Insee Flash Occitanie76 360 habitants dans la Lozère Populations légales au 1er janvier 2014

Julien Kourdo, Insee

Au 1er janvier 2014, la Lozère compte 76 360 habitants. Entre 2009 et 2014, la population diminue légèrement, de 0,2 % par an. Cette évolution est imputable à une baisse sensible de la population dans les principales communes du département, presque compensée par la croissance de quelques communes autour du chef-lieu de département. La Lozère demeure de très loin le département le moins peuplé et le moins dense de France métropolitaine.

Julien Kourdo, Insee
Insee Flash Occitanie No 29- Janvier 2017

Quelques communes dynamiques autour de Mende

La Lozère ne compte aucune grande aire urbaine, mais sa ville principale, Mende, est au centre d'une aire moyenne qui rassemble près du quart de la population du département, avec 17 775 habitants au 1er janvier 2014. L’évolution démographique y est quasi similaire à celle de l’ensemble du département, avec une population en recul par rapport à 2009 (- 0,4 %). Mende, qui constitue une ville isolée, sans banlieue, perd des habitants (- 1,2 % par an en moyenne), alors que sa couronne périurbaine, à l’inverse, affiche une croissance démographique soutenue (+ 1,4 %). C’est le cas de certaines communes comme la commune nouvelle de Bourgs sur Colagne (+ 0,9 %), Chanac (+ 1,2 %), Montrodat (+ 1,2 %) ou encore Le Collet-de-Dèze (+ 2,3 %).

En dehors de cet espace, la population du département se densifie autour de l’axe Mende - Marvejols - La Canourgue, le long de la RN88 jusqu’à la jonction avec l’autoroute A75, mais aussi le long de l’A75 ou sur l’axe Mende - Saint-Chély-d’Apcher. À l’exception de La Canourgue, dont la population est stable depuis 2009, les principales communes perdent des habitants : Marvejols (- 0,7 % par an en moyenne), Saint-Chély-d’Apcher (- 1,3 %) et Langogne (- 1,0 %). Dans le reste du département, l’évolution de population des communes, petites pour la plupart, a peu d’impact sur la démographie lozérienne.

Figure 1Population du départementPopulation municipale au 1er janvier 2014 et évolution annuelle moyenne

Population du département ( ) -
Population en 2014 Population en 2009 Évolution annuelle moyenne 2009-2014 (%)
Lozère 76 360 77 163 - 0,2
Occitanie 5 730 753 5 473 597 + 0,9
France métropolitaine 64 027 784 62 465 709 + 0,5
Principales unités urbaines du département
Mende 11 542 12 285 - 1,2
Marvejols 6 105 6 204 - 0,3
Saint-Chély-d'Apcher 4 169 4455 - 1,3
Langogne 3 252 3376 - 0,7
La Canourgue 3 152 3114 + 0,2
  • Source : Insee, recensements de la population, exploitation principale

Figure 2Population des principales communes de LozèrePopulation municipale au 1er janvier 2014 et évolution annuelle moyenne

Population des principales communes de Lozère ( ) -
Principales communes Population en 2014 Population en 2009 Évolution annuelle moyenne 2009-2014 (%)
Mende 11 542 12 285 - 1,2
Marvejols 4 882 5 053 - 0,7
Saint-Chély-d'Apcher 4 169 4 455 - 1,3
Langogne 2 903 3 060 - 1,0
Bourgs sur Colagne 2 136 2 039 + 0,9
La Canourgue 2 108 2 112 0,0
Florac Trois Rivières 2 107 2 094 + 0,1
Chanac 1 461 1 376 + 1,2
Saint-Alban-sur-Limagnole 1 344 1 478 - 1,9
Montrodat 1 223 1 151 + 1,2
  • Source : Insee, recensements de la population, exploitation principale

Figure 3Population municipale au 1er janvier 2014 et évolution annuelle entre 2009 et 2014

  • Source : Insee, recensements de la population, exploitation principale

Définitions

Unité urbaine : la définition de l’unité urbaine correspond à celle, communément admise, d’agglomération. C’est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu d’au moins 2 000 habitants (pas plus de 200 m entre deux constructions). Les communes appartenant à une unité urbaine sont dites urbaines, les autres sont considérées comme rurales.

Aire urbaine : l’aire urbaine est la zone d’influence, en termes d’emploi, d’une unité urbaine d’au moins 1 500 emplois (pôle). C’est un ensemble de communes comprenant un pôle et sa couronne, constitué par les communes (rurales ou urbaines) dont au moins 40 % des actifs en emploi travaillent dans le pôle ou dans une commune attirée par celui-ci. Si le pôle compte au moins 10 000 emplois, l’aire est considérée comme une grande aire urbaine et sa couronne est dite périurbaine.