La conjoncture dans le Gers

Dans le Gers, le chômage** recule de 0,2 point au cours du 2^d semestre 2013. Il touche 7,9 % des actifs gersois fin 2013, contre 10,0 % en moyenne en Midi-Pyrénées et 9,8 % en France métropolitaine. Le département bénéficie d’un taux de chômage parmi les plus faibles de la région, après l’Aveyron (7,2 %). Sur un an, le chômage est quasiment stable dans le Gers, comme en moyenne en Midi-Pyrénées et au niveau national.

Dans le Gers, l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles progresse légèrement au cours du 2^d semestre 2013, en données corrigées des valeurs saisonnières. Les créations nettes d’emploi dans l’intérim (+ 10,9 %), l’industrie (+ 1,2 %), le commerce (+ 0,8 %) et l’hébergement-restauration (+ 4,8 %) compensent les pertes dans la construction (- 3,3 %) et les services aux entreprises hors intérim (- 4,6 %).

Sur l’année 2013, le Gers est le seul département de la région avec la Haute-Garonne où l’emploi salarié progresse (+ 0,3 %). Les créations dans l’intérim, l’industrie et l’hébergement-restauration compensent les destructions d’emploi dans la construction, le commerce et les services aux entreprises. Au niveau régional, l’emploi salarié marchand non agricole progresse de 0,1 % sur un an, alors qu’il recule de 0,2 % en France métropolitaine.

Au 2^d semestre 2013, le nombre de demandeurs d’emploi*** augmente moins fortement dans le Gers que dans l’ensemble de la région. La demande baisse chez les jeunes (moins de 25 ans) et chez les femmes. Elle continue de progresser chez les seniors (- 50 ans ou plus). Sur l’année 2013, la dégradation du marché du travail (+ 8,6 %) est en revanche plus forte qu’au niveau régional (+ 7,4 %) et national (+ 6,0 %). La demande augmente quelle que soit la tranche d’âge. Les seniors sont de loin les plus touchés par cette dégradation. Dans le département, 41 % des demandeurs sont inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an, comme au niveau régional.

Le Gers est le seul département de la région où les créations d’entreprises augmentent au cours du 2^d semestre 2013. Le nombre total d’entreprises créées progresse de 2 % par rapport au semestre précédent, en données corrigées des variations saisonnières. Cette hausse intervient malgré une baisse des immatriculations d’auto-entreprises, qui représentent la moitié des créations départementales. À l’inverse, le nombre total d’entreprises créées dans la région se replie de 3,3 %.

Sur l’année 2013, le nombre total d’entreprises créées recule plus fortement dans le département (- 7,2 %) qu’au niveau régional (- 5,2 %).

Dans le même temps, les défaillances d’entreprises augmentent davantage dans le Gers (+ 10 %) qu’en moyenne en Midi-Pyrénées (+ 6 %).

Au 2^d semestre 2013, 359 logements sont autorisés à la construction dans le Gers, soit 35 % de moins qu‘au 2^d semestre 2012. Le nombre de logements (475) mis en chantier progresse de 21 %.

Au 2^d semestre 2013, 77 000 m² de locaux non résidentiels sont autorisés à la construction dans le Gers, soit une hausse de 4 % par rapport au 2^d semestre 2012. Les surfaces mises en chantier progressent de 18 %. Sur l’année 2013, les surfaces de locaux non résidentiels autorisés et celles mises en chantier augmentent respectivement de 32 % et 1 % (+ 14 % et 0 % au niveau régional).

Au 2^d semestre 2013, la fréquentation des hôtels gersois, mesurée en nombre de nuitées, recule par rapport au 2^d semestre 2012, sous l’effet d‘un repli de la clientèle française et malgré une hausse importante de la clientèle étrangère. En Midi-Pyrénées, la fréquentation recule plus fortement, quel que soit le type de clientèle. Sur l’année 2013, le nombre de nuitées dans le Gers, comme en Midi-Pyrénées, se replie par rapport à l’année 2012.

Dans les campings gersois, de mai à septembre 2013, la fréquentation augmente de 5 % par rapport à la même période 2012, grâce à la clientèle française. Dans le même temps, la fréquentation des campings recule en Midi-Pyrénées.