30 juin 2014
2014- n° 152À la fin du premier trimestre 2014, la dette publique s’établit à 93,6 % du PIB Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - 1er trimestre
2014
À la fin du premier trimestre 2014, la dette publique de Maastricht s’établit à 1985,9 Md€, en augmentation de 45,5 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB elle se situe à 93,6 %, en hausse de 1,8 point par rapport au quatrième trimestre 2013. La dette publique nette croît plus modérément (+17,2 Md€).
- La dette publique augmente de 45,5 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent…
- … du fait principalement d’une hausse de l’endettement de l’État
- … alors que la dette des administrations publiques locales et des Odac diminue
- La dette publique nette croît plus modérément que la dette brute
- La valeur des détentions en actions cotées et titres d’OPC est en hausse
Avertissement : la dette trimestrielle étant fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels, son profil demeure révisable pendant plusieurs trimestres.
La seule observation de la variation de la dette annuelle ne permet pas de déduire le déficit public. Pour passer de la variation de la dette brute au sens de Maastricht au déficit, il faut tenir compte de la variation des actifs financiers et de celle des autres comptes financiers à payer et à recevoir.
La dette publique augmente de 45,5 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent…
À la fin du premier trimestre 2014, la dette publique de Maastricht s’établit à 1985,9 Md€, en augmentation de 45,5 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB elle se situe à 93,6 %, en hausse de 1,8 point par rapport au quatrième trimestre 2013. La dette publique nette croît plus modérément (+17,2 Md€).
… du fait principalement d’une hausse de l’endettement de l’État
La contribution de l’État à la dette augmente de 43,3 Md€ au premier trimestre 2014. Cette hausse provient pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (+32,3 Md€) et, dans une moindre mesure, à court terme (+12,1 Md€). Les dépôts des correspondants au Trésor diminuent légèrement (-1,1 Md€).
La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette augmente de 4,6 Md€ : la Cades s’endette à hauteur de 4,5 Md€ du fait de la reprise de 5,0 Md€ de dette du Régime général. Ce dernier se désendette pour 0,6 Md€, les hôpitaux pour 0,5 Md€ tandis que l’Unedic émet pour 1,1 Md€ de titres de créances.
… alors que la dette des administrations publiques locales et des Odac diminue
Au premier trimestre 2014, la contribution des administrations publiques locales (Apul) baisse de 2,1 Md€ : elles remboursent 6,0 Md€ de prêts à long terme et contractent 3,9 Md€ de prêts à court terme. En particulier, les départements et les communes se désendettent respectivement de 1,6 Md€ et 1,1 Md€ tandis que les régions s’endettent de 0,8 Md€.
La contribution à la dette des organismes divers d’administration centrale se stabilise (-0,2 Md€).
graphiqueGraphIR – Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
tableauTableauA – La dette de Maastricht des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur et par instrument
2013T1 | 2013T2 | 2013T3 | 2013T4 | 2014T1 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1895,8 | 1937,7 | 1926,3 | 1940,4 | 1985,9 |
en point de PIB (*) | 90,5% | 92,1% | 91,4% | 91,8% | 93,6% |
dont, par sous-secteur, consolidée (*) : | |||||
État | 1492,1 | 1533,9 | 1524,7 | 1534,0 | 1577,3 |
Organismes divers d'adm. Centrale | 17,5 | 17,5 | 16,2 | 12,4 | 12,2 |
Administrations publiques locales | 172,8 | 172,0 | 172,2 | 182,3 | 180,2 |
Administrations de sécurité sociale | 213,3 | 214,2 | 213,2 | 211,7 | 216,3 |
dont, par instrument : | |||||
Dépôts | 40,6 | 39,5 | 39,1 | 40,3 | 39,2 |
Titres négociables | 1592,3 | 1632,5 | 1620,1 | 1623,0 | 1676,6 |
court terme | 203,8 | 202,7 | 210,6 | 199,9 | 214,1 |
long terme | 1388,5 | 1429,8 | 1409,5 | 1423,1 | 1462,4 |
Crédits | 262,9 | 265,7 | 267,1 | 277,1 | 270,2 |
court terme | 9,8 | 8,0 | 9,6 | 9,1 | 11,1 |
long terme | 253,2 | 257,8 | 257,5 | 268,0 | 259,1 |
- (*) voir précisions dans l’encadré « Pour en savoir plus »
- Source : Comptes nationaux base 2010 - Insee, DGFiP, Banque de France
La dette publique nette croît plus modérément que la dette brute
Au premier trimestre 2014, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1 790,2 Md€, soit 84,4 % du PIB (contre 83,9 % au trimestre précédent), en hausse de 17,2 Md€ sur le trimestre. L’écart de 28,3 Md€ entre cette progression et l’augmentation de 45,5 Md€ de la dette brute traduit principalement la forte croissance de la trésorerie de l’État (+25,8 Md€) et dans une moindre mesure celle des administrations de sécurité sociale (+1,3 Md€). Ces dernières acquièrent également 0,9 Md€ de titres de créance négociables.
tableauTableauB – La dette nette des APU en fin de trimestre et sa répartition par sous-secteur
2013T1 | 2013T2 | 2013T3 | 2013T4 | 2014T1 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 1709,8 | 1727,3 | 1742,7 | 1773,0 | 1790,2 |
dont : | |||||
État | 1375,3 | 1396,0 | 1414,8 | 1431,9 | 1449,9 |
Org. divers d’adm. centrale | 9,1 | 8,9 | 7,5 | 4,4 | 3,8 |
Adm. publiques locales | 160,7 | 159,8 | 159,9 | 170,0 | 167,5 |
Adm. de sécurité sociale | 164,7 | 162,6 | 160,4 | 166,7 | 169,0 |
graphiqueGraph_dette_nette – Dette au sens de Maastricht et dette nette
La valeur des détentions en actions cotées et titres d’OPC est en hausse
Au premier trimestre 2014, la valeur des actions cotées et des titres d’OPC détenus par les administrations publiques s’accroît de 12,3 Md€ pour atteindre 233,2 Md€. Leur détention d’actions cotées augmentent de 10,5 Md€, du fait principalement de l’appréciation des participations détenues par l’État (+9,4 Md€). Les détentions d’OPC augmentent quant à elles de 1,8 Md€ du fait des acquisitions d’OPC monétaires par l’Unedic (+0,8 Md€) et de la hausse des marchés d’actions.
tableauTableauC – Les actions cotées et les titres d’OPC détenus par les administrations publiques
2013T1 | 2013T2 | 2013T3 | 2013T4 | 2014T1 | |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble des adm. publiques | 192,1 | 197,4 | 218,9 | 220,9 | 233,2 |
dont : | |||||
État | 51,2 | 56,2 | 70,0 | 71,9 | 81,3 |
Org. divers d’adm. centrale | 24,5 | 24,7 | 27,4 | 28,2 | 29,4 |
Adm. publiques locales | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 |
Adm.de sécurité sociale | 116,1 | 116,2 | 121,2 | 120,6 | 122,2 |
graphiqueGraph_F5 – Actions cotées et titres d’OPC détenus par les APU
Remarque : le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) mis en place le 7 juin 2010 emprunte sur les marchés financiers pour prêter aux États de la zone euro en difficulté (Grèce, Irlande, Portugal). Ses émissions de titres reçoivent la garantie des autres membres de la zone, dont la France. À la suite de la décision d'Eurostat du 27 janvier 2011, toutes les opérations du FESF (dettes contractées et créances acquises) sont réintégrées dans les comptes publics des pays garants, au prorata de leurs engagements. Ce traitement laisse donc leurs dettes nettes inchangées. Au premier trimestre 2014, aucun prêt n’a été effectué.