières et d’assurance.

Après une légère hausse fin 2014, l’intérim ne connaît pas d’évolution notable dans la région au 1er trimestre 2015 (figure 3).

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Picardie France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 98,07 99,86
T3 2005 101,39 101,93
T4 2005 100,37 102,6
T1 2006 99,81 101,7
T2 2006 104,71 107,36
T3 2006 108,41 107,31
T4 2006 108,87 105,31
T1 2007 119,55 114,93
T2 2007 120,66 112,47
T3 2007 115,82 110,87
T4 2007 110,15 109,72
T1 2008 115,71 114,33
T2 2008 106,68 106,28
T3 2008 96,45 99,93
T4 2008 84,33 86,9
T1 2009 65,04 73,86
T2 2009 62,51 75,59
T3 2009 71,2 79,59
T4 2009 74,88 84,26
T1 2010 80,93 88,79
T2 2010 86,04 93,35
T3 2010 92,01 97,1
T4 2010 97,11 100,8
T1 2011 98,63 101,29
T2 2011 98,11 101,56
T3 2011 93,85 100,44
T4 2011 89,98 96,47
T1 2012 89,94 95,23
T2 2012 86,34 91,82
T3 2012 81,81 87,96
T4 2012 77,57 85,94
T1 2013 85,11 88,55
T2 2013 81,27 87,14
T3 2013 81,87 88,77
T4 2013 83,9 91,54
T1 2014 82,97 89,36
T2 2014 83,47 91,21
T3 2014 80,15 87,36
T4 2014 82,64 91,59
T1 2015 82,61 90,08
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Seul le commerce gagne quelques emplois (+0,2 %), soutenu par une consommation des ménages dynamique en ce début d’année.

Les trois départements picards sont concernés par les pertes d’emplois. Dans l’Aisne (-0,3 %) et l’Oise (-0,4 %) la construction est le secteur le plus touché alors que dans la Somme (-0,6 %) il s’agit de l’industrie.

Le taux de chômage reste élevé

Après une hausse continue depuis le 2ème semestre 2014, le taux de chômage au sens du BIT diminue de 0,1 point en Picardie au 1er trimestre 2015, au même rythme qu’en France métropolitaine. Il s’établit toutefois à 11,6 % de la population active, nettement au dessus du taux national qui atteint 10,0 % de la population active fin mars 2015 (figure 4).

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Picardie France métropolitaine
T1 2005 9,2 8,3
T2 2005 9,4 8,4
T3 2005 9,6 8,6
T4 2005 9,9 8,7
T1 2006 9,9 8,7
T2 2006 9,7 8,6
T3 2006 9,6 8,5
T4 2006 9,2 8,0
T1 2007 9,2 8,1
T2 2007 8,8 7,8
T3 2007 8,6 7,6
T4 2007 8,3 7,2
T1 2008 7,9 6,8
T2 2008 8,1 7,0
T3 2008 8,3 7,1
T4 2008 8,6 7,4
T1 2009 9,6 8,2
T2 2009 10,5 8,8
T3 2009 10,6 8,8
T4 2009 10,9 9,2
T1 2010 10,6 9,0
T2 2010 10,5 8,9
T3 2010 10,6 8,8
T4 2010 10,5 8,8
T1 2011 10,4 8,7
T2 2011 10,3 8,7
T3 2011 10,4 8,8
T4 2011 10,7 9,0
T1 2012 10,9 9,1
T2 2012 11,2 9,3
T3 2012 11,3 9,4
T4 2012 11,7 9,7
T1 2013 11,9 10,0
T2 2013 11,9 10,0
T3 2013 11,9 9,9
T4 2013 11,6 9,7
T1 2014 11,6 9,8
T2 2014 11,4 9,7
T3 2014 11,6 10,0
T4 2014 11,7 10,1
T1 2015 11,6 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Cependant, sur un an, son évolution est un peu plus favorable qu’au niveau national : il est resté stable pour la région alors qu’il a progressé de 0,2 point en France métropolitaine.

Ce léger recul du taux de chômage au 1er trimestre 2015 concerne les trois départements picards avec des replis de -0,2 point dans l’Aisne et l’Oise, et de -0,1 point dans la Somme. Cependant, en dehors l’Oise qui égale le taux métropolitain (10,0 %), les taux de l’Aisne (13,9 %) et de la Somme (11,7 %) sont supérieurs à la moyenne nationale.

La demande d’emploi picarde augmente moins vite qu’en France

Fin mars 2015, la Picardie compte près de 174 000 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi ayant exercé une activité réduite ou non (catégories A, B ou C). C’est environ 1 600 de plus que fin 2014, engendrant une hausse de +0,9 % comparable à celle du trimestre précédent (+1,1 %) mais inférieure à celle observée au niveau national (+1,4 %). Sur un an, le constat est identique avec une progression du nombre d’inscrits à Pôle emploi plus faible en Picardie (+4,5 %) qu’en France métropolitaine (+6,7 %).

Les évolutions les plus marquées concernent le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an ou âgés de plus de 50 ans. Les premiers connaissent une hausse de +1,6 % sur un trimestre et de +6,3 % en un an. Quant au nombre de séniors à la recherche d’un emploi, il augmente de +1,7 % début 2015 et de +8,2 % sur une année.

À l’inverse, les jeunes picards, âgés de moins de 25 ans, inscrits à Pôle emploi sont les seuls à être moins nombreux fin mars que fin décembre (-0,3 %). Ils passent sous la barre des 31 000 mais restent en légère augmentation comparé à un an plus tôt.

L’activité dans la construction reste à un niveau faible

Sur douze mois, entre avril 2014 et mars 2015, 6 700 logements ont été autorisés à la construction en Picardie, volume en recul de -5,6 % par comparaison à l’ensemble de l’année 2014 (-3,0 % au niveau national). Cette baisse concerne tous les secteurs du logement, aussi bien collectif qu’individuel. Au cours du 1er trimestre 2015, à peine plus de 1 100 logements ont été autorisés à la construction soit un tiers de moins que sur la même période en 2014 (figure 5).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Picardie France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 97,27 100,47
mars 2005 99,09 101,51
avril 2005 99,09 102,27
mai 2005 103,64 102,8
juin 2005 106,36 104,19
juil. 2005 110 105,05
août 2005 112,73 105,52
sept. 2005 119,09 106,38
oct. 2005 112,73 106,5
nov. 2005 111,82 106,97
déc. 2005 111,82 108,38
janv. 2006 113,64 109,42
févr. 2006 116,36 110,69
mars 2006 120 112,44
avril 2006 120,91 113,42
mai 2006 120 114,81
juin 2006 120,91 115,55
juil. 2006 124,55 116,39
août 2006 130 117,06
sept. 2006 124,55 116,57
oct. 2006 125,45 118
nov. 2006 129,09 118,96
déc. 2006 131,82 118,49
janv. 2007 133,64 117,9
févr. 2007 132,73 117,92
mars 2007 129,09 118,39
avril 2007 129,09 117,86
mai 2007 127,27 117,55
juin 2007 125,45 116,78
juil. 2007 120,91 117
août 2007 116,36 116,82
sept. 2007 118,18 116,53
oct. 2007 116,36 115,79
nov. 2007 110,91 113,69
déc. 2007 106,36 112,44
janv. 2008 102,73 112,22
févr. 2008 103,64 111,87
mars 2008 104,55 110,26
avril 2008 105,45 109,48
mai 2008 107,27 108,28
juin 2008 103,64 106,09
juil. 2008 104,55 103,62
août 2008 99,09 101,16
sept. 2008 97,27 99,61
oct. 2008 94,55 97,43
nov. 2008 92,73 95,57
déc. 2008 90 92,75
janv. 2009 87,27 89,99
févr. 2009 84,55 86,39
mars 2009 80,91 83,49
avril 2009 78,18 81,24
mai 2009 76,36 78,55
juin 2009 76,36 76,64
juil. 2009 73,64 75,52
août 2009 73,64 74,66
sept. 2009 72,73 74,03
oct. 2009 75,45 73,13
nov. 2009 75,45 73,29
déc. 2009 75,45 74,01
janv. 2010 77,27 74,66
févr. 2010 76,36 76,4
mars 2010 80 78,91
avril 2010 79,09 80,83
mai 2010 80,91 82,92
juin 2010 82,73 85,27
juil. 2010 88,18 87,47
août 2010 89,09 88,8
sept. 2010 90,91 90,34
oct. 2010 88,18 90,99
nov. 2010 91,82 91,5
déc. 2010 91,82 92,68
janv. 2011 91,82 93,99
févr. 2011 91,82 94,2
mars 2011 90 93,69
avril 2011 97,27 93,62
mai 2011 100 95,1
juin 2011 98,18 95,46
juil. 2011 93,64 96
août 2011 92,73 97,26
sept. 2011 94,55 98,98
oct. 2011 99,09 99,65
nov. 2011 96,36 100,76
déc. 2011 96,36 101,8
janv. 2012 96,36 101,82
févr. 2012 96,36 101,98
mars 2012 97,27 101,66
avril 2012 92,73 101,96
mai 2012 87,27 100,57
juin 2012 89,09 100,16
juil. 2012 87,27 99,33
août 2012 87,27 99,18
sept. 2012 85,45 97,16
oct. 2012 85,45 96,63
nov. 2012 85,45 95,57
déc. 2012 86,36 93,83
janv. 2013 89,09 93,99
févr. 2013 93,64 95,5
mars 2013 95,45 96,02
avril 2013 96,36 94,48
mai 2013 96,36 92,44
juin 2013 91,82 90,76
juil. 2013 91,82 88,72
août 2013 90 86,02
sept. 2013 87,27 84,45
oct. 2013 83,64 83,94
nov. 2013 80 83,08
déc. 2013 78,18 82,3
janv. 2014 75,45 80,24
févr. 2014 69,09 77,2
mars 2014 64,55 76,13
avril 2014 60,91 74,99
mai 2014 57,27 75,15
juin 2014 60 74,97
juil. 2014 58,18 75,17
août 2014 61,82 75,09
sept. 2014 60,91 75,26
oct. 2014 60 74,23
nov. 2014 62,73 73,44
déc. 2014 64,55 73,05
janv. 2015 61,82 72,44
févr. 2015 61,82 71,7
mars 2015 60,91 70,68
avril 2015 61,82 71,17
mai 2015 62,73 70,76
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

En Picardie, le 1er trimestre 2015 connaît un redémarrage des mises en chantier. Au cours des douze derniers mois, la construction de 6 600 logements a débuté, soit une hausse de +3,1 % par rapport au nombre observé sur l’année 2014. Cette évolution s’explique par la mise en chantier de 1 700 logements entre janvier et mars 2015, soit 17 % de plus qu’au 1er trimestre de l’année précédente, où le niveau avait été particulièrement faible.

Cependant, malgré ce rebond du 1er trimestre, le nombre de mises en chantiers cumulées sur un an reste parmi les plus bas depuis plus de dix ans (figure 6).

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Picardie France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,2 100,44
mars 2005 100 101,6
avril 2005 103,61 102,22
mai 2005 103,61 104,47
juin 2005 100 105,53
juil. 2005 113,25 105,85
août 2005 115,66 106,49
sept. 2005 118,07 108,07
oct. 2005 118,07 109,18
nov. 2005 118,07 109,28
déc. 2005 119,28 110,64
janv. 2006 124,1 110,86
févr. 2006 125,3 111,53
mars 2006 127,71 112,31
avril 2006 126,51 113,43
mai 2006 128,92 113,77
juin 2006 133,73 114,96
juil. 2006 128,92 115,35
août 2006 126,51 115,94
sept. 2006 127,71 115,72
oct. 2006 133,73 116,46
nov. 2006 137,35 117,45
déc. 2006 139,76 117,08
janv. 2007 134,94 117,08
févr. 2007 138,55 117,08
mars 2007 140,96 116,81
avril 2007 140,96 116,51
mai 2007 139,76 116,07
juin 2007 138,55 115,77
juil. 2007 132,53 117,32
août 2007 132,53 116,58
sept. 2007 137,35 116,51
oct. 2007 132,53 117,03
nov. 2007 126,51 116,36
déc. 2007 127,71 116,16
janv. 2008 126,51 115,87
févr. 2008 126,51 115,82
mars 2008 120,48 114,41
avril 2008 119,28 113,13
mai 2008 118,07 111,33
juin 2008 118,07 109,18
juil. 2008 114,46 106,27
août 2008 114,46 105,36
sept. 2008 106,02 103,31
oct. 2008 101,2 100,2
nov. 2008 103,61 96,99
déc. 2008 97,59 94,57
janv. 2009 93,98 91,34
févr. 2009 89,16 88,03
mars 2009 87,95 85,86
avril 2009 87,95 84,03
mai 2009 86,75 82,03
juin 2009 83,13 80,6
juil. 2009 85,54 80,58
août 2009 87,95 80,7
sept. 2009 90,36 79,44
oct. 2009 92,77 78,83
nov. 2009 90,36 80,23
déc. 2009 91,57 82,45
janv. 2010 93,98 82,58
févr. 2010 95,18 83,05
mars 2010 95,18 84,33
avril 2010 93,98 84,95
mai 2010 95,18 86,33
juin 2010 98,8 87,51
juil. 2010 96,39 88,13
août 2010 95,18 88,97
sept. 2010 93,98 91,39
oct. 2010 93,98 94,27
nov. 2010 95,18 96,84
déc. 2010 96,39 98,45
janv. 2011 95,18 99,8
févr. 2011 97,59 100,86
mars 2011 100 101,75
avril 2011 102,41 102,05
mai 2011 102,41 102,89
juin 2011 100 101,83
juil. 2011 106,02 101,36
août 2011 106,02 100,84
sept. 2011 107,23 99,9
oct. 2011 108,43 98,77
nov. 2011 110,84 99,61
déc. 2011 109,64 100
janv. 2012 110,84 99,56
févr. 2012 110,84 99,68
mars 2012 108,43 99,56
avril 2012 107,23 99,16
mai 2012 106,02 98,1
juin 2012 109,64 98,62
juil. 2012 103,61 98,37
août 2012 102,41 98,05
sept. 2012 103,61 97,46
oct. 2012 100 96,99
nov. 2012 98,8 94,4
déc. 2012 103,61 94,27
janv. 2013 103,61 95,04
févr. 2013 101,2 95,71
mars 2013 103,61 96,2
avril 2013 103,61 97,14
mai 2013 106,02 98,05
juin 2013 102,41 98,3
juil. 2013 103,61 98,3
août 2013 103,61 97,95
sept. 2013 101,2 97,8
oct. 2013 101,2 96,84
nov. 2013 97,59 95,98
déc. 2013 92,77 93,63
janv. 2014 92,77 92,77
févr. 2014 90,36 91,29
mars 2014 86,75 89,71
avril 2014 84,34 88,72
mai 2014 80,72 87,31
juin 2014 79,52 86,62
juil. 2014 77,11 86,06
août 2014 75,9 85,88
sept. 2014 78,31 85
oct. 2014 78,31 84,7
nov. 2014 78,31 84,18
déc. 2014 77,11 84,21
janv. 2015 75,9 83,71
févr. 2015 79,52 83,69
mars 2015 80,72 83,29
avril 2015 79,52 82,58
mai 2015 77,11 82,08
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

D’avril 2014 à mars 2015, par rapport aux douze mois précédents, les autorisations et les mises en chantiers reculent dans les trois départements de la région.

Les touristes français de retour en Picardie

Au 1er trimestre 2015, les hôtels de Picardie ont totalisé 506 000 nuitées, soit une fréquentation en hausse de +3,6 % par rapport au début d’année 2014. En France métropolitaine, le nombre de nuitées a augmenté plus légèrement, de +2,5 % (figure 7).

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (En %)
Picardie France métropolitaine
T1 2011 2,5538722485640712 2,2455296988236904
T2 2011 0,35188008130081067 3,118357539041192
T3 2011 -1,9536244713288073 3,0256743767917547
T4 2011 -2,6166308147351334 4,643769783473398
T1 2012 -1,977183453305034 2,3624045764267207
T2 2012 -5,23311011810574 -0,7817130068028603
T3 2012 -2,1793923282380523 -0,7592137658719297
T4 2012 0,5108116037068419 0,30393408277045164
T1 2013 -5,138529383568202 -0,39239682185379654
T2 2013 -0,9283624754551707 -0,7465023691316598
T3 2013 -0,19356740888870225 0,09029170044515399
T4 2013 -1,268822004361056 -0,5644496415199138
T1 2014 -1,3946437594744774 -2,85235793715239
T2 2014 -0,9181857404810779 -0,7980936572239198
T3 2014 -0,9774204320686395 -1,6063850425588522
T4 2014 -1,6624930439621497 -0,7375650233675307
T1 2015 3,6220149636158685 2,4484776357299944
  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

À l’inverse de la tendance observée en 2014 où il diminuait en Picardie chaque trimestre, le nombre de nuitées de touristes français a grimpé de +3,9 % durant le 1er trimestre 2015, notamment au mois de janvier (+6,7 %) mais aussi en février et en mars (respectivement +2,8 % et +2,7 %).

La fréquentation étrangère, continue de progresser avec une hausse de +1,9 % au 1er trimestre 2015. Peu soutenue en janvier en raison d’une météo plus défavorable qu’en janvier 2014 (-4,2 %), elle a ensuite augmenté en février (+8,2 %) et en mars (+1,3 %).

Au niveau national, les nuitées de touristes français augmentent moins vite que les nuitées étrangères (+2,0 % contre +3,5 %).

Au sein de la Picardie, seuls les départements de l’Oise et de l’Aisne profitent de cette embellie avec une progression de +6,5 % et +8,3 % par rapport au 1er trimestre 2014. Sur la même période, les hôtels samariens enregistrent un recul de -3,6 %.

Plus de créations d’entreprises, moins de défaillances

Au 1er trimestre 2015, 2 841 nouvelles entreprises ont vu le jour en Picardie. Comparé au trimestre précédent, cela correspond à une augmentation de +15,1 % alors qu’en France métropolitaine le nombre de créations d’entreprises est en recul de -3,0 %. C’est la première évolution positive pour la région depuis quatre trimestres.

Cependant, cette dynamique entrepreneuriale masque des différences selon le statut juridique des entreprises créées. Les créations hors auto-entrepreneurs confirment le regain amorcé au trimestre précédent avec une nouvelle hausse de +8,4 %, plus marquée qu’au niveau national (+5,9 %). Le nombre de créations d’auto-entreprises picardes début 2015 est certes plus élevé qu’au 4ème trimestre 2014 (+22,9 %), mais pourrait ne traduire qu’un effet de saisonnalité observé chaque début d’année dans la région. Comparé au 1er trimestre 2014, il est en repli de -11,5 %.

Plusieurs secteurs d’activités sont à l’origine de ce rebond du dynamisme entrepreneurial en Picardie. Le secteur de l’Administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale enregistre une évolution trimestrielle (+8,8 %) supérieure à la moyenne nationale (+1,6 %). Il en est de même dans celui de l’hébergement-restauration (+3,9 % contre +0,3 %). Après quatre trimestres de baisse, le nombre de nouvelles entreprises de l’information et de la communication augmente (+4,6 %). Le transport-entreposage enregistre une cinquième hausse consécutive (+0,3 %) mais plus faible qu’en France (+7,8 %). Néanmoins, le commerce a créé moins d’entreprises qu’au trimestre précédent (-5,7 %) tout comme les services aux particuliers (-2,3 %), l’industrie (-1,9 %) et la construction (-1,6 %).

Malgré cette reprise globale des créations, la tendance reste en deçà de sa moyenne de longue période. Durant les quatre derniers trimestres, toutes catégories juridiques confondues, 10 564 entreprises ont été crées en Picardie, soit -2,2 % de moins que sur l’année précédente (figure 8).

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Picardie hors micro-entrepreneurs France métro. hors micro-entrepreneurs Picardie y/c micro-entrepreneurs France métro. y/c micro-entrepreneurs
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 98,6 95,23 117,79 117,72
T3 2009 92,19 93,74 100,54 108,18
T4 2009 101,89 99,57 117,48 119,98
T1 2010 98,27 96,21 137,86 134,25
T2 2010 115,61 99,78 120,7 118,86
T3 2010 107,81 98,41 108,93 108,8
T4 2010 110,44 97,31 112,12 114,41
T1 2011 111,91 96,16 111,84 108,68
T2 2011 102,22 94,43 105,48 105,33
T3 2011 106,33 96,22 103,96 100,01
T4 2011 106,41 96,68 107,3 105,79
T1 2012 95,07 91,85 111,57 112,65
T2 2012 93,43 88,64 110,1 105,39
T3 2012 99,18 89,68 101,28 100,34
T4 2012 95,97 90,65 102,29 102,58
T1 2013 99,26 96,89 108,39 107,43
T2 2013 102,47 98,05 103,26 103,12
T3 2013 112,24 99,07 102,64 98,83
T4 2013 106,57 101,87 100,7 104,93
T1 2014 109,12 99,75 113,05 109,34
T2 2014 107,97 100,89 106,02 105,1
T3 2014 102,14 99,98 98,02 103,42
T4 2014 109,2 101,01 95,88 106,93
T1 2015 118,32 106,98 110,33 103,75
  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Parallèlement, entre avril 2014 et mars 2015, 1 491 entreprises ont été placées en redressement ou en liquidation judiciaire en Picardie dont 411 au cours du 1er trimestre 2015. Le nombre de défaillances diminue (-2,0 %) pour le 3ème trimestre consécutif. En cumul annuel, la région enregistre un repli de -4,2 %. En France, le cumul des défaillances, trimestriel et annuel, est en hausse (respectivement +2,2 % et +1,3 %).

Ce trimestre dans la région, les défaillances sont moins nombreuses dans les secteurs de la construction (-5,5 %), de l’hébergement-restauration (-3,9 %) et de l’industrie (-1,4 %). À l’inverse, dans le commerce, elles augmentent plus vite qu’en France (+8,2 % contre +0,8 %) (figure 9).

Figure 9Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Picardie France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 99,73 100,52
mars 2005 100,36 100,57
avril 2005 98,74 101,22
mai 2005 98,47 102,01
juin 2005 98,74 102,31
juil. 2005 96,12 102,08
août 2005 95,94 101,95
sept. 2005 95,94 102,18
oct. 2005 96,12 101,8
nov. 2005 92,79 101,61
déc. 2005 94,68 101,36
janv. 2006 95,22 100,49
févr. 2006 94,05 99,45
mars 2006 94,41 98,95
avril 2006 93,87 97,81
mai 2006 93,15 97,16
juin 2006 93,15 96,75
juil. 2006 92,7 96,78
août 2006 92,61 97
sept. 2006 93,78 97,05
oct. 2006 92,06 97,57
nov. 2006 93,78 98,29
déc. 2006 90,89 98,95
janv. 2007 89,72 99,82
févr. 2007 91,79 101,14
mars 2007 92,97 102
avril 2007 93,06 102,72
mai 2007 92,06 103,16
juin 2007 91,61 103,95
juil. 2007 91,34 105,07
août 2007 91,79 104,94
sept. 2007 91,79 104,96
oct. 2007 91,79 105,76
nov. 2007 93,24 105,6
déc. 2007 97,75 105,6
janv. 2008 96,03 105,64
févr. 2008 96,84 106,13
mars 2008 96,03 105,69
avril 2008 97,2 107,12
mai 2008 100,27 106,87
juin 2008 98,2 106,86
juil. 2008 99,55 107,4
août 2008 101,26 107,64
sept. 2008 103,52 109,11
oct. 2008 104,51 110,52
nov. 2008 109,92 111,76
déc. 2008 107,48 114,05
janv. 2009 113,17 115,7
févr. 2009 114,88 117,52
mars 2009 114,25 121,05
avril 2009 117,04 122,8
mai 2009 118,76 124,71
juin 2009 120,29 126,52
juil. 2009 121,01 128
août 2009 122 128,98
sept. 2009 123,26 130,67
oct. 2009 127,32 130,38
nov. 2009 122,54 130,96
déc. 2009 124,08 130,57
janv. 2010 122,99 130,72
févr. 2010 123,26 130,53
mars 2010 125,61 130,65
avril 2010 125,7 129,35
mai 2010 125,97 129,3
juin 2010 129,4 129,4
juil. 2010 129,94 128,48
août 2010 128,58 128,63
sept. 2010 129,4 127,41
oct. 2010 129,58 126,45
nov. 2010 129,22 125,86
déc. 2010 128,94 124,77
janv. 2011 131,47 124,84
févr. 2011 133,54 124,8
mars 2011 132,91 123,95
avril 2011 131,92 123,42
mai 2011 136,7 125,01
juin 2011 137,51 123,63
juil. 2011 136,88 122,91
août 2011 138,59 122,95
sept. 2011 140,4 122,44
oct. 2011 139,95 122,53
nov. 2011 142,65 122,76
déc. 2011 142,92 122,57
janv. 2012 145 123,52
févr. 2012 145,36 123,51
mars 2012 147,25 122,56
avril 2012 147,52 122,9
mai 2012 141,48 121,24
juin 2012 143,37 121,36
juil. 2012 148,06 122,97
août 2012 147,07 122,83
sept. 2012 147,16 122,24
oct. 2012 147,25 124,24
nov. 2012 146,89 124,54
déc. 2012 160,05 125,94
janv. 2013 158,43 125,66
févr. 2013 156,27 125,49
mars 2013 155 125,31
avril 2013 153,92 126,73
mai 2013 155,55 127
juin 2013 153,65 127,46
juil. 2013 152,84 128,46
août 2013 151,49 128,29
sept. 2013 150,05 129,31
oct. 2013 148,87 129,31
nov. 2013 149,95 129,02
déc. 2013 137,78 129,09
janv. 2014 135,71 129,24
févr. 2014 138,41 130,42
mars 2014 140,4 130,43
avril 2014 142,2 130,73
mai 2014 141,75 130,11
juin 2014 141,03 130,36
juil. 2014 140,13 130,41
août 2014 140,94 130,46
sept. 2014 138,95 130,9
oct. 2014 137,6 130,78
nov. 2014 138,86 131,01
déc. 2014 137,15 129,31
janv. 2015 138,05 130,01
févr. 2015 136,52 129,82
mars 2015 134,45 132,17
avril 2015 134,99 131,92
  • Note : données mensuelles brutes au 11 juin 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 11 juin 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Contexte national

La reprise se diffuse dans la zone euro

L’économie française a rebondi au 1er trimestre 2015 (+0,6 %), l’ampleur résultant pour partie d’un retour à la normale des dépenses de chauffage. Au 2ème trimestre, la croissance du PIB baisserait mais resterait plus élevée (+0,3 %) qu’en moyenne depuis le printemps 2011 (+0,1 %). La consommation en resterait le principal facteur, soutenue par les hausses récentes du pouvoir d’achat. Au second semestre, l’investissement des entreprises accélérerait à son tour. Les perspectives de demande sont en hausse, comme l’indique l’amélioration du climat des affaires. Les conditions de financement s’améliorent, avec la hausse de leurs marges, grâce à la baisse du cours du pétrole, à la montée en charge du CICE et au Pacte de responsabilité. Au total, le PIB augmenterait de 0,3 % au 3ème trimestre, puis de 0,4 % au 4ème trimestre. En moyenne annuelle, la croissance serait de +1,2 %, soit la plus forte hausse depuis 2011. L’accélération de l’activité et les politiques d’allégement du coût du travail stimuleraient l’emploi, qui serait rehaussé de 114 000 postes en 2015. En conséquence, le taux de chômage se stabiliserait, à 10,4 % de la population active fin 2015.

Contexte international

Le climat conjoncturel est favorable dans les économies avancées mais reste dégradé dans les pays émergents

Au 1er trimestre 2015, l’activité a déçu aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans les pays émergents, l’activité a continué de ralentir, notamment en Chine. Les échanges mondiaux se sont contractés, dans une ampleur inédite depuis la récession mondiale de 2009. En revanche, le PIB de la zone euro a gardé le rythme de croissance atteint fin 2014 (+0,4 %). La reprise s’y diffuse progressivement avec l’effet des baisses passées du prix du pétrole, sur la consommation des ménages, et du cours de l’euro, sur les exportations. L’activité resterait très dynamique en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement privé. Elle accélèrerait modérément en Allemagne, et plus modestement encore en Italie, dont le PIB a renoué avec la croissance début 2015. Les pays anglo-saxons regagneraient en dynamisme dès le printemps, notamment grâce à une plus grande vigueur de la consommation. Au total en 2015, le décalage conjoncturel entre les pays anglo-saxons et la zone euro tendrait à s’amenuiser. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations seraient relativement peu dynamiques.

Pour en savoir plus

La reprise se diffuse dans la zone euro, Note de conjoncture - juin 2015