Le Gers au 1er semestre 2014

Dans le Gers, le taux de chômage* est stable au cours du 1^er semestre 2014. Il touche 7,8 % de la population active du département à la fin du semestre, contre 10,0 % en Midi-Pyrénées et 9,7 % en France métropolitaine. Le Gers est, avec l’Aveyron, un des départements ayant les plus bas taux de chômage de la région.

Sur un an, le chômage diminue de 0,3 point dans le Gers tout comme au niveau national, alors qu’il recule de 0,2 point en moyenne en Midi-Pyrénées.

Dans le Gers, l’emploi salarié marchand dans les secteurs non agricoles rechute au cours du 1^er semestre 2014, en données corrigées des variations saisonnières, après une brève accalmie. Cette baisse est générale quel que soit le secteur. L’intérim affiche la plus forte perte d’emplois (- 6,7 %). Au sein de l’industrie, c’est l’agroalimentaire qui est le plus touché (- 4,1 %). Le tertiaire hors intérim diminue de 1,0 % et la construction de 0,7 %. Sur un an, l’emploi salarié gersois régresse de 0,8 % malgré une hausse de 3,5 % dans l’intérim, de 2,8 % dans l’hébergement et la restauration et de 0,7 % dans le commerce. Ces créations d’emploi ne suffisent pas à compenser les pertes subies par la construction et l’industrie agroalimentaire.

Au niveau régional, l’emploi salarié marchand non agricole progresse de 0,1 % sur un an, alors qu’il stagne en France métropolitaine.

Au 1^er semestre 2014, le nombre de demandeurs d’emploi*** progresse plus fortement dans le Gers (+ 3,7 %) que dans l’ensemble de la région (+ 3,2 %). La hausse touche plus les hommes que les femmes et davantage les demandeurs de 50 ans ou plus que les jeunes. Sur un an, la dégradation du marché du travail reste moins forte dans le Gers (+ 4,4 %) qu’en moyenne en Midi-Pyrénées (+ 5,3 %) et qu’au niveau national (+ 5,1 %). Les hommes et les seniors sont très touchés. En revanche, la demande chez les jeunes de moins de 25 ans diminue de 1,3 %. Fin juin 2014, la part de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an atteint 42 % dans le Gers comme dans la région et la métropole.

Le nombre total d’entreprises créées dans le Gers progresse de 6,8 % au cours du 1^er semestre 2014 par rapport au semestre précédent, en données corrigées des variations saisonnières. Cette augmentation est due en partie à la vitalité des immatriculations d’auto-entreprises qui représentent la moitié des créations d’entreprises du département. La hausse des créations dans le département est quasi similaire à celle de la région (+ 6,6 %).

Par rapport au 1^er semestre 2013, les créations d’entreprises du département augmentent de 8,8 % contre + 3,4 % au niveau régional.

Dans le même temps, les défaillances d’entreprises reculent de 7,9 % dans le Gers et de 1,8 % en Midi-Pyrénées.

Au 1^er semestre 2014, 440 logements sont autorisés à la construction dans le Gers soit 43 % de moins qu’au 1^er semestre 2013. Les mises en chantier (320) chutent de 25 %. Sur un an, entre juillet 2013 et juin 2014, les logements autorisés et mis en chantiers baissent respectivement de 40 % et 9 % par rapport aux douze mois précédents (- 21 % et - 12 % au niveau régional).

Au 1^er semestre 2014, 64 000 m² de locaux non résidentiels sont autorisés dans le Gers, en recul de 58 % par rapport au 1^er semestre 2013. Les surfaces mises en chantiers diminuent de 11 % sur la même période. Sur un an, de juillet 2013 à juin 2014, les surfaces des locaux non résidentiels autorisées baissent fortement de 37 %, alors que celles mises en chantier progressent de 4 % par rapport à la même période un an plus tôt (- 8 % et - 3 % au niveau régional).

Au 1^er semestre 2014, la fréquentation des hôtels du Gers, mesurée en nombre de nuitées, diminue par rapport au 1^er semestre 2013. Cette baisse touche plus particulièrement la clientèle étrangère.

En Midi-Pyrénées, la baisse de la fréquentation hôtelière (- 1,4 %) est due à une moindre fréquentation de la clientèle française (- 2,5 %), la clientèle étrangère restant fidèle (+ 1,4 %).