Le Lot au 1er semestre 2014

Au cours du 1^er semestre 2014, le taux de chômage** du Lot est quasiment stable avec une baisse de 0,1 point. À la fin du semestre, il touche 9,2 % de la population active du département, contre 10,0 % en moyenne en Midi-Pyrénées et 9,7 % en France métropolitaine.

Sur un an, le taux de chômage du Lot recule de 0,5 point, alors qu’il se replie de 0,2 point au niveau régional et de 0,3 point au niveau national.

Dans le Lot, l’emploi salarié marchand dans les secteurs non agricoles redémarre au cours du 1^er semestre 2014, en données corrigées des variations saisonnières. Sa hausse (+ 0,8 %) est la plus forte de la région avec l’Ariège. C’est principalement l’intérim qui booste la croissance (+ 25,6 %) accompagné de l’industrie (+ 1,9 %) notamment agroalimentaire (+ 3,8 %). Le commerce (+ 1,5 %) contribue lui aussi à cette reprise. Sur un an, ces mêmes secteurs tirent la croissance de l’emploi salarié lotois (+ 0,7 %).

Au niveau régional, l’emploi salarié marchand non agricole progresse de 0,1 % sur un an, alors qu’il stagne en France métropolitaine.

Au 1^er semestre 2014, le nombre de demandeurs d’emploi*** progresse dans le Lot (+ 3,3 %) à un rythme légèrement plus soutenu que dans la région (+ 3,2 %). La hausse est particulièrement forte chez les seniors (50 ans ou plus) et touchent plus les femmes que les hommes. À l’inverse, la demande est en baisse chez les moins de 25 ans. Sur un an, la dégradation du marché du travail dans le Lot (+ 2,9 %) est moindre que celle observée dans la région (+ 5,3 %) et au niveau national (+ 5,1 %). Elle est parmi les plus faibles de Midi-Pyrénées avec l’Aveyron (+ 2,6 %). C’est pour les seniors que le nombre de demandeurs d’emplois s’accroit le plus. Fin juin 2014, dans le Lot comme dans la région et en métropole, 42 % des demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an.

Au cours du 1^er semestre 2014, le nombre total d’entreprises créées dans le Lot augmente de 7,7 % par rapport au semestre précédent, en données corrigées des variations saisonnières. Cette croissance s’explique notamment par un fort dynamisme des immatriculations d’auto-entreprises qui représentent la moitié des créations départementales. Dans le même temps, la région connaît une croissance un peu moindre de ses créations : + 6,6 %.

Par rapport au 1^er semestre 2013, la hausse du nombre d’entreprises créées dans le Lot (+ 3,3 %) est comparable à celle de la région (+ 3,4 %).

Sur la même période, les défaillances d’entreprises progressent de 19,7 % dans le Lot alors qu’elles reculent en Midi-Pyrénées.

Au 1^er semestre 2014, 300 logements sont autorisés à la construction dans le Lot, soit moitié moins qu’au 1^er semestre 2013. Le nombre de logements mis en chantier diminue de 20 %. Sur un an, de juillet 2013 à juin 2014, le nombre de projets de construction ou de mises en chantiers diminue respectivement de 46 % et de 1 % par rapport aux douze mois précédents (- 21 % et - 12 % au niveau régional).

Au 1^er semestre 2014, 48 150 m² de locaux non résidentiels sont autorisés dans le Lot, en recul de 53 % par rapport au 1^er semestre 2013. Les surfaces mises en chantier diminuent de 33 %. Sur un an, entre juillet 2013 et juin 2014, les surfaces des locaux utilisés et celles mises en chantier baissent respectivement de 45 % et 5 % par rapport aux douze mois précédents (- 8 % et - 3 % au niveau régional).

Au 1^er semestre 2014, la fréquentation des hôtels lotois, mesurée en nombre de nuitées, diminue fortement par rapport au 1^er semestre 2013 : c’est le plus fort recul des départements de la région. Cette chute concerne tous les types de clientèle, mais c’est la clientèle étrangère qui est la plus impactée (- 29 %).

En Midi-Pyrénées, la baisse de la fréquentation hôtelière (- 1,4 %) est due à une moindre fréquentation de la clientèle française (- 2,5 %), la clientèle étrangère restant fidèle (+ 1,4 %).

* Données corrigées des variations saisonnières

** Le taux de chômage est calculé en moyenne sur le trimestre, ce qui lisse son évolution. Au dénominateur du taux de chômage, la population active repose sur une estimation de l'emploi total au lieu de résidence qui peut évoluer différemment du seul emploi salarié au lieu de travail des secteurs marchands non agricoles.

*** Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi, dans les catégories A, B, C tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi ou ayant exercé une activité réduite au cours du mois.